Inquisition médiévale

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L’Inquisition médiévale est un tribunal ecclésiastique d'exception chargé de lutter contre les hérésies. Elle naît au cours du XIIIe siècle et atteint son apogée lors de la répression du catharisme, suite à quoi son activité décline, concurrencée par les juridictions nationales. Au XVe siècle, l'Inquisition médiévale disparaît.

D'autres formes d'inquisition sont apparues dans l'histoire : l'Inquisition espagnole et l'Inquisition romaine, le Saint-Office. On se reportera à ces articles pour plus d'information sur l'histoire de ces formes, et à l'article Inquisition pour une discussion générale du sujet (en particulier, le problème moral que pose l'usage de la violence au nom de la foi).

Sommaire

[modifier] La naissance de l'inquisition

Icône de détail Pour l'évolution du droit avant l'inquisition, voir : Inquisition.

[modifier] Les Inquisiteurs

Conrad de Marbourg, le premier inquisiteur connu, détail d'un vitrail de l'église Sainte-Élisabeth, à Marbourg
Conrad de Marbourg, le premier inquisiteur connu, détail d'un vitrail de l'église Sainte-Élisabeth, à Marbourg

L'Inquisition médiévale naît dans les années 1230. En février 1231, Grégoire IX publie la constitution Excommunicamus, qui prescrit la détention à vie pour les hérétiques repentis et la peine de mort pour les hérétiques obstinés. Par rapport au référentiel judiciaire précédent, la nouveauté réside dans la nomination d'inquisiteurs. Cette nomination et l'établissement d'une institution judiciaire est officialisé par la bulle "Ille humani genreris" (avril 1233). D'un point de vue canonique, les inquisiteurs sont des commissaires pontificaux, spécialement chargés de lutter contre l'hérésie et censés collaborer avec les évêques. La délégation pontificale rend théoriquement impossible le traditionnel appel au pape, prohibé par Excommunicamus — au reste, cet appel est traditionnellement dénié dans les cas d'hérésie. Le mandat est d'abord limité au pontificat du pape ayant nommé l'inquisiteur. En 1267, Clément IV le rend perpétuel (mais toujours révocable). Parallèlement, il existe des commissions temporaires.

Cependant, les évêques n'ont pas été dessaisis de leurs prérogatives en matière d'hérésie, non plus que les légats : sur un même territoire, ces différents dispositifs peuvent coexister et donc se recouvrir, entraînant ainsi des querelles de juridiction. Autre conséquence, l'inquisition se définit par la présence d'un inquisiteur, il est vain de vouloir définir des juridictions bien délimitées géographiquement. On peut seulement relever l'existence de centres inquisitoriaux importants comme dans le sud de la France, Toulouse et Carcassonne.

En 1232, la nouvelle institution s'étend en Aragon et à partir de 1235, en Italie centrale, puis en Lombardie. En France, elle s'introduit d'abord par le Nord, en 1233, avant de pénétrer en Languedoc en 1233-1234 avec l'établissement de deux tribunaux fixes d'Inquisition : l'Inquisition n'a donc pas eu pour but premier la lutte contre les cathares.

[modifier] Un pouvoir contesté

Au départ, la papauté est déterminée à donner à l'Inquisition les moyens d'agir efficacement : pour ce faire, elle la libère des tutelles traditionnelles. Elle est conçue comme une institution rattachée directement au pape, et non à la Curie romaine ou aux évêques. Alexandre IV (1254-1261) la soustrait également à la tutelle des légats pontificaux — le privilège sera étendu à tous les inquisiteurs en 1265. Mieux encore, Alexandre IV autorise les juges toulousains à se relever mutuellement de l'excommunication qui pèse sur les clercs répandant le sang. Auparavant, il fallait une dispense pontificale pour ce faire : la papauté s'enlève donc un moyen de contrôle sur ses inquisiteurs.

L'Inquisition se heurte initialement à la volonté des princes de mener eux-mêmes la lutte contre les hérétiques. Dès le départ, certains avaient tout bonnement refusé son intervention : en Espagne, seul l'Aragon l'avait accepté. En Scandinavie, l'Inquisition est quasiment absente. En Angleterre, la répression contre les Lollards — disciples de John Wyclif — reste l'affaire du roi et du clergé anglais. La République de Venise préfère également régler elle-même le sort de ses hérétiques. En France, en Aragon, dans certaines parties de l'Italie et du Saint-Empire, ainsi que dans les Pays-Bas, au contraire, les princes appuient l'Inquisition dès le début, lui permettant ainsi de travailler efficacement. Au fil du temps, la collaboration entre les deux acteurs se renforce.

Au sein de l'Église même, l'Inquisition est confrontée à des oppositions. Beaucoup d'évêques n'apprécient guère son irruption dans un champ qui leur était auparavant réservé : les papes émettent à plusieurs reprises des rappels à l'ordre. Ainsi, en 1279, Nicolas III condamne l'évêque de Padoue, jugé coupable de manque de zèle dans sa coopération avec les inquisiteurs.

[modifier] Dominicains et franciscains

La plupart du temps, les inquisiteurs sont choisis dans les nouveaux ordres religieux, dominicain et franciscain. Ceux-ci sont précisément fondés à l'époque, et leur expansion géographique est encore restreinte autour de leur aire d'origine. En Italie, l'Inquisition revient plutôt aux franciscains — François, le fondateur, est d'Assise ; dans le Midi, la répression est confiée au tout nouvel ordre des dominicains : la naissance de l'ordre en terre cathare et l'action de Dominique de Guzmán contre les hérétiques expliquent ce choix[1]. Contrairement aux bénédictins traditionnels de l'époque, ce sont des ordres spécialisés dans une fonction — la prédication —, ils ne sont pas soumis au vœu de stabilité locale — pas de clôture — et n'ont pas charge d'âme, c’est-à-dire de responsabilité territoriale). Les dominicains en particulier ont pour vocation de prêcher et bénéficient d'une solide formation intellectuelle : ce sont des théologiens. Les deux ordres sont des « ordres mendiants », qui vivent des quêtes faites aux sermons et non du revenu de leur terre, ce qui leur attire la sympathie populaire : vivant pauvrement, ils sont mieux vus de la population que les riches bénédictins ou chanoines.

Compte tenu de leur compétence théologique, de leur vocation à être près du peuple, et de leur bonne image dans le peuple, le pape choisit préférentiellement dans leurs rangs ses représentants pour en faire des juges de l'Inquisition. Pour pouvoir se consacrer pleinement à leur tâche, ils sont fréquemment relevés de certaines des obligations que leur règle leur impose, comme celle de vie conventuelle.

Cependant, des chanoines réguliers sont également employés à l'office d'inquisiteur : ainsi, Conrad de Marbourg est un prémontré. En outre, de 1249 à 1255, ce sont des membres du clergé séculier qui dirigent le tribunal de Toulouse. L'expression « Inquisition monastique » est donc un abus de langage.

[modifier] XIIIe siècle : Apogée dans la violence

Le XIIIe siècle voit la naissance et l'apogée de l'Inquisition. Le contexte de violence associée à son action nuit au crédit de la jeune institution, et perdure largement jusque dans l'image actuelle de l'Inquisition.

[modifier] Des inquisiteurs contestables

En 1231, pour lutter plus efficacement contre l'hérésie cathare, Grégoire IX confirme Conrad de Marbourg dans son rôle et, accroissant ses pouvoirs, lui confère le titre d'« inquisiteur ». Il semble que Conrad soit le premier inquisiteur connu. Sa rigueur lui attire bien des inimitiés. Assassiné en juillet 1233, il n'aura jamais pu être jugé.

Il en va de même en Bourgogne : Robert le Bougre met à profit son expérience d'ancien « parfait » cathare pour poursuivre ses anciens frères ; en 1235, il est nommé inquisiteur général du royaume de France. Son zèle est tel qu'il entre en conflit avec les tribunaux ordinaires : à l'instigation de plusieurs évêques, il est relevé de ses fonctions.

Ces figures monstrueuses que sont Robert le Bougre et Conrad de Marbourg sont en partie des singularités extrêmes, eu égard au nombre total d'inquisiteurs, mais restent significatives de ce que l'Inquisition, à ses tout débuts, manque de contrôle dans le choix des inquisiteurs, et dans la mise en œuvre du nouveau système.

[modifier] La fin du catharisme

En France, la naissance de l'inquisition prend place en pleine croisade contre les Albigeois. Le travail de l'Inquisition est associé aux actes de guerre correspondants, et contribue à susciter le ressentiment des victimes.

Dans ce contexte de violence, la population et la noblesse n'hésitent pas à éliminer physiquement les inquisiteurs. Les enquêtes menées par les inquisiteurs provoquent des craintes populaires, le quadrillage de la population du Midi aboutit à la mise en fiche d'une grande partie de la population. Le massacre le plus célèbre est celui d'Avignonet : le 28 mai 1242, les inquisiteurs Guillaume Arnaud, Étienne de Narbonne et leurs compagnons sont assassinés par des chevaliers cathares dans le château de Raymond VII de Toulouse. Épouvanté par le massacre, le concile de Béziers, tenu en 1243, décide de faire tomber la place forte cathare de Montségur. Lorsque la forteresse se rend en 1244 aux croisés, la volonté de représailles explique la rigueur exceptionnelle de la répression : près de deux cents cathares sont brûlés.

De 1250 à 1257, l'Inquisition parachève son travail dans la région et met fin à l'hérésie cathare, non sans douleur : elle brûle 21 personnes et en condamne 239 au « mur étroit » (détention avec port d'entraves, au pain et à l'eau). Le dernier éclat de violence a lieu dans la cité-État de Sirmione, en Lombardie, accusée en 1273 de cacher un évêque cathare : deux cents de ses habitants sont envoyés au bûcher par les autorités civiles. Un des derniers bûchers pour hérésie est celui de Pierre Autier, brûlé en 1310. Les derniers croyants, comme le berger Peire Maury de Montaillou, seront mis au "mur étroit" en 1318 par l'évêque inquisiteur cistercien Jacques Fournier, futur pape Benoît XII. À Villerouge-Termenès, Bélibaste, qui se revendique comme un des derniers dignitaires des "églises" cathares, est brûlé en 1321. Les derniers bûchers sont attestés en 1328 à Carcassonne.

[modifier] Les inquisiteurs, cible de violences

L'Inquisition se heurte également à des oppositions ponctuelles dans la population. Outre les assassinats d'inquisiteurs en terre cathare, il faut mentionner celui de Conrad de Marbourg dès juillet 1233.

En Italie, Pierre de Vérone, inquisiteur à Milan, est assassiné le 6 avril 1252. Surnommé « saint Pierre Martyr », il fera l'objet d'une dévotion importante à partir de la Renaissance et deviendra le modèle des inquisiteurs, bien qu'il n'ait occupé ce poste que quelques mois[2] Sa canonisation très rapide (en moins d'un an) témoigne du soutien apporté alors par Innocent IV à ses inquisiteurs. De même, celui-ci déploie des efforts importants pour traquer tous les coupables et adresse au chapitre général de l'ordre une lettre encourageant les dominicains à poursuivre leur tâche et à ne pas craindre le martyre.

Ces massacres, ponctuels mais saisissants pour l'opinion publique, témoignent du climat difficile dans lequel l'Inquisition est amenée à travailler, et de l'atmosphère obsidionale[3] dans laquelle se meuvent ses juges. Ils expliquent également la rigueur des premières procédures. Cependant, il faut rappeler que l'Inquisition n'aurait pu fonctionner sans le consentement global des populations concernées qui souvent, se réjouissent de la punition des hérétiques.

[modifier] Le déclin

[modifier] Efficacité ou contrôle?

Très tôt, la papauté intervient ponctuellement pour assurer un meilleur contrôle de l'activité des inquisiteurs: 12 ans après avoir nommé les premiers inquisiteurs, dès 1248, par exemple, Innocent IV tente de rétablir une tutelle sur eux, plaçant ceux de la région d'Agen sous le contrôle de l'évêque du diocèse, en 1248. Cependant, les inquisiteurs considèrent qu'un tel contrôle va à l'encontre de l'efficacité de leur action. Outrés de cette entrave mise à leur mission, les juges dominicains se démettent.

Après l'apogée de la seconde moitié du XIIIe siècle, l'accumulation des requêtes dénonçant des abus persuade la papauté d'entreprendre une réforme d'ensemble. Clément V confie en 1306 une enquête concernant les inquisiteurs de Carcassonne à deux cardinaux, Béranger Frédol et Pierre Taillefer de La Chapelle. En 1311-1312, suite au concile de Vienne, il promulgue les constitutions Multorum querela et Nolentes, qui prescrivent la collaboration avec l'ordinaire pour les actes les plus importants de la procédure : recours à la torture (déjà autorisée depuis 1254, bulle "extirpendam"), sentence, contrôle des prisons, etc. Ici encore, l'Inquisition proteste contre ces nouvelles règles, le célèbre inquisiteur Bernard Gui dénonçant leur caractère selon lui contre-productif. En 1321, Jean XXII doit réitérer les règles dans sa constitution Cum Mathaeus.

Par la suite, l'évolution ira toujours vers plus de contrôle de l'inquisiteur, et une intégration croissante au fonctionnement judiciaire local. Progressivement, l'Inquisition devient une annexe du tribunal ecclésiastique, dont l'inquisiteur devient progressivement le procureur général avant la lettre.

[modifier] Discrédit de l'inquisiteur

L'inquisiteur devient progressivement un notable jaloux de ses privilèges.

Au sein des ordres eux-mêmes, la vie particulière menée par les religieux inquisiteurs ne satisfait pas toujours les hiérarchies : ainsi, les chapitres provinciaux dominicains tentent de faire respecter à leurs inquisiteurs leur vœu de pauvreté, en leur imposant de se déplacer simplement, à pied[4].

En outre, des rivalités entre les deux ordres mendiants se font jour : en 1266, à Marseille, les dominicains accusent les inquisiteurs franciscains et produisent des témoins qui s'avèrent être parjures. Le pape doit intervenir pour rétablir l'ordre.

[modifier] Désaisissement

Au XIVe siècle, l'attitude change : forts du développement de la centralisation et des administrations, les princes entendent contrôler eux-mêmes l'Inquisition. En 1302 et 1304, Philippe le Bel se pose comme arbitre dans le conflit qui oppose la population du Languedoc et l'Inquisition de Carcassonne. Philippe obtient ensuite du pape la participation de l'Inquisition au procès contre les Templiers.

En 1403, le Parlement de Paris se saisit d'un conflit entre l'inquisiteur de Cambrai et l'archevêque de Reims, et tranche en faveur de ce dernier. En 1412, Philippe le Bel fait arrêter l'inquisiteur de Toulouse, jugé trop inféodé à la papauté. En 1430, lors du procès de Jeanne d'Arc, son accusateur, Pierre Cauchon, insiste pour obtenir la collaboration du dominicain Jean Le Maître, vicaire de l'inquisiteur de Rouen, malgré les réticences de ce dernier. En 1485, l'inquisiteur de France s'affirme comme tel « par le Saint-Siège et le Parlement.» Ce n'est pas très éloigné de ce qui sera à l'origne de l'inquisition espagnole à cette même époque.

Instrumentalisée, appelée sur le devant de la scène en cas de besoin et reléguée en arrière-plan le reste du temps, l'Inquisition perd peu à peu sa substance, alors que ses prérogatives passent aux États. Même si des tribunaux subsistent à Toulouse et Carcassonne jusqu'au XVIIe siècle, elle disparaît en pratique au XVe siècle. Lors de la Réforme protestante, ce sont les Parlements français qui connaîtront des cas d'hérésie.

[modifier] Éléments statistiques

Peine du feu ordonnée par l'Inquisition (ici, des templiers) : une peine moins fréquente qu'on a pu le croire, détail de la Chronique de Saint-Denis
Peine du feu ordonnée par l'Inquisition (ici, des templiers) : une peine moins fréquente qu'on a pu le croire, détail de la Chronique de Saint-Denis

Il est difficile de produire un bilan chiffré de l'activité de l'Inquisition médiévale : les données sont tardives — donc situées à une époque où la répression est moindre — et localisées. Cependant, à titre d'exemple, on peut citer les éléments suivants :

  • À Turin, on répertorie 200 condamnations en un peu plus de 80 ans (de 1312 à 1395), parmi lesquelles : 22 peines capitales, 41 ports de croix et 22 peines médicinales (amende, pèlerinage, etc.)[5]
  • L'analyse des archives de Bernard Gui[6] a montré qu'en seize ans (1307-1323) d'exercice à Toulouse, il a prononcé 501 peines et 243 remises de peine, la plupart du temps pour mettre fin à une détention. Plus précisément, il ordonne 29 sentences capitales, 80 condamnations au bûcher concernant des cadavres exhumés, 13 peines de mur étroit (prison ferme), 231 peines de mur large (assignation à résidence) et 107 peines infamantes.

[modifier] Notes

  1. Dominique lui-même, contrairement à une légende que les dominicains eux-mêmes ont contribué à entretenir, n'est pas « le premier inquisiteur » : d'abord, il quitte le Languedoc dès 1216 pour se consacrer à l'institution de son ordre ; ensuite, il meurt dix ans avant l'institution de la fonction.
  2. Antoine Dondaine, « Saint Pierre Martyr », Études, « Archivum Fratrum Prædicatorum » 23 (1953), p. 66-162.
  3. Obsidional (adj.) : Latin obsidio, siège d'une ville. Qui concerne le fait d'assiéger une ville, d'être assiégé. Psychiatrie: délire obsidional, délire de persécution.
  4. Cf. Ralph F. Bennett, The Early Dominicans. Studies in the 13th Century Dominican History, Cambridge, 1937, p. 157. Cité par Dossat, [(en) lire en ligne].
  5. Grado G. Merlo, Eretici e inquisitori nella società piemontese del trecento, Turin 1977.
  6. Annette Palès-Gobilliard, « Pénalités inquisitoriales au XIVe siècle », Crises et Réformes dans l'Église (Actes du 115e congrès national des sociétés savantes, Avignon, 1990), Paris, 1991, p. 143-154.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

[modifier] Bibliographie

  • Laurent Albaret :
    • L'Inquisition, rempart de la foi ?, Gallimard, coll. « Découvertes », Paris, 1998 (6e édition, 2006) (ISBN 2070534588),
    • Les Inquisiteurs. Portraits de défenseurs de la foi en Languedoc (XIIIeXIVe siècles), Privat, coll. « Domaine cathare », Toulouse, 2001 ;
  • Jean-Louis Biget, Hérésies et Inquisition dans le Midi de la France, éd. Picard, Paris, 2007.
  • Cahiers de Fanjeaux, Privat, Toulouse :
  • Yves Dossat :
    • article « Inquisition », Miroir du Moyen Âge. Institutions, figures, savoirs, Encylopædia Universalis, 1999 ;
    • Église et hérésie en France au XIIIe siècle, Variorum Reprints, Londres, 1982 ;
  • Nicolau Eymerich, Francisco Peña, Le Manuel des inquisiteurs, Introduction et traduction de Louis Sala-Molins, Albin Michel, 2001 ;
  • Olivier Guyotjeannin, q.v., Dictionnaire historique de la papauté, s. dir. Philippe Levillain, Fayard, Paris, 2003 (ISBN 2-213-618577), p. 902-907 ;
  • Henri Maisonneuve, L'Inquisition, Desclée-Novalis, 1989 ;
  • Annette Palès-Gobilliard, L'Inquisiteur Geoffroy d'Ablis et les Cathares du comté de Foix (1308-1309), éditions du CNRS, Paris, 1984 (ISBN 2-222-03288-1).

[modifier] Liens externes

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