Nouri al-Maliki

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Nouri al-Maliki

IIIe premier ministre de l'Irak
Mandat en cours
Début du mandat 20 mai 2006
Précédé par Ibrahim al-Jaafari
Naissance en 1950
Irak
Parti politique Parti islamique Dawa

Nouri Kamel al-Maliki (نوري كامل المالكي) (aussi connu sous son ancien nom de guerre de Jawad al-Maliki, qu'il décide de ne plus utiliser à partir de son accession au pouvoir) (né en 1950), est le Premier ministre irakien depuis le 22 avril 2006.

Il est membre du parti islamiste chiite Dawa.

Nouri al-Maliki est marié et père de quatre enfants, trois filles et un fils.

Sommaire

[modifier] Ses débuts

Né à Abou Gharaq, dans le Sud irakien, en 1950, Nouri Kamal al-Maliki a ensuite étudié à Bagdad. Il a obtenu un diplôme d'étude supérieure en littérature arabe à l'université de la ville.

C'est à la fin des années 1960, alors qu'il est encore étudiant, qu'il rentre au parti Dawa.

En 1980, alors que l'Iran vient de connaître sa révolution islamique, l'Irak s'inquiète de l'activisme chiite, et réprime notamment le Dawa. Maliki part en exil en Iran, puis en Syrie.

En Syrie, il prend la tête du bureau "jihad" du Dawa, en charge des actions contre les intérêts irakiens à l'étranger. Il prend alors son nom de guerre de "Jawad".

[modifier] Après la chute de Saddam Hussein

De retour en Irak après l'invasion, Maliki devient numéro deux du Comité de débassification chargé de purger l'ancien parti unique au pouvoir.

Il est élu à l'assemblé nationale en janvier 2005.

Il est, dans le camp chiite, l'un des principaux participants à la rédaction de la constitution irakienne.

Le 20 mai 2006, il est intronisé à la tête d'un gouvernement de 37 membres. Il succède au chiite Ibrahim al-Jaafari, que ni sunnites, ni Kurdes ne voulaient maintenir au pouvoir. Son mandat constitutionnel prend fin en 2010.

[modifier] Positions politiques

Beaucoup de sunnites reprochent à Maliki sa proximité avec l'Iran, et le caractère parfois sectaires de ses déclarations, dans lesquelles il stigmatise notamment les partisans de Saddam Hussein, et les religieux sunnites.

Les États-Unis aussi, même s'ils lui affichent leur soutien, s'agaçent parfois de son manque d'empressement à désarmer les milices chiites, coupables d'exactions communautaires.

Islamiste chiite, conservateur, il est aussi critiqué pour des prises de positions parfois considérées comme antisémites. Mais il est lui-même sous pression d'une opinion publique irakienne conservatrice, comme par la présence important au sein de son gouvernement et du parlement du courant de Moqtada al-Sadr.

On lui reproche également une politique répressive en matière de liberté de la presse. Il a maintenu la fermeture des bureaux en Irak de la chaîne Al-Jazira, fait fermer ceux d'Al-Arabiya, ainsi que plusieurs autres chaînes de moindre importance, qui sont toutes tenues par des sunnites.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes

Portrait de Nouri Al-Maliki sur le site du Cermam

Article polémique sur la réaction de Bush après l'exécution de Saddam Hussein

Liens en anglais:

Portrait de Maliki sur le site de la BBC

Liste d'articles parus dans le New York Times sur Nouri al-Maliki