Bataille de Rivoli

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Bataille de Rivoli

Informations générales
Date 14 - 15 janvier 1797
Lieu Rivoli Veronese
nord de l'Italie
Issue Victoire française
Belligérants
Drapeau français République française Drapeau : Empire d'Autriche Archiduché d'Autriche
Commandants
Napoléon Bonaparte Josef Alvinczy
Forces en présence
23 000 hommes 28 000 hommes
Pertes
5 000 morts ou blessés 14 000 morts, blessés ou prisonniers
Première coalition
Guerre de la Coalition

Verdun — Valmy — Lille — 1er Mayence — Jemappes — Neerwinden — Famars — 2e Mayence — 1er Arlon — Hondschoote — Méribel — Wattignies — Kaiserslautern — 2e Arlon — Tourcoing — Tournai — Ouessant (navale) — Fleurus — Calvi — Sprimont — Luxembourg — Helder — 3e Mayence — Groix (navale) — Irlande (1796) — Droits de l'Homme (navale) — Cap Saint-Vincent (navale) — Santa Cruz de Tenerife (navale) — Camperdown (navale)


Guerre du Roussillon
Mas Deu — Trouillas — Boulou — Sierra Negra


Campagne d'Italie
Loano — Montenotte — Millesimo — Dego — Mondovi — Pont de Lodi — Mantoue — Castiglione — Rovereto — Bassano — Pont d'Arcole — Rivoli — Tyrol — Pâques véronaises

La bataille de Rivoli a eu lieu le 14 et 15 janvier 1797 aux environs de Rivoli Veronese dans le nord de l'Italie, entre l'armée française et l'armée autrichienne. Elle s’inscrit dans la suite de batailles livrées pendant le siège de Mantoue, mené par l’armée d'Italie du général français Bonaparte et les armées autrichiennes envoyées pour délivrer la ville.

[modifier] Prélude

Après la victoire d'Arcole, le général autrichien Josef Alvinczy, trouvant que cette dernière victoire de Bonaparte avait été chanceuse et que les effectifs français sont bien inférieurs aux siens (80 000 Autrichiens et moins de 50 000 Français) décide d'attaquer pour soulager Mantoue assiégée.

Bonaparte a distribué ses troupes à moins de trois jours de marche de la région de Mantoue, Rivoli et Vérone.

[modifier] Déroulement

Alvinczy avec 28 000 hommes attaque Barthélemy Joubert à la tête de 10 000 hommes, le 12 janvier 1797. Ce dernier se replie sur le plateau de Rivoli où il est rejoint par Louis-Alexandre Berthier et par Bonaparte à 2 heures du matin le 14 janvier. On comprend que le général autrichien a fait l'erreur de diviser ses forces. Joubert reçoit l'ordre de reprendre la chapelle de San Marco, et il attaque à 4 heures du matin.

Mais les Français du corps de Joubert sont presque défaits, quand à 9 heures, après douze heures d'une marche forcée, la division d'André Masséna arrive sur le champ de bataille et retourne la situation. À 11 heures, les Français se replient à nouveau et la division autrichienne de Peter Quasdanovich arrive à son tour sur le plateau, mais les soldats autrichiens, pris d'une terreur panique, reculent. Le 15 janvier, Joubert renouvelle l'attaque et poursuit les ennemis défaits.

[modifier] Conséquences

Bonaparte est libre d'achever le siège de Mantoue.

Anecdote : Napoléon appellera Masséna, qui a fait 140 km en deux jours, l'enfant chéri de la victoire. Il dira même mieux que les légions de César.


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