Al-Qaida

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Al-Qaida
Classification
Islamiste Sunnite
Objectifs
Établissement de régimes islamistes dans les pays à majorité musulmane, rétablissement du califat
Statut
Actif?
Victimes
inconnue
Fondation
Date de formation 1988-1992
Pays d'origine Afghanistan
Fondateur Abdullah Yusuf Azzam
Force
Nombre inconnue
Zone d'opération Monde
Dernière attaque inconnue
Financement
Filiation
Chefs principaux
Abou Mohamed al-Masri ; Ahmed al-Hisawi ; Oussama Ben Laden
Groupes Reliés
Groupe salafiste pour la prédication et le combat
Groupe islamique combattant en Libye
Groupe islamique combattant marocain

Al-Qaida (arabe القاعدة Al-Qā'ida La Base) est un mouvement terroriste qui a été fondé par Abdullah Yusuf Azzam en 1987. Bien qu’Al-Qaida soit le nom le plus communément utilisé, le groupe s'est exprimé en 2003 sous le nom de Qaedat al-jihâd, « la base du jihâd » (قَاعِدَة ٱلْجِهَاد, qā'idat al-jihād).

Il est très difficile de décrire ce qu'est Al-Qaida : pour le gouvernement américain c'est une organisation terroriste très puissante, une armée secrète disposant de camps d'entraînements militaires, pour d'autres elle n'est qu'une "nébuleuse" qui n'a de réalité, en tant qu'armée secrète, que pour ceux qui l'invoquent : elle ne pourrait être en fait qu'un moyen de coordonner, par un discours politique extrémiste, les revendications de groupuscules violents totalement indépendants les uns des autres.[1]

Son inspiration religieuse prend ses racines dans l'idéologie de Sayyid Qutb et d'Abdel Salam Faraj, activiste kharidjite, l'a fait évoluer à partir de l'organisation Maktab al-Khadamāt fondée dans les années 1980 par Oussama Ben Laden, utilisant de multiples dons en provenance de pays islamiques et - pour contenir la menace soviétique - du gouvernement des États-Unis. Ces pays souhaitaient financer, recruter et former des moudjahiddins dans le cadre de la première guerre d'Afghanistan, pour alimenter la résistance afghane contre les soviétiques jusqu'à leur retrait en 1989.

Al-Qaida considère que les gouvernements occidentaux, avec à leur tête celui des États-Unis, interfèrent dans les affaires intérieures des nations islamiques, et ce dans l'intérêt unique des sociétés occidentales. Le mouvement recourt au terrorisme pour faire entendre ses revendications. La plus retentissante opération terroriste attribuée à Al-Qaida est celle menée sur le sol américain le 11 septembre 2001. Viennent ensuite les Attentats du 16 mai 2003 à Casablanca, Attentats du 11 mars 2004 à Madrid, ceux du 7 juillet 2005 à Londres et ceux du 11 avril 2007 à Alger qui ont été revendiqués par l'Organisation Al-Qaïda au Maghreb islamique (anciennement GSPC).

Sommaire

[modifier] Histoire

Drapeau d'Al-Qaida en Irak.
Drapeau d'Al-Qaida en Irak.

Al-Qaida a évolué du Maktab al-Khadamāt (MAK), organisation moudjahiddine de résistance contre les forces soviétiques en Afghanistan dans les années 1980. Elle a été fondée avec l'aide de la CIA qui déploie dans cette période une politique interventionniste dans tous les pays « menacés » par le communisme (notamment par l'établissement de régimes anti-communistes en Amérique Latine et Centrale, mais aussi en Grèce, une décennie auparavant). Vers la fin de l'occupation soviétique, beaucoup de moudjahiddins ont voulu étendre leur opérations pour inclure les luttes islamistes dans d'autres régions du monde. Un certain nombre d'organisations liées à Al-Qaida ont été formées dans ce but.

Le nom d'« Al-Qaida » – littéralement "la base de donnée” ne vient pas du mouvement lui-même mais a été donnée par la CIA : c'était le nom du fichier informatique contenant la liste de centaines de mujahideen qui furent recrutés et entraînés, avec l'aide de la CIA, pour combattre les Russes.[2]

Ben Laden souhaitait étendre le conflit à des opérations non-militaires dans d'autres parties du monde ; Azzam, en revanche, voulait rester concentré sur les campagnes militaires. Après qu'Azzam a été tué en 1989, le MAK se divisa et une partie significative de ses membres rejoignirent l'organisation de Ben Laden.

Puisque les autres parties du monde n'étaient souvent pas impliquées dans une guerre ouverte comme l'Afghanistan sous l'occupation soviétique, le passage du MAK à Al-Qaida a impliqué plus de formation dans les tactiques terroristes. D'autres organismes ont été formés, y compris par Oussama Ben Laden, pour effectuer divers types d'actions terroristes dans des pays différents.

Après que l'Union socialiste soviétique eut quitté l'Afghanistan, Oussama Ben Laden retourna en Arabie saoudite pendant qu'Al-Qaida continuait ses opérations d'entraînement en Afghanistan. Il se prononça contre le gouvernement saoudien pendant la guerre du Koweit et fut encouragé à quitter le pays. En 1991, il s'installa au Soudan, alors que le gouvernement islamique du pays devait s'occuper d'une guerre civile. En 1996, il fut expulsé du Soudan après une possible participation à une tentative d'assassinat sur le président égyptien Hosni Moubarak. Oussama Ben Laden retourna alors en Afghanistan avec certains de ses employés soudanais.

Les camps d'entraînement d'Al-Qaida ont formé des milliers d'islamistes militants à travers le monde; certains appliquèrent plus tard leur entraînement dans différents conflits dans le monde comme en Algérie, en Tchétchénie, aux Philippines, en Égypte, en Indonésie, au Tadjikistan, en Somalie, au Yémen, au Kosovo et en Bosnie-Herzégovine.

Pour son financement, il a bénéficié d'appuis parfois étonnants comme celui de l'organisation « caritative » International Islamic Relief Organization.

En février 1998, Ben Laden et Ayman al-Zawahiri du Jihad islamique égyptien ont publié un rapport intitulé « Le Front islamique mondial pour le Jihad contre les Juifs et les Croisés », proclamant que c'était le devoir de tout musulmans de tuer les citoyens américains, qu'ils soient civils ou militaires, et leurs alliés partout dans le monde.

Le 10 juillet 2005, Abou Abd Al-Aziz, un lieutenant d'Al-Qaida a été arrêté à Bagdad, après un raid de l'armée américaine. Selon l'état-major américain, Abou Abd Al-Aziz était « un dirigeant d'une cellule terroriste à Bagdad ainsi qu'un responsable des opérations pour Al-Qaida en Irak ».

Le 14 juillet 2005, Khamis Farhan Khalaf Abed Al-Fahdawi, alias Abou Saba, a été arrêté à Ramadi en Irak. Il faisait partie du réseau Al-Qaida en Irak. On le soupçonnait d'être responsable de l'assassinat de Ihab Al-Chérifet, chargé d'affaires égyptien, ainsi que d'un diplomate de Bahreïn.

En janvier 2006, sa branche irakienne participe à la fondation du Conseil Consultatif des Moudjahedines en Irak.

Le 7 juin 2006, le chef d'Al-Quaida en Irak Abou Moussab Zarqaoui est tué pendant un raid aérien américain[3].

Le 24 mars 2008, le n°2, Ayman al-Zawahiri, dans un message radiophonique — le troisième en une semaine — diffusé par le réseau as-Sahab, appelle les musulmans à de nouvelles attaques contre les intérêts juifs et américains dans le monde et de « surveiller les cibles, collecter de l'argent, apporter l'équipement, effectuer les préparatifs, et ensuite — en invoquant Allah — rechercher le martyre et le paradis »[réf. nécessaire].

Cependant, il règne une grande confusion sur la nature même d'Al-Qaida. Tantôt dépeinte comme une organisation terroriste structurée dont Oussama Ben Laden serait le chef, tantôt comme une nébuleuse de mouvements djihadistes ou encore comme un réseau de cellules terroristes indépendantes, nul n'est en mesure de définir clairement la structure d'Al-Qaida. Jamais Oussama Ben Laden ou un de ses proches n'ont fait allusion au terme « Al-Qaida » lors de leurs interventions.

[modifier] Actions terroristes et attentats

[modifier] Actions terroristes attribuées à Al-Qaida

Al-Qaida est soupçonné d'être responsable des attaques à la bombe sur les ambassades des États-Unis de Nairobi (Kenya) et Dar es Salaam (Tanzanie) en août 1998, tuant plus de 300 personnes et blessant plus de 5 000 autres. Al-Qaida avait aussi projeté des attaques contre les touristes états-uniens et israéliens visitant la Jordanie lors des célébrations du millénaire ; toutefois les autorités jordaniennes ont contrecarré les attaques prévues et ont mis en examen 28 suspects. Al-Qaida a aussi tenté une attaque à la bombe à l’aéroport de Los Angeles pendant les vacances du millénaire, mais le porteur de la bombe a été arrêté à la frontière canadienne.

Al-Qaida affirme avoir abattu des hélicoptères et des soldats états-uniens en Somalie en 1993, et revendique également avoir effectué trois bombardements ciblant des troupes états-uniennes à Aden (Yémen) en décembre 1992. Sans doute impliquée dans les attaques à la bombe du World Trade Center en 1993 et contre le personnel militaire à Dhahran (Arabie saoudite), elle est également soupçonnée d'être responsable de l’attentat à la bombe contre le destroyer états-unien USS Cole en octobre 2000. La plus destructrice des actions attribuées à Al-Qaida est la série d’attaques sur les États-Unis du 11 septembre 2001, une attaque que le porte-parole du groupe, Sulaiman Abu Ghaith aurait revendiquée sur une vidéo largement diffusée en octobre 2001. l Ben Laden n'a quand à lui jamais revendiqué le montage de cette opération.

Le 6 janvier 1995, le plan opération Bojinka a été arrêté.

Plusieurs attaques et tentatives d’attaques depuis le 11 septembre 2001 ont été attribuées à Al-Qaida, y compris l’attentat raté à la chaussure piégée par Richard Reid (qui s'est déclaré partisan d’Oussama Ben Laden), l’attentat contre la synagogue de Djerba en Tunisie, et des attentats manqués en Jordanie, en Indonésie, au Maroc et à Singapour. Le réseau a de plus été impliqué dans l’enlèvement et le meurtre du journaliste du Wall Street Journal Daniel Pearl et a été suspecté de complicité dans l’attentat à la bombe d'une boîte de nuit à Bali, en Indonésie.

En septembre et octobre 2001, suite à la découverte d’un projet d'attentat contre l'ambassade des États-Unis en France, des suspects ont été arrêtés.

Le 23 décembre 2001, Richard Reid a essayé de faire exploser le vol 63 d'American Airlines. Il a été maîtrisé et arrêté.

En 2002, les membres d'Al-Qaida ont bombardé le Limburg au Yémen.

Al-Qaida aurait un réseau d'influence mondial, avec des cellules dans un certain nombre de pays et des liens étroits avec les réseaux extrémistes sunnites. Ben Laden et ses lieutenants ont trouvé refuge en Afghanistan sous le régime des Talibans dans les années 1990. Le groupe avait un grand nombre de camps d'entraînement là-bas, et à la fin des années 1990 les Talibans eux-mêmes devinrent effectivement subordonnés à Al-Qaida. Depuis l’attaque des États-Unis, des membres du groupe sont suspectés de fuir vers les zones tribales du Pakistan, dans la province Nord-Ouest et le Balouchistan.

Al-Qaida entretient des relations très étroites avec nombre d'autres organisations terroristes islamiques comme le groupe indonésien extrémiste Jemaah Islamiyah.

Les spécialistes de l’organisation affirment que la structure non hiérarchisée du réseau d’Al-Qaida est à la fois sa force et sa faiblesse. En effet, la structure décentralisée permet à Al-Qaida d’avoir une base mondiale ; cependant, les actions impliquant un haut degré d’organisation, comme les attaques du 11 septembre, prennent beaucoup de temps et d’efforts à mettre en œuvre. Les efforts des États-Unis pour perturber l’organisation d’Al-Qaida ont été des succès partiels. Les attaques menées par Al-Qaida depuis lors ont en effet été plus simples, impliquant moins de personnes.

Le Conseil de sécurité des Nations unies a décidé à l'unanimité le 16 janvier 2002 d’établir un embargo et de geler les capitaux d’Oussama Ben Laden et des Talibans restants.

[modifier] Liste des attentats attribués à Al-Qaida ou à Abu Sayyaf

[modifier] Liste des principaux acteurs

[modifier] Chefs régionaux ou émirs

[modifier] Anciens chefs

[modifier] Thématique

[modifier] Le terrorisme comme moyen de réponse

Un conflit a opposé au Waziristan, qui fait partie des régions tribales, des membres d'Al-Qaida et des Talibans contre l'armée régulière pakistanaise, alliée des États-Unis, entre 2004 et 2006. Achevée en septembre 2006, l'arrêt des hostilités a coïncidé avec une reprise des violences en Afghanistan, de l'autre côté de la frontière.
Un conflit a opposé au Waziristan, qui fait partie des régions tribales, des membres d'Al-Qaida et des Talibans contre l'armée régulière pakistanaise, alliée des États-Unis, entre 2004 et 2006. Achevée en septembre 2006, l'arrêt des hostilités a coïncidé avec une reprise des violences en Afghanistan, de l'autre côté de la frontière.

Les adversaires des actions menées par les États-Unis et les pays occidentaux au Proche-Orient et dans le monde soutiennent que les actions du gouvernement américain (et de son allié israélien) ont provoqué une forte opposition parmi les peuples arabes et musulmans, et que le terrorisme est le stade ultime des réactions qui en résultent. Selon eux, ces actions sont notamment :

[modifier] Al-Qaida crée par les États-Unis ?

Des responsables politiques et journalistes, ainsi que certains citoyens, évoquent le fait que l’existence même d’Al-Qaida serait due au soutien des États-Unis et l'entraînement donné aux moudjahiddins afghans combattant l'invasion soviétique entre 1979 et 1989.

Également, lors de la guerre d'Afghanistan et de la guerre civile afghane, Le régime militaire pakistanais a servi d’intermédiaire pour la fourniture d'une partie de l'armement aux combattants afghans dont le commandant Massoud, mais également les islamistes talibans. Cet armement provenait en grande partie des États-Unis. Le Pakistan a par la suite continué à soutenir les Talibans, une fois ceux-ci au pouvoir en Afghanistan, pour avoir une profondeur stratégique face à l'Inde et infiltrer le Cachemire indien.

De plus, l'idée a pu émerger que les États-Unis, peut-être portés par certains lobbies du complexe militaro-industriel, nostalgiques de la guerre froide, y ont vu un moyen de se redéfinir un ennemi, avec Al-Qaida (islamisme dans le rôle qu'occupait l'Union soviétique(communisme).

Depuis le 11 Septembre 2001, et en l'attente de l'ouverture des archives, il peut y avoir un doute possible quant aux intérêts de la présidence américaine dans la « guerre contre la terreur ». Ainsi, de nombreux reportages, articles de presse, documentaires de cinéma, ouvrages, sites internet, exposent les liens potentiels entre les activités du groupe Carlyle, dont sont membres de nombreuses personnalités américaines comme l'ancien président et père de l'actuel George Bush ou étrangères comme John Major, ancien premier ministre britannique, d'autres conglomérats de l'industrie pétrolière, tels Halliburton, les idées propagées par le Rebuilding America's Defenses rédigé par le think tank néoconservateur Project for the New American Century, et le gouvernement de George W. Bush.

A l'heure actuelle, Ben Laden n'a toujours pas été arrêté...

Pour des hypothèses barbouzardes :

Selon Leonide Chebarchine, ancien directeur adjoint du KGB, Al-Qaida serait une création des États-Unis et Oussama Ben Laden n'aurait jamais cessé d'être un agent de la CIA[6].

Selon Maloy Krishna Dhar, ancien directeur adjoint du renseignement indien, Al-Qaida aurait été organisé par l'ISI pakistanaise à la demande de la CIA et du MI6 [7].

Ces deux aspects qui ne s'excluent pas sont au cœur des analyses menées par Nafeez Mosaddeq Ahmed et Webster G. Tarpley[8].

Selon David Shayler, un ancien agent du MI6, les services secrets britanniques auraient eu recours aux hommes de Ben Laden pour effectuer certaines opérations. Al-Qaida aurait notamment été payé par la Couronne britannique pour assassiner Mouammar Kadhafi[9].

Selon Seymour Hersh, journaliste juif travaillant pour The New Yorker et qui avait déjà fait éclater le scandale de la prison Abou Grahib, dans une conférence au Caire explique que : Dick Cheney, Elliott Abrams (déjà baigné dans le scandale de l'Iran Contra) et le prince saoudien Bandar Ben Saoud continuent de financer des membres du réseau Al-Qaida, dans des opérations secrètes au Liban et en Iran (deux pays à majorité chiite, le sunnisme n'est pas reconnu comme minorité religieuse en Iran), visant à déstabiliser ces deux pays en poussant à des luttes interconfessionnelles. Ils pousseraient également l'Iran à une manœuvre qui donnerait une raison à son attaque par les États-Unis[10].

[modifier] Les impacts du terrorisme islamiste

Selon le géostratégiste Gérard Chaliand, le terrorisme islamiste, n’est qu’un épiphénomène qui bien que mobilisant fortement les médias et l’opinion publique n’a pas de conséquences sur le cours de l’histoire. Toujours selon lui : que ce soit par les pertes humaines occasionnées finalement minimes en comparaison avec des guerres entre États, des effectifs mobilisés ou des conséquences politiques, son action n’a que des conséquences nulles ou quasi-nulles, à la manière des terroristes anarchistes de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle, aujourd’hui tombés dans l’oubli.

Antoine Sfeir a une analyse proche, selon lui Ben Laden a déjà échoué et ne réussira pas dans son projet principal qui est de rassembler l’essentiel du monde musulman du Maghreb au Machrek dans un califat recréé regroupant tous les croyants.

Les conséquences semblent plutôt indirectes et le fait des politiques sécuritaires ou des attitudes belliqueuses justifiées par la nécessité de lutter contre la « menace terroriste ». Cependant, de nombreux pays musulmans prennent peu à peu des orientations politiques et sociales plus en adéquation avec les préceptes islamistes, entraînant lentement mais sûrement une islamisation profonde de leurs populations.

[modifier] L'argent du Djihad

Selon le gouvernement afghan[11] : l'argent, qui permet à Al-Qaida de mener ses combats, proviendrait en grand partie de riches et pieux donateurs privés vivant dans la péninsule arabique. Il transite par la place financière de Dubaï que les Américains n'ont curieusement jamais soumis à une inspection drastique : « Comment expliquez-vous qu'il n'y ait jamais d'attentat islamiste à Dubaï, terre d'islam où l'alcool coule à flot ? C'est très simple : certains pays arabes du Golfe ont acheté leur quiétude aux groupes terroristes ! »

[modifier] Voir aussi

[modifier] Bibliographie

[modifier] Études

  • Nafeez Mosaddeq Ahmed, La Guerre contre la vérité, éditions Demi-lune, 2006, 512 pages, (ISBN 2-9525571-5-2)
  • Alain Bauer, Xavier Raufer, L'énigme Al-Qaida, Editions Jean-Claude Lattès, 2005, (ISBN 2-7096-2743-4)
  • François Burgat, L'Islamisme à l'heure d'Al-Qaida, La Découverte, 2005
  • Guillaume Dasquié, Al-Qaida vaincra, Éditeur Éditions Privé, 2005, (ISBN 2350760359)
  • Jürgen Elsässer, Comment le Djihad est arrivé en Europe, Xenia, 2006, (ISBN 978288920045)
  • Roland Jacquard, Attame Tazaghart, Picollec,Ben Laden, la destruction programmée de l'Occident, 2004, (ISBN 2-86477-204-3)
  • Éric Laurent, La Face cachée du 11 septembre, éd. Plon, 2004
  • Alain Rodier, Al-Qaïda : les connexions mondiales du terrorisme, Ellipses, 2006, (ISBN 272982829X)
  • Isabelle Sommier, Le terrorisme, Flammarion, coll. Dominos, 2000

[modifier] Documents

  • Farhad Khosrokhavar, Quand Al-Qaïda parle : Témoignages derrière les barreaux, Grasset, Paris, 2006, (ISBN 2246677513)
  • Al-Qaida dans le texte : écrits d'Oussama ben Laden, Abdallah Azzam, Ayman al-Zawahiri et Abou Moussab al-Zarqawi, Collectif, Presses universitaires de France, 2005, (ISBN 2130547710)

[modifier] Articles connexes

n:

Wikinews propose des actualités concernant « Al-Qaida ».

[modifier] Liens externes

[modifier] Notes et références

  1. * — « Etonnant encore, car Al-Qaïda n'était au départ qu'une cellule de comptabilité des combattants arabes entrant et sortant d'Afghanistan, ainsi qu'un point de contact permettant aux familles des combattants de retrouver la trace d'un de leurs proches. Un projet très éloigné de "l'internationale terroriste" décrite actuellement. Al-Qaida aujourd'hui ? C'est une mission : "Renverser les régimes sans Dieu et les remplacer par des régimes islamiques". Ce qui, en pratique, prendra la forme d'une opposition à toute présence américaine dans le golfe Persique (Arabie Saoudite et Yémen en particulier) et en Somalie, présence perçue comme une colonisation.» Alain Lallemand, journaliste, le 11 septembre 2002, dans le journal Le Temps.
    • — "Al Qaeda is not an organization. Al Qaeda is a way of working ... but this has the hallmark of that approach." ("Al Qaeda n'est pas une organisation. Al Qaeda est une façon de faire… mais ceci est la marque de cette façon de faire"), Ian Blair, directeur (commissioner) de la Police métroplitaine de Londres, à propos des attentats de Londres, 15 juillet 2005. [1]
  2. Information donnée par Pierre-Henri Bunel, officier retraité des services de renseignements de l’armée française dans son livre "Proche-Orient, une guerre mondiale ?" paru en octobre 2004. Ce fait fut confirmé le 8 juillet 2005 par Robin Cook dans le Guardian The struggle against terrorism cannot be won by military means
  3. [2]
  4. 06/202/attentats-du-7-juillet-londres-le-role-d-al-qaida.html fr.news.yahoo.com
  5. « Al-Qaida revendique les attentats de Dellys et Batna », dans Le Monde du 09-09-2007, [lire en ligne]
  6. Article sur le site du Réseau Voltaire
  7. (en) Maloy Krishna Dhar, Fulcrum of Evil : ISI-CIA-Al Qaeda Nexus, Manas Publications, New Delhi, 2006, (ISBN 8170492785).
  8. Il étudie en particulier cette question dans La Terreur fabriquée, Made in USA, éditions Demi-Lune, septembre 2006, 544 pages, (ISBN 2952557144).
  9. Article sur le site du Réseau Voltaire
  10. (en) Article sur elwatan.com
  11. Le Figaro du 22 février 2008