Discuter:Guerre en Irak

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dans l'historique de la guerre en irak, il est fait mention que celle ci est une soit disante guerre contre le terrorisme et vient de la "possible conivence entre les terrosites de Benladen et l'irak". hors il n'en est rien. La guerre en irak, suit les sanctions onusiennes et les problemes diploatiques concernant les enquetes de AIEA, concernant les armes atomiques que l'irak étaient censé caché.

il s'agit donc d'une désinformation ce type d'amalgame de lier la guerre en irak à la guerre au terrorisme

Faux. L'une des motivations officielles des USA était bien de priver Al-Quaida d'un de ses soutients et de renverser un régime qui aidait le terrorisme. Que cela ne fut pas prouvé (et peut-être complètement faux) n'enlève rien à cette dimension de la guerre.--SammyDay 19 septembre 2007 à 16:47 (CEST)

Les contributeurs à Wikipedia pourraient-ils à tout le moins soigner leur français, particulièrement l'orthographe d'usage ?

[modifier] Recyclage

Cet article a été écrit au jour le jour et n'a aucune organisation. Il conviendrait de le restructurer comme la version anglaise. Je pense que l'on peut en faire un article intéressant décryptant bien la situation, les tenants et la aboutissants malgré son actualité brûlante. Des volontaires ?-) Apollofox 26 août 2007 à 18:04 (CEST)

[modifier] Le chapite conséquences dans l'article idoine ?

Il y a un trés long chapitre que l'on peut reverser dans les Conséquences de l'invasion de l'Irak dédié qui n'est pas remis à jour trés souvent, je suggére de le transféré la dessus pour aérer la page. L'amateur d'aéroplanes (d) 19 mars 2008 à 13:47 (CET)

[modifier] Quelques clés ?

Les contributeurs s'intéressant aux "Grands Problèmes" du monde actuel ne sauraient, je pense, être trop attentifs quant à l'esprit critique qu'il convient d'avoir vis-à-vis des informations en provenance des régions "sensibles" du monde, la grande presse, les radios et les grandes chaînes télévisions n'étant quasi exclusivement alimentées en informations par trois agences mondiales de presses, profondément "infiltrées" et "noyautées" (Bagdad, Kaboul, Pékin, Moscou, Beyrouth... également Abidjan et N'Djamena... – mais pas Monaco ou Acapulco - infiltrées et noyautées en fait depuis la "Guerre du Golfe", à l'occasion de laquelle les USA (et d'autres pays...) se sont aperçus de l'intérêt qu'il y avait à contrôler l'information "à la source", puis de laisser librement celle-ci diffuser librement, par l'intermédiaire de gens de bonne foi comme vous et moi) depuis 15 ans par des agents agissants suivant la technique du "Targetting", terme militaire également utilisé par les "Services" dans les actions dites pudiquement "actions d'influence". Le "cœur de cible" de ces actions sont des gens intelligents et cultivés, avec un esprit critique toutefois pas trop développé, qui pourront constituer des relais efficaces pour diffuser plus avant les informations délivrées par les sources infiltrées et noyautées.


Dans l'optique de la future confrontation avec la Chine que le Etats-Unis jugeraient inévitable et à laquelle ils se prépareraient activement avec leurs alliés de l'OTAN, tout comme la Chine s'y préparerait tout aussi activement, les Etats-Unis jugeraient la réussite de leur implantation en Irak comme actuellement leur priorité "Number One", alors que la présence de l'OTAN en Afghanistan, l'affaiblissement de la Russie et la "démocratisation" du Tibet seraient, du moins pour le moment, secondaire. L'axe d'effort des actions d'influence des Etats-Unis et de leurs alliés serait donc actuellement celui de l'Irak, pays pour lequel ces actions seraient les plus nombreuses et les plus sophistiquées.


Pour ce qui est de l'Irak, les "techniques d'influences" utilisées sont toujours à peu près les mêmes : dépêche contenant un grand nombres d'informations ("Nous sommes parfaitement informés") sans intérêt mais exactes, parmi lesquelles est glissée une (ou deux) "information" qui intéresse "tout le monde", présentée tendancieusement voire mensongèrement, "information" qui constitue "le" message de la dépêche. Quelques indications permettant, pour l'Irak, de décrypter les dépêches en provenance de Bagdad :

- quand on y parle "d'Al-Qaïda", lire "Sunnites salafistes" ;


- quand on y parle de "nostalgiques de l'ancien régime de Saddam Hussein" ou de "Tribus" , lire "Sunnites baassistes", majoritaires chez les Sunnites ;


- quand on parle des Chiites, lire "Moqtada al-Sadr", majoritaires dans la population irakienne ;


- quand Condoleezza Rice affirme ne pas comprendre ce que recherche vraiment Moqtada al-Sadr, se rappeler qu'elle est l'interlocutrice de celui-ci depuis près de cinq ans, et que c'est elle qui a négocié toutes les trêves et tous les "marchés" avec celui-ci, et qu'elle sait parfaitement, elle comme tous les Irakiens, ce qu'il veut et qu'il a obtenu ;


- Quand on parle de la "communauté kurde irakienne", lire "les habitants d'un pays de facto indépendant de l'Irak".


La prudence s'impose, non seulement pour les dépêches d'agences, mais aussi pour les reportages des grandes chaînes de télévision réalisés dans des endroits "sensibles" du Monde, endroits où les intérêts de certaines "Grandes Puissances" (ou de moins grandes...) sont grands, en particulier lorsque les reportages sont réalisés, soit par les "envoyés permanents", ou lorsque les reportages sont faits par des "envoyés spéciaux" inconnus. En dehors des "envoyés permanents" dont l'intégrité morale est connue par leur passé (ils font en général l'objet de campagnes publiques de dénigrement de la part d'associations ou de revues dénonçant leur "partialité", et demandant leur remplacement...), les seules sources d'informations fiables pour ces régions "sensibles" sont donc celles constituées par les reportages des "envoyés spéciaux" dont l'intégrité morale a pu être appréciée lors de missions réalisées antérieurement. Se souvenir également que les ONG constituent pour les "Services" des proies faciles à manipuler !


Par ailleurs et de façon très générale, il convient d'avoir en tête que ce qui n'est pas dit peut être plus important que ce qui est dit : parfois, un silence en dit plus qu'en long discours... Les choses dont on ne parle pas ou plus, alors qu'on devrait logiquement en parler, révèlent toujours des choses qui ne sont pas anodines : en réfléchissant un peu, et à condition d'avoir déjà une idée suffisamment correcte de la situation, on peut faire des hypothèses, tenter de les vérifier, et ainsi progresser un peu dans la connaissance d'une situation...


Quelques indications sur la situation présente en Irak, compétant ceux qu'on trouve actuellement dans l'article, et susceptibles de les éclairer :

- les Sunnites bassistes, qui constituaient la principale force menant des actions militaires contres les forces américaines, auraient négocié à la mi 2007, tout comme l'avait fait dès le départ les Chiites (Moqtada al-Sadr), une trêve avec l'armée américaine, de façon à pouvoir se protéger des actions terroristes dont ils étaient de plus en plus victimes de la part des Sunnites salafistes ; l'armée américaine leur aurait, en échange, confié le contrôle de toutes les régions sunnites ("Triangle sunnite"), les aidant dans leur lutte contre les salafistes en leur fournissant les renseignements dont ils disposent ; l'armée américaine avec, par suite, la nouvelle armée irakienne, a pu ainsi, quasi intégralement, se replier et se recentrer sur Bagdad, agglomération où elle dispose maintenant 24 brigades de combat, le tiers du volume total de l'armée américaine, trois fois le volume total de l'Armée française (8 brigades de combat), cloisonnant la ville ; ceci explique, à la fois la baisse de ses pertes mensuelles depuis cette date, et le fait qu'elle aie récemment essayé, rompant ainsi la trêve passée avec Moqtada al-Sadr, de prendre le contrôle du quartier chiites de Bagdad, Sadr City ; les Sunnites ont pour objectif de ré-instaurer un régime nationaliste dans toute l'Irak ; étant minoritaires, ils ont bien conscience qu'un tel régime ne peut, au moins au début, revêtir une forme démocratique "à Occidentale" ; les Sunnites baasistes sont soutenus "moralement" par la Syrie, n'ayant pas besoin d'une logistique extérieurs, car ils posséderaient des armes et des munitions pour au moins trente ans, ayant récupéré celles de l'ancienne armée Irakienne, qui avait probablement préparé cette éventualité avant la chute du régime ; ils s'opposeront de toutes leur force à une partition de l'Irak ;

- les Sunnites salafistes, soutenus par l'Arabie Saoudite, veulent d'abord "éliminer" les Baasistes, puis les Chiites, afin d'instaurer un régime intégriste sunnite dans tout l'Irak ; ils ne combattent pratiquement plus les troupes américaines, qui auraient pratiquement évacué toutes les régions sunnites (à l'exception de Bagdad), concentrant leurs actions contre les Sunnites baasistes ; ils sont eux aussi opposés à une partition de l'Irak, et sont opposés, pour des raisons religieuses, à la présence de troupes non musulmanes sur un territoire musulman ;

- Moqtada al-Sadr a passé, dès le départ, une trêve avec les forces de la coalition, alors aux prises avec les actions militaires sunnites (à l'époque, baasistes et salafistes réunis), et contrôlerait l'intégralité des régions chiites, où il a installé de facto une "République islamique" basée sur une interprétation intégriste de la charia (Les sunnites baasistes n'arrêtent pas de dénoncer publiquement des abus, lapidations nombreuses de femmes adultères en particulier) ; les forces américaines et, par suite, la nouvelle armée irakienne, sont totalement absentes de ces régions, les autres contingents de la coalition ayant interdiction formelle de mener des actions offensives contres l'Armée du Mehdi de Moqtada al-Sadr et n'ayant le droit de faire usage de leurs armes qu'en cas de "légitimes défense" ; les forces armées américaines, rompant la trêve, ont tentés par deux fois de limiter la prise de contrôle des régions chiites par Moqtada al-Sadr, à Nadjaf et, récemment, à Sadr City, n'obtenant aucun résultat tangible ; lorsque les Chiites modérés ont compris que la paix avec les américains n'entraînerait pas leur départ, ils auraient progressivement ralliés à Moqtada al-Sadr ; aujourd'hui, les Chiites "modérés", s'étant trop compromis avec l'occupant, ne joueraient pratiquement plus aucun rôle ; tous les partis chiites sont activement soutenus par l'Iran ; ils souhaitent tous, plus ou moins, une partition de l'Irak, les régions chiites disposant de la moitié du pétrole irakien ;

- les Kurdes sont de facto indépendants et vivent en paix ; ils n'ont plus aucun rapport avec les irakiens, la présidence de l'Irak par un Kurde n'étant là que pour faire illusion ; ils sont soutenus par les américains, et ils souhaitent la création d'un Etat Kurde réunissant les Kurdes d'Irak, de Turquie, de Syrie et d'Iran ; les américains sont pris, d'une part entre leur volonté d'affaiblir l'Irak autant que faire se peut et, d'autre part, la nécessité de ménager la Turquie, membre de l'OTAN ; le Kurdistan constitue pour les américains une option de repli au cas où ils ne pourraient pas établir de bases militaires permanentes en Irak, des bases au Kurdistan étant beaucoup moins favorables à l'organisation d'opérations militaires terrestres contre l'Iran et la Syrie, celles-ci n'étant pas du tout possible contre l'Arabie Saoudite (voir cartes de la région) ; le Kurdistan possèdent la moitié du pétrole irakien ;

- les groupuscules terroristes irakiens se réclamant d'Al-Qaida seraient encore moins nombreux que les groupes soutenant le gouvernement d'Nouri al-Maliki, et ne joueraient pratiquement aucun rôle en Irak, hier comme aujourd'hui ;

- contrairement à ce qu'ils affirment officiellement, les Sunnites et les Chiites souhaiteraient le maintien des forces américaines en Irak, seules capables de s'interposer entres les communautés Chiite et Sunnite, et d’éviter une guerre civile généralisée ; si un Président des Etats-Unis décidait du retrait des forces américaines d'Irak, les Chiites et les Sunnites, qui ne sont pas cons, s'uniraient probablement pour exiger leur maintien, éventuellement au moyen d'actions militaires conjointes, faisant le siège des garnisons américaines, attaquant les convois essayant de quitter l'Irak, et en détruisant les moyens aériens et maritimes permettant aux troupes américaine de fuir (c'est à peine une blague...) ;

- de toutes façons, tous les irakiens sauraient maintenant que les américains n'auraient certainement pas l'intention de se retirer d'Irak (Ils y conserveraient des bases militaires très importantes), y étant venu avec l'idée d'y rester au moins cinquante ans, de façon à être en mesure de contrôler tout le Moyen-Orient et son pétrole, à être en mesure de procéder à des offensives terrestres contre l'Iran, contre la Syrie et contre l'Arabie Saoudite en cas de besoin, à être en mesure de s'opposer à des alliances que la Chine pourrait un jour vouloir passer avec des Etats de cette région pour utiliser l'arme du pétrole contre les Etats-Unis et leurs alliés, enfin pour disposer de bases aériennes stratégiques à l'ouest de la Chine, au cas où ces bases ne pourraient pas être installées au Tibet... Le contrôle de l'Irak permettrait également aux USA d'être mois dépendant d'Israël pour la défense de leurs intérêts au Moyen-Orient, Israël n'étant pas toujours aussi "malléable" que les Etats-Unis pourraient le souhaiter ; de son coté, Israël y trouverait son compte, l'Irak étant la seule puissance qui était susceptible de contester son rôle de superpuissance unique dans tous les Etats arabes ; évidemment, les américains souhaitent le plus rapidement possible ne plus être directement impliqués dans les affaires intérieures irakiennes, et pouvoir remplir tranquillement les missions à caractère international pour lesquelles ils auraient envahi l'Irak.


Il est impossible de prévoir la suite de cette histoire ; tout ce qu'on peut dire, c'est qu'elle est destinée à durer encore longtemps...

Jrl133 (d) 10 mai 2008 à 23:58 (CEST)

Pour les agents d'influence et les idiots utiles, pour une fois qu'une méthode communiste marche, pourquoi les puissances occidentales ne l'utiliserait pas :) Au moins, nos journalistes ne travaillent pas consciemment pour des états ennemies comme André Ullmann. Et les alter mondialistes aidé par les anciens pro soviétiques ne se prive pas d'utiliser les mêmes méthodes de désinformation (Bombe A sur l'aéroport de Bagdag en 2003, armes chimiques à Falludja, ect...) L'amateur d'aéroplanes (d) 15 mai 2008 à 07:36 (CEST)
Sauf que les anciens pro soviétiques ne sont pas des "pros"...
88.173.126.54 (d) 15 mai 2008 à 13:59 (CEST)
Et si, le KGB avait un département spécial juste pour la désinformation: Autre sujet, doit on inclure dans les motifs de cette guerre la Zone 51 de Saddam Hussein :) Voir cette page http://www.ufocom.org/pages/v_fr/m_articles/saddam/saddam.htm reprenant un article de la Pravda  :) La oui, ce n'est pas très pro comme nouvelle... L'amateur d'aéroplanes (d) 21 mai 2008 à 10:29 (CEST)
Je ne suis pas trop un adepte des "OVNI" (Bien sûr, il est presque impossible que nous soyons seuls dans l'Univers, mais c'est une autre question) ou de la théorie de la "Conspiration"... Il faut savoir que les Russes, parce que l'information était très censurée à l'époque de l'URSS, étaient et sont restés les champions du monde quant aux "rumeurs" les plus folles ! Un jour, un ingénieur russe (de très haut niveau) m'a dit qu'il ne "croyait pas" aux OVNI : "Des bonshommes verts venant de la planète Mars ? Mais non ! Ce sont tout simplement", m'a-t-il dit, "des véhicules de reconnaissance inhabités venant d'une autre galaxie"... Jrl133 (d) 21 mai 2008 à 12:04 (CEST)
Pour en revenir au temps présent, Sadr à pour ainsi dire capituler, l'armée irakienne se déploie actuellement dans son fief avec sa coopération; avec la mise hors jeu de dizaines de cadres d'AQI, le gvt Irakien peut-il voir l'avenir avec optimisme et recontruire a grande échelle avec les rentrées pétroliéres; A notez que les forces kurdes sont intégrés dans l'armée irakienneL'amateur d'aéroplanes (d) 21 mai 2008 à 15:15 (CEST)


Je suis loin d'avoir toutes les infos en temps réel de la situation irakienne. Pour ma part, cela me surprend quand même beaucoup que Moqtada al-Sadr ait "capitulé", car il contrôlait il y a encore un mois, à ma connaissance, avec son Armée du Mehdi, plus nombreuse que le nouvelle armée irakienne, toutes les Provinces chiites d'Irak, dans lesquelles ne se trouvaient, à ma connaissance, ni forces américaines, ni forces du gouvernement irakien. L'offensive américaine récente ne concernait que le "quartier" chiite de Bagdad, tenu par Moqtada al-Sadr, et cet offensive ne semble pas avoir eu pour résultat la reddition des unités de Armée du Mehdi de ce quartier de près de deux millions d'habitants (Avez-vous vu de telles images de réddition en masses?). Pour moi, il me sembnle que l'on est revenu au "statu quo" antérieur, ce que réclamait Moqtada al-Sadr pendant l'offensive américaine sur Sadr City, à savoir "pas d'attaque des forces américaine par Armée du Medhi, tant que les forces américaines n'attaquent pas l'Armée du Medhi", ce qui est la position de Moqtada al-Sadr depuis toujours, cette "trêve" ayant été rompue seulement par deux fois en cinq ans par les forces américaines, une fois à Nadjaf il y a deux ou trois ans (la trêve avait été reconduite à l'issue de cette opération qui, à ce qui m'en a été dit, n'avait donné strictement aucun résultat)et récemment donc à Sadr City. Mais peut-être y a-t-il eu récemment un fait nouveau dont je n'ai pas encore eu connaissance ? Un "accord" entre Moqtada al-Sadr et le gouvernement irakien ? C'est tout çà fait possible, mais cette possibilité me parait en fait dépendre de la nature même de l'accord. Si des forces irakiennes se déployent réellement EN NOMBRE dans des Régions chiites, alors qu'elles ne sont actuellement présentes que dans les zones tenues par l'armée américaine, c'est à dire actuellement essentiellement l'agglomération de Bagdad (à l'exception du quartier chiite), cela serait l'indice qu'il s'est vraiment passé quelque chose entre le le gouvernement chiite irakien et Moqtada al-Sadr ; que se serait-il passé, et quelles seraient les motivations de Moqtada al-Sadr qui, toujours à ma connaissance, rêgne en maître absolu sur toutes les Régions chiites ? L'avenir devrait, je pense, l'infirmer ou le confirmer assez rapidement : s'il en était bien ainsi, on devrait voir bientôt des unités des forces irakiennes se déployer en nombre, réellement armées, dans des Régions chiites, et voir des images de vraies patrouilles (comme celles de l'Armée du Mehdi) de ces forces dans au moins l'une des grandes villes chiites, par exemple, Mamudiyah, ou Iskandariya, ou Mussayyib, ou Hilla, ou Kerballa, ou Nadjaf, ou Samawa, ou Nassiriya, ou Kut, ou Samara, ou même, pourquoi pas, Bassorah (ville où il n'y a, toujours à ma connaissance, plus aucune force britannique ou irakienne dans cette ville depuis bientôt un an)...
Quant aux forces kurdes, elles forment depuis 1991 une "armée" indépendante des forces armées irakiennes (ces forces étaient auparavant clandestines, et luttaient contre les gouvernements turcs et irakiens ; ces forces irakiennes ont été équipées par les Etats-Unis entre 1991 et 2003 ; elles sont toujours clandestines en Turquie), et ont participé à l'invasion de l’Irak au coté des forces américaines, prenant ensembles Mossoul et Kirkuk, invasion à laquelle l'armée nationale irakienne ne s'est d'ailleurs pas opposée, puisqu'elle avait décidé de ne combattre que les forces de la coalition (la quatrième Divion d'Infanterie américaine, censée venir de Turquie, ce que les Turcs n'ont finalement pas autorisé à faire à partir du territoire de la Turquie) et pas les Kurdes, considérés à ce moment comme des "irakiens", et faire de cette guerre, pour motiver ses soldats, une guerre strictement de "défense nationale" et pas une guerre de défense du régime ou une guerre civile : à l'instar de ce qui s'était passé en Afghanistan, les forces américaines se tenaient derrière les forces kurdes, ne les appuyant que ponctuellement (sécurisation des ponts,...), et il n'y a pratiquement pas eu de combats, l'armée irakienne s'étant immédiatement "évaporée" devant les forces kurdes (les Irakiens savaient, d'une part, que les forces kurdes n'avait pas l'intention de "pousser" jusqu'à Bagdad, que ces forces ne voulaient que contrôler l'ensemble du Kurdistan irakien, car l’action des indépendantistes kurdes était, en 2003 comme en 1991, une guerre de Libération Nationale du Kurdistan et non pas, pour les Kurdes, une guerre contre le régime irakien, qui ne les concernait pas ou plus, et, d'autre part, que les forces américaines qui les accompagnaient ne pouvaient pas non plus attaquer Bagdad à revers, devant rester au Kurdistan pour empêcher toute intervention de l'Armée turque, intervention qui auraient eu des répercutions internationales très graves et aurait encore plus compliqué la situation en Irak, Chiites et Sunnites irakiens étant opposés à toute mainmise de la Turquie sur le pétrole kurde, qui représente de l’ordre de la moitié des richesses naturelles de l’Irak) ; il est à noter que les forces américaines étaient surtout là pour contrôler l'action des kurdes et, surtout, pour empêcher l'armée turque d'intervenir, comme la Turquie avait menacer de le faire (L'Armée nationale irakienne avait par ailleurs dans ses rangs des conscrits kurdes, mobilisés dans les Régions sunnites). Les forces kurdes n'ont pas été concernées par la suppression, décidée par Paul Bremer, de l'armée irakienne et ont l’EXCLUSIVITÉ du contrôle, toujours à ma connaissance, du Kurdistan, Région où il n'a pratiquement plus de forces américaines ni de forces irakienne sauf, (peut-être ? Je n’ai pas d’éléments récents) dans la Région de Mossoul, ville en majorité irakienne Sunnites baasistes et où il resterait quelques unités américaines. Maintenant, que des Kurdes habitants les Régions Sunnites s'engagent dans la nouvelle armée irakienne, et que le gouvernement kurde les y encourage même, c'est tout à fait probable, car les forces kurdes, à ma connaissance, n'ont toujours recruté qu'au Kurdistan, et cela ferait très « mauvais effet » qu’elles recrutent en Région Sunnites (Encore une fois, les forces kurdes sont pas des « milices » clandestines). Par contre, connaissez-vous le POURCENTAGE d'engagés kurdes dans la nouvelle armée irakienne ? Pour ma part, je ne connais aucune statistiques de ce type pour cette nouvelle armée, composée exclusivement d'engagés).
Très cordialement,
Jrl133 (d) 21 mai 2008 à 17:24 (CEST)