Bataille de Cholet

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Bataille de Cholet
Informations générales
Date 17 octobre 1793
Lieu Cholet
Issue Victoire républicaine
Belligérants
Républicains Vendéens
Commandants
Léchelle
Kléber
Westermann
Marceau
Haxo
D'Elbée
Bonchamps
La Rochejacquelein
Stofflet
François de Lyrot
Forces en présence
25 000 hommes 40 000 hommes
Pertes
4 000 tués ou blessés ~ 8 000 tués, blessés ou disparus
12 canons perdus
Première coalition
Guerre de la Coalition

Verdun — Valmy — Lille — 1er Mayence — Jemappes — Neerwinden — Famars — 2e Mayence — 1er Arlon — Hondschoote — Méribel — Wattignies — Kaiserslautern — 2e Arlon — Tourcoing — Tournai — Ouessant (navale) — Fleurus — Calvi — Sprimont — Luxembourg — Helder — 3e Mayence — Irlande (1796) — Droits de l'Homme (navale) — Cap Saint-Vincent (navale) — Santa Cruz de Tenerife (navale) — Camperdown (navale)


Guerre de Vendée et Chouannerie
Thouars — 1re Fontenay-le-Comte — 2e Fontenay-le-Comte — Saumur — Nantes — Luçon — Tiffauges — Cholet — Virée de Galerne — Entrammes — Fougères — Granville — Dol — Angers — Le Mans — Savenay — Grand-Champ  — Argentré — Groix (navale) — Quiberon


Insurrections royalistes et fédéralistes
Brécourt — Lyon — Toulon


Révolution haïtienne


Guerre du Roussillon
Mas Deu — Trouillas — Boulou — Sierra Negra


Campagne d'Italie
Loano — Montenotte — Millesimo — Dego — Mondovi — Pont de Lodi — Mantoue — Castiglione — Rovereto — Bassano — Pont d'Arcole — Rivoli — Tyrol — Pâques véronaises

La bataille de Cholet se déroule le 17 octobre 1793, durant la guerre de Vendée. Elle voit la victoire des armes républicaines.

Sommaire

[modifier] Stratégie de l'Armée royale catholique

L'objectif visé est Cholet "petite capitale du royaume des émigrés", et où se renforcent tous les jours les effectifs de l’Armée catholique et royale.

[modifier] Stratégie de l'armée républicaine

Les forces républicaines marchent sur l'armée royale catholique scindées en trois. Bard, assisté du représentant Louis Turreau, doit depuis Luçon amener la colonne du sud dite aussi des Sables. Kléber, flanqué de Merlin de Thionville, commande la colonne du nord : partant de Montaigu, il se dirige vers l'est en direction de Tiffauges. Quant à la colonne de Châtillon, réputée la moins sûre, il lui est assigné un rôle secondaire: il lui faut se porter à la rencontre des deux autres à la hauteur de Beaupréau.

Durant toute cette approche théorique du combat à venir, Jean-Baptiste Carrier observe, intervient peu mais prend note de tout.

Le 14 octobre 1793, tout le dispositif s'ébranle. La jonction est établie dans la journée du 16 octobre 1793 entre les deux premières colonnes, celle de Châtillon les rejoint dans la nuit.

[modifier] Bataille de Cholet

Le 17 octobre 1793, la bataille de Cholet peut commencer. Les Blancs (l'Armée catholique et royale) s'avancent « avec, à leur tête, les plus fameux de leurs chefs et une artillerie formidable » (J.-B. Carrier). En dépit de quelques mouvements désordonnés, les républicains prennent assez vite le dessus sur un adversaire peu habitué à la bataille rangée. Au soir de l'engagement, la victoire est aux Bleus (Républicains). Outre plusieurs milliers de morts et de blessés, les insurgés comptent deux généraux hors combat (d'Elbée et Bonchamp) ; ils ont perdu vingt six canons et près de dix mille prisonniers républicains ont été délivrés ou sont sur le point de l'être par leurs frères d'armes. D'Elbée et Bonchamp ont été sauvés par François de Lyrot.

Bousculés, pressés de toutes parts, les Blancs s'agglutinent sur les rives de la Loire et s'emploient à traverser le fleuve.

[modifier] Après la bataille

Suivant la suggestion de Jean-Baptiste Carrier, la plus grande partie des vainqueurs de Cholet installe ses cantonnements à Oudon et à Ancenis, sur la rive droite de la Loire ; Jean Léchelle aurait souhaité établir ses quartiers à proximité de Nantes mais Carrier ne l'entend pas ainsi. La présence des soldats sur la Loire présente à ses yeux un double intérêt, d'une part, ils peuvent surveiller l'axe Nantes-Angers et compléter l'action des navires armés patrouillant sur le fleuve en "nettoyant" ses berges et, d'autre part, ils se trouvent éloignés de Nantes.

Autres langues