Utilisateur:Frdm/Palestine (résumé)
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par lecture tronquée et dès lors orientée
Sommaire |
Dans une telle introduction-résumé analytique en particulier, la consultation des liens placés sur les termes, dans les notes et sur les termes de celles-ci, est indispensable — comme dans toute encyclopédie et avec l’avantage ici des liens — pour références le cas échéant au titre de « points de vue » au sens de la présente encyclopédie.
- par évolution par l’égyptien, l’hébreu, le grec et le latin2 d’un terme rendu aussi par Philistie,
- d’après le nom d’un peuple, les Philistins, connu à la charnière de l’Âge du Bronze et de l’Âge du Fer,
- installé d’abord ou principalement mais non exclusivement sur la Bande de Gaza,
une région côtière du Proche-Orient située au sud-est de la Méditerranée.
Au centre ou comme limite orientale de cette région Palestine se trouve le fleuve (ou rivière) Jourdain :
- dans le cas d’extension de portée au delà du fleuve Jourdain,
- et par rapport à l’originelle Philistie (cf. pour une carte, article Pays de Canaan),
« Palestine » désignerait un territoire englobant la Cisjordanie et la Transjordanie (sur chaque emploi de ces termes, voir note : 3).
Cette extension de portée de la dénomination « Palestine » a résulté exclusivement :
-
- après presque un millénaire de perte de trace du peuple philistin depuis la période assyrienne,
- de la réinstauration officielle du nom par l’empereur Hadrien en 135, inspiré de celui toujours connu de peuple disparu précité (voir Philistins et Pays de Canaan),
- au sens de circonscription administrative et politique,
- sous la forme de l’expression composée « Syria Palæstina », et donc pas même sous la forme autonome de Palæstina : suivre le lien précédent pour une carte administrative indiquant les circonscriptions instaurées par Hadrien ; cette carte montre l’extension de la province Syria Palæstina en Transjordanie géographique et sur le territoire du Liban actuel.
- Voir aussi sur la Palestine dans l’Antiquité (en particulier romaine et byzantine) notamment l’article Palestine.
À l’époque la plus récente où il a désigné une entité territoriale sous exercice de souveraineté unique, le terme Palestine a été officiellement jusqu’en 1948 le nom :
- du territoire :
- alors brièvement sans maître internationalement reconnu,
- issu de l’Empire ottoman disparu (la Turquie étant l’État successeur, mais sans revendication sur ladite région appelée Palestine),
- confié au Royaume Uni par mandat (CARTE) de la Société des Nations en juin 1922,
- et couramment désigné par l’anglicisme syntaxique “Palestine mandataire”.
- Ce territoire couvrait au sens géographique :
- la Cisjordanie : terres entre Méditerranée et Jourdain (voir note nº3),
- et la Transjordanie — terres au-delà du Jourdain jusqu’à la frontière orientale du mandat : Arabie Saoudite et Irak.
- Mais :
- de même que la province romaine n’allait pas aussi loin à l’est que la Transjordanie du mandat britannique,
- dans les documents quotidiens du mandat on trouve plus souvent « Palestine et Transjordanie » que « Palestine » au sens global.
Le territoire “Palestine mandataire” global n’a ensuite plus inclus la Transjordanie, quand et au sens où :
- dans son exercice du mandat de la Société des Nations,
- le Royaume Uni a instauré dans les années 1920 la dynastie hachémite sur ce territoire.
- Ce territoire de Transjordanie constitue actuellement l’État (Royaume hachémite) « de » “Jordanie”, depuis que l’ONU en 1948 a entériné sa mise en place.
Mais dès lors que la Transjordanie a été placée sous dynastie hachémite, bien avant la fin du mandat,
- l’emploi politique et administratif du terme Palestine a été limité au territoire de Cisjordanie (de la Méditerranée au Jourdain, voir note nº3),
- tandis que sa portée juridique restait — selon certains ou certains autres, comme tout ce qui est énoncé ici — plus vaste, inchangée au sens du mandat de la Société des Nations (tel que lu ou interprété par ces personnes et entités ou d’autres, comme, par hypothèse tout ce qui est énoncé ici),
- jusqu’à l’instauration de l’Organisation des Nations Unies (successeur de la Société des Nations, en quelque sorte) en mesure de réviser la situation juridique.
Ce territoire de Palestine à cette étape,
- ne comprenant au sens politique et administratif plus que la Cisjordanie (donc de la Méditerranée au Jourdain, voir note nº3),
- correspond politiquement aujourd’hui
- à celui de l’État d’Israël (voir aussi : Israël (Bible))
- et aux territoires occupés par Israël en 1967 (CARTE) dits, selon leur disposition concrète la plus précise dans les dénominations disponibles,
- “Rive ouest du Jourdain” (West Bank) (ou dénominations historiques antiques, constantes en français jusqu’à nos jours, de Judée et Samarie, en hébreu reprises de manière territoriale approximative par la partie israélienne4, et y compris « Jérusalem-est »5), d’une part,
- et « Bande de Gaza » (CARTE), d’autre part.
- Pour mémoire, le « plateau du Golan » est, lui, un territoire syrien occupé (CARTE & CARTE), et ne fait ainsi pas partie des territoires “palestiniens occupés”6.
Il en résulte, selon certains, d’autres trouvant ce rappel déplacé, que l’État actuel d’Israël
- serait et continuerait d’être l’État juif de Palestine7, un État palestinien, au sens :
- non seulement de continuité :
- mais encore du mandat de la Société des Nations,
- et enfin de la Résolution de l’Assemblée générale de l’ONU prévoyant l’instauration moderne d’un tel État.
Et, au sens de la langue et de la civilisation française, issue principalement de celle d’Hadrien — et au sens de toutes celles qui en sont issues—,
- l’État d’Israël réinstauré comme État juif après presque deux mille ans, peut selon certains ou d’autres comme tout ce qui est énoncé ici, être désigné comme un État palestinien :
- non seulement en considération documentaire de la Société des Nations, telle que présentée ci-dessus, et de l’ONU,
- mais encore, avant même qu’une quelconque population arabe mette le pied sur ce territoire, du point de vue historique également documentaire il est tel dès lors que jamais la dénomination Palestine n’a cessé d’être employée au sens d’Hadrien, ni la présence juive, même minoritaire, en (Judée-)Palestine.
Cette présentation est désapprouvée par d’autres ou certains, comme il figure ci-dessous.
C’est dans la formulation précédente que se trouve l’articulation avec les populations arabes présentes en Palestine au moment de la création de l’État d’Israël au sens de l’ONU.
Car le point de vue aujourd’hui de ces populations est, que ce sont elles qui forment les Palestiniens et la Palestine.
- Il est indifférent à ce point de savoir que ce serait par référence aux Philistins de l’Âge du Bronze, ou à la politique d’Hadrien.
- Tandis que ce n’est plus indifférent s’il s’agit pour elles de reconnaître ou non un partage de la Palestine,
- car reconnaître que le nom Palestine viendrait à titre politique et administratif d’Hadrien (par ses sources culturelles égypto-hébréo-gréco-latines)
- et aucunement de manière directe de l’Âge du Bronze,
- revient à reconnaître ce qui en devient le fait historique :
- d’un État des Juifs jusqu’à Hadrien (où, selon certains ou d’autres comme tout ce qui est énoncé ici, les seuls arabes qui pouvaient s’y rencontrer ne pouvaient être que des voyageurs, jusqu’à Hadrien et encore bien après lui)
- et de la présence continue de Juifs et de leur culture antique sur ce territoire depuis trois mille ans et plus.
- Dans l’autre cas, il n’y a pas lieu de reconnaître ces points, et les Juifs peuvent alors être vus par la partie arabe :
- sans par hypothèse avoir à examiner l’évolution sur le terrain ni celle des dénominations territoriales successives :
- comme des immigrants inconnus comme peuple en Palestine avant le XXe siècle, hormis quelques voyageurs et hôtes tolérés comme ailleurs,
- et s’ensuit le raisonnement selon lequel l’État d’Israël n’a été créé par les Européens qu’exclusivement pour résoudre le problème de leur propre culpabilité quant à la Shoah, par quoi les Arabes ne sont, ne seraient ou n’auraient été aucunement concernés, ou n’auraient pas dû l’être.
- Tandis que ce n’est plus indifférent s’il s’agit pour elles de reconnaître ou non un partage de la Palestine,
Et :
- tout ceci étant exposé plus haut dans l’abstraction totale des causes religieuses d’antagonisme, puisque :
- si du point de vue documentaire y compris archéologique les Juifs (comme nation) ont une religion antérieure dans l’histoire à celle des musulmans (et du même point de vue aussi les chrétiens),
- du point de vue de la foi musulmane (même étant matériellement manifestée dans des documents postérieurs, ce qui est indifférent en matière de foi), la religion musulmane est antérieure à celle des Juifs, qui n’en est, toujours de ce point de vue, qu’une déformation, comme celle chrétienne ;
- ce qui n’empêche pas de vivre en paix avec des juifs (ou des chrétiens), mais de là à opérer un partage de territoire, en devient pour le moins étrange, de ce point de vue cumulé avec tous les autres de la partie arabe.
Par voie de conséquence, un point de vue arabe, Palestinien au sens arabe, consiste fréquemment à observer :
- que l’État d’Israël n’a pu voir jour que par la force armée, et notamment :
- ayant repoussé les armées arabes attaquantes en 1948 (CARTE : Ligne d’armistice de Rhodes 1949),
- ayant mené une attaque dite préventive face à des concentrations de troupes arabes en 1967 (Guerre des Six Jours) conduisant à des conquêtes (CARTE)
- ayant rasé les villages arabes dépeuplés à l’occasion et à la suite de ces opérations (CARTE, ici précision expresse d’origine de la carte externe, à toutes fins éventuelles : site académique palestinien listé en page d’accueil du site de l’Autorité nationale palestinienne)
- que l’État d’Israël ne présente rigoureusement aucune légitimité (voir ci-dessus les développements du point de vue arabe préalables à celui-ci, et ci-après) qui même seulement accompagnerait cette voie de force :
- toutes les décisions contraignantes favorables à la mise en place d’un État juif en Palestine,
- que ce soit celles de la Société des Nations ou celles de l’ONU au début de l’existence de celle-ci,
- n’ayant été prise que par des membres qui étaient alors majoritairement issus de peuples chrétiens (ou historiquement chrétiens).
- toutes les décisions contraignantes favorables à la mise en place d’un État juif en Palestine,
- Dès lors, il convient suivant ce point de vue d’obtenir de l’ONU des décisions inverses par des majorités qui ne présentent plus cette caractéristique, pour résoudre le problème vu par la partie arabe — pour une symétrie complète on doit ajouter : et musulmane, les questions de foi n’étant pas étrangères à la situation, comme examiné précédemment8.
Ont été examinés ici plusieurs des points de vue en présence, à l’exception de ceux observables actuellement quant à l’ONU. Au sein des Nations unies,
- le nom Palestine, dans un emploi
- soit par abréviation, par rapport au Plan de partage de 1947 et ses adaptations ultérieures,
- soit “national” au sens factuel non étatique, aucune autre partie ne revendiquant ce nom à ce titre jusque là,
- désigne actuellement le siège d’observateur de l’« Organisation de Libération de la Palestine ».
- Ce terme désigne ainsi éventuellement des ou les territoires occupés en 1967 précités.
- Ceci, sans préjudice juridique aucun de la dénomination d’un futur État arabe en Palestine,
- au sens des constatations terminologiques du Plan de partage de la Palestine de 1947,
- que rien n’est venu remettre en cause sur ce point des aspects terminologiques
- mais plan de partage qui n’est pas accepté ni reconnu par la et les parties arabes.
Cependant, au sens de la partie arabe du conflit « israélo-palestinien », ainsi dénommé par abus de langage selon partie des présentes prises en considération de la portée de la dénomination « Palestine » :
- la dénomination simple « Palestine » serait
- par ces usages
- certes à des titres limités,
- mais officiels,
- retenue par l’ONU pour le nom du futur État arabe en Palestine.
- par ces usages
- Ceci serait conforté par le fait
- que l’État de Jordanie — « Royaume hachémite de Jordanie »,
- dénommé auparavant selon sa situation géographique à titre officiel « Transjordanie » pendant sa période de mise en place de dynastie hachémite sous mandat britannique,
- s’est lui-même approprié
- avec l’accord de l’ONU
- le nom d’un territoire géographique qui s’étend jusqu’à la Méditerranée (le “pays du Jourdain”, Jordanie : par hypothèse à la fois Cis- et Transjordanie).
- que l’État de Jordanie — « Royaume hachémite de Jordanie »,
- cependant
- si “Jordanie” s’inspire d’une appellation géographique constante de l’Antiquité comme d’aujourd’hui, par référence au Jourdain (cours d’eau),
- en revanche “Palestine” s’inspire d’une désignation de peuple,
- réinstaurée à l’époque de l’Empire romain
- alors que le peuple correspondant avait cessé d’être identifiable parmi les populations locales depuis environ un millénaire
- la référence ultérieure étant alors à la dénomination réinstaurée par Rome en référence expresse à ce peuple disparu.
- réinstaurée à l’époque de l’Empire romain
Ce serait un cas rare, pour ne pas dire inexistant, dans l’histoire des divisions territoriales depuis l’existence de l’ONU,
- qu’un État entièrement issu d’une division territoriale
- serait autorisé à porter le nom exactement référent au peuple,
- ici disparu,
- désignant ledit territoire au complet,
- une telle revendication niant expressément,
- dans la population même, réelle ou même supposée,
- le fait même d’une autre partie étatique issue entièrement du même territoire à dénomination de peuple.
- serait autorisé à porter le nom exactement référent au peuple,
- Cependant le cas de la réinstauration récente de l’État de “Macédoine-Skopje”9 pourrait (d'après certains, et d'après d'autres non, comme tout ce qui figure dans le présent article selon une formule qui devrait être répétée à chaque paragraphe) apporter un éclairage (UN éclairage) sur ce point :
[N.B. : le cas présenté n’est en rien identique, sauf strictement sous l’angle d’appropriation (officiellement contestée ou non) de noms antiques de territoires, et pour des détails sur les limites strictes de l’illustration, et non “comparaison”, prendre soin de consulter l’article consacré au cas évoqué : Macédoine (pays)] :
-
- mais l’autre État concerné, la Grèce,
- ne comporte actuellement du territoire de l’antique Macédoine qu’une ou plusieurs partie(s) régionale(s) :
- la Grèce comme territoire n’est pas issue de ce territoire,
- comme l’est entièrement l’État d’Israël de celui dénommé Palestine en tout cas par l’Onu en 1947
- ne comporte actuellement du territoire de l’antique Macédoine qu’une ou plusieurs partie(s) régionale(s) :
- mais l’autre État concerné, la Grèce,
- de plus, l’origine ou une origine de la Grèce dans le territoire plus restreint de Macédoine représente UN point commun avec une origine ou inspiration de l’État actuel d’Israël dans le territoire antique de Judée ; on peut retrouver des cas sur ce point analogues s’agissant du Haut-Karabagh pour l’Arménie semble-t-il, et du Kosovo pour la Serbie, mais sans superposition de dénominations actuelles de territoires dans ces cas, et surtout ici sans plus d’apprécation de justesse des revendications qui donnent lieu à ces éclairages du présent article.
Pour toutes ces raisons, la question reste ouverte autant du point de vue politique10 que juridique11, si en tout cas du point de vue historique elle est sans ombre à partir des termes documentés et notamment ceux instaurés à titre administratif et politique par l’empereur Hadrien.
[modifier] Notes
…/… | -XIIe mill. | -XIe mill. | -Xe mill. | -IXe mill. | -VIIIe mill. | -VIIe mill. | -VIe mill. | -Ve mill. | -IVe mill. | -IIIe mill. | -IIe mill. | -Ier mill. | Ier mill. | IIe mill. | IIIe mill. | …
…/… | -XIXe siècle | -XVIIIe siècle | -XVIIe siècle | …/… | -XIVe siècle | -XIIIe siècle | -XIIe siècle | -XIe siècle |
-Xe siècle | -IXe siècle | -VIIIe siècle | -VIIe siècle | -VIe siècle | -Ve siècle | -IVe siècle | -IIIe siècle | -IIe siècle | -Ier siècle |
Ier siècle | IIe siècle | IIIe siècle | IVe siècle | Ve siècle | VIe siècle | VIIe siècle | VIIIe siècle | IXe siècle |
Xe siècle | XIe siècle | XIIe siècle | XIIIe siècle | XIVe siècle | XVe siècle | XVIe siècle | XVIIe siècle | XVIIIe siècle | XIXe siècle |
XXe siècle | XXIe siècle | …
En arabe فلسطين, pour l’hébreu et l’arabe on trouve à l’entrée Philistins : hébreu: פְלִשְׁתִּים felištīm, arabe: فلسطينيون filasṭīnīun, à rapprocher du mot arabe فلَسْطينية filasṭīnīa, Palestine.
Le nom de Palestine a été donné à cette région vers l’an 135 de notre ère par l’empereur romain Hadrien qui voulut effacer jusque dans les mots le souvenir même du royaume juif de Judée, à la suite de plusieurs révoltes, et l’intégrer de la sorte définitivement à l’Empire romain sans particularité nationale locale, en renommant également sa capitale Jérusalem (voir) en Ælia Capitolina. Les Juifs encore présents à Jérusalem lors de sa prise militaire furent déportés ou massacrés, et leur culte y fut interdit pour y être remplacé par celui du panthéon grec, qu’Hadrien voulait restaurer et étendre à tout l’Empire. Sur tous ces points ici excessivement résumés, voir les articles Wikipedia cités en lien dans la présente note, l’article Palestine et Wikipedia en langue anglaise, Palestine romaine : « Syria Palæstina » ainsi que History of Palestine (et sa page discussion). Ces points sont à l’origine de l’“analyse” rétrospective suivante (« orientée » ; pour l’« orientation inverse », voir la suite du présent article) : « Palestine désigne depuis l’Antiquité la volonté d’éradiquer le yahwisme, puis le judaïsme de la terre d’Israël. En effet, lorsque les Romains la nomment ainsi (Palestine), c’est afin d’effacer 1500 ans de présence israélite sur ces terres, ceux-ci ayant été de farouches opposants à l’Empire. Il s’agit d’une attitude tenant à la fois du colonialisme (par exemple, Kinshasa devenue Léopoldville), et de l’idéologie (Saint-Petersbourg devenant Stalingrad). Par la suite, Rome adopte le christianisme, mais persiste dans son appellation [tout en restituant son nom à Jérusalem, ce qui rend l’abstention de le faire quant à « Palestine » encore plus manifeste]. Ce n’est pas plus innocent. Étant le “Verus Israel”, ils ne peuvent pas accepter la persistance d’une terre d’Israël, d’autant plus que cette destruction les conforte dans leurs idées. Quant aux habitants de la ‹ Palestine sous mandat britannique › qui refusent le rétablissement du nom originel, leur raisonnement n’est pas moins limpide : cette terre fait partie du Dar-Es Salam, elle n’est, ne peut être une enclave juive. Toutes les appellations “Palestine” ont donc eu cela de commun : ne surtout pas l’appeler Israël. » (il faut ajouter: ou Judée) (rappel : il s’agit d’une analyse « orientée » ; pour l’« orientation inverse », voir la suite du présent article après l’appel de note).
Indépendamment de la partie du monde considérée, la référence topologique étant implicite ou explicite (ici l’étendue maritime ou océanique la plus proche, la Méditerranée), par rapport au repère interruptif de même nature, ici le cours d’eau désigné et ses propres étendues et retenues (le Jourdain), les déterminants directement issus du latin désignent, respectivement cis- la partie de terre en deçà du cours d’eau (la partie de terre coupée par le cours d’eau, qu’interrompt celui-ci), trans- la partie de terre au-delà du cours d’eau (après traversée de celui-ci). L’État de Jordanie actuel s’étend sur la Transjordanie « géographique » ou « topologique », tandis que la Cisjordanie géographique comporte l’État d’Israël, « État juif [issu] de Palestine » selon la terminologie officielle du Plan de partage de la Palestine de l’ONU, et les territoires juridiquement à la fois occupés et disputés (puisqu’ils n’ont jamais constitué l’étendue d’un État spécifique à l’époque moderne) de « [partie de] Rive gauche du Jourdain [occupée] », de la « Bande de Gaza » et de « Jérusalem-est ». Cisjordanie et Transjordanie sont des termes qui quant à eux n’ont jamais eu d’autre portée que géographique-topologique, hormis par “abus de langage” dans lesquels les “simplifications”, ellipses et abrégements d’expressions composées sont toujours à portée politique, voire de “propagande”. Dans le cas présent, dénommer “Cisjordanie” les territoires de partie de rive ouest du Jourdain « occupés » présente la même portée que dénommer « Jordanie » la seule Transjordanie (comme si la Cisjordanie, de la Méditerranée au Jourdain, cessait de faire partie géographiquement de la Jordanie géographique), et dénommer “Palestine” la seule partie de territoires destinée à l’État arabe prévu par le « Plan de partage de la Palestine » de 1947 et ses adaptations ultérieures, comme si Israël cessait d’être ou n’avait jamais été l’État juif « de Palestine » prévu par ledit Plan de partage.
Ces dénominations sont reprises par la partie israélienne, sous forme accolée « Judée-Samarie » et en hébreu abrégé translittéré « Yesha », pour le territoire coïncidant avec la « (sous-entendu : partie de) Rive ouest du Jourdain (sous-entendu : occupée) ».
« Jérusalem-est » : partie de la ville unilatéralement annexée par la partie israélienne, voir l’entrée Jérusalem.
Il faisait partie cependant du mandat britannique à l’origine, mais a fait l’objet d’un échange avec la France dans le cadre du mandat de celle-ci dans la région. De son altitude ce plateau domine la plaine environnante de Cisjordanie géographique.
Déclaration d’indépendance de l’État d’Israël : (passage intégralement en capitales dans le texte cité, italiques du citateur) « En conséquence, Nous, membres du Conseil national représentant le Peuple juif du pays d’Israël et le Mouvement sioniste mondial, réunis aujourd’hui, jour de l’expiration du Mandat britannique, en Assemblée solennelle, et en vertu des droits naturels et historiques du Peuple juif, ainsi que de la Résolution de l’Assemblée générale des Nations unies, proclamons la fondation de l’État juif dans le pays d’Israël, qui portera le nom d’État d’Israël. » — Voir aussi Declaration of the Establishment of the State of Israel. La Résolution de l’Assemblée générale de l’ONU porte « I.A.3. Independent Arab and Jewish States and the Special International Regime for the City of Jerusalem, set forth in part III of this plan, shall come into existence in Palestine two months after the evacuation of the armed forces of the mandatory Power has been completed but in any case not later than 1 October 1948. », la carte du Plan de partage porte le titre Palestine et indique les zones d’un « Jewish state » (« État juif ») et d’un « Arab state ». — Quel que soit l’usage postérieur, transitoire ou volatile des “mots”, il se heurtera à ces formulations en tant que leur portée juridique est par références successives “gravée dans le marbre” des motifs non substituables d’une déclaration d’indépendance, mais qui sont sources de nombreuses controverses et contestations, ou quant à leur portée seulement, en Israël même.
Ce qui montre que « le droit » n’est pas “en lui-même” une solution à des problèmes ou conflits, ou plutôt, que les solutions juridiques dépendent, en amont, de la nature des arguments (« moyens juridiques ») déclarés recevables pour être articulés entre eux, et dès lors y compris de la période de temps que l’on prend en compte pour en tirer des arguments : prend-on en compte — et ce serait dans chaque cas par hypothèse de manière arbitraire — seulement les derniers six mois, les derniers dix ans, le dernier siècle ou les dix derniers millénaires, et d’après l’état des « connaissances » de qui, selon quel système de « recevabilité » ? Il n’existe pas de règle uniforme à cet égard — d’où la prétention fréquente à faire valoir des « faits », alors que l’on n’avance que des mots, tout autant en droit international ou non, un « fait » n’étant que le résultat d’une prise en considération de « mots » pour en tirer d’autres « mots », formant une décision, délibération, résolution — du Conseil de sécurité de l’ONU, etc.), plutôt qu’une autre. L’articulation de sources juridiques d’origine diverse suppose de leur « découvrir » ou reconstituer une origine logique commune dans leurs manifestations respectives.
Citation de l’article Macédoine (pays) : « Une proposition pour une nouvelle appellation, à ne pas traduire, de Republika Makedonija - Skopje a été avancée par les Nations unies et semble pouvoir être acceptée par la Grèce. ».
Il reste un silence qui forme « référence » et semble confirmer le nom d’un futur État arabe « en » Palestine : l’absence de contestation par l’État d'Israël de la revendication à titre exclusif du nom « Palestine » par la partie arabe, et même son approbation explicite par l’emploi sans réserve de ce terme pour la désigner, et ce au premier chef par David Ben Gourion (une lettre présentant son point de vue au Général de Gaulle), proclamateur de l’indépendance de l’État d’Israël et son premier Premier ministre. Cette attitude se comprend dans le cas où lesdits Palestiniens sont identifiés non pas par rapport au territoire nommé Palestine par Hadrien, mais par rapport aux Philistins. Il y a donc accord de ce point de vue entre la partie israélienne et la partie palestinienne. Ceci aboutit formellement à faire coïncider les Palestiniens et le territoire des Philistins, et non le terrioire nommé Palestine par Hadrien. C’est du moins un enchaînement “mécanique” des points de vue en présence, à l’époque actuelle où la revendication du nom Palestine n’aurait pas l’effet prévu par ceux qui la font, si par ceux qui s’y prêtent.
Il est à noter aussi qu’en revendiquant le nom simple de Palestine à titre exclusif pour un État lui correspondant, la partie arabe de ce territoire rendrait, selon certains, formellement caduc le plan de partage de 1947, qu’elle ne reconnaît pas, et de là, par voie de conséquence, tous les actes de l’ONU qui s’en inspirent même pour partie, et au moins quant à la terminologie. Cette situation juridico-terminologique chaotique s’explique en partie par l’abstention de l’État juif de Palestine, constitué en 1948 sur le fondement du plan de partage adopté par l’ONU, de revendiquer à ce jour cette dénomination même à titre accessoire, ce qui s’explique à son tour par des motifs culturels et religieux respectivement : le terme Palestine faisant référence à un peuple “païen” ou “idolâtre” de l’Antiquité, la revendication d’une telle dénomination par l’État juif prévu comme tel par le plan de partage semblait dès ce moment devoir poser des difficultés insurmontables. Tandis que le Plan de partage prévoyant pour l’autre partie non pas un État musulman, mais un État arabe, terme qui ne recouvre pas en même temps une foi comme celui « juif », il est possible que l’appropriation de la dénomination simple Palestine par la partie arabe puisse ne pas poser de difficultés aux intéressés. Une subtilité qui n’épuise peut-être pas la liste subsiste encore, celle par laquelle, en revendiquant le nom simple de Palestine pour leur État à instaurer, les intéressés exprimeraient des vues politiques implicites (manifestes du point de vue juridico-terminologique) sur la totalité de la “Palestine mandataire” incluant alors la Transjordanie, État actuel de Jordanie ; de telles revendications ont déjà été explicitement formulées dans le passé récent (voir entrée Histoire de la Palestine : « En 1970, Yasser Arafat appelle au renversement de la monarchie hachémite, en s’appuyant sur le fait que 75% des habitants de la Jordanie sont maintenant Palestiniens à un degré ou à un autre. Le roi Hussein ne se laisse pas faire et fait massacrer par dizaines de milliers les Palestiniens, qu’ils soient fedayins ou civils, obligeant Yasser Arafat à se réfugier au Liban. Cet épisode dramatique est connu sous le terme de Septembre noir. »). Ce cas notamment est de nature à expliquer l’indifférence apparente de la partie arabe de « Palestine cisjordanienne » à rendre caduc le Plan de partage de 1947, du point de vue juridico-terminologique au moins (Plan qu’elle ne reconnaît de toutes façons pas), en revendiquant la dénomination simple de Palestine, alors “plénière” et ainsi que l’on pourrait dire de « Grand-Palestine », sur le fondement du territoire complet du mandat britannique originel du début du XXe siècle. Une telle dénomination forme sous cet aspect symétrie avec la dénomination de l’État de Jordanie (sous-entendu ici : “Jordanie complète”), alors que cet État dans ses limites actuelles ne couvre que la Transjordanie, terme qui a formé la dénomination provisoire officielle jusqu’en 1948 de cet État en formation. Elle forme aussi sous le même aspect parallèle avec la notion mais elle “purement religieuse” aux contours mal définis et peut-être à dire “purement mythiques” de « Grand-Israël », qui n’a jamais fait l’objet de revendication terminologique ou autrement par l’État d’Israël s’exprimant par ses pouvoirs publics. Autrement dit, chacune des parties directement en présence soit s’est dénommée récemment (au XXe siècle) de sorte de couvrir clairement et potentiellement la totalité du territoire de l’autre partie, ou revendiqué expressément par l’autre partie, soit soupçonne l’autre partie (en l’occurrence, Israël), de la volonté de mise en œuvre politique de l’ambition symétrique en amplitude que porterait son nom antique dans les récits bibliques.
[modifier] Palette d’articles relatifs à Palestine
Palestine (région, terminologie, histoire générale)
- Palestine, Palestine (homonymie), Palestine mandataire
- Pays de Canaan, Judée, Samarie, Bande de Gaza, Cisjordanie, Transjordanie
- Histoire de la Palestine, Israël (Bible), Philistins, Royaume d'Israël, Royaume de Juda, Royaume de Jérusalem, Empire ottoman
- Accord Sykes-Picot, Déclaration Balfour, Plan de partage de la Palestine
Palestine (arabe)
- Palestine (État revendiqué), Territoires palestiniens, Jérusalem-Est
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Israël
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Conflit israélo-arabe et « israélo-palestinien »
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