Manosque

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Manosque

Carte de localisation de Manosque
Pays France France
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Forcalquier
Canton Chef-lieu de 3 cantons
Code Insee 04112
Code postal 04100
Maire
Mandat en cours
Bernard Jeanmet-Péralta
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes Luberon Durance Verdon
Latitude
Longitude
43° 50′ 03″ Nord
         5° 47′ 02″ Est
/ 43.8341666667, 5.78388888889
Altitude 279 m (mini) – 730 m (maxi)
Superficie 56,73 km²
Population sans
doubles comptes
21 300 hab.
(2005)
Densité 375 hab./km²

Manosque (en occitan provençal : Manòsca [maˈnɔskɔ] selon la norme classique ou Manosco [maˈnɔskɔ] selon la norme mistralienne ; en occitan médiéval Manoasca) est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Ses habitants sont appelés les Manosquins.

Sommaire

[modifier] Géographie

[modifier] Situation

Située au sud-ouest du département des Alpes-de-Haute-Provence, Manosque est une ville bâtie sur un contrefort des collines du Luberon oriental, au-dessus de la plaine alluviale de la Durance. La ville est entourée au nord (Mont d'Or) et à l'ouest (colline de Toutes-Aures) de collines dont certaines dépassent 700 m d'altitude. Plusieurs axes de communication majeurs sont à proximité (autoroute A51, route nationale N96, chemin de fer).

La ville se situe à proximité de Forcalquier (au nord), d'Avignon (à l'ouest), d’Aix-en-Provence et de Marseille (au sud) et de Digne-les-Bains (à l'est). Le centre de la ville est à 330 m d’altitude[1].

[modifier] Climat

Manosque est soumise à un climat méditerranéen d'intérieur, très semblable à celui que l'on trouve dans le reste de la Provence à basse altitude. Les hivers sont frais, avec des gelées fréquentes, tandis que les étés sont très chauds et secs, avec quelquefois des orages. La température moyenne varie entre 5,5°C en janvier et 23,5°C en juillet, avec 13,5°C de température moyenne[2]. L'amplitude thermique diurne moyenne est assez élevée (10 °C en hiver, 15°C en été), la moyenne annuelle des précipitations est d'environ 700 mm et la ville reçoit environ 2800 heures d'ensoleillement par an.

[modifier] Structure

La vieille ville, entourée de boulevards qui la séparent nettement du reste de l'agglomération, est bâtie sur une colline entre le vallon de Drouille (sud-ouest) et celui des Couquières (nord-est). Les anciens faubourgs bâtis autour du centre ancien sont peu étendus, et dépassent à peine les deux vallons. Autour se sont construits les quartiers récents datant de l'explosion démographique de la ville dans les années 1950-1960 (triplement de la population) et une urbanisation de plus en plus diffuse gagne les collines et la plaine alluviale. Les zones industrielles et commerciales sont toutes situées dans la plaine de la Durance, tandis que les flancs des collines sont des zones résidentielles. Si de nombreux petits commerces et services administratifs sont implantés en centre-ville, celui-ci reste essentiellement résidentiel.

[modifier] Lieux et monuments

Vue du centre-ville depuis le Mont d'Or.
Vue du centre-ville depuis le Mont d'Or.

La vieille ville, de plan en forme de poire caractéristique, est entourée de boulevards qui ont remplacé les anciens remparts dont il ne reste que quelques vestiges, d'où une séparation très nette avec le reste de la ville. La traversée du vieux Manosque, de la porte Soubeyran à la porte Saunerie, donne une idée de ses rues typiquement provençales, étroites et bordées de hautes maisons. Le centre-ville est un site inscrit, et la circulation des voitures y est restreinte.

[modifier] Églises

La vieille ville abrite deux églises :

  • Notre-Dame de Romigier : église romane située place de l'Hôtel de Ville et classée monument historique. Restaurée au XVIIIe siècle, cette église abrite la statue de la vierge noire. Sur la façade, Vierge en marbre de Pierre Puget. Dans une chapelle, à l'extrémité du bas-côté gauche, se trouvent un autel, formé d'un sarcophage en marbre du IVe s. et une statue en bois (XIIe siècle) : Notre-Dame de Romigier. L’autel est un sarcophage du Ve siècle[1].

La chapelle des Observantins (XVe-XVIe siècles) est inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques et transformée en logements.

[modifier] Places

Les places les plus importantes dans la vieille ville sont :

  • Place du Terreau, la plus vaste, au sud-ouest du centre. Un château était autrefois construit à cet endroit. Elle sert de parking payant sauf les jours de marché.
  • Place de l'Hôtel de Ville, au carrefour des quatre rues partant vers les quatre portes de la ville.
  • Place Marcel Pagnol, entre la place de l'Hôtel de Ville et la porte Soubeyran.

Le marché se tient sur ces trois places le mercredi et le samedi.

[modifier] Portes

Quatre portes contrôlaient l'accès au centre ancien autrefois :

  • La Porte Saunerie, terminée en 1382, de style roman, classée monument historique. C'est la porte sud du centre ancien. On pense que son nom provient de sa situation à proximité de la rue Saunerie, où le sel était acheminé - et où les cochons étaient saignés, selon les historiens. En effet, Saunerie vient du Provençal saunarié qui signifie abattoir (Lou Pichot Tresor). Le quartier des abattoirs, souvent proche de celui des tanneurs, se trouvait à la périphérie des villes médiévales, du fait de l'odeur qui y régnait. Le corps central de la Porte Saunerie est défendu par deux assommoirs. Les deux tourelles latérales sont couronnées de beaux mâchicoulis.
Porte Saunerie
Porte Saunerie
  • La Porte Soubeyran, construite au XIVe siècle, sauf le campanile qui a été ajouté en 1830. C'est la porte nord du centre ancien. Cette porte, restaurée, est décorée d'une jolie balustrade de pierre. Elle est classée monument historique.
Porte Soubeyran
Porte Soubeyran
  • La Porte Guilhempierre , détruite et récemment reconstruite. C'est la porte ouest du centre ancien.
  • La Porte d'Aubette, détruite et non reconstruite. C'est la porte est du centre ancien.

[modifier] Les ponts sur la Durance

Un premier pont suspendu est construit en 1838-1843, mais il est emporté par la crue millénale de novembre 1843 quelques jours avant son inauguration. Sa reconstruction est achevée en 1847, et restauré une première fois en 1891[3]. Financé par le trésor royal et garanti par le péage (payé jusqu’en 1882), il mesure 200 m de long et 5 de large.

Il est remplacé par un nouveau pont, encore en service, portant une travée de 205 m, pour une largeur de 6 m, avec deux trottoirs. Il a été endommagé par des bombardements en 1944 ; certains câbles ont été changé en 1956, d’autres en 1989[4].

[modifier] Bâtiments remarquables

  • École de musique : vestiges des couvents des Carmes et des Observantins ;
  • Hôtel d'Herbès : bâtiment de style XVIIe siècle, abritant la bibliothèque municipale.
  • La maison de Jean Giono : Située dans le quartier « Lou Paraïs », cette demeure où vécut l’écrivain de 1930 à sa mort en 1970 et où il créa la plus grande partie de son œuvre, est ouverte gratuitement à la visite sur rendez-vous exclusivement.


[modifier] Histoire

Notre-Dame de Romigier
Notre-Dame de Romigier

[modifier] Les origines

Il semblerait que le nom de la ville soit d'origine celto-ligure : il proviendrait de la racine « man » (montagne/colline), et du suffixe « asq », signifiant « peuple habitant le lieu ». La localité apparaît pour la première fois dans les chartes en 978 (Manoasca)[1].

On sait peu de choses sur les origines de la ville, bien que l'on sache cependant qu'un centre de commerce existait déjà à l'époque romaine à l'emplacement de la vieille ville. Le premier événement rapporté de l'histoire de Manosque est la mise à sac de la ville par les Sarrasins en 966, lors d'un de leurs derniers raids en Provence. La ville a été complètement détruite et les habitants se sont réfugiés dans cinq villages alentours. Les deux plus importants de ces villages étaient Le Château sur le Mont d'Or, et Toutes-Aures, sur la colline du même nom. Montaigu, le plus isolé et le plus éloigné de la ville, était encore peuplé au XVIe siècle.Il semblerait également que la ville fût construite ou reconstruite par " Osco de Manosco", d'ou le nom de Manosque, selon des informations locales reprises par une plaque de marbre, dans l'ancien Centre-Ouest de la Ville.

[modifier] Le Moyen Âge

Eglise Saint-Sauveur
Eglise Saint-Sauveur

Au Moyen Âge, Manosque était partagée en quatre quartiers : les Ebréards, le Palais, les Payans et les Martels. Au XIIe siècle, un bailli est installé dans la ville par les chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem[1]. C'était un centre de commerce florissant au XIIIe siècle, et La population approchait les 10 000 habitants. Le retour de l'insécurité au XIVe siècle, avec la menace des Grandes Compagnies, a conduit la ville à améliorer ses portes, et c'est à cette époque-là que la porte Saunerie et la porte Soubeyran ont pris leur forme actuelle.

Un bac permettant de traverser la Durance est attesté en 1248[5].

[modifier] Temps modernes

Place de l'Hôtel de Ville
Place de l'Hôtel de Ville

Au XVIIIe siècle, la vieille ville s'agrandit vers l'est pour prendre ses dimensions actuelles. La ville est fortement touchée par les différentes épidémies qui ravagent la Provence (peste en 1720, choléra en 1834[6]) en raison de sa situation (ville de passage). Grosse bourgade au début du XXe siècle limitée à la vieille ville et ses faubourgs, la ville s'agrandit considérablement des années 1950 aux années 1970, quadruplant sa population en trente ans.

[modifier] Anecdote célèbre

Lors du passage de François Ier en 1516, la fille du consul, chargée de présenter les clés de la ville au roi, lui fait un compliment. Les regards admiratifs du prince s'arrêtent sur elle, alarment sa pudeur. Pour faire disparaître la fraîcheur de son teint et les charmes que la nature lui a prodigués, elle expose son visage à des vapeurs de soufre. Le roi, fort ému, comble de faveurs et de libéralités la jeune fille et sa famille. C'est depuis lors que Manosque a pris le surnom de « la Pudique », alors que la reine Jeanne l’avait appelée Manosque la Pudique.

[modifier] Révolution française

En mars 1789, l’évêque de Sisteron est lapidé car il est soupçonné d’accaparement par la foule[7].

Lors de la Révolution française, la société des Amis de la Constitution est créée fin 1791[8]. Le 28 septembre 1792, le club doit payer une forte amende est payée au club de Marseille, car son représentant Isoard a été attaqué à Manosque, et les clubistes marseillais menaçaient d’opérer une descente en armes sur Manosque[9]. Épurée, elle devient ensuite les Antipolitiques[10]. Un an plus tard, Robespierre le Jeune, en mission auprès de l’armée d'Italie, est attaqué par des réactionnaires venus de Provence le 12 août 1793. Chassé de la ville, il se réfugie à Forcalquier, et revient en force le 23 août, s’appuyant sur les républicains manosquins, pour chasser la réaction[11]. Il en profite pour rétablir la société populaire, qui est à nouveau épurée le 5 frimaire an III par le représentant en mission Gauthier[12].

De nouveaux troubles éclatent en 1797.

[modifier] XIXe siècle

Lors du coup d'État du 2 décembre 1851, le maire Joseph Buisson prend la tête de la résistance provençale et installe un gouvernement provisoire de la République à Digne.

En 1884, la commune est touchée par une épidémie de choléra : elle cause 12 morts du 23 au 31 août[13].

[modifier] Armoiries

Le blason de Manosque, orné de quatre mains, a pour devise « Omnia in manu dei sunt » (« Tout est dans la main de Dieu »).

[modifier] Administration

Liste des maires successifs[14]
Période Identité Parti Qualité
an VIII an XII Jean Raffin ... ...
1847 1848 Damase Arbaud ... ...
1851 .... Joseph Buisson ... ...
juin 1995 mars 2001 Robert Honde PRG député
mars 2001 réélu en 2008 Bernard Jeanmet-Péralta UMP ...
Place Saint-Sauveur
Place Saint-Sauveur

[modifier] Démographie

Population sous l’Ancien Régime
Date 1716 1760
Population [15] 5860 4370
Évolution démographique
(Source : INSEE[16])
1809 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005
3993 10 080 16 281 19 126 18 760 19 107 20 309 21 300
Nombre retenu à partir de 1968 : population sans doubles comptes


[modifier] Économie

[modifier] Agriculture

Une partie de la commune, essentiellement la plaine descendant sur la Durance, est consacrée à l'agriculture. Les terres alluviales fertiles permettent la culture des céréales (blé, maïs) et féculents, ainsi que des arbres fruitiers (pommiers, péchers). Sur les côteaux tournés vers la Durance, les oliveraies, les vignes ainsi que quelques vergers prospèrent.

[modifier] Oléiculture

À Manosque, l'oléiculture[17], orientée vers la production d'huile d'olive de qualité, est l'activité agricole qui a le plus d'impact sur la ville. Le Moulin de l'Olivette, presse à huile située dans la ville, a reçu de nombres distinctions nationales et notamment plusieurs fois la médaille d'or de Paris[18].

La contribution de l'oléiculture au paysage autour de la ville est indiscutable. Les collines à proximité de la ville, comme le Mont d'Or ou Toutes-Aures, sont couvertes d'oliveraies, ce qui en fait des lieux de promenade agréables.

[modifier] Autres

La vigne est cultivée à Manosque et dans les communes environnantes, pour la production du vin de Pays des Alpes-de-Haute-Provence. On compte aussi de nombreux vergers, et une production importante de fruits des latitudes tempérées et méditerranéennes (pommes, poires, pêches, abricots).

[modifier] Industrie

Bien que Manosque n'abrite pas d'industrie lourde, il existe une activité industrielle significative, orientée autour de trois secteurs :

  • l'industrie cosmétique (en particulier l´unique usine de la société L'Occitane en Provence) ;
  • des produits alimentaires raffinés (huile d'olive au Moulin de l'Olivette) ;
  • le stockage souterrain de pétrole et de gaz naturel assuré par Géosel/Géométhane ;

La ville est le siège d'une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie des Alpes de Haute-Provence.

Une centrale hydroélectrique utilisant les eaux de la Durance est implantée sur la commune depuis 1969[19].

Manosque bénéficie également des retombées du centre du CEA implanté à Cadarache à côté duquel se construit ITER. De nombreux ingénieurs, chercheurs du monde entier vont venir travailler à ce centre, et pourraient chercher à se loger vers Manosque, distante d'environ 20 km et ville la plus proche.

Sur la commune, on trouve des gisements de gypse, lignite, de sel.

[modifier] Éducation

On trouve 9 écoles publiques à Manosque, chacune assurant la maternelle et la primaire. Deux collèges (Le Mont d'Or et Jean Giono) se partagent la ville, et drainent quelques communes avoisinantes. La construction de collèges dans des communes voisines (Sainte-Tulle, Volx) a permet de décharger les établissements de Manosque, jusqu'alors saturés. Trois lycées drainent tout le sud-ouest du département. Les lycées Félix Esclangon (enseignement général et technologique) et Martin Bret (enseignement professionnel) ont un internat. Le dernier a ouvert ses portes en 2004. À noter l'existence d'un établissement privé (St-Charles) à la fois école, collège et lycée, et d'une école internationale en projet.

[modifier] Personnalités liées à la commune

  • Manosque est la ville natale des écrivains Élémir Bourges, Jean Giono et Pierre Magnan. Jean Giono est enterré au cimetière communal (une des premières tombes à gauche de l'entrée, sous un olivier)
  • le naturaliste Élémir Bourges
  • René Frégni qui n'est pas né à Manosque (mais à Marseille), et qui habite à Manosque.
  • Le peintre Jean Carzou a peint les fresques de l'église de la Présentation.
  • Le pilote de motocross Jean-Michel Bayle est né à Manosque en 1969.
  • La nageuse Esther Baron EP Manosque.
  • le musicien de jazz Olivier Gatto est né à Manosque en 1963.
  • le BMXeur Fabrice Motte né en 1985 à Puyricard, a habité ses 18 premières années à Manosque.

[modifier] Jumelages

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles de Wikipédia

[modifier] Liens externes

[modifier] Sources

[modifier] Notes

  1. abcd Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », Paris, 1989, Relié, 72 (non-paginé) p. (ISBN 2-7399-5004-7)
  2. Il n'existe pas de données climatiques sur Manosque disponibles en libre accès
  3. Guy Baruol et Philippe Autran, « Pour en savoir plus », in Autran, Barruol et Jacqueline Ursch, D’une rive à l’autre : les ponts de Haute-Provence de l’Antiquité à nos jours, Les Alpes de lumière no 153, Forcalquier, 2006. ISBN 2-906162-81-7, p 46
  4. Philippe Autran, Notice « Manosque », op. cit., p 99
  5. Catherine Lonchambon, « D’une rive à l’autre de la Durance : d’étranges bateaux », in Guy Barruol, Denis Furestier, Catherine Lonchambon, Cécile Miramont, La Durance de long en large : bacs, barques et radeaux dans l’histoire d’une rivière capricieuse, Les Alpes de lumière no 149, Forcalquier 2005, ISBN 2-906162-71-X, p 55
  6. Dans Jean Giono, Le Hussard sur le Toit, l'action se déroule pendant l'épidémie de choléra en 1834
  7. La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p 14
  8. Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p 295
  9. Alphand, p 303
  10. Alphand, p 311
  11. Pierre Girardot, « Diversité, unité et prolongement de la Révolution dans les Basses-Alpes », p 150
  12. Alphand, p 333-338
  13. Pierre Colomb, « L'épidémie de choléra de 1884 », Annales de Haute-Provence, Bulletin de la Société scientifique et littéraire de Haute-Provence, no 320, 3e trimestre 1992, p 207-208
  14. Site de la préfecture des AHP
  15. Robert Niel, Le Roman des brigands dans les Basses-Alpes de 1789 à 1802, Impr. B. Vial (Digne-les-Bains), 2007. - 190 p, ISBN 978-2-9530563-1-0
  16. Manosque sur le site de l'Insee
  17. Le Groupement des Oléiculteurs de Haute Provence et du Luberon participe activement à la promotion de l'oléiculture à Manosque et dans ses environs.
  18. Bienvenue sur le site du Moulin de l'Olivette
  19. Jean-Paul Clébert et Jean-Pierre Rouyer, La Durance, Privat, Toulouse, 1991, dans la collection Rivières et vallées de France, ISBN 2-70899503-0, p 152