Aviation navale

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Aviation navale
Cocarde des aéronefs de l'aviation navale
Période	1998
Pays	France
Branche	Marine nationale française
Type	aéronautique navale
Taille	6 800 personnes
Ancienne dénomination	Forces de l'aviation embarquée + Aviation de patrouille maritime
Surnom	La Marine du Ciel
Devise	Honneur - Patrie - Valeur - Discipline
Equipement	Aéronefs
Commandant	Contre-amiral Olivier de Rostolan

L’aviation navale (AVIA) est l'appellation de l'aéronautique navale française. Elle forme une des quatre grandes composantes de la marine française. Elle est issue de la fusion entre les forces de l'aviation embarquée et de l'aviation de patrouille maritime le 19 juin 1998.

Cette force maritime est placée sous le commandement d'un officier général de marine (ALAVIA) basé à Toulon qui est responsable de l'administration, de l'entraînement et de la mise en condition opérationnelle de ses éléments (commandement organique).

Le personnel travaillant directement sur les aéronefs est composé des spécialités : Porteur, Avioniques et ARMAE (« Boom »), pour la partie entretien et mise en œuvre, et Mecbo et DENAE pour la partie volante.

Sommaire 1 Historique 2 Organisation en 2005 3 Unités 4 Parc aérien actuel 5 Galerie photographique 6 Références 7 Voir aussi 7.1 Article connexe 7.2 Liens externes 7.3 Bibliographie

[modifier] Historique

Dans le but d'étudier l'éventuel emploi des dirigeables et des aéroplanes par la Marine après que le 25 juillet 1909, Louis Blériot franchit la Manche et qu'en mars 1910, Henri Fabre fut, sur l'étang de Berre, le premier a faire s'envoler en hydravion, le ministre de la Marine de l'époque, le vice-amiral Auguste Boué de Lapeyrère constitué en avril 1910 une commission formé par le contre-amiral Le Pord, l'ingénieur en chef du Génie Maritime Martine Radiguer, le lieutenant de vaisseau Glorieux et les enseignes de vaisseau Cayla et Conneau qui rendit son rapport le 1^er juillet 1910.

Dans ce texte, qu'on définit comme l'acte fondateur de l'aviation maritime, la commission affirme la primauté de l'aviation sur l'aérostation et envisagent la réalisation d'un navire, base d'aviation, comportant une aire de lancement par rail à l'avant et une plate-forme d'atterrissage à l'arrière, complété par un hangar abritant les avions.

Le ministre, enthousiasmé par ce projet souhaita créer, en outre, un aérodrome naval.

Sept officiers de marines furent désignés pour suivre les cours à l'Aéro-Club de France, seul organisme alors ayant autorité à délivrer des brevet de pilote d'aout 1910 à mars 1911. Le premier pilote formé, le Lieutenant de vaisseau Louis Byasson, fut le premier pilote et le premier mort de l'aviation, s'étant écrasé le 14 avril 1911 à bord d'un Maurice Farman entre Coignières et Rambouillet.

Au total, 24 pilotes furent formé pour l'aviation maritime jusqu'à fin 1914.

Le premier appareil que reçut la Marine le 26 décembre 1910 fut un biplan Maurice Farman.

On choisit le croiseur Foudre, un navire lancé en 1895 de 6 089 tonnes, pour être le futur bâtiment-base, mais les ambitions baissant avec le temps, ce qui aurait put étre le premier porte-avions au sens actuel du terme fut transformé en transport d'hydravions.

Le 26 mars 1912, un décret donne officiellement naissance au service de l'Aéronautique maritime comprenant un aérodrome établi sur le littoral, le futur Fréjus-St Raphaël, un navire de guerre bâtiment-base d'aviation Foudre, des bâtiment de flottille et du matériel volant ^[1]

[modifier] Organisation en 2005

Cette force compte 162 aéronefs hors soutien et formation et 6 800 personnes, ainsi que six bases d'aéronautique navale (BAN): Landivisiau, Lann-Bihoué, Hyères, Nîmes-Garons, Lanvéoc-Poulmic et La Tontouta (Nouméa en Nouvelle-Calédonie).

Le personnel est composé de :

• 769 officiers dont 452 pilotes
• 4 538 officiers mariniers
• 434 quartiers-maîtres et matelots
• 1 054 civils

Les aéronefs comprennent :

• le groupe aérien embarqué, destiné à armer le porte-avions Charles de Gaulle est composé de quatre flottilles de Rafale , de Super-Étendard et de E-2C Hawkeye;
• des hélicoptères embarqués sur les frégates, principalement des Panther et Lynx ;
• des hélicoptères de service public et de sauvetage en mer, basés à terre (Super-Frelon et Dauphin);
• des avions de patrouille maritime (deux flottilles d'Atlantique II) et de surveillance maritime (trois flottilles de Gardian, Falcon 50 et Nord 262E );
• une aviation de soutien qui assure des missions de transport et d'entraînement et de formation (une flottille de Xingu et de Nord 262E)

[modifier] Unités

• BAN de Landivisiau :
  • 11 F (Super-Étendard modernisé)
  • 12 F (Rafale M)
  • 17 F (Super-Étendard modernisé)
  • 57 S (Falcon 10 Mer)

• BAN de Lanvéoc-Poulmic
  • 32 F (Super-Frelon)
  • 34 F (Lynx)
  • 22 S (Alouette III)
  • 50 S (Rallye / Cap 10)

• BAN de Lann-Bihoué
  • 4 F (Hawkeye)
  • 23 F (Atlantique II)
  • 24 F (Falcon 50 et Xingu)

• BAN de Nîmes-Garons
  • 21 F (Atlantique II)
  • 28 F (N262E et Xingu)

• BAN de Hyères
  • 31 F (Lynx)
  • 35 F (Dauphin et Alouette III)
  • 36 F (Panther)

• BAN de Papeete Fort-de-France LaTontouta
  • 25 F (Gardian)

[modifier] Parc aérien actuel

Évolution du parc 1997-2008

Aéronefs	1997	2008[2]	Bases actuelles
Groupe aéronef embarqué
Super Étendard	52	45 (25 en ligne)	Landivisiau
Étendard IV	7	0
F-8(FN) Crusader	15	0
Dassault Rafale	0	20 (10 à 12 en ligne)	Landivisiau
Breguet Br.1050 Alizé	17	0
E-2C Hawkeye	0	3 (2 en ligne)	Lann-Bihoué
WG-13 Lynx	33	27 (19 en ligne[3])	Lanvéoc/Hyères
Sous-Total	135	105 (56-58 en ligne)
Patrouille maritine
Atlantique ATL-2	28	27 (14 en ligne)	Nîmes-Garons/Lann-Bihoué
Sous-Total	28	27 (14 en ligne)
Surveillance/Sauvetage en mer
Falcon 200	5	5 (4 en ligne)	Papeete/La Tontouta
Falcon 50	0	4	Lann-Bihoué
Dauphin SP SA-365N	5	6 (5 en ligne)	Hyères et détachements
Super Frelon	16	8 (6 en ligne[4])	Lanvéoc
Dauphin Pedro SA-365F	3	3	Hyères
Sous-total	29	26 (22 en ligne)
Soutien/Formation
Alouette III	30	27 (18 en ligne)	Hyères/Lanvéoc
Nord 262E	15	11 (8 en ligne)	Nîmes-Garons
Falcon DA-10	6	6 (4 en ligne)	Landivisiau
Embraer EMB-121 Xingu	18	11 (9 en ligne)	Nîmes-Garons/Lann-Bihoué
MS-880 Rallye	9	9	Lanvéoc
Cap 10	8	7 (6 en ligne)	Lanvéoc
Sous-Total	86	71 (54 en ligne)
TOTAL	278	230 (146-148 en ligne)
Source : Air & Cosmos n° 2112, 15 février 2008

[modifier] Galerie photographique

Insigne des spécialités de l'Aéronautique navale.	Le premier transport d'hydravions du monde, le Foudre avec un hydravion Canard Voisin durant un exercice en juin 1912.	Embarquement d'un Caudron sur le Foudre en 1914.	Les Grumman F6F Hellcat de l'Aéronavale largue du napalm sur la division 320 du Viet Minh pendant l’opération Mouette en novembre 1953.
Un Breguet Br.1050 Alizé, avion de lutte anti-sous-marine en service de 1961 à 2000	L'intercepteur Vought F-8 Crusader, il était en service de 1962 à 1999 dans la Marine nationale.	Le Dassault Super-Étendard, le principal avion d'attaque de la Marine nationale depuis 1978.	Avion de patrouille maritime Atlantique II sur la BAN Hyères en 2001.
Avion de patrouille maritime Atlantique II au roulage sur la BAN Nîmes-Garons en 2007.	Super Frelon sur le pont d'envol du Clemenceau en 1985.	Hélicoptère Lynx.	Nord 262E de la 28F sur le parking à Nîmes-Garons.
L'Embraer EMB-121 Xingu n°69 de la flottille 24F de l'Aviation Navale française sur le parking de la BAN Nîmes-Garons.	Dassault Rafale sur le pont du porte-avions Charles de Gaulle.	Dassault Falcon 10 MER sur le parking de la BAN Nîmes-Garons

[modifier] Références

[modifier] Voir aussi

[modifier] Article connexe

• Aviatsiya Voenno Morskogo Flota, aviation navale russe

[modifier] Liens externes

• (fr) L'aéronautique navale Site de la Marine nationale
• (fr) French Fleet Air Arm, sur l'Aéronautique navale française.
• (fr) Page personnelle sur l'aéronautique navale
• (fr) Sur la base aéronavale de Landivisiau
• (fr) NetMarine

[modifier] Bibliographie

• L'Aéronavale française : les avions embarqués, Jean Moulin, Marines Editions, 2006, (ISBN 2-915379-43-2)

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