Histoire de Sparte

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Sparte (en grec ancien Σπάρτη / Spártê, en dorien Σπάρτα / Spárta), ou Lacédémone (en grec Λακεδαίμων / Lakedaímôn) est, avec Athènes et Thèbes, l'une des plus puissantes cités-États de Grèce antique. C'est aujourd'hui une petite ville de Laconie.

Sommaire

[modifier] Origines mythologiques

Selon Pausanias (dans le livre III de sa Description de la Grèce), la Laconie a pour premier roi un dénommé Lélex. Son fils (ou petit-fils selon les auteurs) Eurotas draine la plaine marécageuse et donne son nom à la rivière qui en découle. N'ayant pas d'héritier mâle, il laisse son royaume à Lacédémon, fils de Zeus et de Taygète (qui donne son nom à la montagne surplombant Sparte), époux de sa fille Sparta. En accédant au trône, Lacédémon donne son nom à la région qu'il gouverne, et celui de sa femme à la ville à proprement parler, d'où le nom de « Sparte ». Suivant son exemple, l'un de ses fils, Amyclas, fonde la ville d'Amyclées.

Un petit-fils d'Amyclas, Œbale, épouse Gorgophoné, fille de Persée. Son fils, Tyndare, voit son trône contesté. Obligé de fuir en Messénie, il est remis sur le trône par Héraclès. La royauté passe ensuite à ses fils, puis à Ménélas, son gendre. On rejoint ici L'Iliade, où Sparte joue un rôle important, puisque c'est Ménélas qui est le mari bafoué par Hélène, sa femme, et le prince troyen Pâris. Dans le Catalogue des vaisseaux, au chant II du poème, figure « Lacédémone et ses profondes vallées » (II, 581). De la région sont citées neuf bourgades : dans l'ordre, Pharis, Sparte à proprement parler, Brysées, Augées, Messé, Amyclées, Hélos, Laas et Œtyle. Ménélas apporte 60 nefs, nombre important mais moindre que les 100 d'Agamemnon, les 90 de Nestor et les 80 de Diomède. Au chant IV, Sparte est citée parmi les trois cités qui sont « chères entre toutes » à Héra, avec Argos et Mycènes.

À Ménélas succède Oreste, son gendre. C'est un descendant d'Oreste, Aristodème, qui a les deux jumeaux Eurysthénès et Proclès, à l'origine des familles royales de Sparte suite à un oracle de la Pythie. Une autre tradition en fait des Héraclides. Aristodème meurt à Naupacte avant le retour des Doriens dans le Péloponnèse (dit « retour des Héraclides »).

[modifier] Époque archaïque

La cité a été fondée après la conquête de la plaine de Messénie (voir guerres de Messénie) par les habitants de la plaine voisine de Laconie entre 730 et 710 av. J.-C. Après la période achéenne, Sparte devient une cité dorienne. Selon la légende, il y eut une seule grande invasion dorienne, menée par Aristodème, 80 ans après la chute de Troie. En réalité, il y eut sans doute une série de petites incursions successives. La Sparte dorienne ne devient pas tout de suite la grande cité que l'on connaît. Elle est minée par les dissensions internes. Les réformes de Lycurgue au VIIe siècle sont un véritable tournant pour la cité : désormais, tout est fait pour renforcer la puissance militaire de la cité, et Sparte devient la cité hoplitique par excellence.

Sparte soumet l'ensemble de la Laconie : elle commence par réduire toute la plaine de l'Eurotas, ensuite, elle repousse les Argiens et s'assure de toute la région. La seconde étape consiste en l'annexion de la Messénie. À ce moment, Sparte est la plus puissante cité de la région, seule l'Arcadie et Argos peuvent lui tenir tête. Dès le milieu du VIe siècle , Sparte soumet les cités arcadiennes, puis Argos. Des alliances (inégales) se concluent avec les cités voisines.

En 506, Cléomène Ier utilise ces alliances pour monter une expédition qui réunit, selon Hérodote (V, 74), « tout le Péloponnèse ». À cette occasion a lieu la première crise : Cléomène a réuni l'armée sans indiquer son but, ni géographique ni politique. Cela n'a rien d'exceptionnel, mais quand, à Éleusis, les Corinthiens s'aperçoivent qu'il s'agit de marcher sur Athènes et de renverser les Pisistratides, ils font demi-tour, suivis par l'autre roi, Démarate. C'est le fameux « divorce d'Éleusis » (voir ci-dessous). Pour éviter de renouveler une telle déconfiture, Sparte réunit alors un congrès des alliés, probablement en 505, pour discuter d'une nouvelle intervention à Athènes, cette fois pour rétablir Hippias. Devant l'opposition des alliés, Sparte renonce. On peut dater de ce congrès la naissance formelle de la Ligue du Péloponnèse.

Forte de sa ligue et de sa puissante armée, Sparte se retrouve sans rival dans le Péloponnèse au début du Ve siècle .

[modifier] Guerres médiques

Icône de détail Article détaillé : Guerres médiques.

Dès le VIe siècle , Sparte s'est intéressée à l'Asie Mineure, par exemple concluant une alliance avec Crésus. Au début du règne de Cléomène Ier, cependant, elle se montre plus isolationniste, refusant ainsi en 499 d'appuyer la révolte des cités d'Ionie contre les Perses, pour consolider son empire péloponnésien. En 491, quand Cléomène parvient à se débarrasser de Démarate, les choses changent. Les Spartiates jettent dans un puits les envoyés de Darius Ier venus demander la terre et l'eau, acte symbolique d'acceptation de l'hégémonie universelle des Achéménides, et dépêchent des renforts aux Athéniens — renforts qui, du fait de la fête des Karneia, arrivent trop tard pour Marathon.

En 481, quand Xerxès réclame de nouveau la terre et l'eau à toutes les cités grecques, Athènes et Sparte exceptées, c'est à Sparte qu'est naturellement confiée la tête de la ligue panhellénique, y compris pour la flotte, et ce malgré l'hégémonie maritime d'Athènes. Après avoir renoncé à défendre la Thessalie, les Spartiates menés par Léonidas défendent courageusement le défilé des Thermopyles, retardant considérablement l'avancée des Perses et permettant à la flotte de se replier à Salamine. En revanche, la victoire de Salamine est due aux Athéniens, qui doivent presque recourir au chantage pour convaincre de se battre dans le détroit, alors que le navarque Eurybiadès, chef de la flotte, souhaite se replier sur l'isthme de Corinthe.

En 479, les victoires de Platées et de Mycale sont sous commandement spartiate. Le roi Léotychidas II est envoyé détruire le pont de bateaux établi par les Perses sur le Bosphore, pour empêcher un retour perse, mais une tempête accomplit cette tâche pour lui. Avec le retour de la paix, Sparte propose d'abandonner les cités ioniennes, trop lointaines, mais se heurte à l'opposition d'Athènes, de même que pour leur suggestion de chasser de l'Amphictyonie de Delphes les cités coupables de médisme, d'alliance avec les Perses — nommément, la Thessalie.

[modifier] Guerre du Péloponnèse

Icône de détail Article détaillé : Guerre du Péloponnèse.

Sitôt les guerres médiques terminées, Sparte s'inquiète de la puissance croissante d'Athènes, auréolée de ses victoires contre les Perses. Poussée par Égine et Corinthe, elle interdit à la cité de rebâtir ses murailles, détruites par les Perses. Cela n'empêche pas Athènes de quitter la ligue panhellénique pour aller fonder la ligue de Délos. Sparte est à deux doigts de commencer une guerre, mais renonce finalement. Quelques tensions ont lieu, mais les relations entre les deux cités restent bonnes jusqu'en 462, quand Sparte renvoie un contingent athénien dirigé par Cimon et venu l'assister en pleine révolte des Hilotes. C'est alors la rupture, scellée par l'ostracisme du laconophile Cimon.

Les hostilités à proprement parler commencent en 457, à l'appel de Corinthe. S'ensuivent une série de victoires et de défaites pour les deux cités, qui aboutit en 451 à une paix de 5 ans, mais les relations restent tendues. En 446, la révolte de Mégare et de l'Eubée relance le conflit : Sparte, à la tête de cités coalisées, ravage l'Attique. Le roi Pleistoanax est même accusé de corruption, n'ayant pas poursuivi son offensive, et on l'oblige à s'exiler. En 433, enfin, l'affaire de Corcyre amorce la guerre du Péloponnèse.

Malgré la crainte de voir Athènes sortir de son statut de brillante second de Sparte, tous les Spartiates ne sont pas enthousiastes à l'idée d'une guerre qui s'annonce longue, même si personne à l'époque n'imaginait qu'elle durerait 27 ans. L'éphore Sthénélaïdas est partisan de la guerre immédiate, mais le roi Archidamos s'oppose à lui. Le vote de l'Assemblée est incertain : on doit recourir à la procédure exceptionnelle du vote par déplacement (voir ci-dessous). Il est certain qu'il aurait mieux valu, pour Sparte, faire la guerre en 440, avant la défection de Samos, qui la prive d'une puissante marine. Les dernières négociations entre les deux cités auraient probablement pu sauver la paix, malgré ce qu'en dit Thucydide.

De fait, la guerre est longue, Périclès ayant eu l'idée d'abandonner l'Attique aux pillages réguliers de Sparte, pour accueillir sa population dans Athènes même, protégée par les Longs Murs. En 425, c'est même la défaite humiliante de Sphactérie : 120 Pairs, appartenant pour la plupart aux grandes familles spartiates, sont faits prisonniers sur un îlot. Sparte doit rendre sa flotte pour récupérer ses hoplites. C'est un grand traumatisme : pour la première fois, on voit des Égaux se rendre, sans se battre jusqu'au bout. En 421, la paix de Nicias est la bienvenue.

Malgré tout, les tensions restent présentes. Sparte et Athènes s'affrontent même, en 418, à Mantinée, en dehors du territoire des deux cités. Athènes en conclut que Sparte a rompu les traités, et la guerre reprend dès 415. Athènes lance l'expédition de Sicile, qui se solde par un désastre. La révolte des cités ioniennes de la ligue de Délos permettent à Sparte de s'imposer : en 404, Athènes assiégée capitule.

Sparte la contraint à raser les Longs Murs, sur dix stades de chaque côté et à entrer dans la ligue du Péloponnèse. Les Spartiates hésitent pourtant quant à la forme de gouvernement à lui donner. Tout le monde s'accorde sur la nécessité de mettre fin à la démocratie, mais faut-il une oligarchie radicale sous tutelle spartiate, ou une oligarchie plus modérée, sans garnison spartiate ? Le roi Lysandre, grand artisan de la victoire sur Athènes, impose la tyrannie des Trente, mais l'autre roi, Pausanias Ier, laisse ensuite les Trente tomber et fuir avec leurs partisans, pour soutenir les oligarques modérés restés à Athènes. Pourtant, à son retour à Sparte, il est soumis à jugement, et huit ans après son acquittement, est condamné quand Athènes reprend les armes contre Sparte.

[modifier] L’impérialisme spartiate du Ve siècle

Sparte s'est lancée dans la guerre du Péloponnèse sous la bannière de la liberté et de l'autonomie des cités, menacées par l'impérialisme athénien. Mais, après avoir vaincu celle-ci, elle fait de même : elle impose un tribut, des gouvernements sous sa tutelle, voire des garnisons. Dès 413, Thucydide la décrit comme la puissance qui « exerce seule désormais son hégémonie sur toute la Grèce » (VIII, 2, 4).

Sparte change en conséquence de politique vis-à-vis de la Perse, se faisant le chantre du panhellénisme. Il y a d'abord l'expédition des Dix Mille, contée par Xénophon dans l’Anabase, qui échoue en 401. En 396, le roi Agésilas II est envoyé avec quelques Spartiates, des Néodamodes et plusieurs milliers d'alliés pour chasser Tissapherne, le satrape de Carie, et protéger les cités grecques. Les rêves d'empire d'Agésilas se terminent rapidement, car il est rappelé dès 394, à cause des événements en Grèce : Athènes, Thèbes, Argos et d'autres cités se soulèvent contre Sparte — c'est le début de la guerre de Corinthe. La coalition est vaincue en 394 à Coronée et Némée, mais Sparte a perdu son hégémonie maritime. Pendant ce temps, les Perses se lancent dans une contre-offensive et Athènes rebâtit ses Longs Murs. Menacée, Sparte conclut en 386 la paix d'Antalcidas avec tous les Grecs et les Perses.

Cette paix, protégée par le Grand Roi, leur permet en fait de continuer leur politique impérialiste, sous couvert de la protection de l'autonomie des plus petites cités : Sparte oblige Argos à donner à Corinthe son indépendance, ou encore Olynthe à respecter l'autonomie des cités de Chalcidique.

En 378, néanmoins, le conflit reprend suite à un raid spartiate sur le Pirée. Il aboutit en fait à une paix entre Athènes et Sparte en 371, inquiètes toutes deux des progrès de Thèbes. Sparte lance aussitôt une attaque contre la cité béotienne, qui aboutit au désastre de Leuctres : Épaminondas détruit l'armée spartiate menée par Cléombrote, et mène une puissante offensive contre Sparte elle-même, qui doit enrôler de nombreux Hilotes pour repousser le danger de ses murs. C'est la fin de l'hégémonie spartiate.

[modifier] Déclin de la puissance spartiate

Icône de détail Article détaillé : Guerre contre Nabis.

L'hégémonie spartiate a été nette de 404 à 371. Après la bataille de Leuctres, non seulement Sparte perd son hégémonie, mais aussi la plus grande partie de la Messénie, et la Ligue du Péloponnèse, qui se dissout. L'irruption de la Macédoine dans le jeu politique grec n'arrange guère la situation pour elle. En 330, le roi Agis III attaque Antipater, lieutenant d'Alexandre le Grand, à la tête d'une coalition péloponnésienne, mais est vaincu et tué à la bataille de Megalopolis. Lors de la Guerre lamiaque, Sparte est trop faible pour participer. Le second sursaut a lieu en -281, sous l'impulsion du roi Aréus Ier. Sparte parvient temporairement à repousser Pyrrhus d’Épire, notamment en s'associant à Athènes, mais en 265, le roi est tué et la Macédoine reprend le dessus.

La faiblesse de Sparte permet à la Ligue achéenne de prendre son essor, pendant qu'une crise des institutions lacédémoniennes bouleverse la cité. C'est d'abord la révolution d'Agis IV, puis celle de Cléomène III. Ce dernier tente d'endiguer l'avancée des Achéens, au début avec une certaine réussite, puisque la Ligue lui propose en 226 de prendre sa tête. Mais une maladie l'empêche de profiter de cet avantage. La guerre reprend en 225. De nouveau, Cléomène obtient d'important succès, mais Aratos de Sicyone, devenu stratège de la Ligue, fait échouer les plans de conciliation du Spartiate et fait appel aux Macédoniens, qui traversent l'isthme de Corinthe en 224. Plus faible financièrement et militairement, Cléomène est écrasé à Sellasia par Antigone III Doson, roi de Macédoine. Sparte est prise et Cléomène doit s'enfuir en Égypte.

D'importants troubles politiques s'ensuivent à Sparte. En 207, Nabis, accède au trône — ou du moins, devient tyran de Sparte. Sous son règne, la guerre reprend contre la Ligue achéenne. En 205, Sparte devient l'alliée de Rome, fait qui modifie les rapports de force dans la région : Sparte est opposée aux Achéens, qui deviennent eux aussi les alliés de Rome, qui est opposée à la Macédoine. Tout ceci aboutit à ce que Philippe V de Macédoine prenne Argos pour la donner à Sparte. Nabis s'y rend populaire en abolissant les dettes et persécutant les riches.

Rome préfère laisser passer, mais dès 197, elle s'allie avec les cités grecques contre Sparte. Dominée de tous les points de vue, la cité est obligée d'accepter la paix en 195. Elle y perd une partie importante de son territoire, le droit de recruter dans la Périégèse, son port et la plus grande partie de sa flotte.

En 192, Nabis est assassiné. Philopoemen, stratège de la Ligue achéenne, oblige Sparte à y adhérer. Il devient le véritable maître de Sparte. Il contraint les Spartiates à abattre leurs murs, libère les Hilotes qu'il renvoie sous peine de les asservir comme esclaves-marchandises — ce qui arrive, de fait, à 3 000 d'entre eux. Les réformes de Nabis sont abrogées, l'agôgè supprimée. Une grande confusion s'ensuit à Sparte, entre les partisans des anciens tyrans, les anciens exilés par Nabis, les exilés modérés, etc. Les légats romains, eux, n'ont guère d'influence sur les Achéens. La situation n'est réglée qu'en 180 : tous les exilés sont rappelés, Sparte peut rebâtir ses murs et réinstaurer l'agôgè.

Mais les dissensions avec la Ligue ne s'arrêtent pas là. En 148, les Achéens attaquent Sparte, qui est vaincue. Rome doit intervenir, exigeant que Sparte et Corinthe soient séparés de l'Achaïe. Furieux, les Achéens reprennent les armes, mais ils sont écrasés par Rome en 146. Sparte fait théoriquement partie du camp des vainqueurs, mais en réalité, elle perd ses cités périèques, qui forment de leur côté le koinon (alliance) des Lacédémoniens. Sparte n'est plus désormais qu'une cité de second rang, autonome mais isolée, bien loin de sa splendeur d'antan.

[modifier] La domination romaine

La domination romaine relègue Sparte au second rang. Sans ambition militaire ni politique, elle se concentre alors sur ce qui faisait sa particularité, l'éducation spartiate. Celle-ci se fait plus dure, attirant les « touristes », avides de rituels violents et étranges. Ainsi, des combats rituels se disputaient traditionnellement au sanctuaire d'Artémis Orthia. Sous la domination romaine, ces combats deviennent la διαμαστίγωσις / diamastígôsis : les jeunes enfants sont flagellés parfois à mort. Cicéron rapporte ces faits dans les Tusculanes (II, 34) : la foule qui accourt au spectacle est si nombreuse qu'un amphithéâtre doit être bâti devant le temple pour l'accueillir. Cette cérémonie attire les touristes jusqu'au IVe siècle de l'ère chrétienne, comme en témoigne Libanios (Discours, I, 23).

[modifier] Sparte au Moyen Âge

La ville est pillée par les Hérules lors d'une incursion en 267 ap. J.-C. puis en 395. Alaric Ier, roi des Wisigoths, détruit la cité. La Laconie est ensuite ravagée par des tribus slavonnes, dont la domination précède celle des Byzantins. Ceux-ci bâtissent la ville de Lacédémone sur l'emplacement de l'ancienne Sparte. En 1249, les Croisés édifient la ville de Mistra à quelques kilomètres, sur un éperon du Taygète.

[modifier] Sparte aujourd'hui

En 1864, après que la guerre d'indépendance ait abouti a la libération de la Gréce, la ville de Sparte fut reconstruite de façon moderne sur une partie de l'ancien site selon les plan du Baron Jochmus, et Mistra déclina progressivement, elle est maintenant en ruine et presque désertée. Sparte est le chef-lieu de la préfecture (nomos) de Laconie.

[modifier] Bibliographie

  • (en) Paul Cartledge, Sparta and Lakonia: a Regional History 1300-362 BC, Routledge, 2001 ;
  • Edmond Lévy, Sparte : histoire politique et sociale jusqu’à la conquête romaine, Seuil, coll. « Points Histoire », Paris, 2003 (ISBN 2-02-032453-9).