Apt (Vaucluse)

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Apt
Carte de localisation de Apt
Pays France France
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département Vaucluse
Arrondissement Arrondissement d'Apt
(chef-lieu)
Canton Canton d'Apt
(chef-lieu)
Code Insee 84003
Code postal 84400
Maire
Mandat en cours
Olivier Curel
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes du pays d'Apt
Latitude
Longitude
43° 52′ 37″ Nord
         5° 23′ 49″ Est
/ 43.876945, 5.396945
Altitude 170 m (mini) – 567 m (maxi)
Superficie 44,57 km²
Population sans
doubles comptes
11 488 hab.
(1999)
Densité 257,8 hab./km²

Apt (en occitan provençal: At / Ate selon la norme classique et la norme mistralienne) est une commune française, sous-préfecture du département de Vaucluse et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Ses habitants sont appelés les Aptésiens ou Aptois.

Sommaire

[modifier] Devise

Faelicibus apta triumphis (Depuis le XIVe siècle).

[modifier] Géographie

Apt est située sur l'ancienne voie Domitienne. Son centre ville, groupé autour de la cathédrale Sainte-Anne, occupait jadis une île.

Situation: 35 km de Cavaillon, 38 km de Manosque, 45 km de Forcalquier, 53 km d'Avignon (gare TGV) et 780 km de Paris

Apt au pied du grand Luberon

[modifier] Transports

La route départementale D900 (ancienne nationale N100) traverse la commune plus ou moins en son milieu sur un axe est-ouest.

Au nord, la route départementale 943 part en direction de Saint-Saturnin-lès-Apt et la route départementale 22 part en direction de Rustrel.

Au sud-ouest, la route départementale 3 part en direction de Bonnieux et la route départementale 943, tout comme la 113 qui passe par Buoux, part en direction de la combe de Lourmarin. Plus à l'est, la route départementale 48 part en direction de Saignon.

Passage du GR9 et de nombreux chemins de randonnée.

Gare routière d'Apt.

Piste cyclable.

[modifier] Relief

La ville s'est construite dans une vallée entre le Massif du Luberon et les Monts de Vaucluse.

[modifier] Géologie

Géologiquement, on trouve majoritairement trois types de sols[1] :

  • Dans la plaine où Apt s’est développé des sols du quaternaire composés de dépôts fluviatiles, colluvions et éboulis.
  • Au Nord, des collines de l’eocèneoligocène, partie la plus au sud des Monts de Vaucluse, composées essentiellement de calcaires, marnes et grès. A noter la présence d'une dalle de l'époque oligocène, près d'une carrière de pierre sur la route de Digne. Celle-ci comprend de nombreuses empreintes de mammifères et oiseaux préhistoriques.
  • Au sud, les premières pentes du massif du Luberon avec des sols du miocène composées de molasses calcaires, de sables et de marnes.

Le reste, sur la partie à l’ouest de la commune d’Apt, au début de la vallée du Calavon, entre Gargas et Apt, est une succession de sols (Jurassique supérieur, Crétacé, Paléocène) avec calcaires argileux, marnes bleues, calcaires à faciès Urgonien, calcaires argileux, sables est argiles du paléokarst…[1]

Apt a un sens particulier pour les géologues puisqu'il est à l'origine de la couche géologique que l'on nomme l'Aptien (Crétacé inférieur, entre -125 Ma et -112 Ma.).

[modifier] Hydrographie

La ville est traversée par le Calavon.

Cinq rivières : le Calavon, la Dôa, la Riaille, la Marguerite, le Rimayon.

[modifier] Climat

Station de référence météo : Apt(242m)

[modifier] Histoire

[modifier] Préhistoire et antiquité

Les premiers habitants de ce qui deviendra plus tard Apt se sont installés sur deux sites préhistoriques de grande importance pour l’archéologie régionale. Le premier était situé aux Agnels, proche du hameau du même nom, près du ruisseau de la Mauragne. Il a livré un important matériel mésolithique daté d’entre -9 000 à –6 000 avant notre ère. Plus de cinq mille silex taillés y ont été répertoriés correspondant à huit types différents. Les chasseurs-cueilleurs, qui ont fréquenté ce lieu de rendez-vous, consommaient de l’auroch, du cerf, du sanglier et du lapin. Le second à Roquefure, sur la rive gauche du Calavon, a permis d’étudier neuf niveaux archéologiques allant de la fin du paléolithique jusqu’à celle du néolithique.

La cité d’Apt fut fondée en –45 sur ordre de Jules César et achevée en cinq ans. Elle prit le nom de Colonia Apta Iula Vulgentis et devint la capitale de la tribu des Vulgientes. Plusieurs oppida prè-romains ont été construits sur les hauteurs de la ville, afin de la protéger et de maintenir la paix. Certains d'entre eux sont rasés par les Romains (comme l'oppidum de la colline du Pérréal).[2] La cité Julienne est désormais l'une des étapes importantes sur la Via Domitia unissant Rome à l’Espagne.

À l’époque de la Gaule narbonnaise dont Apt est l'une des vingt-quatre cités, avec environ 10 000 habitants[2], deux inscriptions notent que la ville est alors connue sous les noms de col. Iul. Apta et de Nymphus Attis[3].

Apta Julia atteint sa plus grande prospérité au IIe - parmi ses concitoyens la cité s’honore alors d’avoir Marcus Cornelius Fronton, l’ami des empereurs Hadrien et Antonin le Pieux qui sera le précepteur de l’empereur Marc Aurèle - et au IIIe siècle.

La cité est dotée d’un Forum, d’un Arc de Triomphe, d’un Capitole, de temples, de thermes et d’un amphithéâtre. Les fouilles ont permis de calculer qu’il était équivalent à celui de Fréjus et un peu plus petit que ceux d’Arles et de Nîmes.

L’évêché d’Apt[4] fait parti des seize diocèses dont les évêques sont présents ou représentés à Arles lors du premier concile d’Occident en 314[5].

Apt, Porte de Saignon
Apt, Porte de Saignon

[modifier] Moyen-Âge

La ville se dote de fortifications dès le Haut Moyen Âge.[4] mais est néanmoins pillée par les Sarrasins vers 895[6].

Du Xe au XIIe siècle, c'est une co-seigneurie des évêques et des seigneurs d'Agoult-Simiane, puis jouira d'une administration consulaire jusqu'au milieu du XIIIe siècle.

1258 est une année clef pour les Aptésiens. Sous la pression de Charles 1er d’Anjou, comte de Provence, Apt comme toutes les grandes villes du comté se voit supprimer son «consulat». L’antique sceau marqué « Sigillum Comitii Aptensis » est alors remplacé par celui frappé aux armes d’Anjou et d’Aragon (or et sang) et porte désormais gravé « Sigillum Curiae Civitas Aptensis».

La cité est alors administré par Pierre Bayle, son prince-évêque qui a la haute main sur le quartier de la Bouquerie, et par un Bayle nommé Petrus (Pierre) qui administre le quartier Saint-Pierre[7].

Le Bayle ou bailli, qui était juge comtal, a sous sa juridiction toute la région comprise entre la Durance et le comté de Sault suivant une diagonale allant de Saint-Martin-de-Castillon à Mérindol[8].

Les princes-évêques d’Apt furent amenés à jouer un rôle international. En 1286, alors que Charles II le Boiteux, héritier du comté de Provence, était prisonnier de Jacques d’Aragon qui s’intitulait roi de Sicile, les deux princes parviennent à conclure le Traité de Cefalù. Sa copie est portée au pape Honorius IV par le prévôt et l’évêque d’Apt Raymond 1er de Bot. Mais le pontife refuse de l’entériner et le casse par une bulle le 4 mars 1287.

Seconde date importante au Moyen-Âge pour la cité Julienne, celle du 28 mars 1362 où est ouvert le premier registre des délibérations municipales. C'est grâce à lui que nous savons qu'en 1365, les syndics de la ville offrent des fruits confits d’Apt au Pape Urbain V.

[modifier] Renaissance

Le marché hebdomadaire d’Apt a atteint une notoriété qui dépasse largement le cadre local et même régional. Sa tenue est due à deux René. Tout d’abord le Roi René qui en 1470 accorde à la cité le droit de tenir marché tous les mardis. Puis en 1523, René de Savoie, dit le Grand Bâtard, comte de Tende et gouverneur de Provence le déplace du mardi au samedi matin.

Cette période idyllique va prendre fin en pleines vendanges au cours du mois de septembre 1540. Le nouvel évêque d'Apt, Pierre de Forli, fait arrêter Louis Serre et son beau-frère Collin Pellenc, vignerons au Plan d'Apt alors qu'ils descendent leurs raisins dans leur cave de la rue Bouquerie.

Pellenc, par deux fois, avait été inquiété par le Tribunal de l'Inquisition en 1532 et 1535. Reconnu récidiviste, il est condamné à être brûlé vif au Postel, sur la place des Jacobins.

C'est le point de départ d'une répression massive contre les Vaudois du Luberon et leurs barbes. Le Parlement d'Aix-en-Provence, sous la présidence de Jean Maynier d'Oppède, publie de 18 novembre 1540, l'Arrêt de Mérindol qui condamne 49 personnes nommément désignées à être brûlées vives.

[modifier] Période moderne

En 1660, la reine Anne d'Autriche vient à Apt rendre ses vœux à Sainte Anne.

En 1770, François et Jacques Moulin, fils de César, le maître faïencier de Castellet, s’installent à Apt. En travaillant et en mêlant différentes argiles, ils vont inventer la «marbrure aptésienne». Leurs successeurs au XIXe siècle fabriquent des assiettes en forme de feuilles de vignes qui sont de nos jours particulièrement recherchées. Au XXe siècle, la tradition a été reprise par Léon Sagy et les Bernard.

[modifier] Toponymie

Charles Rostaing, le grand spécialiste de la toponymie provençale, suggère comme origine de son nom une racine ligure HATH correspondant à un oronyme (nom de montagne)[9].

[modifier] Héraldique

Armes de la ville d'Apt :

« De gueules, à une épée d'or posée en pal dans son fourreau de sable, bouclée d'or, la bouterolle de même, avec cette devise : FELICIBUS APTA TRIUMPHIS. » (Malte-Brun, in la France illustrée, tome V, 1884)

[modifier] Administration

Hôtel de ville d'Apt 2008
Hôtel de ville d'Apt
2008
Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
2008 2014 Olivier Curel PS Exploitant agricole
2006 2008 Jean-Louis de Longeaux UMP Colonel des armées en retraite
2001 2006 Armand Doucende UMP concessionnaire automobile
1979 2001 Pierre Boyer PS Médecin et Conseiller Général en cours de mandat
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2008
7466 9623 11 288 11 496 11 506 11 172 11 488
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

[modifier] Économie

[modifier] Ressources et productions

  • Faïence d'Apt : Le pays d'Apt est l'héritier d'une longue tradition potière due à la qualité de ses argiles et terres d'ocre:
    Le premier four à faïencerie fut allumé par César Moulin en 1728 à Castellet.:
    Des artisans perpétuent toujours cette activité. Les Faïences fines d'Apt autre site

[modifier] Mines

Exploitation de gypse et de soufre (hameau des Tapets), du calcaire de Claparède (imitation de marbre et chaux hydraulique).

Carrières d'argile et d'ocre.

[modifier] Agriculture

Au XVIIe siècle, Joseph-François de Rémerville, dans son Histoire de la ville d'Apt appelle son terroir « une fontaine de vin et d'huile » (vini et olei ubera).

  • Coopératives vinicole, de lavande et lavandin.
  • Nombreux vergers : Cerisiers, oliviers, etc.

[modifier] Entreprises d'ampleur internationale

  • Delta Plus Group : Principal employeur de la ville, la société Delta Plus Group est le leader Français de la distribution d'équipements de protection individuelle (EPI). L'entreprise fondée en 1977 emploie aujourd'hui 4 000 personnes dans le monde entier.
  • Blachère Illumination[10] : Entreprise d'illumination réputée à l'échelle européenne. Elle est notamment connue pour avoir éclairé la tour Eiffel pour le passage à l'an 2000.
  • Kerry Aptunion France . Fabrication de fruits confits. Leader mondial.

La jolie ville d'Apt dans le Luberon est depuis sept siècles la capitale du fruit confit, une spécialité dont les papes d’Avignon étaient très friands.

[modifier] Vie Locale

Marché traditionnel chaque samedi matin.

[modifier] Éducation

Écoles maternelles : la colline, les cordeliers, la ruche et les romarins.

Écoles élémentaires : Henry Bosco, Jean Giono, Antoine de Saint-Exupéry

École privée du Sacré Coeur

Collège et Lycée public « Charles de Gaulle »

Collège privé Jeanne d'Arc

[modifier] Sports et loisirs

Stades (football, athlétisme, etc.)

Tennis, piscine.

Écoles d'équitation.

Planche à voile sur le plan d'eau.

Chasse, pêche.

[modifier] Santé

Le Centre hospitalier du Pays d'Apt[12] a une capacité totale de 196 lits & places qui se répartissent de la manière suivante :

  • médecine : 39
  • chirurgie : 20
  • gynéco-obstétrique : 10
  • psychiatrie : 4
  • moyen séjour : 24
  • long séjour : 65
  • hébergement : 34

La maison de retraite Le Lavandin [13] sur les hauteurs d'Apt a une capacité de 34 lits.

[modifier] Culte

Culte catholique chrétien, églises et cimetière.

[modifier] Personnages célèbres

[modifier] Monuments et lieux touristiques

Dome de la cathédrale Sainte-Anne
Dome de la cathédrale Sainte-Anne
Crypte de la cathédrale Sainte-Anne
Crypte de la cathédrale Sainte-Anne

Le cœur de la ville est ancien avec plusieurs rues pittoresques (comme la rue des Marchands) et passages sous voûtes.

  • La cathédrale Sainte-Anne[14]
    • Nef et clocher romans (du XIIe siècle).
    • Cryptes : La crypte inférieure est la plus ancienne, la crypte supérieure contient des reliques, et un Autel du Ve siècle.
    • Nef centrale : XVIe et XVIIe siècles.
    • Trésor de la cathédrale comprenant outre le voile de Sainte-Anne (un étendard arabe)[15], reliques et châsse limousine, orfèvrerie sacrée, objets de culte et ornements, collection de coiffes de mariage.
  • Ancien évéché
  • Chapelle du Séminaire (asile).
  • Chapelle Sainte-Catherine, dans la rue Scudéry, avec sa façade du XVIIe siècle et sa fontaine.

[modifier] Porte de Saignon et Tour de l'Hôpital

Ce sont les seuls vestiges des anciennes fortifications de la cité julienne. Par décision du Conseil de Ville, datée du 13 avril 1336, les ruines de la cathédrale paléochrétienne furent démantelées pour en «employer les pierres à la construction de nouvelles tours » renforçant les remparts.

Apt était une ville-close c’est-à-dire une cité fortifiée derrière ses remparts pour se mettre à l’abri des « pilleries, roberies, larcins et autres maléfices faits par le temps de guerre ». La cité était protégée par ses vingt-sept tours qui abritaient chacune une compagnie de huit arbalétriers, soit un total de deux cent seize hommes de traits.

La cité était à la fois protégée par son enceinte et par les deux bras du Calavon qui l'encerclait[16].

La Tour de l'Hôpital
La Tour de l'Hôpital

Des remparts du XIVe siècle, seule a subsisté une tour ronde, dite « Tour de l'Hôpital »[17]. Sans doute endommagée, elle fut à nouveau adjugée à prix-fait le 3 novembre 1376. Les murs devaient avoir deux mètres vingt-cinq d’épaisseur aux fondations et deux mètres au-dessus de la terre. Couronnées de merlons, de créneaux et de mâchicoulis, la tour protégeait des remparts de deux mètres d’épaisseur. Elle était défendue par trois arbalétriers au rez-de-chaussée et par cinq au premier étage.

La porte de Saignon était l’une des six portes d’Apt et donnait accès à la partie est de la ville. Construite en petit appareil au cours du XIVe siècle, elle avait remplacée une porte antérieure du XIIe siècle. Elle s’ouvrait sur l’actuelle rue Saint-Pierre nommée alors rue des Briard (Carriera Biodorum) du nom d’une famille de Gargas qui y possédait un four à pain[18].

Le Portalet, autre porte de la ville, s’ouvrait en face de la passerelle piétonne enjambant de nos jours le Calavon.

[modifier] Le Cours

Le célèbre Cours fut créé en 1535, il prit la place des prés du Clos qui jouxtaient les remparts et la Porte de Saignon. Longtemps terrain de jeu exclusif des pétanqueurs et de toute la gens bouliste, il est actuellement transformé en parking dans sa partie septentrionale. Sa partie méridionale est ornée d'une fontaine monumentale baptisée « Fontaine de l'Éléphant ». Ce fut au XIXe siècle qu'il prit le nom de Cours Lauze de Perret.

[modifier] Musées

  • Musée d'histoire et d'archéologie fondé en 1952[19] (Site). Le musée présente l'histoire de la ville et du pays d'Apt du premier siècle à nos jours. Le bâtiment s'élève sur les vestiges du théâtre gallo-romain. Il comprend des salles gallo-romaines, la salle des ex-voto, celle des faïences d'Apt, celle de l'hôpital.
  • Musée de l'aventure industrielle : Collections retraçant l'histoire économique du pays d'Apt.
  • La maison du parc du Luberon et son musée de paléontologie[20].

[modifier] Sur la commune

  • A 4 kilomètres au sud, Château des Tourrettes, proche du hameau des Tourrettes
  • Anciens moulins de Vaux, moulin de Mauragne et un autre ruiné.
  • A Tayme, vestiges de donjon carré.
  • Plusieurs pigeonniers et vieux moulins à vent.
  • Chapelle fortifiée Saint-Saturnin de Bourganes sur le rocher de Cadafau.
  • Ruines de la chapelle de l'Ermitage.
  • Chapelle de la Madeleine sur la voie domitienne.
  • Chapelle votive Notre-Dame-de-la-Garde 1721.
  • Rocher des Druides, à Rocsalière.
  • Ferme gallo-romaine. Ier au IIIe siècle après JC. Elle produisait du vin et de l'huile d'olive.

[modifier] Aux environs, hors commune

[modifier] Art et Culture

[modifier] Jumelages

[modifier] Réferences

  1. ab Page dédiée à Apt sur cjrosier.com
  2. ab Luberon, carnet d'un voyageur attentif, Patrick Ollivier-Elliot, page 369. L’oppidum de Perréal, sur la rive droite du Calavon, qui fut habité du VIe siècle avant notre ère jusqu’au Ier siècle, où il devint contemporain de la cité d’Apta Julia avant d’être abandonné, a longtemps été considéré comme la capitale des Vulgientes, tribu de la fédération des Albiques. Actuellement cette hypothèse est remise en question par les archéologues.
  3. Les autres dénominations utilisées pour désigner la cité Julienne sont en 585 : ab Apta, en 955 : in comitatus Aptense et en 1005 : in Aptensis civitate.
  4. ab Luberon, carnet d'un voyageur attentif, Patrick Ollivier-Elliot, page 370, Apt devient un évéché dès le IIIe siècle et le reste jusqu'à sa suppression par le Concordat de 1801.
  5. Pour situer l'importance de l'échevêché d'Apt, il suffit de rappeler que se sont retrouvés au concile d'Arles, les évêques de Vienne, Vaison, Orange, Marseille, Nice, Autun, Reims, Cologne, Trèves, Rouen, Tours et Bordeaux, pour les Gaules et d’York (Eboracum), Londres (Londinum) et Lincoln (ou Colchester), pour l’île de Bretagne.
  6. Parc naturel du Luberon, Autour de l’An Mil en pays de Forcalquier, catalogue d’exposition, p 5
  7. Cette partition aussi nette est à la base de l’opposition séculaire qui depuis lors règne entre les Bouquéran, sujets du prélat, et les Sanpierran, sujets du comte.
  8. Quand le bailliage se transforma en viguerie, le Viguier assuma les mêmes fonctions sur le même territoire.
  9. Il est à signaler qu’en basque At ou Ate signifie porte.
  10. Blachère Illumination site officiel
  11. Eurosilicone site officiel
  12. Centre hospitalier du Pays d'Apt
  13. Maison de retraite Le Lavandin
  14. La cathédrale Sainte-Anne
  15. Le voile de sainte Anne est le plus acien trophé des croisades conservés en France. Cf. Émile Mâle, L'Art religieux en France à la fin du Moyen-Âge, Éd. A. Colin, Paris, 1969.
  16. Au Moyen-Âge, le second bras du Calavon qui encerclait Apt suivait le tracé actuel du Cours Lauze de Perret, du Boulevard National et du Boulevard Foch.
  17. Située sur le boulevard National, ette tour jouxtait les jardins de l’Hôpital Saint-Castor, ce qui lui valut son nom.
  18. Il est à souligner que la rue Saint-Pierre et son prolongement, la rue des Marchands, marquent l'ancien tracé du decumanus de la cité romaine.
  19. Géraldine Bérard, Carte archéologique des Alpes-de-Haute-Provence, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris, 1997, p 58
  20. musée de paléontologie, maison du parc

[modifier] Bibliographie

 : source utilisée pour la rédaction de cet article

  • Abbé J.J. Boze, Histoire d’Apt, Imp. Trémollière, Apt, 1813.
  • Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique du département du Vaucluse, Avignon, 1876.
  • Fernand Sauve, Monographie de la ville d'Apt, Annuaire du Vaucluse, 1903.
  • Fernand Sauve, Une vieille cité provençale. Les rues et les quartiers d'Apt, Congrès des Sociétés savantes de Provence, 1906.
  • André Dumoulin, Recherche archéologique dans la région d'Apt, Gallia, T. 16, 1958.
  • Robert Bailly, Dictionnaire des communes du Vaucluse, Éd. A. Barthélemy, Avignon, 1986.
  • Patrick Ollivier-Elliott, Luberon, Carnets d'un voyageur attentif, Edisud (ISBN 2-85744-523-7)
  • Jean-François Lemoine, Aimer la Provence, Ouest France, 1985 (ISBN 2-85882-764-8)
  • René Bruni, Apt, ville d'art et d'histoire, Éd. Office du Tourisme d'Apt-Luberon, 1982.
  • Louis Coste, La Résistance au pays d'Apt
    Ouvrage décrivant la Résistance dans la région d'Apt.
  • Augustin Roux, Apt, quelques aspects de son histoire, édité à 300 exemplaires par Le Livre d'Histoire-Lorisse, Paris, 2003.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens internes

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[modifier] Liens externes