Agde

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Agde
Logo d'Agde
Agde, joutes sétoises sur l'Hérault devant la cathédrale
Joutes sétoises sur l'Hérault devant la cathédrale
Pays
drapeau de la France
     France
Région Languedoc-Roussillon
Département Hérault
Arrondissement Béziers
Canton Agde
Code Insee 34003
Code postal 34300
Maire
Mandat en cours
Gilles d'Ettore
2008-2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération Hérault Méditerranée
Coordonnées
géographiques
43° 18′ 39″ Nord
         3° 28′ 33″ Est
/ 43.3108333333, 3.47583333333
Altitudes moyenne : 5 m
minimale : 0 m
maximale : 110 m
Superficie 5 081 ha = 50,81 km²
Population sans
doubles comptes
19 988 hab.
(1999)
Densité 393 4 hab./km²
Carte de localisation de Agde

Agde (en occitan : Agde, prononcer [ˈate]) est une commune du département de l'Hérault, dans la région Languedoc-Roussillon, en France.

La ville d'Agde, surnommée parfois « la perle noire » à cause de ses monuments construits en pierre basaltique, a une histoire très ancienne. Fondée au VIe siècle avant Jésus-Christ par des Phocéens venus de Marseille, elle a été dès l'an 500 et jusqu'à la Révolution le siège d'un évêché. Face à l'évêque, qui détint dès le XIIe siècle le pouvoir temporel du vicomté d'Agde, la ville fut très tôt administrée par des Consuls, préfiguration des municipalités modernes.

Ville portuaire, qui retira longtemps l'essentiel de ses revenus du commerce maritime et de la pêche, Agde a subi le déclin de son port, surclassé par celui de Sète avec l'arrivée des navires à vapeur, et était au début du XXe siècle principalement une commune agricole et viticole. Elle connaît une nouvelle phase de développement depuis la construction dans les années 1970-1980 de la station balnéaire du Cap d'Agde dans le cadre de l'aménagement touristique du littoral du Languedoc-Roussillon. Elle est aujourd'hui l'un des principaux ports de plaisance de la Méditerranée, la première station touristique de France par sa capacité d'hébergement, et bénéficie d'une renommée internationale. La commune souffre cependant d'un taux de chômage élevé, en partie lié au caractère très saisonnier des emplois liés au tourisme estival.

Le nom d'« Agde » dérive du nom de la colonie grecque d'origine, Αγαθή Τύχη (Agathé Tyché), la « bonne fortune ». Les habitants sont appelés Agathois ou Agathais. Toutefois, seul le gentilé Agathois subsiste dans l'usage courant. Les habitants du Grau-d'Agde sont les Grauléens et ceux du Cap-d'Agde, les Capagathois.

Sommaire

[modifier] Géographie

La commune d'Agde se situe dans le fond du golfe du Lion, à l'embouchure de l'Hérault, dans le sud-ouest du département du même nom, et borde la mer Méditerranée dans sa partie sud. Elle se trouve à 24 km à l'est de Béziers, chef-lieu d'arrondissement et à 24 km à l'ouest de Sète

C'est avec plus de 5000 hectares une commune relativement vaste, qui s'étend sur environ 9 km d'est en ouest et du nord au sud. Les communes limitrophes sont Marseillan à l'est, Florensac au nord, Bessan au nord-ouest et Vias à l'ouest.

[modifier] Territoire

Le fort de Brescou vu de la jetée du Cap-d'Agde
Le fort de Brescou vu de la jetée du Cap-d'Agde
Vue de la plage Richelieu, protégée par des ganivelles
Vue de la plage Richelieu, protégée par des ganivelles

Le territoire de la commune a dans l'ensemble un relief très plat, dont l'altitude est le plus souvent inférieure à dix mètres, à l'exception du mont Saint-Loup, ancien volcan qui constitue avec ses 112 mètres un des rares reliefs de la côte languedocienne, et dont un prolongement en mer forme le cap d'Agde.

Il inclut également l'îlot de Brescou, rocher basaltique portant le fort du même nom, situé à environ 1 km au sud-ouest de la pointe du cap d'Agde.

Le littoral, prolongé en mer par un vaste plateau continental, est principalement constitué de plages de sable fin, en pente très douce, très favorables aux activités de baignade. Le courant ligure qui longe la côte dans le sens est-ouest, entraînant les sédiments, a progressivement constitué un lido continu entre le delta du Rhône et les Pyrénées, isolant les étangs côtiers et faisant sensiblement avancer la ligne de côte depuis l'Antiquité.

Ces plages sont interrompues par la zone de falaise du cap et de quelques affleurement rocheux à l'est (vers la Roquille) et à l'ouest (Rochelongue) ainsi que par les entrées portuaires protégées par des jetées de port Ambonne, du port principal du Cap d'Agde et de l'embouchure de l'Hérault (Grau d'Agde). Une dizaine de plages se succèdent ainsi d'est en ouest sur environ 14 km : plage des naturistes, plage de la Roquille, plage du Mole, plage de la Conque (au sable noir résultant de la désagrégation des roches volcaniques), plagette entre la jetée Richelieu et les falaises, plage Richelieu, plage de Rochelongue, plage Saint-Vincent, plage du Grau d'Agde, plage de la Tamarissière. Certaines de ces plages sont sujettes à l'érosion et doivent être protégées et rechargées. Des brise-lames en épis ou parallèles à la côte ont été mis en place ces dernières années.

Entre 1946 et 1992, le solde entre érosion et accrétion a conduit à une perte de 12 ha de terres au Cap-d'Agde et de 16 ha à l'embouchure de l'Hérault[1]. Cette érosion semble résulter d'une réduction (d'environ 90 %) des apports alluvionnaires du Rhône depuis la création de nombreux barrages sur son cours, ainsi que de l'élévation du niveau de la mer.

[modifier] Hydrographie

L'embouchure de l'Hérault au Grau-d'Agde
L'embouchure de l'Hérault au Grau-d'Agde

La commune d'Agde comprend l'embouchure de l'Hérault, dont le cours actuel est l'ancien bras central d'un delta qui en comportait trois dans l'Antiquité. Le tracé du bras occidental, qui se détachait un peu au sud de Vias, est suivi par le cours actuel du ruisseau de l'Ardaillon, qui débouche dans l'étang du Clos de Vias, en arrière de la plage de la Tamarissière. Celui du bras oriental, qui débouchait dans l'étang de Bagnas, est suivi à peu près par le cours du canal du Midi. Le cours actuel traverse la commune du nord au sud sur environ neuf kilomètres avec une très faible pente et en formant plusieurs méandres peu marqués. Il est coupé à l'entrée d'Agde par un barrage, la « chaussée des moulins ». Le bief amont permet la communication entre les deux branches du Canal du Midi. Sur une grande partie de son parcours entre Agde et la mer, le fleuve est bordé de quais en pierre basaltique construits aux XVIIe et XIXe siècles. Son embouchure dans la mer est protégée par deux jetées qui protègent la passe contre l'ensablement, qui a longtemps gêné la navigation dans le passé.

En outre plusieurs ruisseaux, généralement orientés nord-sud, irriguent la commune. Ce sont, d'ouest en est, le ruisseau des Pantènes (2 km) entre le canal du Midi et le Clos de Vias, où il rejoint le ruisseau de Montmorency et dont le cours marque la limite avec la commune de Vias, le ruisseau des Mûriers (1,6 km) et le ruisseau de la Salamanque (1,4 km) entre le canal du Midi et l'Hérault (rive droite), le ruisseau des Courredous (8,8 km) prenant sa source à Florensac et débouchant dans l'Hérault (rive gauche) en amont de la ville d'Agde, le ruisseau Saint-Michel (4,4 km) qui se jette dans l'étang de Bagnas et dont le cours marque la limite entre les communes d'Agde et de Marseillan. Le Rieu mort (3,5 km) et le canal de Pont-Martin suivent la branche est du canal du Midi[2]. Le grau du Rieu, émissaire de l'étang de Thau qui ne communique plus avec la mer, marque la limite intercommunale avec Marseillan-Plage[3].

La commune englobe des étangs et des marais : l'étang de Bagnas, le marais du petit Bagnas, partiellement asséché, tous deux inclus dans la réserve naturelle du Bagnas, l'étang du Clos de Vias, séparé de la mer par la plage de la Tamarissière. L'ancien étang de Luno a été dragué pour former le port de plaisance du Cap-d'Agde.

En raison de sa situation géographique, la commune d'Agde est soumise à un risque élevé d'inondations liées aux crues de l'Hérault. Les zones inondables concernent toute la partie du territoire communal à l'ouest de l'Hérault ainsi qu'une frange de largeur variable le long de la rive gauche du fleuve touchant les zones habitées d'Agde et du Grau-d'Agde, et un couloir suivant le tracé de la branche est du canal du Midi jusqu'à l'étang du Bagnas, qui ne touche pas de zone habitée. Environ 31 % de la population (soit 6200 habitants, données 1999) se trouvent en zone inondable[4].

[modifier] Géologie

Le sous-sol d'Agde est constitué de roches sédimentaires et volcaniques du tertiaire et du quaternaire, en partie recouvertes par des alluvions fluviatiles et marins plus récents.[5].

Roches sédimentaires

La mer s'est retirée à la fin du Pliocène, mais était avancée jusque 15 à 20 km dans les terres actuelles. Elle a laissé des dépôts sédimentaires (sables et argiles) qui ont été en partie recouverts par les épanchements volcaniques et les alluvions plus récentes.

Hydrogéologie

La couche des sables de l'Astien joue un rôle important car elle contient un aquifère captif constituant une réserve d'eau de bonne qualité, l'aquifère des sables astiens de Valras-Agde[6]. S'étendant depuis la région de Mèze jusqu'à l'embouchure de l'Aude, cet aquifère, isolé des nappes alluvionnaires par une épaisse couche d'argile, est exploité pour l'alimentation en eau potable de certaines communes du littoral. Le syndicat mixte d'études et de travaux de l'Astien (SMETA), qui regroupe les collectivités locales concernées, est chargé des études et travaux nécessaires à la protection de cette nappe[7].

Les volcans d'Agde
La pointe du cap d'Agde, il s'agit des reste d'un cône volcanique dont l'ancien emplacement du cratère est situé en mer. Le pendage des couches indiquent la forme du cône.
La pointe du cap d'Agde, il s'agit des reste d'un cône volcanique dont l'ancien emplacement du cratère est situé en mer. Le pendage des couches indiquent la forme du cône.
Alignement nord-sud des coulées basaltiques dans l'Hérault
Alignement nord-sud des coulées basaltiques dans l'Hérault

Le complexe volcanique d'Agde se trouve à l'extrémité d'une série volcanique disposée selon un axe nord-sud depuis le Cézallier, le Cantal, l'Aubrac, les Causses et l'Escandorgue dans l'Hérault) pour finir sur la rive méditerranéenne. Il s'étend sur environ 1,5 km² et comprend trois cônes stromboliens dont les restes sont le mont Saint-Loup (112 m d'altitude), le petit Pioch (35 m, mais ce sommet a été décapé en grande partie par une carrière d'exploitation de la pouzzolane, actuellement transformée en décharge de déchets) et le mont Saint-Martin (55 m) en partie englobé dans l'urbanisation de la station balnéaire du Cap d'Agde. De nombreuses coulées basaltiques recouvrent une partie de la commune et s'étendent en mer. L'activité volcanique s'est étalée sur 250 000 ans pour se terminer il y 750 000 ans (pléistocène). Les premières éruptions se seraient produites en milieu marin (un volcan de type surtseyen qui a formé la falaise à la plage de la Conque) et les dernières en milieu terrestre: volcan du mont Saint Loup de type strombolien)[8]. Une coulée basaltique est visible à hauteur de la plage de la conque (plage noire, le sable y étant constitué de débris basaltiques), dont la forme concave, en conque, est le résultat de l'érosion entre des reliefs basaltiques plus résistants qui sont les reste de dykes, dont au sud les « rochers des Deux Frères » tout proches du cap proprement dit.

Roches et constructions

Le basalte, roche sombre, lourde et dure (50 % de silice), a servi notamment à construire la cathédrale Saint-Étienne d'Agde ainsi que la plupart des constructions de la vieille ville. Dans l'Antiquité, Agde était l'un des principaux centres de production de meules à grains en basalte[9].

[modifier] Climat

Le climat d'Agde est typiquement méditerranéen, caractérisé par des hivers doux, des étés chaux et secs et des précipitations concentrées en automne et en hiver, souvent orageuses. La tramontane, vent du nord-ouest, s'y fait souvent sentir en hiver.

La moyenne des températures annuelles moyennes relevées à la station météorologique départementale de Sète, sur une période de trente ans (1961-1990) s'élève à 14,7 °C avec des moyennes maximale et minimale de 17,9 °C et 11,4 °C. Juillet est le mois le plus chaud avec une moyenne mensuelle de 19,1 °C et janvier le plus froid avec 4,7 °C. Les records de température ont été enregistrés à 36,2 °C le 17 août 1949 et - 12,0 °C le 10 février 1956. Les gelées sont rares du fait de la proximité de la mer, mais se produisent périodiquement, rendant aléatoire la culture de plantes sensibles, telles les palmiers.

La moyenne des précipitations annuelles s'élève à 627 millimètres, avec une répartition inégale, les mois de juillet et août étant les plus secs et la période allant d'octobre à janvier la plus pluvieuse, le mois d'octobre recevant à lui seul 106 mm en moyenne, soit environ un sixième du total annuel[10].

La région est relativement venteuse, principalement du fait de la tramontane, vent froid et sec, fréquent en hiver et au printemps, qui souffle du nord-ouest. Ce vent, qui a franchi le seuil de Naurouze entre Pyrénées et Massif Central, y est cependant affaibli comparativement aux régions situés plus à l'ouest. Le marin, vent de sud-est, souffle de la mer et amène la pluie.

[modifier] Occupation du territoire

Le territoire communal comprend une grande partie d'espace rural qui s'étend surtout dans le nord de la commune, à l'ouest de l'Hérault et dans la partie sud dans une bande séparant la ville d'Agde des implantation du littoral. L'espace agricole est consacré très majoritairement à la culture de la vigne. Les espaces boisés, d’extension relativement limitée, s'étendent principalement sur les pentes du mont Saint-Loup et du mont Saint-Martin, ainsi qu'en arrière de la plage de la Tamarissière.

L'espace habité comprend quatre parties distinctes. La ville centre d'Agde s'est développée sur la rive gauche de l'Hérault, autour du noyau historique, en direction du sud et de l'est et tend à atteindre la rocade (D612) vers le sud et les pentes du mont Saint-Loup vers l'est. L'urbanisation est très limitée sur la rive droite (quartier de la gare) et est restée cantonnée au sud de la voie ferrée vers le nord. Le long du littoral, trois centre d'habitat se sont implantés : le Grau-d'Agde, anciennement implanté sur la rive gauche de l'Hérault, la Tamarissière sur la rive droite, dont l'urbanisation est limitée le long du fleuve, et enfin le Cap d'Agde, création artificielle des années 1970, qui s'étend depuis le village naturiste, à la limite de Marseillan-Plage vers l'est jusqu'à Rochelongue vers l'ouest. Le Cap-d'Agde est divisé en dix quartiers, soit d'est en ouest : le village naturiste, la Roquille, le Môle, les Falaises, l'Avant-Port et l'Île des Pêcheurs, la Pinède, la Colline Saint-Martin, le Centre-Port, Richelieu - Île des Loisirs, Rochelongue.

Les zones d'activités industrielles et commerciales s'étendent surtout à l'entrée est de la ville entre la D912 et la voie ferrée, ainsi qu'au nord de la gare.

[modifier] Communications

Routes

Pont des Maréchaux sur l'Hérault
Pont des Maréchaux sur l'Hérault

La commune est desservie principalement par la route départementale RD 612 (ex RN 112) qui relie Montpellier à Albi et traverse le territoire communal d'est en ouest. Cette route qui traversait précédemment le centre ville a été déviée dans les années 1970 et passe désormais au sud du mont Saint-Loup, assurant ainsi une meilleure desserte du littoral et notamment de la station balnéaire du Cap d'Agde accessible par un échangeur à l'intersection avec la RD 32E10 (liaison directe Agde - Le Cap d'Agde). Vers l'est, dans la commune de Vias, elle se prolonge vers le nord par la route nationale 312 qui assure la liaison avec l'autoroute A9 et au delà avec l'autoroute A75.

Deux ponts franchissent l'Hérault dans la commune : le pont des Maréchaux en centre ville sur le tracé de la RD 912 (ex RN12) et à environ 2 km en aval, le pont de la nouvelle route contournant Agde par le sud, pont en béton armé à deux voies, avec un tirant d'air de 10,5 m.

Chemin de fer

Façade de la gare d'Agde
Façade de la gare d'Agde

La commune est desservie par la gare d'Agde située dans le quartier du « Bout du Pont » sur la rive droite de l'Hérault. Cette gare, qui n'assure plus qu'un trafic de voyageurs, est située sur la ligne Bordeaux - Sète, ligne à double voie, électrifiée en courant continu 1500 V continu, qui traverse la commune selon un tracé est-ouest sensiblement parallèle à celui de la RD 612, passant au nord de la ville et franchissant le fleuve et le Canalet par deux ponts successifs.

Des TGV assurent la liaison Agde - Paris en quatre heures environ.

Voies navigables et ports

La ville d'Agde se trouve au croisement de deux voies navigables : l'Hérault, navigable d'Agde à la mer sur une longueur d'environ 5 km, et le canal du Midi qui traverse la commune d'est en ouest au nord de la ville. L'écluse ronde située sur le canal du Midi, non loin de la gare, permet d'aiguiller les bateaux dans trois directions : vers l'ouest en direction de Béziers, vers l'est en direction de l'étang de Thau (entre les branches est et ouest du canal les bateaux naviguent sur une courte section de l'Hérault), vers le sud en direction du cours inférieur de l'Hérault par le « Canalet ».

Les berges de l'Hérault sont dotées de quais permettant l'amarrage de bateaux principalement à Agde et au Grau-d'Agde. Le port de pêche d'Agde a été transféré au Grau-d'Agde.

Le port Saint-Martin fut le premier construit au Cap-d'Agde
Le port Saint-Martin fut le premier construit au Cap-d'Agde

Le port de plaisance du cap d'Agde est l'un des principaux ports de ce type de la côte française de Méditerranée. D'une surface de 55 hectares, il compte dix bassins isolant trois îles artificielles (l'île des Pêcheurs, l'île des Loisirs, l'île Saint-Martin et l'île des Marinas) et dispose d'environ 3000 places, avec un tirant d'eau de trois mètres[11]. Ce port a reçu le pavillon bleu[12], garant de sa qualité environnementale.

Le port de plaisance d'Ambonne dessert le quartier naturiste du Cap d'Agde. Il offre 300 places pour un tirant d'eau limité à un mètre.

Aérien

La commune est desservie par l'aéroport de Béziers - Cap d'Agde en Languedoc situé à cheval sur les communes voisines de Vias et Portiragnes.

[modifier] Héraldique

Armes d'Agde

Les armes d'Agde se blasonnent ainsi :

d'or à trois fasces ondées d'azur

Ces armes ont été enregistrées le 2 août 1697 dans l'armorial général de France de Charles d'Hozier. Le brevet d'enregistrement est conservé par les archives communales d'Agde[13].

Les trois fasces ondées d'azur symbolisent la triple union des eaux de la mer, du fleuve et du canal du Midi[14]. La ville d'Agde a des armoiries depuis au moins le milieu du XVIe siècle, mais à l'origine le nombre de fasces n'était pas fixé. Un écusson sculpté sur une pierre des remparts montre quatre fasces ondées.

[modifier] Histoire

[modifier] Préhistoire

L'homme est présent dans la région depuis le début du Paléolithique (environ un million d'années avant notre ère), toutefois les vestiges retrouvés dans la commune sont très rares. Ce territoire a été affecté au cours des temps préhistoriques par des éruptions volcaniques (entre - 1 000 000 et - 700 000 ans) à Agde et dans les environs (Vias, Portiragnes, Saint-Thibéry), ainsi que par de fortes fluctuations de la ligne de rivage, liées aux alternances des périodes glaciaires et interglaciaires.

Plusieurs gisements plus récents attestent de la présence d'habitats au Néolithique, puis à l'époque protohistorique (âge du cuivre et âge du bronze)[15].

[modifier] Antiquité

Les premiers occupants historiques de la région d'Agde furent les Ligures et les Ibères, puis vers le IIIe siècle avant J.-C. s'établit un peuple celtique, les Volques Tectosages.

Vestiges des remparts de la Cité d'Agde
Vestiges des remparts de la Cité d'Agde

Le site d'Agde fut fréquenté par des Phocéens venus de Marseille vers 600 av. J.-C.. À partir de 400 avant J.-C. la ville devient colonie massaliote. L'habitat phocéen est construit dans un quadrilatère de 150 et 200 mètres de côté à l'emplacement de la vieille ville actuelle. Le territoire (chora) de la cité est rapidement cadastré par les nouveaux habitants. Le comptoir devient rapidement prospère et prend contact avec les oppidums de la région et plus largement de la Celtique méditerranéenne[16], afin de commercer avec eux (Ensérune, Saint-Thibéry, Castelnau...). Les Grecs se procurent des céréales, de la laine, des meules en basalte et peut-être des esclaves. Ils introduisent les techniques de la production de l'huile d'olive et la vigne. Ils tirent aussi de gros bénéfices du trafic du sel abondant le long des étangs de la région. Les relations avec Marseille sont constantes et la cité d'Agathé Tyché y envoie des émissaires (théores) lors des grandes occasions.

Au IVe siècle av. J.-C., Agathé Tyché est un entrepôt permettant un trafic important et lointain. Les autorités grecques élaborent une cadastration du territoire qui s'étend au-delà des murailles de la cité et qui ne sera revue que trois siècles plus tard. L'activité de la cité est alors en plein essor. La présence de basalte permet aux Grecs de produire des meules qui seront par la suite vendues dans une bonne partie du bassin méditerranéen. En 118 avant l'ère chrétienne, le consul Cneus Domitius Ahenobarbus s'empare de tout le sud de la France actuelle et fonde la province de la Narbonnaise. Pour structurer cette zone et faciliter la pénétration romaine, il fait construire la fameuse via Domitia. Cette dernière passe à une vingtaine de kilomètres au nord du comptoir grec. De plus, pour concurrencer celui-ci, les Romains fondent Forum domitii (Montbazin) sur leur voie.

Très tôt, Agde fut le siège d'un évêché qui dura pendant quatorze siècles jusqu'à sa suppression à la Révolution. Le premier évêque connu fut Venustus, ou saint Venuste, qui fut martyrisé par les Alamans probablement au début du Ve siècle (408)[14]. Le dernier évêque et comte d'Agde, Charles François de Saint Simon Sandricourt fut guillotiné à Paris le 26 juillet 1794.

[modifier] Moyen Âge

En 506, du temps du règne du roi wisigoth Alaric II (bien qu'il fût de religion arienne), se tint en l'église Saint-André le concile d’Agde sous la présidence de saint Césaire d'Arles.

Les Sarrasins, commandés par le général Zama, envahissent la Septimanie et après avoir occupé Narbonne en 720, ils prennent Agde en 725. La ville est reprise et détruite en 737 par Charles Martel[17].

En 859, Agde est pillée par les Vikings du chef Hasting, qui venaient de Nantes et avaient hiverné en Camargue[18].

Au Moyen Âge, la vicomté d'Agde appartint à la maison Trencavel, avant d'être annexée par les rois de France à la suite de la croisade des Albigeois. Bernard-Aton VI fut le dernier vicomte d'Agde. Après l'échec de son alliance avec le roi d'Aragon contre le comte de Toulouse, il se donna au mois de juin 1187 comme chanoine à l'église Saint-Étienne d'Agde, et transféra à l'évêque Pierre-Raymond l'entière vicomté ou comté d'Agde. Cette donation, confirmée en juillet de la même année par le comte de Toulouse, fit de l'évêque le comte d'Agde[14]. Dès lors les évêques exercèrent jusqu'en 1790 à la fois le pouvoir temporel et le pouvoir spirituel.

Comme d'autres villes du Languedoc, Agde bénéficia très tôt d'une certaine émancipation avec le statut d'« université », équivalent de la « commune » dans les régions du nord de la France, dirigée par un collège de « consuls ». L'existence de ces derniers est attestée depuis 1206 ami est sans doute beaucoup plus ancienne. D'abord au nombre de six, réduits à quatre à partir de 1550, ils avaient un mandat annuel et étaient choisis par l'évêque sur une liste de douze (ultérieurement huit) notables de la bourgeoisie élus par la communauté. Les consuls assuraient l'administration de la ville et défendaient les intérêts de la communauté face à l'évêque, seigneur féodal, et face à l'autorité royale, représentée par la sénéchaussée de Béziers[17]. L'institution des consuls dura jusqu'à la Révolution.

En 1206, le pont de pierre à plusieurs arches qui traversait l'Hérault s'écroula. Ce pont, dont l'époque de construction est inconnue, fut probablement reconstruit et disparut à une date indéterminée, mais par la suite la traversée du fleuve s'effectua grâce à un pont de bateaux. Celui construit en 1678 fut emporté par une crue en 1705. Il fut reconstruit à plusieurs reprises, à nouveau emporté par des crues et périodiquement remplacé par un service de bacs, jusqu'à ce que le dernier pont de bâteaux mis en service en 1808 soit remplacé par un pont suspendu en 1837[14].

Chapelle de l'Agenouillade - le Grau-d'Agde
Chapelle de l'Agenouillade - le Grau-d'Agde

La cathédrale Saint-Étienne, église fortifiée construite en lave basaltique, est consacrée le 8 juillet 1453 par l'évêque d'Agde, Messire Étienne de Roupy de Cambrai[17].

[modifier] Époque moderne

En 1524 est institué le « Conseil général » qui compta 27 membres, puis 57 à partir de 1554. Constitué de notables de la ville, désignés à vie par les Consuls, il avait notamment pour fonction d'élire chaque année lesdits Consuls[17].

En mai 1562, les Protestants menés par Jacques Baudiné, baron de Crussols, s'emparent de la ville. Le vicomte de Joyeuse, lieutenant général, tenta en vain de la reprendre en octobre de la même année. La ville revint aux Catholiques en 1563 grâce à l'édit de Pacification qui mit fin à la première guerre de religion. D'autres attaques ont lieu jusqu'en 1567 mais sans succès.

Par ordonnance du conseil du roi datée du 10 janvier 1630, le cardinal de Richelieu ordonna la création d'un grand port sur la côte languedocienne en s'appuyant sur le cap d'Agde. En octobre 1632, il vint reconnaître les lieux et lança la construction de la jetée qui devait rejoindre l'îlot de Brescou. Sa mort en 1642 provoqua l'abandon du projet alors qu'un tiers de la jetée avait été réalisé. En 1651, les États du Languedoc cessèrent de financer le projet[14].

[modifier] Époque contemporaine

Le pont suspendu
Le pont suspendu
Le port d'Agde au début du XXe siècle
Le port d'Agde au début du XXe siècle

En 1837 est mis en service, en remplacement d'un service de bacs, le pont suspendu qui nécessite le percement du bâtiment de l'évêché. Ce pont sera remplacé par un pont métallique en 1926.

Dans années 1870, la région est frappée par l'invasion du phylloxéra, provoquant une grave crise de la viticulture, alors principale activité économique de la commune. Cependant, le vignoble est rapidement reconstitué grâce aux plants américains. Dans les années 1890, à cause aussi du développement du sucrage des moûts, il s'ensuit une crise de surproduction entraînant un effondrement des cours du vin.

En 1907, lors de la révolte des vignerons, des soldats du 17e régiment d'infanterie de ligne cantonnés à Agde se mutinent le 20 juin au soir et se rendent à Béziers où ils fraternisent avec les vignerons. Le 24 juin, les mutins, qui se sont rendus après une harangue du général Bailloud, sont envoyés dans un régiment disciplinaire à Gafsa (Tunisie)[19].

La même année, à l'époque des vendanges, une crue brutale de l'Hérault cause d'important dégâts dans le vignoble et dans la ville. Cette crue, qui ne fit pas de victimes, est considérée comme la crue de référence pour Agde[20].

En 1925, la ville fait ériger un monument aux morts en hommage aux 300 soldats tués pendant la Première Guerre mondiale. Ce monument, œuvre du sculpteur agathois Antoine Cassagne, se trouve dans le cimetière.

Seconde Guerre mondiale

En 1939, à la fin de la guerre d'Espagne, un camp d'internement est construit à Agde pour recevoir des républicains à partir du mois de février. Ce camp, constitué de baraques légères, est prévu pour 20 000 personnes, mais en reçoit plus de 24 000 dans des conditions précaires, en particulier sur le plan sanitaire. A partir du mois de septembre, après le départ des Espagnols, il reçoit des volontaires tchèques qui participent aux combats contre l'armée allemande en juin 1940 avant d'être démobilisés. Il devient ensuite un centre de recutement de l'armée belge, mais après la capitulation de leur pays, les jeunes recrues présentes seront internées jusqu'à la fin août. Fin 1940, le régime de Vichy le transforme en Centre de rassemblement des étrangers. Environ 6000 étrangers, de trente nationalités, y sont internés, dont un millier de juifs étrangers rafflés dans l'Hérault en juillet 1942. Le camp fut démantelé à l' automne 1943 et détruit en août 1944[15].

Le 13 novembre 1942, la ville est occupée par l'armée allemande à la suite de l'invasion de la zone libre. Le 21 août 1944 un Comité de libération de la ville d'Agde se met en place au lendemain du départ précipité des troupes allemandes.

Après guerre

En 1956, création par les frères Paul et René Oltra du camping naturiste (centre héliomarin).

Le 12 septembre 1964 des plongeurs du GRASPA (Groupe de recherches archéologiques subaquatiques et de plongée d’Agde), Jacky Fanjaud et Denis Fonquerle, découvrent dans l'Hérault, non loin de la cathédrale, une statue de bronze antique[17]. Cette statue, à laquelle il manquait un bras, retrouvé quelques mois plus tard, est connue sous le nom d'« éphèbe d'Agde ». Conservée au musée du Cap d'Agde depuis 1987, après avoir été exposée au musée du Louvre, elle est devenue l'emblème de la commune.

Dans les années 1960 commence l'aménagement touristique du littoral languedocien sous la direction d'une mission interministérielle dirigée par Jean Racine, conseiller d'État. Celle-ci établit le plan général d'aménagement et le plan d'urbanisme des huit nouvelles stations balnéaires programmées. Dans le cas du Cap d'Agde, l'aménagement est confié à la Société d’équipement du Biterrois et de son littoral (SEBLI) et Jean Le Couteur est désigné comme architecte en chef[21]. La construction de la station du Cap d'Agde donne un élan décisif au développement de la commune, entraînant un quasi-doublement de la population entre 1968 et 1999.

En 1976 est lancé, sous forme d'une ZAC, l'aménagement de la troisième tranche du Cap-d'Agde. Celle-ci concerne le secteur Richelieu-Rochelongue sur 200 hectares et prévoit de créer 20000 lits.

Le 11 mai 1987, c'est l'inauguration de la nouvelle mairie installée dans l'ancienne caserne Mirabel, qui permet de faire face au développement des services administratifs de la commune consécutif à l'expansion démographique[22].

Le mail de Rochelongue vu de la plage
Le mail de Rochelongue vu de la plage

Élu en 1989, le maire socialiste, Régis Passérieux, confie à l'architecte Jean-Michel Wilmotte l'aménagement du quartier de Rochelongue[23], dernière phase de la construction du Cap-d'Agde. Le mail de Rochelongue, inspiré des ramblas de Barcelone, est construit en 1991, mais n'aura finalement que le tiers de la longueur initialement projetée.

En 1993, Agde reçoit les XIIe Jeux méditerranéens. La cérémonie d'ouverture, présidée par François Mitterrand, se déroule le 16 juin dans un bassin devant l'Aqualand au Cap d'Agde, où se trouve également le village des athlètes. Certaines épreuves (tennis, golf) se déroulent à Agde.

L'été 1995, des incidents sont provoqués au Cap d'Agde par des jeunes issus de quartiers difficiles qui y avaient été envoyés dans le cadre de l'opération « Ville Vie Vacances », organisée par le ministère de la Ville. Par la suite des pratiques discriminatoires auraient été mises en place par des agents immobiliers avec la complicité de l'office de tourisme, entrainant en 2003 une plainte de SOS-Racisme contre celui-ci. Condamné en première instance en 2006, l'office de tourisme d'Agde a été définitivement relaxé en cassation en janvier 2008[24],

Du 16 au 19 décembre 1997, la commune subit une forte inondation provoquée par une nouvelle crue de l'Hérault. Un nouvel épisode d'inondation se produit en décembre 2003, l'Hérault atteint un débit de 1500 m3/s[25].

[modifier] Économie

Marché hebdomadaire dans le centre ville d'Agde
Marché hebdomadaire dans le centre ville d'Agde

Station balnéaire et port de plaisance grâce au Cap d'Agde, le tourisme et le commerce sont les principales sources de revenus d'une cité autrefois essentiellement fondée sur la pêche et la viticulture. La Tamarissière et le Grau-d'Agde, bâties elles aussi sur le territoire de la commune d'Agde, sont des stations balnéaires beaucoup plus familiales que le Cap d'Agde, avec de nombreux campings. La pêche y reste importante (criée du Grau-d'Agde).

La commune possède une antenne de la chambre de commerce et d'industrie de Béziers Saint-Pons.

[modifier] Emploi

Au recensement de 1999, la commune comptait 6998 emplois dont environ 80 % de salariés et 20 % de non salariés. Ces emplois se répartissaient très majoritairement (83,2 %) dans le secteur tertiaire (administration, enseignement, santé, commerce, services, transports, immobilier). Cette répartition reflète le développement touristique de la commune.

Répartition des emplois par domaines d'activité

  Agriculture Industrie Construction Tertiaire dont Commerce dont Services
Agde 3,5 % 5,2 % 8,1 % 83,2 % 18,3 % 22,6 %
Moyenne nationale 4,2 % 18,2 % 5,8 % 71,8 % 13,2 % 19,7 %
Sources des données : INSEE[26]

La population active comptait 8016 personnes, soit un taux d'activité de 47,2 %. Parmi celles-ci, 5979 avait un emploi et 2009 étaient en chômage, soit un taux de chômage de 25,1 %[27], égal au double du taux national et nettement plus élevé que la moyenne départementale égale à 19 %. Les moins de trente ans sont les plus touchés, avec un taux de chômage de 31,21 %. Parmi les personnes ayant un emploi, 75,8 % travaillaient dans la commune et 20,8 % dans d'autres communes du département. Les transports domicile-travail se faisaient très majoritairement (72 %) en voitures particulières.

Répartition des emplois par catégories socioprofessionnelles

  Agriculteurs Artisans, commerçants,
chefs d'entreprise
Cadres, professions
intellectuelles
Professions
intermédiaires
Employés Ouvriers
Agde 1,5 % 16,0 % 6,9 % 17,9 % 36,0 % 21,7 %
Moyenne nationale 2,4 % 6,4 % 12,1 % 22,1 % 29,9 % 27,1 %
Sources des données : INSEE[26]

[modifier] Entreprises de la commune

Au 31 décembre 2005, la commune comptait, hors agriculture, 2881 entreprises et d'établissements[28]. Ces entreprises appartiennent très majoritairement aux secteurs «  services » (1724 entreprises, soit 59,8 %) et « commerce et réparations » (817 entreprises, soit 28,4 %)

Il s'agit dans la grande majorité des cas d'entreprises sans personnel salarié (1789 entreprises, soit 62 % du total). On dénombre 124 entreprises de plus de dix salariés[28], toutefois ces dernières emploient 65 % des salariés.

En 2003, Agde concentrait 4,1 % des établissements du champ industrie-commerce-services (excluant agriculture, services financiers et administration) de l'Hérault, ce qui la plaçait au 4e rang départemental après Montpellier, Béziers et Sète[29].

Les principales entreprises d'Agde par le chiffre d'affaires[30] sont Solatrag (Société languedocienne de travaux publics et de génie civil) et le casino du Cap d'Agde.

Pour l'année 2006, Agde a enregistré 439 créations d'entreprises. Elle se situe ainsi au 48e rang national.

[modifier] Agriculture

En termes d'emploi, l'agriculture est devenue une activité marginale dans la commune puis qu'elle représentait (en 2000) 121 actifs en équivalent temps plein, soit 1,7 % de l'emploi total. Le nombre d'exploitation était en baisse sensible : 100 exploitations (dont 51 professionnelles) en 2000 contre 169 en 1988. La surface agricole utile (SAU) représente environ 26 % du territoire communal avec 1310 hectares, dont 366 ha de terres labourables et 54 ha de surfaces toujours en herbe, le reste étant essentiellement consacré à la viticulture[31].

La cave coopérative d'Agde a fusionné en septembre 1998 avec celle de Marseillan pour former les « caves Henri de Richemer », dont la production annuelle moyenne est de 105 000 hectolitres de vin. La production consiste en vins de pays d’Oc, vins de pays de l’Hérault et vins de pays des côtes de Thau. Le site d’Agde est spécialisé dans des vins rosés de cépages traditionnels[32]. Les vins rosés sont élaborés principalement à partir de cépages carignan, grenache et cinsault. La cave d'Agde est inscrite dans la « route des vignerons et des pêcheurs des pays d’Agde ».

[modifier] Pêche

Le port de pêche du Grau-d'Agde et la criée au poissons sont gérés par une société d'économie mixte locale (SEM), la « La Criée aux Poissons du Pays d'Agde », associant la commune et les pêcheurs[33]. Créée en 1998, cette SEM est concessionnaire du département pour l'exploitation du port. Celui-ci, implanté sur la rive gauche de l'Hérault, à un kilomètre de l'embouchure, comprend un quai de 120 mètres de long, un terre-plein de 10 000 m² et une halle à marée de 900 m².

La flotille du port de pêche du Grau-d'Agde compte notamment onze chalutiers de fond, deux chalutiers pélagiques et quatre thoniers senneurs, ainsi qu'une quarantaine d'embarcations de « petits métiers » du large ou côtiers. [34].

En 2007, les ventes à la criée ont porté sur 1639 tonnes de poissons, ce qui fait d'Agde le deuxième port de pêche de la Méditerranée française après Sète[35].

[modifier] Tourisme

Bulle d'accueil de l'office de tourisme au Cap-d'Agde
Bulle d'accueil de l'office de tourisme au Cap-d'Agde
Bateau promenade dans le port du Cap-d'Agde
Bateau promenade dans le port du Cap-d'Agde
Port Richelieu au Cap-d'Agde
Port Richelieu au Cap-d'Agde

Le tourisme est la principale activité de la commune d'Agde. Classée « station balnéaire », le 4 juin 1971[36], Agde est aussi l'une des premières stations touristiques de France par sa capacité d'accueil, estimée à environ 188 726 lits (fin 2002)[37], et voit sa population estivale augmenter très fortement. Agde est aussi labellisée « France station nautique » et « Tourisme et handicap ».

Au 1er janvier 2007, la commune comptait 24 hôtels pour 765 chambres (2 et 3 étoiles à 91 %), 28 terrains de campings pour 7190 emplacements (2 et 3 étoiles à 92 %)[38]. Les résidences secondaires, dont le nombre était évalué à 29 120 au recensement de 1999, représentent aussi une capacité d'accueil importante, 146 445 lits, soit 77,6 % de la capacité d'accueil de la commune[37]. C'est sur ce critère la deuxième commune de France après Paris. A celà s'ajoutent des villages et colonies de vacances ainsi que les ports de plaisance (Cap-d'Agde, Ambonne, Grau-d'Agde).

Quelques chiffres permettent d'estimer l'importance de cette activité très saisonnière dont la saison est principalement concentrée sur deux mois, juillet et août. L'office de tourisme reçoit environ 350 000 personnes par an[39]. Parmi les sites de la commune les plus attractifs figurent le parc aquatique Aqualand qui accueille 195 000 visiteurs annuels et l'aquarium du Cap-d'Agde (109 000) tandis que le village naturiste reçoit 40 000 personnes[40]. Les musées et monuments sont nettement moins fréquentés : 23 200 visiteurs annuels pour la cathédrale Saint-Étienne, 13 100 pour le musée de l'Éphèbe, 12 400 pour le fort de Brescou et 4500 pour la musée agathois (chiffres 2006)[41].

La commune s'est dotée d'outils pour gérer cette activité. La Société de développement économique d'Agde et du littoral (SODEAL), dont la commune est le principal actionnaire, est chargé de gérer les équipements touristiques dont la commune est propriétaire (ports, campings, base nautique) et d'assurer des prestations de services dans les foires et salons ou pour l'organisation de manifestations diverses[42]. L'office municipal de tourisme, créé le 28 décembre 1978, assure l'accueil des touristes à la bulle d'accueil du Cap-d'Agde et en divers autres lieux et gère divers équipements : arènes, palais des fêtes, palais des congrès...

[modifier] Démographie

[modifier] Évolution démographique

La population d'Agde a régulièrement augmenté au cours de la première moitié du XIXe siècle, gagnant plus de 40 % entre 1800 et 1866, avant de connaître une stagnation qui a duré jusqu'au lendemain de la seconde guerre mondiale. Cette évolution est à rapprocher du déclin de son rôle portuaire à partir des années 1870 ainsi qu'à la crise viticole qui a touché tout le Languedoc dans les années 1900. A partir des années 1960, s'amorce une évolution très rapide conduisant à une augmentation de 128 % du nombre d'habitants entre 1962 et 1999, liée à la construction de la nouvelle station touristique du Cap-d'Agde. L'augmentation de la population dans toute cette période est due essentiellement au solde migratoire, dont le taux annuel s'élève à 1,44 % de 1975 à 1982, 3,52 % de 1982 à 1990 et 1,24 % de 1990 à 1999. En 2006, la population atteint 21 516 habitants, en progression de 6 % par rapport à 1999, ce qui en fait la dizième ville de la région Languedoc-Roussillon et la cinquième de l'Hérault, après Montpellier, Béziers, Sète et Lunel.


Évolution démographique
(Source : Cassini[43] et INSEE[44])
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
6 744 6 744 7 639 7 726 8 202 8 230 8 251 8 884 9 115
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
9 439 9 747 9 586 8 829 8 251 8 170 8 446 7 389 8 478
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
9 533 8 435 9 265 8 325 9 360 9 605 9 242 7 592 7 897
1962 1968 1975 1982 1990 1999 - - -
8 751 10 184 11 605 13 107 17 583 19 988 - - -
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes
Histogramme
(élaboration graphique par Wikipédia)

[modifier] Pyramide des âges

La pyramide des âges montre une population vieillissante. En 1999 la part des plus de 60 ans représentait 28,9 % de la population totale, contre 24,6 % en 1990, tandis que celle des moins de 30 ans atteignait 31,8 % contre, respectivement, 37,5 %. Dans la même période, la tranche 45-59 ans gagnait 3,4 points, passant de 16,7 % à 20,1 %.

Évolution de la pyramide des âges de la commune d'Agde
Comparaison entre les années 1999 et 1982 en nombre d'individus[45]
Pyramide des âges en 1999.
Hommes Classe d'âge Femmes
761  75 à plus  1 199
1 862  60 à 74  1 976
2 529  40 à 59  2 796
2 229  20 à 39  2 440
2 219  0 à 19  2 055
Pyramide des âges en 1982.
Hommes Classe d'âge Femmes
344  75 à plus  629
989  60 à 74  1 120
1 457  40 à 59  1 516
1 728  20 à 39  1 767
1 854  0 à 19  1 667


Les ménages

Le nombre total de ménages agathois est de 8878 en 1999, contre 4727 en 1982 (soit + 88 % en 17 ans). La répartition de ces ménages, en pourcentage par rapport au nombre total de ménages, est la suivante :

Personnes par ménage 1 2 3 4 5 6 ou plus
Agde 31,5 % 37,5 % 15,1 % 11,1 % 3,3 % 1,5 %
Moyenne nationale 31,0 % 31,1 % 16,2 % 13,8 % 5,5 % 2,4 %
Sources des données : INSEE[46]

[modifier] Niveau d’études

Le niveau d'éducation à Agde[47] est relativement faible comparé à la moyenne du département de l'Hérault[48]. En effet, la part dans la population totale des titulaires de diplômes de niveau Bac+2 ou supérieur est, dans la commune, de 12 %, contre 19,9 % en moyenne héraultaise, tandis que 21,8 % de la population n'est titulaire d'aucun diplôme et 19,2 % du certificat d'études primaires (contre respectivement 19,6 % et 15,9 % au niveau départemental). Toutefois, entre 1990 et 1999, l'évolution a été très marquée avec une croissance de 90,3 % des titulaires de diplômes de niveau Bac+2 et de 79,8 % pour les titulaires de diplômes supérieurs.

[modifier] Nationalités

La population agathoise compte 4,6 % de Français par acquisition et 5,1 % de personnes de nationalités étrangères (recensement 1999[49], proportions légèrement inférieures à la moyenne héraultaise (respectivement 6,0 % et 5,8 %)[50].

Parmi les étrangers on note, par rapport à la moyenne du département, une plus faible proportion de ressortissants de l'Union européenne, soit 2,2 % contre 2,9 % et une proportion voisine des nationalités du Maghreb, soit 2,4 % contre 2,3 %, principalement constituée de ressortissants du Maroc.

[modifier] Administration

La commune d'Agde appartient au canton d'Agde. Sur le plan électoral elle fait partie de la septième circonscription de l'Hérault (Agde-Sète) dont le député est le maire d'Agde, Gilles d'Ettore (UMP).

Depuis 2003, la commune fait partie de la communauté d'agglomération Hérault Méditerranée (CAHM). Cet ensemble, créé le 1er janvier 2003 par regroupement des Communautés de communes du Pays d'Agde et du Pays de Pézenas, regroupe 19 communes et 63 000 habitants permanents de la basse vallée de l'Hérault. Le maire d'Agde, Gilles Ettore, est le président de cette structure intercommunale qui gère notamment le développement économique, l'aménagement de l'espace, l'équilibre social de l'habitat et la politique de la ville[51].

[modifier] Administration municipale

Le conseil municipal agathois comprend 35 membres dont le maire, 10 maires-adjoints et 24 conseillers municipaux[52]. Le groupe majoritaire compte 27 sièges contre huit à l'opposition municipale.

Les élections municipales de mars 2008 se sont déroulées en deux tours. Au premier tour, cinq listes étaient en présence, celle conduite par le maire sortant obtenant 44,46 % des suffrages exprimés, les deux listes suivantes respectivement 25,27 % et 22,37 %, avec une abstention égale à 30,94 %. Au second tour, la liste d'Ettore (Union agathoise 2008, majorité présidentielle) obtient 51,71 % des suffrages exprimés, remportant 27 sièges, tandis que la liste conduite par Fabrice Mur (Agde à venir, divers gauche-centristes) avec 48,29 % des voix remporte huit sièges, tandis que l'abstention avait diminué (26,24 %)[53].

Les services de la mairie sont installés depuis 1987 dans les locaux du site Miribel, du nom d'une ancienne caserne, certains services, notamment l'état-civil sont toutefois restés dans l'ancien site de la maison du cœur de ville. Il existe également deux mairies annexes situées au Grau-d'Agde et au Cap-d'Agde.

Un « conseil municipal des jeunes » a été instituée en 2004. Composé de 25 membres âgés de 10 à 16 ans, il permet de sensibiliser les jeunes à la gestion d'une collectivité locale[54].

Le maire d'Agde est adhérent de la Fédération des maires des villes moyennes (FMVM)[55].

[modifier] Les maires d'Agde

Liste des maires successifs[56]
Période Identité Parti Qualité
2008 2014 Gilles d'Ettore UMP Permanent politique
2001 2008 Gilles d'Ettore Sans étiquette puis UMP
1989 2001 Régis Passerieux PS avocat, énarque
1971 1989 Pierre Leroy-Beaulieu RPR conseil en relations publiques
1965 1971 Pierrick Lapeyre
1953 1965 Louis Vallière viticulteur, écrivain, membre
fondateur de l'Escolo dau Sarret
1945 1953 Louis Reboul boucher


[modifier] Budget municipal et fiscalité

La part communale des quatre taxes locales est relativement élevée avec les taux suivants en 2007 : 19,38 % pour la taxe d'habitation, 23,25 % pour la taxe foncière sur les propriétés bâties, 66,35 % pour la taxe foncière sur les propriétés non bâties et 20,87 % pour la taxe professionnelle (cette dernière étant une taxe intercommunale)[57]. La part départementale s'élève respectivement à 8,93 %, 4,70 %, 39,03 % et 12,44 %.

Agde concentre 6,62 % et 5,51 % respectivement des bases nettes d'imposition du département pour la taxe d'habitation et la taxe sur le foncier bâti (chiffres 2003), ce qui la place au 3e rang départemental derrière Montpellier et Béziers[58].

En 2007, le budget de fonctionnement dégageait un excédent de 6 596 000 euros pour des charges totales se montant à 53 478 000 euros (soit 2486 euros par habitant). Les dépenses d'investissement s'élevaient à 24 488 000 euros et la capacité d'autofinancement à 8 137 000 euros[59].

La ville est la quatrième de l'Hérault, après Montpellier, Béziers et Sète, pour le nombre d'assujettis à l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF), qui s'élève à 201 déclarant un patrimoine moyen de 1 387 549 euros[60].

[modifier] Tendances politiques

Au référendum sur le traité constitutionnel pour l’Europe du 29 mai 2005, les Agathois ont majoritairement voté contre la Constitution européenne, avec 63,64 % de « non » contre 36,36 % de « oui », avec un taux d’abstention de 30,27 % . Ces chiffres amplifient nettement la tendance nationale (France entière : « non » à 54,67 % - « oui » à 45,33 %)[61] et résultent de la conjonction des groupes hostiles à l'intégration européenne, de gauche et d'extrême droite.

À l’élection présidentielle française de 2007, le premier tour a vu arriver en tête Nicolas Sarkozy avec 37,19 % soit 6038 voix, suivi de Ségolène Royal avec 21,33 % soit 3463 voix, suivi de Jean-Marie Le Pen avec 17,29 % soit 2808 voix, et enfin de François Bayrou avec 12,18 % soit 1977 voix, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 5 %. Au second tour, les électeurs ont voté à 62,47 % soit 9919 voix pour Nicolas Sarkozy contre 32,53 % soit 5960 voix pour Ségolène Royal, résultat nettement plus à droite que la moyenne nationale qui fut, au second tour, de 53,06 % pour Nicolas Sarkozy et 46,94 % pour Ségolène Royal. Pour cette élection présidentielle, le taux de participation a été très élevé. Sur 19 548 inscrits sur les listes électorales agathoises, on compte 16 503 votants, soit 84,42 %, 3045 abstentions, soit 15,58 %, 624 blancs ou nuls, soit 3,78 %, et 15 879 votes exprimés, soit 96,22 %[62].

[modifier] Logement

Le mail de Rochelongue au Cap d'Agde
Le mail de Rochelongue au Cap d'Agde

A Agde, le parc immobilier est constitué pour près des trois quarts de résidences secondaires. Au recensement de 1999, la ville comptait 40 353 logements dont 8 878 résidences principales, soit 22 % et 29 120 résidences secondaires, soit 72,2 %. Ces proportions sont inversées par rapport à la moyenne régionale, respectivement 69,7 % pour les résidences principales et 21,9 % pour les résidences secondaires. Toutefois au cours de la décennie 1990-1999, le nombre de résidences principales a davantage augmenté relativement (+ 27,8 %) que celui des résidences secondaires (+ 12,7 %). Le solde est constitué essentiellement de logements vacants (5,7 %), taux proche de la moyenne régionale (7,7 %)[63],[64].

La commune d'Agde rassemble à elle seule 26,2 % des résidences secondaires du département. La part, relativement élevée, de logements vacants comprend, outre les logements réellement inoccupés, ceux non encore commercialisés des programmes immobiliers en cours au moment du recensement (1999)[65].

Le parc de logement est récent. Plus des trois quarts (75,3 %) du parc immobilier datent des années 1975 et postérieures, taux supérieur à la moyenne régionale (45,1 %). Cela reflète le boom immobilier qui a suivi la création de la station du Cap-d'Agde à partir des années 1970. En revanche, les logements construits avant 1967 ne représentaient, au recensement de 1999, que 11,7 % du total, contre 50,1 % en moyenne régionale.

Les maisons individuelles représentaient seulement 23,1 % contre 76,9 % pour les appartements, répartition sensiblement différente de la moyenne régionale (59,1 % et 48,9 % respectivement), reflétant une assez forte densification urbaine.

Les habitations se caractérisent par leur petite surface : plus de la moitié des logements sont des studios ou des deux pièces (52,1 %), les logements de trois pièces représentent 27 % du total et les quatre pièces et plus, 20,9 %.

La majorité (56,4 %) des habitants permanents sont propriétaires de leur logement, contre 37,5 % qui ne sont que locataires et 6,1 % logés gratuitement (respectivement 56,8 %, 37,6 % et 5,5 % dans la région Languedoc-Roussillon)[66],[67].

Avec 476 logements HLM[66], soit 5,4 % du parc des résidences principales en 1999 (contre 9,6 % en moyenne régionale), la ville est nettement en dessous du seuil de 20 % de logements sociaux imposé par la loi n° 2000-1208 du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbains.

[modifier] Urbanisme

Un contrat urbain de cohésion sociale (CUCS), concernant particulièrement le centre ancien d'Agde, a été signé entre la communauté d'agglomération Hérault-Méditerranée et l'État en 2007. Prenant la suite d'un précédent contrat de ville, ce contrat doit permettre diverses actions en vue de la revitalisation du cœur historique de la ville, aux rues étroites et aux logements anciens, souvent disqualifiés, accueillant une population en grande partie défavorisée[68].

Certains secteurs du littoral, notamment les Verdisses sur la rive droite de l'Hérault, Rochelongue et Malfato sur la rive gauche, se sont trouvés confrontés au phénomène de la cabanisation. Il s'agit de l'implantation en tache d'huile d'un habitat temporaire ou permanent sous forme de cabanes ou de mobile-homes dans des zones réputées inconstructibles et non viabilisées, ou bien sans autorisation (permis de construire, autorisations de stationnement). La commune a engagé diverses actions pour prévenir, régulariser ou éliminer les implantations non conformes[69].

[modifier] Sécurité

3617 actes de délinquance ont été constatés en 2006 dans la circonscription de police d'Agde, en baisse de 5,9 % par rapport à 2005, dont 1439 dans la commune d'Agde. Le nombre de faits élucidés s'élevait à 979, soit 27,1 % du total, chiffre en baisse de 21,7 % entre 2005 et 2006[70].

La ville dispose d'une police municipale, d'un commissariat de la police nationale et d'une unité de la gendarmerie nautique installée au Cap-d'Agde. Une vingtaine de caméras de vidéosurveillance, dont les images sont centralisées au « Centre superviseur urbain » (CSU), ont été installées dans la commune en 1996, en réponse aux incidents de l'été 1995[71],[72].

Pour le sauvetage en mer, une station de la société nationale de sauvetage en mer (SNSM) est basée à la capitainerie de l'avant-port du Cap d'Agde. Elle comprend douze sauveteurs bénvoles et dispose d'une vedette de 2e classe de 10,5 m baptisée « Honoré d'Estiennes-d'Orves »[73].

[modifier] Culture

[modifier] Patrimoine architectural

Quais de l'Hérault de nuit
Quais de l'Hérault de nuit
Cathédrale Saint-Étienne
Cathédrale Saint-Étienne
Le Cap d'Agde
Le Cap d'Agde

Architecture religieuse

  • Ancienne cathédrale Saint-Étienne, classée monument historique en 1840[74]. C'est une église fortifiée de style roman très austère, construite au XIIe siècle, entièrement en lave basaltique de couleur noire. Le clocher, en forme de donjon, haut de 35 mètres date du XIVe siècle. Elle fut consacrée cathédrale en 1453. Elle contient un retable en marbre de Caunes du XVIIIe placé derrière le maître-autel et une chaire en marbrerie également du XVIIIe. Les évêques d'Agde ainsi que le corsaire Claude Terrisse y ont été inhumés.
  • Église Saint-André, siège du concile d'Agde en 506, construite au Ve siècle, profondément remaniée depuis.
  • Église Saint-Sever, dite des pêcheurs, église de style gothique méridional, construite en 1499 sur l'emplacement d'une église romane dont certains éléments sont encore visibles. Cette église a été restaurée et très modifiée en 1953 à la suite de l'écroulement de la voûte survenu en 1922. Contient une statue du Saint-Christ en bois polychrome datant du XVIe siècle, classée au titre objet en 1911.
  • Église Notre-Dame-du-Grau (Le Grau-d'Agde), église située près des berges de l'Hérault à deux kilomètres au sud d'Agde. Elle a été construite en 1584, ainsi qu'un couvent de capucins, par le connétable Henri Ier de Montmorency par agrandissement d'une ancienne chapelle du Ve siècle.
  • Chapelle de l'Agenouillade (Le Grau-d'Agde), construite également par le connétable de Montmorency, cette petite chapelle abrite un rocher qui, selon la légende, porte la marque des genoux de la Vierge dont l'apparition agenouillée aurait fait reculer les flots qui menaçaient la ville au Ve siècle. Elle abrite une statue de la Vierge à l'enfant en marbre blanc classée au titre objet en 2001[75].

Architecture civile

Le canal du Midi, lui-même classé au patrimoine mondial de l'humanité, compte à Agde trois éléments remarquables :

  • L'écluse ronde du canal du Midi. Cette écluse bâtie en basalte, autrefois parfaitement circulaire d'un diamètre de 29,90 m,permet aux bateaux de prendre trois directions, à trois niveaux différents : la branche ouest du canal vers Béziers, la branche est du canal vers l'étang de Thau par le bief amont de l'Hérault, la mer Méditerranée par le « canalet » qui rejoint le bief aval du fleuve. Pour que les bateliers, ou barquiers, continuent de faire leur métier, cette écluse a été partiellement agrandie dans les années 1970 pour l'adapter au gabarit Freycinet et rendre possible le passage des péniches de 36 mètres, supprimant la symétrie d'origine de l'ouvrage.
  • Le pont Saint-Joseph, pont à trois arches situé à environ 1,5 km à l'est de l'écluse ronde, classé monument historique par arrêté du 27 octobre 1997[76].
  • L'hôtel Riquet, ancien bâtiment d'administration du canal, situé devant le bassin du port fluvial tout près de l'écluse ronde.

Les vestiges des anciens remparts, visible en bas de la promenade (rue du 4 septembre), sont classés monument historique par arrêté du 21 décembre 1984[77]. On peut voir à leur base l'appareillage à gros blocs de basalte datant de l'époque grecque. Il n'en subsiste qu'une cinquantaine de mètres alors qu'autrefois ils entouraient complètement la cité d'Agde et le bourg adjacent. Les dernières tours qui subsistaient au XIXe siècle ont été détruites en 1850.

Le fort de Brescou, sur l'îlot du même nom, situé devant l'entrée du port de plaisance du Cap-d'Agde, remonte au dernier quart du XVIIe siècle et est généralement attribué à Vauban. Il succède à un premier fort construit en 1586 par le vicomte de Joyeuse dans sa lutte contre les Protestants. Il a été classé monument historique par arrêté du 10 mai 1996[78]

Maison du Cœur de Ville
Maison du Cœur de Ville

La maison du « Cœur de Ville », ancien siège de la mairie, est l'ancienne maison consulaire bâtie au XVIIe siècle et agrandie en 1782. Le rez-de-chaussée, ouvert par des arcades sur trois côtés, a abrité autrefois un marché couvert. Cette construction de deux étages, entièrement de basalte noir, a été inscrite monument historique par arrêté du 1er avril 1935[79]

Le centre historique d'Agde compte de nombreuses maisons des XVIIe et XVIIIe siècles.

Statue d'Amphitrite, place de la marine
Statue d'Amphitrite, place de la marine

Le Château Laurens, néo-classique et art nouveau début XXe, se trouve près du centre d'Agde, dans la Belle Isle, isolée d'une part par l'Hérault (rive droite) et d'autre part par le canal du Midi et le diverticule du Canalet. Le château, acquis par la ville en 1994 a été classé monument historique en 1996[80].

La « Tour des Anglais » est une tour de défense côtière, crénelée, datant du XVIIIe siècle, située sur le versant sud du mont Saint-Loup. Une tour similaire, la tour du Castellas, se trouve à quelques kilomètres plus à l'est sur le lido séparant l'étang de Thau de la mer.

Plusieurs statues et fontaines (XIXe) ornent le centre ville, notamment

  • « la Belle Agathoise », fontaine située au bas de la promenade devant les anciens remparts, datant de 1858, dominée par la statue en marbre de Carrare d'une jeune fille symbolisant la ville « Agathé », due au sculpteur Auguste Baussan, accompagnée de trois lions en marbre blanc,
  • « la Gloire de la République », statue ornant un bassin en haut de la promenade, copie d'une première statue en bronze due au sculpteur Jacques Villeneuve, érigée en 1909 et fondue en 1941 sous le régime de Vichy, remplacée en 1995,
Statue d'Honoré de Balzac, œuvre de Zourab Tsereteli
Statue d'Honoré de Balzac, œuvre de Zourab Tsereteli
  • « Amphitrite » , déesse de la navigation, érigée sur un globe terrestre au centre de la place de la Marine, cette statue, réalisée par le sculpteur Chervet pour le palais du Trocadéro fut donnée à la ville d'Agde en 1937[81].

Une œuvre du sculpteur russe Zourab Tsereteli représentant l'écrivain Honoré de Balzac, don de la fédération de Russie, a été érigée en 2004 au Cap-d'Agde devant le palais des congrès.

L'éphèbe d'Agde reste un emblème de la ville. Cette statue antique en bronze, datée du IVe siècle avant Jésus-Christ, retrouvée dans l'Hérault en 1964 et revenue à Agde en 1986, est conservée dans le « musée de l'Éphèbe », construit spécialement à cet effet, qui fut alors inauguré par le ministre de la Culture de l'époque, François Léotard (on ne peut malheureusement pas la photographier, l'introduction d'appareil photo dans le musée étant interdite).

[modifier] Patrimoine naturel

La réserve naturelle nationale du Bagnas s'étend sur 651 hectares. C'est une zone humide qui comprend les étangs du Petit Bagnas, marais à sansouïres à sec en été, et du Grand Bagnas, grand étang d'eau douce à roselières. Classée réserve nationale en 1983, cette zone recèle une avifaune très riche avec près de 240 espèces d'oiseaux. Le territoire classé a été acquis par le Conservatoire du littoral entre 1996 et 2001[82]. Sa gestion est assurée par l'association de défense de l’environnement et de la nature des pays d’Agde (ADENA)[83].

Plusieurs sites de la commune sont inclus dans le réseau Natura 2000. Il s'agit de l'étang du Bagnas, déjà cité plus haut, du cours inférieur de l'Hérault, qui abrite notamment deux espèces de poissons d'intérêt, l'Alose feinte (Alosa fallax), espèce vulnérable, et le Toxostome (Chondrostoma toxostoma)[84], de la partie nord-ouest de la commune, appartenant à la plaine du Bitterois, aux nombreuses espèces d'oiseaux à forte valeur patrimoniale, et des herbiers de posidonies (Posidonia oceanica) sur 2317 hectares au large du Cap d'Agde, à la riche faune - présence de la Grande nacre (Pinna nobilis)[85],[86].

Panneau d'information sur les mares de l'Agenouillade, ADENA
Panneau d'information sur les mares de l'Agenouillade, ADENA

Près de Notre-Dame du Grau, des mares méditerranéennes, installées dans d'anciennes carrières de basalte, temporairement asséchées durant les mois d'été, recèlent une flore et une faune particulière, comme le triton marbré et le triton palmé, et ont été proposées au réseau Natura 2000[87].

Depuis 1995, un sentier sous-marin a été aménagé sur 300 mètres le long de la falaise du Cap-d'Agde, entre la plagette et les rochers volcaniques du cap, permettant de découvrir jusqu'à cinq mètres de profondeur sept biotopes sous-marins balisés par des bouées. L'animation est assurée par l'ADENA[88]

Agde a obtenu en 2007 le label « ville fleurie », avec deux fleursImage:Ville fleurie.svgImage:Ville fleurie.svg, attribué par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[89].

[modifier] Musées

Musée de l'Éphèbe
Musée de l'Éphèbe
  • Musée agathois Jules Baudou : musée municipal d'arts et traditions populaires, créé en 1932. Il a été labellisé « musée de France » en 2002[90].
  • Musée de l'éphèbe, musée d'archéologie subaquatique (Le Cap-d'Agde), inauguré en 1987, il a été construit pour accueillir l'« Éphèbe d'Agde » et permettre sa conservation dans les meilleures conditions techniques et de sécurité. Ce musée, qui comprend vingt salles d'exposition, expose le résultat de plusieurs décennies de recherches archéologiques dans la mer, le fleuve et les étangs qui entourent Agde, menées notamment par le GRASPA.

[modifier] Autres équipements culturels

Maison des Savoirs Jules Milhau
Maison des Savoirs Jules Milhau
  • Maison des Savoirs Jules Milhau. Installé dans le bâtiment de l'ancien lycée, cet organisme regroupe différents équipements : médiathèque, ludothèque, centre de documentation, centre de formation... et s'appuie sur l'utilisation des technologies de l’information et de la communication.
  • Palais des congrès. Installé au centre du Cap d'Agde, cet équipement accueille, outre des congrès et colloques, diverses manifestations culturelles : expositions, spectacles, concerts...
  • Espace Molière. Salle d'exposition installée dans la chapelle d'un ancien couvent.
  • Maison des jeunes et de la culture.

[modifier] Événements culturels et de loisirs

Vers la mi-mai, fête du nautisme, fête organisée au niveau national depuis l'an 2000.

« Les Hérault du cinéma » est un festival national qui se tient en juin au palais des congrès du Cap-d'Agde depuis 2004. Il comprend deux parties, « Les Primeurs du Cinéma » présentant des films longs métrages inédits et « Le Top des Courts », compétition de courts métrages primés l'année précédente dans divers festivals de cinéma français et internationaux[91].

Fêtes traditionnelles en juillet, fête des pêcheurs, à l’occasion de la Saint-Pierre au début du mois, et fête de la mer en fin de mois.

Chaque année depuis 1989, fin août-début septembre, au Cap-d'Agde, rassemblement de Harley-Davidson, les « Brescoudos ». Ce rassemblement est suivi depuis 1993, à la mi-septembre, d'un rassemblement de coccinelles Volkswagen.

Fin octobre, salon nautique d'automne.

[modifier] Traditions et gastronomie

Joutes traditionnelles sur l'Hérault
Joutes traditionnelles sur l'Hérault

Agde est l'une des villes du Languedoc où se pratiquent de longues date les joutes languedociennes. Pratiquées principalement sur l'Hérault, devant la cathédrale ou au Grau-d'Agde. Leur usage est attesté depuis 1601, lors d'une manifestation en l'honneur du duc de Montmorency. Il existe dans la commune deux sociétés de joutes : la « Société nautique des jouteurs agathois » (SNJA), créée en 1903, et le « Pavois agathois ».

Agde a son hymne traditionnel, la Dagdenca [daˈteŋk -ɔ] (l'Agathoise), composé en 1934 par Barthélémy Rigal, musicien agathois dont le nom a été donné à l'École municipale de musique, et Jean Bédos, médecin et poète, qui fut maire d'Agde de 1900 à 1919[92].

La cuisine traditionnelle agathoise est essentiellement à base de poissons, avec des recettes telles que la lotte à l'agathoise, la bourride à l'agathoise... Elle a été illustrée par le chef Nicolas Albano (1938-2005)[93] qui officia à l'hôtel-restaurant « La Tamarissière », au lieu-dit du même nom, qu'il dirigea entre 1976 et 2004 .

[modifier] Fims tournés à Agde

Parmi les films tournés entièrement ou en partie à Agde figurent :

[modifier] Jumelages

L'éphèbe d'Antequera
L'éphèbe d'Antequera

La ville d'Antequera, située en Andalousie, possède comme Agde une statue antique, haute de 1,54 m, l'éphèbe d'Antequera, datant du 1er siècle après J.-C., exposée dans le musée municipal de la ville (Palais de Nájera). Trouvé le 29 juin 1955 dans le sol de la commune, ce bronze romain est considéré par les spécialistes comme « la pièce antique la plus belle issue du sol de la péninsule ibérique[95]».

En 2005, un accord de partenariat a été signé entre la Communauté d'agglomération et la ville de Peterhof en Russie.

[modifier] Vie quotidienne

[modifier] Enseignement

Agde relève de l'académie de Montpellier et de l'inspection académique de l'Hérault.

Au niveau primaire, la commune d'Agde compter douze écoles publiques (six écoles maternelles et six écoles élémentaires) et deux écoles privées sous contrat d’association avec l’État, l'une relevant de l'enseignement catholique, « Notre-Dame », et l'autre d'une association occitane, la « Calendreta dagtenca »[96].

Au niveau secondaire, deux collèges : « René Cassin » (365 élèves, données 2007) et « Paul-Émile Victor » (635 élèves), et un lycée polyvalent, le lycée Auguste Loubatières (924 élèves), héritier de l'ancien collège d'Agde fondé en 1652.

Ouverte à tous, l'« Université du temps libre du Bas-Languedoc  » est une association loi 1901, présente également à Sète, Frontignan, Mèze et Tourbes, propose une trentaine d'enseignements, dispensés par des bénévoles, « pour le bonheur d'apprendre ensemble »[97].

[modifier] Transports publics

La commune dispose par deux lignes régulières de bus urbains, qui desservent au départ de la gare d'Agde respectivement le Cap d'Agde et le Grau d'Agde par un circuit en boucle. Une troisième ligne relie Agde à Pézenas via Bessan et Saint-Thibéry[98]. Ces lignes sont exploitées par la société Cariane (groupe Keolis). Depuis le 1er janvier 2003, c'est la communauté d'agglomération Hérault-Méditerranée qui est l'autorité organisatrice de ces services.

A la gare d'Agde, ces bus sont en correspondance avec les services TER organisés par la région Languedoc-Roussillon et exploités par la SNCF. Les TER offrent des liaisons directes avec les principales villes de la région, d'Avignon et Arles à Perpignan et Carcassonne.

Depuis mai 2008, un abonnement intermodal mensuel unique, appelé « Kartatoo », permet d'utiliser TER et bus, pour les déplacements travail-domicile et scolaires[99].

[modifier] Santé

Pour l'hôpital public, Agde relève du Centre hospitalier du Bassin de Thau, hôpital d'une capacité de 930 lits situé à Sète. Le Centre de soins polyvalent d'Agde, rattaché administrativement au précédent, offre 127 lits.

[modifier] Sports

  • Infrastructures sportives
    • Golf du Cap d'Agde, parcours 18 trous, par 72, longueur 6935 m, créé en 1989, conception : Ronald Fream.
    • Centre international de tennis (Cap d'Agde), compte 32 courts dont huit couverts.
    • Palais des sports, tous sports de salle
    • Centre nautique, plage Richelieu (Cap d'Agde)
    • Stade Louis Sanguin
    • Piscine municipale René Carayon
    • Base d'aviron Christian Durand, sur le plan d'eau de l'Hérault en amont du barrage.
  • Associations et clubs sportifs
    • Racing club olympique agathois (football). Anciennement RC Agde, ce club a atteint les seizièmes de finale de la Coupe de France de football à plusieurs reprises, notamment en 2003 et 2006.
    • Agde handball (Handball)
    • Athlétic club des pays d'Agde (Athlétisme)
    • Société nautique des jouteurs agathois (joutes nautiques)
    • Espace nautique d’Agde et du Cap (ENAC, nautisme, voile)
    • Société des régates d'Agde et du Cap (Sorac)
    • Thon club agathois (pêche au tout gros)
    • Club gymnique agathois (gymnastique artistique)
    • Aviron Agathois, fondé en 1959.
  • Événements

Le Tour de France a fait étape à deux reprises à Agde : en 1998, arrivée de la 12e étape (remportée par Tom Steels), en 2005, départ de la 14e étape.

La Transmed est une course à la voile au grand large en Méditerranée, organisée par la Sorac. L'édition 2008 s'est déroulée en avril-mai entre le Cap d'Agde, Ajaccio et Les Embiez[100].

[modifier] Personnalités liées à la commune

  • Saint Vénuste, ou Venustus, premier évêque d'Agde, fut martyrisé par les Alamans, probablement en l'an 408 de notre ère.
Buste de Claude Terrisse, Agde
Buste de Claude Terrisse, Agde
  • Saint Sever, venu de Syrie vers l'an 456, converti au catholicisme, il fonda un monastère et fit preuve d'une grande charité envers la ville. Il est mort en 500.
  • Claude Terrisse (1598-1673), corsaire du roi sous Louis XIII et Louis XIV.
  • Henri Ier de Montmorency (1534-1614), gouverneur du Languedoc pendant 51 ans, on lui doit la construction de l'église Notre-Dame du Grau, où il fut inhumé, et de la chapelle de l'Agenouillade.
  • Charles Dellon (1650-1710), médecin et écrivain né à Agde, auteur de la Relation de l'lnquisition de Goa publiée en 1687.
  • Charles-François de Saint-Simon Sandricourt (1727-1794), dernier évêque d'Agde, fut guillotiné sous la Terreur le 8 Thermidor an 2 (25 juillet 1794) pour s'être opposé à la constitution civile du clergé.
  • Balthazar Floret (1791-1871), poète et linguiste né à Agde, participa au mouvement du Félibrige pour le renouveau de la langue d'oc. Ses œuvres sont parues dans La Bourrido Agatenco parue en 1866 à Montpellier [101]
  • Jules Milhau (1903-1972), originaire de Causses-et-Veyran, agrégé d’économie politique, professeur à l’Université de Montpellier, membre du Conseil économique et social, a résidé de 1930 à 1945 à Agde où il a enseigné au Collège d'Agde et fut élu au conseil municipal. Son nom a été donné à la « Maison des Savoirs ».
  • Auguste-Louis Loubatières (1912-1977), médecin endocrinologue, né à Agde. Il a participé à la mise au point des médicaments antidiabétiques de type sulfamidé. Le lycée d'Agde porte son nom.
  • Jean Le Couteur, né en 1916, fut l'architecte en chef de la station touristique du Cap-d'Agde.
  • Pierre Barthes, né en 1941, ancien joueur de tennis professionnel, fondateur du « Club Pierre Barthes » au Cap d'Agde en 1972, devenu depuis sa reprise par la municipalité en 1994, le « Centre international du tennis »[102].
  • Jacques et Laurent Pourcel, chefs cuisiniers du restaurant « Le jardin des sens » à Montpellier, sont nés à Agde en 1964.
  • Laeticia Hallyday, née en 1975, épouse de Johnny Hallyday, a vécu son enfance au Cap d'Agde où son père gérait une boîte de nuit.

[modifier] Notes, sources et références

  1. L'évolution du trait de côte, Daniel Frayssinet, Diren Languedoc-Roussillon [pdf]
  2. Cours d'eau intéressant Agde sur le site du SANDRE
  3. Carte au 1/25000 Sète-Cap-d'Agde, n° 2645ET, IGN
  4. Communes touristiques et zones inondables dans les départements du Gard et de l'Hérault, Direction régionale de l'environement Languedoc-Roussillon [pdf]
  5. Carte géologique de l'Hérault, Diren Languedoc-Roussillon
  6. Aquifère des sables astiens de Valras-Agde, Système d'Information sur l'Eau du Bassin Rhône-Méditerranée, EauFrance
  7. Syndicat mixte d'études et de travaux de l'Astien (SMETA)
  8. Complexe volcanique du mont Saint-Loup, Vers. 3 - Novembre 2005,mémoire thématique LAVE N°9, Alain Guillon
  9. La pierre à pain, Et l'homme créa la meule, Alain Belmont, CNRS [pdf]
  10. Climatologie mensuelle - Sète, France.
  11. Les ports du cap d'Agde sur port-capdagde.com
  12. Port de plaisance du Cap d'Agde sur le site Pavillon bleu]
  13. Didier Catarina, Jean-Paul Fernon, Jacky David, Armorial des communes de l'Hérault, Artistes en Languedoc, 2004, p 13
  14. abcde J.J. Balthazar-Jordan, Histoire de la ville d'Agde, Laffitte Reprints, Marseille, 1975.
  15. ab Agde, 2600 ans d'histoire, sous la direction de Jean Sagnes, éditions Privat, 2006 (ISBN 2-7089-8186-2)
  16. Dominique Garcia, La Celtique méditerranéenne. Habitats et sociétés en Languedoc et en Provence. VIIIe-IIe siècles av. J.-C., éditions Errance, Paris, 2004 (ISBN 2-877722864)
  17. abcde J. Picheire, Histoire d'Agde, éditions Pierre Bissuel, Lyon, 1961
  18. Michel Dillange. Les Comtes de Poitou Ducs d'Aquitaine (778-1204). La Crèche : Geste éditions, 1995. (ISBN 2-910919-09-9), p 57-58
  19. 1907, histoire d'une révolte, Agde, journal de la ville n°43 mai-juin 2007 [pdf]
  20. Fiche synthétique du risque inondation, DDE de l'Hérault [pdf]
  21. Jean Sagnes, L'aménagement touristique du golfe du Lion, URBI (Université et Recherche en Biterrois)
  22. Agde, Journal de la ville, n° 40 novembre 2006, p. 6.
  23. Georges Renault, Cap d'Agde 1970-200, l'histoire de la plus grande station touristique française, éditions Georges Renault, 2001 (ISBN 2-9510070-1-9)
  24. Discrimination : l'office de tourisme du Cap d'Agde définitivement relaxé, La Dépêche du Midi 29 janvier 2008
  25. Crues des 2 au 5 décembre 2003 dans le sud-est de la France, Analyse hydrologique pour le Languedoc-Roussillon, Diren Languedoc-Roussillon [doc]
  26. ab INSEE - Recensement de 1999, emplois au lieu de travail
  27. INSEE - population active à Agde
  28. ab INSEE - Chiffres clefs de la commune d'Agde
  29. Les entreprises, Préfecture de l'Hérault
  30. Indices de l'INSEE et synthétisées par linternaute
  31. Recensement agricole de 2000 - Agreste
  32. La viticulture sur le site officiel de la mairie d'Agde
  33. Le port de pêche du Grau-d'Agde géré par une SEM, SEM Magazine n° 2, novembre 2000, p. 5.
  34. La Criée du Grau d'Agde sur graudagde.net
  35. Un bilan 2007 record à la criée du Grau d'Agde, Infocapdagde (Midi Libre), 30 janvier 2008
  36. Agde Journal de la ville n° 40, novembre 2006, p.5
  37. ab Données statistiques, tourisme, Observatoire du littoral
  38. Dossier thématique Agde, Insee
  39. L'Office de tourisme du Cap d'Agde Site officiel d'Agde
  40. Le Languedoc-Roussillon, première région naturiste de France Insee
  41. Fréquentation des sites touristiques 2006, Comité départemental du tourisme de l'Hérault [pdf]
  42. Missions de la SODEAL sur le site municipal
  43. http://cassini.ehess.fr/ Population avant le recensement de 1962
  44. INSEE: Population depuis le recensement de 1962
  45. INSEE - recensement de 1999, population totale par sexe et âge
  46. INSEE - recensement de 1999, Ménages
  47. INSEE, recensement 1999 - formation, scolarisation et diplômes à Agde
  48. INSEE, recensement 1999 - formation, scolarisation et diplômes dans l'Hérault
  49. INSEE, recensement 1999 - Nationalités à Agde)
  50. INSEE, recensement 1999 - Nationalités dans l'Hérault
  51. Portail de la communauté d'agglomération Hérault Méditerranée
  52. Ville d'Agde, conseillers municipaux
  53. Ministère de l'Intérieur, résultats des élections municipales 2008.
  54. Ville d'Agde, Conseil municipal des jeunes
  55. Fédération des maires des villes moyennes
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  57. Taux de fiscalité directe locale, année 2007, Direction générale des Impôts
  58. Fiscalité, Préfecture de l'Hérault [pdf]
  59. Ministère de l'économie et des finances : comptes individuels des communes (budgets municipaux 2001 à 2007)
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  64. INSEE - Logements en Languedoc-Roussillon : le parc
  65. Le parc de logements, Préfecture de l'Hérault
  66. ab INSEE - Logements à Agde : les occupants
  67. INSEE - Logements en Languedoc-Roussillon : les occupants
  68. Hérault Méditerranée, le second Contrat urbain de cohésion sociale, Journal de l'emploi
  69. Cabanisation : des solutions concrètes pour un environnement durable, n° 2 avril 207, Ville d'Agde [pdf]
  70. Délinquance, zone de police, Préfecture de l'Hérault
  71. Le centre superviseur urbain sur le site officiel d'Agde
  72. Il veut placer les rues sous surveillance vidéo, La Dépêche du Midi, 2 février 2000
  73. La SNCM sur le site Infocapdagde
  74. La cathédrale d'Agde sur la base Mérimée
  75. La chapelle de l'Agenouillade sur la base Palissy
  76. Le pont Saint-Joseph sur la base Mérimée
  77. Les remparts d'Agde sur la base Mérimée
  78. Le Fort de Brescou, Base Mérimée
  79. Hôtel de ville, base Mérimée
  80. Pages consacrées au château Laurens sur le site officiel de la ville
  81. La statue Amphithrite sur le site patrimoine de France
  82. Le Bagnas sur le site du Conservatoire du Littoral
  83. la réserve naturelle du Bagnas sur le site de l'ADENA
  84. Site Natura 2000 « Cours inférieur de l'Hérault »
  85. Site Natura 2000 « Posidonies du Cap d'Agde »
  86. Aires marines protégées françaises, Le Cap d'Agde
  87. Site Natura 2000 « Carrières de Notre-Dame de l'Agenouillade »
  88. Présentation du sentier sous-marin sur le site de l'Aquarium du Cap-d'Agde.
  89. Palmarès 2007 du concours des villes et des villages fleuris
  90. Présentation du Musée Agathois sur PortEthno, ministère de la Culture
  91. Site du festival du cinéma d'Agde
  92. Paroles de la Dagtenco sur le site de l'Hérault-Tribune
  93. Biographie de Nicolas Alabno sur TrombinosCap
  94. Films tournés dans le département de l’Hérault
  95. L'éphèbe d'Antequera (es)
  96. Annuaire des écoles, Inspection académique de l'Hérault
  97. Université du temps libre du Bas-Languedoc, site officiel
  98. Les transports C.A.H.M., site de la communauté d'agglomération Hérault-Méditerranée
  99. L'abonnement Kartatoo sur le site de la communauté d'agglomération
  100. L'édition 2008 de la Transmed sur le site de la Sorac
  101. (oc) Biographie de Baltahzar Floret en occitan
  102. Pierre Barthes sur le site de l'Hérault-Tribune

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

[modifier] Bibliographie

  • Histoire de la ville d'Agde, J.-J. Balthazar Jordan, Laffitte Reprints, Marseille 1975 (réimpression de l'édition de Montpellier, 1824)
  • Agde, J. Picheire, éditions Pierre Bissuel, Lyon, 1978
  • Agde, un autre regard sur la ville, Hervé Montfort, éditions du Lys, 1999, (ISBN 2-9514732-0-6)
  • Cap d'Agde 1970-2000, l'histoire de la plus grande station touristique française, Roger Frey, Luc Malepeyre, Georges Renault, éditions Georges Renault, Le Cap d'Agde, 2001 (ISBN 2-9510070-1-9)
  • Agde, 2600 ans d'histoire, sous la direction de Jean Sagnes, éditions Privat, collection Villes et territoires, Toulouse, 2006 (ISBN 2-7089-8186-2)

[modifier] Liens externes

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