Classe Aquitaine

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Classe Aquitaine
Représentation schématiqueReprésentation schématique
Histoire
A servi dans : Marine nationale française Pavillon
Marina militare Pavillon
Marine royale marocaine Pavillon
Commanditaire : Organisation conjointe de coopération en matière d'armement
Commandé : 16 novembre 2005
Lancement : prévu décembre 2009 (Aquitaine)
Armé : prévu août 2011 (Aquitaine)
Mise en service : prévu 2012 (Aquitaine)
Statut : en construction depuis le 16 mars 2007 (Aquitaine)
Caractéristiques techniques
Type : Frégate
Longueur : 137 m
Maître-bau : 19 m
Déplacement : 5 750 tonnes
Propulsion : 1 turbine General Electric-Avio LM2500 +G4 (CODLAG) de 32 MW
Vitesse : 27 nœuds
Caractéristiques militaires
Armement : 1 canon de Oto-Melara Compact SR de 76mm, 2 canons de 20mm, 8 missiles MBDA Exocet MM40 Block III, 16 missiles MBDA ASTER 15, 16 missiles MBDA SCALP Naval, 19 torpilles MU90
Aéronefs : 1 hélicoptère NHI Industries NH90-NFH ou un Eurocopter EC-725 Cougar Resco
Rayon d’action : 6 000 nautiques à 15 nœuds.
Autres caractéristiques
Électronique : Radar Thales Herakles, conduite de tir NA-25 XP, sonar de coque Thales 4110 CL, sonar remorqué Thales CAPTAS UMS 4249, détecteur ARBR 21, brouilleur, intercepteur de transmissions Elite, 2 lance-leurres multifoncions, leurres anti-torpilles, SENIT, SIC21
Équipage : 108 marins
Chantier : Lorient, Brest, Cherbourg
Port d’attache : Toulon, Brest
Indicatif :  ?

La classe Aquitaine ou FREMM sont des frégates furtives de 2e génération construites par la France et l'Italie. La Marine nationale française en armerait 17 de 2010 à 2015 dont 8 "anti-sous-marines" (ASM) et 9 "action vers la terre" (AVT), pour remplacer les 10 frégates classe Tourville (type F67) et classe Georges Leygues (type F70) et les 9 avisos classe d'Estienne d'Orves (type A69) toujours en service. Les FREMM "AVT" seront les premiers bâtiments français à être armés du missile de croisière SCALP naval.

Sommaire

[modifier] Historique

[modifier] La 1re génération de frégates furtives françaises

La frégate La Fayette (F710) et ses superstructures carénées et inclinées
La frégate La Fayette (F710) et ses superstructures carénées et inclinées

Quoique les corvettes israéliennes de Tsahal Sa'ar V produites par Northrop Grumman sont souvent considérées comme les premiers bâtiments de surface furtifs mis en service[1], les frégates françaises de la classe La Fayette sont les premières au monde à appliquer cette « french touch ». Cette classe, dont 5 exemplaires sont en service au sein de la Marine nationale française et 15 autres au sein de la Republic of China Navy (Taïwan), de la Saudi Navy et de la Republic of Singapore Navy, a adopté pour sa coque des angles de 20° réduisant sa Surface apparente radar (SAR), des superstructures diminuant les discontinuités ainsi qu'un recours à des matériaux absorbants tels le composite verre résine (CVR) réduisant la signature infrarouge (SIR) mais résistant mal au vieillissement[2].

[modifier] Premières ébauches (2000-2002)

L'armement de la frégate singapourienne Formidable (au premier plan) se rapproche de celui des FMM
L'armement de la frégate singapourienne Formidable (au premier plan) se rapproche de celui des FMM

Si les frégates La Fayette sont peu armées, tel n'est pas le cas des Al Riyadh (Sawari II) saoudiennes ou des Formidable singapouriennes dont elles sont dérivées. Les premières, commandées en 1997, voient le remplacement du missile Crotale et du radar de veille surface-air basse altitude DRBV-15 C par le système SAAM antimissile (2x8 missiles ASTER-15) couplé au radar 3D Arabel (équipant le porte-avions français Charles-de-Gaulle), la suppression du canon de 100mm au profit d'une tourelle de 76mm, l'adjonction de tubes lance-torpilles et la possibilité d'embarquer deux (au lieu d'un) hélicoptères Panther. Les secondes, commandées en 2000, qui ont tout de la frégate multi-missions (FMM), possèdent un radar 3D à balayage électronique passif Thales Herakles, une conduite de tir EADS Najir 2000 pour la pièce de 76mm permettant en outre une surveillance passive jour/nuit, des lance-leurres EADS Dagaie NG, un système de guerre électronique Rafael, qui visent à automatiser au maximum le bâtiment, doté d'un hélicoptère S-70 B Seahawk, avec 86 marins (soit 95 de moins qu'à bord d'une Al Riyadh et 80 de moins que pour une La Fayette)[3].

Cette descendance est utilisée par la Direction des constructions navales française (DCN) en 2000 pour proposer le projet SGX (puis Echo), décliné en SG1, SG2 et SG3. La formule SG1 ne file qu'à 25 nœuds et a une propulsion diesel-électrique, tandis que SG2 possède une propulsion COmbined Diesel And Gaz (CODAG). Dès septembre 2001, la DCN se préoccupe de la réduction d'équipage à la façon des Al Riyadh et Formidable, d'une modularité augmentée et d'une réduction des coûts[4]. Les études de faisabilité ayant été approuvées, le ministre de la Défense français Alain Richard lance le 30 avril 2002 le programme de Frégates multimissions (FMM), qui prennent le nom de projet Alpha.

[modifier] L'Italie se greffe au projet (2002)

[modifier] Une coopération de longue date

La coopération franco-italienne en matière d'armement naval est très active avec les programmes de frégates anti-aériennes Horizon (1990), de torpilles légères MU90 (1991), d'hélicoptère NH90-NFH (1992), de système de détection anti-torpilles SLAT (2000), etc. Elle est régie par l'accord du 8 novembre 1983 et s'articule autour d'un comité mixte présidé par la DGA française via le Service des programmes navals (SPN) et le Secrétariat général à la défense et directoriat national d'armement italien via la NAVARM[5]. Le 7 novembre 2002, un accord est signé à Rome sur la mise en chantier par les deux pays de 27 FMM (17 pour la France, dont les caractéristiques se précisent: déplacement d'environ 5 000 tonnes, missiles ASTER-15, torpilles légères MU90, hélicoptère NH90, équipage restreint). La phase de définition débute le 26 décembre 2002.

[modifier] Études (2003-2005)

Entre le projet français Alpha et le projet italien, il existe des différences notables, notamment au niveau des superstructures (mât unique ou pas, choix de la propulsion, etc). Sur la base d'une même plateforme, France et Italie doivent trouver un consensus alors que les premiers ont besoin d'une frégate d'escorte légère et peu rapide et les seconds d'un bâtiment plus fortement armé.

[modifier] Le choix de la propulsion

Après l'accord-cadre (ou MoU) du 16 juin 2003, en décembre 2003 les discussions entre Armaris et Orizzonte Sistemi Navali portent sur la propulsion, qui doit être « quasiment silencieuse » jusqu'à 14-15 nœuds. Deux options sont envisagées :

  • la COmbined Diesel eLectric And Diesel (CODLAD) comprenant 2 moteur diesel, 2 réducteurs, 4 diesel-alternateurs, 2 moteurs électriques, 1 embrayeur par ligne d'arbres, 2 lignes d'arbres avec hélices à pales fixes ;
  • la COmbined Diesel eLectric Or Gas (CODLOG) possédant 2 moteurs diesel fournissant l'électricité nécessaire aux évolutions à basse vitesse, tandis que la turbine à gaz est utilisée pour les évolutions à grande vitesse. Cette formule est retenue.

Deux fournisseurs restent en lice :

  • Rolls Royce plc avec une turbine MT-30 de 4e génération, déjà sur le marché, de 36 MW de puissance ;
  • General Electric-Avio avec une turbine trentenaire dont la version avancée LM 2500+G4, est encore à développer et qui fournirait une puissance de 32 MW. Cette version, bien moins novatrice mais moins chère, est retenue. Ce choix aurait entraîné l'ire des responsables de Rolls Royce plc[6]. Qui plus est, les LM 2500+G4 obligent à une réduction de la vitesse maximale de 27,5 à 27 nœuds et « ne permettront pas de compenser, du fait de leur puissance insuffisante, une éventuelle prise de poids lors des futures modifications de ces bâtiments », masse déjà accrue par le poids de l'Herakles (trois tonnes de plus que l'EMPAR)[7].

[modifier] Les discussions sur la mâture unique et le choix du radar

Les industriels italiens restent inflexibles sur la présence de deux radars : un Alenia Aeronautica EMPAR 3D de veille air associé au système SAAM et un SPS-791 de veille surface. De leur côté, les Français souhaitent conserver le radar 3D air-surface Thales Herakles utilisé sur les frégates Formidable et qui permet de se limiter à une mâture unique, dite « intégrée ». L'abandon, le 12 septembre 2005, à la veille du salon Defense Systems & Equipment international (DSEi) de Londres, de la mâture intégrée, si elle est une solution moins innovante possède l'avantage de réduire les interférences électromagnétiques et joue l'uniformisation[8]. Par ailleurs, les coûts de R&D de la mâture unique auraient été à la charge d'Armaris, sans parler de la fabrication en plus petite série, qui aurait augmenté les coûts des FREMM.

[modifier] Le design change

Bien que début avril 2004, un accord de principe est trouvé sur la forme de la coque, le déplacement et la vitesse, il faudra attendre septembre 2005 pour que des vues d'artiste provisoires montrent les différences entre les projets français Alpha et italien. Les lignes du navire ont radicalement évolué vers une version intermédiaire « avec une reprise de la cassure sur les bords  », le déplacement du lanceur des MM40 Exocet vers le centre du bateau libérant une plage avant plane jusqu'au bloc passerelle et une proue effilée, à l'instar de celles des frégates Horizon, bref un design classique[9].

[modifier] Partage industriel

Le 26 décembre 2002, les FMM qui avaient pris le nom de Frégates européennes multi-missions (FREMM), voient la maîtrise d'oeuvre confiée du côté français à Armaris, filiale de la DCN et Thales et, côté italien, à Orizzonte Sistemi Navali, un consortium réunissant les chantiers Fincantieri et Finmeccanica, sous contrôle de l'Organisation conjointe de coopération en matière d'armement (OCCAr). La DGA intervient cependant, tout comme l'État-major de la Marine nationale. Le 6 décembre 2006 est révélé le montage industriel.

DCNS à Lorient réalise la tête de série, l'Aquitaine. Concernant les FREMM no 2 et 3, soit la Normandie et la Provence, DCNS Lorient construit les parties arrière (tronçons 1 à 4), l'avant (tronçons 5 à 10) est réalisé à Brest et Cherbourg, l'assemblage est finalisé Lorient. La Normandie doit être livrée en juin 2012 et la Provence en janvier 2013. De la Bretagne (no 4) à la Lorraine (no 8), des chantiers extérieurs pourraient réaliser 6 blocs et en assurer également l'armement, DCNS se chargeant de l'intégration finale à Lorient.

[modifier] Développement

[modifier] Des problèmes de financement

[modifier] Du côté français...

La ministre de la Défense français Michèle Alliot-Marie et son homologue italien Antonio Martino signent lors du salon Euronaval le 25 octobre 2004 un protocole d’accord définissant les caractéristiques techniques des bâtiments. Évoqué dès l'été 2003 côté français, un « financement innovant » (leasing ou paiement à crédit) permettant de respecter la loi de programmation militaire 2003-2008 tout en repoussant le reste à payer à la prochaine loi de programmation est annoncé puis abandonné en 2005[10]. En juin 2005, on parle déjà de l’abandon par la France des 2 autres bâtiments de la classe Forbin[11], bien que la première commande des FREMM soit, elle, attendue pour septembre 2005, soit avec plus d'un an de retard en raison de problèmes budgétaires rencontrés en France et en Italie[12]. La DCN et les syndicats s'inquiètent, en effet, du ralentissement de certaines études et on parle de la mise sur cale de l'Aquitaine seulement au début de l'été 2007, occasionnant 500 000 heures à un million d'heures de travail perdues avec des conséquences pour les entreprises sous-traitantes. Or, vu la durée des essais sur cette tête de série, la Marine nationale française risque de ne pouvoir recetter ce bâtiment avant 2010. La DCN, qui s'est engagée à limiter le prix des FREMM à 280 millions d'euros (contre 350 pour ses concurrents) rappelle qu'elle ne peut se permettre une réduction de l'effet de série (1½ navire par an).

[modifier] ...comme du côté italien

Le contrat FREMM aurait dû être co-signé par la France et l'Italie lors du 24e sommet bilatéral à L'Élysée à Paris, le 4 octobre 2005. Mais au dernier moment, le projet n'est pas ratifié, malgré la présence du président de la République française Jacques Chirac et du président du Conseil italien Silvio Berlusconi. Selon Reuters, ce n’est qu’à leur arrivée à Paris que les ministres italiens de la Défense et de l’Industrie Claudio Scajola (lequel contrôle Fincantieri) se rendent compte que le contrat n’est pas financé dans le budget provisoire italien, alors que 400 millions d'euros (soit le coût d’une seule FREMM, au lieu des 3 milliards initialement promis pour 6 FREMM) auraient suffi à aboutir à une signature[13]. Un FREMMissement a lieu le 15 octobre 2005 lorsque le quotidien Il Giornale (lequel appartient au président du Conseil italien Silvio Berlusconi) informe que le gouvernement italien «  a trouvé, via un complexe mécanisme de prêts garantis par le ministère de l'Industrie, les moyens nécessaires pour permettre à la marine italienne d'approuver le contrat », soit le financement pour 2,1 milliards d'euros des deux premières frégates, la Carlo Bergamini et la Carlo Margottini[14]. Le 25 octobre 2005, le secrétaire du cabinet italien, Gianni Letta, annonce néanmoins un plan de paiements échelonnés, soit 150 millions d'euros sur la période 2006-2008 et un étalement du programme jusqu'en 2023, au lieu de 2017[15]. Le même jour, dans une note transmise aux syndicats, à Fincantieri et aux ministère des Finances, de la Défense et de l’Industrie, il précise que l’amendement proposé au Sénat italien prévoit que « le programme recevra 30 millions d’euros par an pendant 15 ans à partir de 2006, 30 millions d’euros de plus par année à partir de 2007 et un maximum de 75 millions d’euros par an pendant 15 ans à partir de 2008 ».

[modifier] Un accord avec près de 3 ans de retard

Le coût total du programme FREMM s’élève à 8,25 milliards d’euros pour la construction des 17 frégates ASM et AVT. Le 16 novembre 2005, voit la notification de la 1re tranche du programme, qui est confirmé l'après-midi même à l'Assemblée nationale par le ministre de la Défense français Michèle Alliot-Marie puis le lendemain par les industriels[16]. Elle couvre le développement, la construction et le Maintien en condition opérationnelle (MCO) de 8 premières frégates (6 ASM et 2 AVT) durant 6 ans pour un montant de 4,19 milliards d’euros. A la même époque, après la confirmation de l'abandon des 3e et 4e frégates anti-aériennes Classe Forbin, on évoque leur remplacement par 2 FREDA dérivées des FREMM, mais qui viendraient amputer la construction de 2 des 17 FREMM ASM et/ou AVT. Comme le signale le site Mer et Marine [17], « au passage, la Marine perdrait deux nouveaux bâtiments de premier rang, ramenant son format à 24 frégates en 2020 (contre 41 frégates, avisos escorteurs et avisos il y a dix ans)[18]. » En septembre 2007, selon des sources concordantes[19],[20], la Marine nationale française se contenterait des 8 frégates déjà budgetées, puis éventuellement de 3 de plus pour financer le PA 2. Le ministre de la Défense français Hervé Morin confirme le 12 octobre 2007 la 1re tranche commandée mais ne se prononce pas sur les 2e et 3e tranches de 2011 et 2013 (en tout 2 ASM et 7 AVT pour un coût de 3,53 milliards d’euros), ni sur un étalement du programme[21], déjà en cours, puisque la 2e FREMM sera celle destinée à la Marine royale marocaine. Par ailleurs, l'amiral Pierre-François Forissier, chef d'État-major de la Marine nationale, déclare en mai 2008 qu'« on n'arrivera pas à remplacer les frégates nombre par nombre »[22].

[modifier] Caractéristiques

Ces navires ont une capacité en carburant d'environ 400 tonnes de gazole.

[modifier] Furtivité

[modifier] Armement

[modifier] Armement mer-sol

Il est basé sur le missile de croisière SCALP Naval (ou Missile de croisière naval), en développement, commandé à 50 exemplaires par la DGA à MBDA le 29 décembre 2006 pour 560 millions d’euros. Au total, la France prévoit d’en acheter 250 pour 910 millions, destinés aux FREMM comme aux SNA Classe Suffren.

[modifier] Armement mer-air

[modifier] Armement mer-mer

[modifier] Armement anti-sous-marin

[modifier] Capacités aéronautiques

[modifier] Export

  • En Grèce, en juillet 2006, le Conseil interministériel de sécurité et de défense (KYSEA) approuve un plan de remplacement de ses 10 frégates de la classe Elli (ex-classe Kortenaer néerlandaises de 3 500 tonnes datant de 30 ans) par au moins 6 frégates. Le 25 octobre 2006, un accord-cadre est signé entre Armaris et le chantier grec Elefsis afin d'en faire un « partenaire stratégique tant sur les programmes français qu'à l'exportation »[23] puis le 14 avril 2008 ou l'exportation du missile de croisière SCALP Naval est autorisée, et le 7 juin 2008[24] ;
  • En Bulgarie, le chantier Bulyard Shipbuilding Industry, qui s'était proposé en avril 2006 pour la construction de tronçons des FREMM, devrait finalement bénéficier de transferts de technologie avec la vente pour 900 millions d'euros de 4 corvettes Gowind de DCNS, annoncée le 4 octobre 2007, en lieu et place d'une FREMM (280 millions d'euros) ;
  • Le Maroc, à l'issue d'un contrat de gré à gré signé le 22 octobre 2007, acquiert une FREMM en version ASM livrable en 2012 dont il se dit que certains tronçons puissent être construits localement[25].

D'autres prospects sont en cours de négociation avec l'Arabie saoudite (cinq ou six unités), la Belgique, l'Algérie (4 unités[26])et des marines du Moyen-Orient et d'Asie du Sud-Est.

[modifier] Annexes

[modifier] Bibliographie

  • Bernard Prézelin, Flottes de combat 2006, Éditions maritimes et d'outre-mer, Rennes, 2005 (ISBN 978-2737338793)
    Ouvrage de référence.
  • Michel Perchoc, Renaissance navale : Les nouveaux navires de surface français, Marines éditions, Brest, 2007 (ISBN 978-2915379907)
    Ouvrage utile.

[modifier] Notes et références

  1. L'INS Eilat est lancée en février 1993, suivie par l'INS Lahav en août 1993 et l'INS Hanit en mars 1994
  2. J. Gutierrez, F. Lelay, P. Hoarau, « Etude du vieillissement de composites verre résine en milieu marin » dans Actes de colloques no 15, communication no 33, Ifremer, Paris (1er décembre 1992) [lire en ligne]
  3. Jean-Louis Promé, « Les classes de frégates furtives Kang Ting, Al Riyadh et Formidable, une belle progéniture pour les La Fayette », dans Défense & Sécurité Internationale (ISSN 1772-788X), no 19 (octobre 2006)
  4. Evalués à 5,3 milliards d'euros pour 17 frégates soit, selon Jean-Marie Poimbœuf, PDG de DCNS, « 280 millions d'euros l'unité. Ce qui met la FREMM à 55 euros le kilo »
  5. Selon le site de la DGA [lire en ligne]
  6. Selon le site Mer et Marine [lire en ligne]Rappelons que la MT-30 a été choisi pour le futur PA 2
  7. Jean-Louis Promé, « Les frégates multimissions Aquitaine et Bergamini : un succès franco-italien à confirmer », dans Technologie & Armement no 3, (ISSN 1953-5953) (octobre-décembre 2006)
  8. Le radar EMPAR est utilisé sur tous les nouveaux bâtiments de la Marina militare : le porte-aéronefs Cavour, les deux frégates Orizzonte et les FREMM. De son côté, l'Herakles des FREMM françaises se rajoute à l'inventaire de la Marine nationale, qui comprend déjà le Thales Arabel du porte-avions Charles-de-Gaulle et l'EMPAR des frégates Horizon. À noter que l'Herakles, moins cher à l'achat, aurait des performances moindres que l'EMPAR en matière de détection à basse altitude
  9. Selon Mer et Marine [lire en ligne]
  10. Réponse du 26 mai 2005 du ministre de la Défense français Michèle Alliot-Marie à la question écrite no 16688 du sénateur Didier Boulaud [lire en ligne]
  11. Cet abandon est confirmé le 2 novembre 2005 par le chef d'État-major de la Marine nationale
  12. Selon une dépêche Reuteurs du 15 septembre 2005 dans laquelle le PDG de la DCN Jean-Marie Poimbœuf déclare « J’espère que nous allons signer le contrat pour les frégates multi-missions le mois prochain »
  13. Selon le sénateur italien Giovanni Lorenzo Forcieri, les 400 millions d’euros sont réduits dans le budget provisoire italien 2006 à 250 millions par Giulio Remonti, nouvellement nommé ministre des Finances tandis que le Sénat italien les refuse également
  14. Dépêche Reuteurs « L'Italie aurait trouvé les fonds nécessaires pour les frégates » [lire en ligne]
  15. Dépêche Reuters reprise par le site Mer et Marine [lire en ligne]
  16. Communiqué de presse de DCN du 17 novembre 2005 [lire en ligne]
  17. « La marine pourrait perdre deux frégates et DCN 4 millions d'heures de travail [lire en ligne] »
  18. Néanmoins, si les 18 bâtiments à remplacer représentent 48 000 tonnes, les 17 FREMM déplacent 97 750 tonnes avec un tiers d'équipage en moins
  19. Jean-Dominique Merchet, « L'Élysée tranche pour huit frégates Fremm », Libération, Paris [lire en ligne]
  20. Joseph Henrotin, « Quel dimensionnement pour la Marine nationale ? » (9 septembre 2007) [lire en ligne]
  21. Selon Mer et Marine [lire en ligne]
  22. « Toulon - Deuxième porte-avions : l'amiral Forissier ne fait pas de politique », dans Var Matin (19 mai 2008) [lire en ligne]
  23. Selon Mer et Marine [lire en ligne], DCNS se retrouve en concurrence sur ce marché avec TKMS/Royal Hellenic Naval Shipyard et une version modifiée de sa frégate type 124, Royal Schelde et sa LCF, Navantia avec la F100. BAe Systems avec une version réduite des destroyers type 45, voire... Fincantieri/Finmeccanica, constructeurs des FREMM italiennes! [lire en ligne]
  24. Emmanel Jarry, « France, Greece arms sale talks go well-French offical », Reuters (7 juin 2008) [lire en ligne]
  25. Selon le site Emarrakech [lire en ligne]
  26. Selon Jean Guisnel, « Premiers détails sur la vente de quatre FREMM à l'Algérie », dans Le Point (7 mai 2008) [lire en ligne]

[modifier] Pour aller plus loin

[modifier] Liens internes

[modifier] Liens externes

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