Utilisateur:Chic/Salvador Allende

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.


Pour les articles homonymes, voir Allende.
Salvador Allende
Image:Allende-Presidente-crop.jpg
début du mandat: 3 novembre 1970
fin du mandat: 11 septembre 1973
Précédé par: Eduardo Frei Montalva
Suivi par: Augusto Pinochet
Date de naissance 26 juillet 1908
Lieu de naissance: Valparaiso
Épouse: Hortensia Bussi Soto
Profession : Médecin
Parti politique : Socialiste

Salvador Allende Gossens[1] (26 juillet 1908 à Valparaiso - 11 septembre 1973) a été président du Chili du 4 novembre 1970 au 11 septembre 1973. Il n'a pas pu terminer son mandat présidentiel, qui devait durer jusqu'en 1976. En effet le coup d'État du 11 septembre 1973 renverse son gouvernement et met en place le régime militaire. Il se suicide durant les bombardements aériens faits au palais de la Moneda.

Sommaire

[modifier] Famille

Les ancêtres des Allende sont basques[2]. Ses ancêtres sont arrivés au Chili durant le XVII siècle, et se distinguent des autres familles aristocratiques dès la première moitié du XIXème siècle. Le membre le plus important de la famille est son grand père Ramón Allende Padín, surnommé «El Rojo», un radical et grand maitre de la franç maçonnerie.

Son fils Salvador Allende Castro est aussi un radical et maçonnique. Il travaille comme fonctionnaire et comme notaire au port de Valparaíso. Il est connu pour son génie, dotes poéticas (comme son père), et sa passion pour chilenisation de Tacna et Arica[3]. Il se maria avec Laura Gossens, femme d'une grande beauté et intelligence, fille d'un immigrant belge ayant vécu à Concepción.

Les frères et sœurs Allende Gossens sont au nombre de six: Alfredo, Inés, Salvador et Laura, (ces deux derniers morts en bas âge) ainsi que Salvador et Laura.

la famille Allende est bourgeoise, son père voyage avec sa famille à travers tout le pays, à cause des différentes fonctions qu'il a dû assumer dans la fonction publique . Pour ces motifs, les huit premières années d'Allende se passent à Tacna, qui est à l'époque chilienne, arrivant dans cette ville âgé de seulement quelques semaines.

Salvador Allende Castro doit assumer les fonctions d'avocat de la Corte de Apelaciones et de secrétaire de l' Intendance Régionale. Il s'installe avec sa famille dans une propriété louée située rue San Martín au numéro 238.

Allende commence ses études à la section préparatoire du lycée de Tacna, dirigée par le professeur Julio Angulo. Il est vu comme un enfant intelligent et énergique, selon Zoila Rosa Ovalle, la «mamá Rosa»[4], la personne qui garde Allende durant son enfance et son adolescence, et qui l'a vu devenir président. Elle l'appelle «Chichito», car le petit Allende ne peut pas prononcer son diminutif correspondant, Salvadorcito. De là vient son surnom, le «Chicho Allende».

Après huit années passées à Tacna, la famille reste quelque temps à Iquique, en 1918. Valdivia sera sa prochaine ville d'accueil. Son père devient avocat du Conseil de défense de l'État, en 1919. Allende continue ses études au lycée de Valdivia, où ses camarades le surnomment «pije» et «pollo fino», à cause de son haut rang social et de son intérêt vestimentaire, en comparaison avec ses camarades de classe.

Il retourne à Valparaíso en 1921, quand son père devient avocat à la Corte de Apelaciones de la dite ville. Allende continue ses études au lycée Eduardo de la Barra, où il rencontre Juan Demarchi, vieux chausseur anarchiste, et selon les confidences d'Allende, il a sur lui une importance fondamentale [5]. Durant de longues conversations, il voit l'importance des luttes sociales. Cependant, certains croient que cette relation a été embellie et que l'influence du chausseur sur Allende a été moindre.

Allende termine ses études secondaires en 1924, puis effectue son service militaire , durant une année au régiment de Lanceros de Tacna[6].

Il intègre l'université du Chili où il étudie la médecine, après avoir longtemps hésité à faire une carrière de Droit. Il vit d'adord avec sa tante paternelle, Anita, puis vit dans différentes chambres étudiantes, tout en faisant de petits travaux afin de pouvoir subvenir à ses besoins. Après cette relative précarité, le «pije» termine ses études avec une moyenne générale de cinq sur sept[7]. Sa thèse doctorale de 1933, "Higiene mental y delincuencia", a été publiée en 2005 par Editorial CESOC, de Santiago du Chili. Il se marie avec Hortensia Bussi et a trois filles.

En 1933, il fonde, avec quelques amis, le Parti Socialiste du Chili. Il est issu d'un milieu bourgeois de libres-penseurs et s'affilie très jeune à la franc-maçonnerie. Dès 1937, il est élu à la Chambre basse du Congrès. Deux ans après, il devient ministre de la Santé du gouvernement présidé par Aguirre Cerda. Il y instaure la sécurité sociale pour les ouvriers. En 1945, Salvador Allende est élu sénateur, siège qu'il occupe pendant un quart de siècle.

[modifier] Vie politique

En 1929 il entre dans la vie politique, en soutenant le groupe Avance, et devient vice président de la FECh en 1930. Mais à cause de son opposition à certaines idées du groupe, durant les mois précédent la chute du dictateur Carlos Ibáñez del Campo, le font exclure du groupe[8]. Après cela il devient un leader étudiant, ce qui le mène souvent en détention. Enfermé il apprend que son père est mourant à cause de l'état avancé de son diabète. À cause de ce problème, il peut sortir, et peut le voir durant ses derniers instants de vie.

Après ce dramatique évènement, Allende termine sa thèse nommée Higiene mental y delincuencia (hygiène mentale et délinquance) et trouve du travail stable, mais va d'hôpital en hôpital, jusqu'à devenir adjoint en pathologie anatomique de Hôpital Van Buren.

En 1933, il participe à la fondation du parti socialiste du Chili, en organisant la réunion dans sa ville natale. Il reste durant toute sa vie membre de ce parti politique. Deux ans plus tard, il adhère à la franc-maçonnerie. La vie politique d'Allende ne s'arrête que le 11 septembre 1973. Parallèlement à sa vie politique, il est directeur de l'association médicale du Chili duBoletín Médico de Chileà Valparaíso. Il est aussi membre du directoire national de cette organisation , qui devient en 1935 Boletín Médico de Chile et organisateur de la Revista de Medicina Social de Valparaíso[9].

Il s'engage beaucoup auprès du Front Populaire, et intègre les socialistes au pacte grâce à un Congrès général réalisé en 1936. Allende devient rapidement président du Frente Popular à Valparaíso. Dans son parti il devient chef régional (1933), secrétaire sessionnel (1934) et secrétaire du comité régional de Valparaíso (1937-39).

Son parti le nomme candidat au sixième regroupement départemental de Quillota et Valparaíso, élisant ainsi deux autres socialistes. Sa vie parlementaire commence avec la pétition de la présidente de la Chambre où les dix-sept députés socialistes promettent et ne jurent pas, pétition qui a été acceptée[10]. Comme député, il participe principalement à la réalisation de différents projets de lois relatifs aux problèmes sociaux.

Durant la campagne présidentielle de Pedro Aguirre Cerda, Allende est élu pour diriger la campagne à Valparaíso. Il laisse son rôle de parlementaire pour s'unir au gouvernement d'Aguirre Cerda comme à la Santé , d'octobre 1939, à trente et un an[11]. Cette même année, il publie un texte nommé la realidad médico social, qui montre l'importance de la médecine sociale. Il montre clairement que le niveau de santé d'une population donnée dépend de son niveau socio-économique. Il commence sa vie ministérielle en 1940, l'année de son mariage avec Hortensia Bussi Soto[12].

Étant ministre de la Santé en 1940, Allende met en place la production et la distribution de médicaments contre les maladies vénériennes, réductions du nombre de morts liés au typhus, de deux millions de pésos données pour des centres d'hygiène publique, extension du service dentaire dans les écoles et mise en place de restaurants universitaires pour les étudiants[13]. Quelques mois après que le partie socialiste quitte le Front Populaire , Allende se retire du ministère, et assume le poste de vice-président de la Caja de Seguro Obrero Obligatorio.

En 1943 il obtient le poste de secrétaire général du parti socialiste. Il occupe ce poste de juin 1944. En 1945 il est élu sénateur de Valdivia, Llanquihue, Chiloé,située dans la région Aisén et la région de Magallanes. En 1953, il devient sénateur de Tarapacá et Antofagasta. En 1961, d'Aconcagua et Valparaíso.En 1969,enfin, il redevient sénateur de Chiloé, Aisén et Magallanes[14].

Allende devient populaire envers les chiliens. Ses ennemies dans le parti, ont tenté de le sorti de la vie politique en l'envoyant dans les circonscriptions de Valparaíso et Aconcagua, où il est impossible qu'il puisse gagner en théorie. En effet les votes de la gauche sont contrôlés par Jaime Barros, communiste et médecin des pauvres, qui garde soigneusement sa place. Allende gagne le poste avec un compagnon de campagne. Ils ont suffisamment des votes pour que les deux soient élus. Ses adversaires étant jaloux, Allende doit affronter le «matadero electoral»: Chiloé, Aisén et Magallanes, où personne ne pense qu'il sera élu. Mais il gagne facilement les élections[15].

Allende représente le symbole du socialisme modéré, en arrivant en 1966 à être nommé président du Sénat. Même le journal El Mercurio, de tendence conservatrice lui rend hommage.

Il se présente pour la première fois à l'élection présidentielle l en 1952, en obtenant 5,45%, du fait de la scission des socialistes. Cela a permis à Carlos Ibáñez d'être élu président de la république. Il interdit le communisme[16].

En 1958, il se présente une nouvelle fois comme candidat à l'élection présidentielle de l'alliance socialiste-communiste FRAP (Frente de Acción Popular), obtenant 28,5% des votes. Cette fois on attribue la déroute d'Allende à la participation d'un candidat populiste, Antonio Zamorano, qui lui auraient pris des votes de secteurs populaires[17].

Il est candidat à l'élection présidentielle de 1964 pour la troisième fois. Il représente la FRAP. L'élection se joue entre entre Allende et Eduardo Frei Montalva. Par peur du triomphe d'Allende, l'électorat de droite vote pour Frei, membre du parti radical Julio Durán. Enfrentado a dos de los tres tercios de la politique chilienne, Allende perd les élections avec 38,6% des votes contre 55,6% pour Frei [18].

[modifier] L'élection présidentielle de 1970

Voir aussi:Élection presidentielle du Chili de 1970

Allende a eu du mal pour devenir le candidat de l'Unidad Popular (nouvelle alliance socialiste-communiste, ainsi de d'autres partis de gauches de moindre importance). Les trois présents échec d'Allende ont souvent été mise en avant par ses adversaires du parti. Personne ne croient à sa «vía chilena al socialismo» (voie chilienne au socialisme). Cependant, il gagne les élections internes, principalement par l' importante des indécis et des votes blancs et l'appui du parti communiste (qui a plus soutenu Allende que son propre parti).

Cependant, il est obligé de signer un accord avec le gouvernement, au cas où s'il devait remporté les élections présidentielle, l'administration du Chili sera partagé entre Allende et les partis de l' Unidad Popular, représenté par un comité. Ce dernier doit avoir un représentant de chaque parti. Ceci implique qu'Allende doit assumer ses fonctions de président de la République, avec le soutient du comité, et ce dernier fonctionne à l'unanimité.

La campagne présidentielle de 1970 à été difficile mais sans violence majeure. Les premières intentions de votes, donne vainqueur avec la majorité absolue à Jorge Alessandri Rodríguez, candidat de la droite. Mais sa campagne s'est peu à peu détérioré, principalement sa cause de son grand âge et ses maladies. On l'accuse de sénilité et souffrant de la maladie de Parkinson, et sont propre porte parole décide de ne pas mettre en place de réunions d'importances, sauf en fin de campagne, afin de ne pas montrer l'état de santé du candidat.

Certains de la victoire d' Alessandri, ses partisans on réagit violemment lorsque dans une interview de El Mercurio on a demandé au Commandant Général de l'armée, René Schneider quelle serait l'attitude de l'armée si aucun de candidats n'avait la majorité absolue. Schneider a affirmé qu'il se soumettrai au congrès, selon ce qui est établi dans la constitution et que l'armée suivrai à la lettre le texte de loi. (Ce sera la base de "la doctrine Schneider) [19]. Les "alessandristes" l'ont accueilli avec colère parce que la tradition était de choisir comme président celui qui avait la majorité rélative.

Le candidat du parti démocrate chrétien, Radomiro Tomic, avait une pensée orienté vers la gauche, ce qui en l'avait fait perdre les votes de centre-droite qui avaient donné la victoire à Frei.

Les États-Unis, n’ont pas trouvé utile d’aider un candidat anti-marxiste, principalement parce qu’ils pensent qu’Alessandri va remporter les élections de septembre. Cependant, des moyens financiers vont indirectement aider Alessandri, par la compagnie ITT (International Telephone & Telegraph) (environ 350 000 dollars États-uniens). Il n’y a pas de comparaison possible avec ce que les entreprises ont donné durant la campagne de Frei, quand il existait une assistance électorale [20].

Image:Allende-Presidente-crop.jpg
Salvador Allende président du Chili de novembre 1970 au 11 septembre 1973.

À Washington, Richard Nixon ordonne d’éviter qu’Allende devienne président. La CIA met en place deux plans pour empêcher qu’Allende prennent ses fonctions grâce au vote du congrès (ce dernier votera le 24 octobre), qui seront connus comme le Track One et le Track Two:

  • Le Track One[21] (aussi connu sous le nom de «gambito Frei») consiste en ce que le congrès choississe Alessandri. Ce dernier renoncerait et de nouvelles élections auraient lieu où la droite soutiendrait alors Eduardo Frei. Cependant, ce plan n’a pas fonctionné. La DC et l’UP sont arrivées à une entente sur Allende et l’on révèle l’existence d’un pacte secret entre les deux candidats de gauche (Tomic et Allende). Dans ce pacte chacun renonce à la victoire de l’autre si les différences de votes sont supérireurs à 5000, et celle d’Alessandri seulement si elle dépasse de 100 000 votes. Finalement, la démocratie chrétienne exige l’aide du Congrès afin de garantir les lois constitutionnelles, qui assureraient la défaite d’Allende.

Le Track One n’a pu fonctionner, il reste le Track Two :

  • Le Track Two[22] consiste à créer un régime d’instabilité politique, pour que les Fuerzas Armadas interviennent et annulent les élections. Le général Roberto Viaux se charge de mettre en place ce plan. La sédition au sein de l’armée chilienne est favorisée, en coordination avec le mouvement d’extrême-droite Patrie et Liberté. En octobre 1970, le chef d’état-major Schneider, susceptible de s’opposer à un coup d’État, est assassiné par ces éléments séditieux menés par le général Roberto Viaux, lors d’une tentative d’enlèvement [23]. [24]. René Schneider est assassiné le 22 octobre. Son chauffeur l’amène dans un hôpital militaire où il meurt le 25 octobre.

Le 4 septembre 1970, à sa quatrième tentative, le candidat de l’Unité populaire, Salvador Allende, arrive en tête de l’élection présidentielle avec 36,29 % des suffrages et devance le conservateur Jorge Alessandri (35,76 %) et le démocrate chrétien Radomiro Tomic (27,95) %)[25][26]. En l’absence de nouveau tour de scrutin, celui qui arrive en tête doit être confirmé par le Congrès, dominé par les démocrates chrétiens et les conservateurs. Le score d’Allende est pourtant en retrait de trois points par rapport à sa précédente candidature en 1964. Le 24 octobre 1970, les socialistes (alors partisans de l’instauration d’un État révolutionnaire depuis le congrès de Chillàn en 1967) obtiennent des démocrates chrétiens l’investiture d’Allende en échange de la promesse de respecter les libertés et la légalité. Les alessandristes ont peur du gouvernement socialiste, alors que les allendistes et les démocrates-chrétiens expriment leurs joies dans la rue.

   Candidat   Votes  %
Allende 1,066,372  36.29% 
 Alessandri  1,050,863 35.76%
Tomic 821,350 27.95%
Total    2,943,561    Source: PDBA

Devenu ainsi le premier président élu démocratiquement sur un programme socialiste, Allende ne dispose pas de la majorité parlementaire. Il décide alors de gouverner par décret, ce qui lui évite de passer par le Parlement alors que des milices ouvrières se constituent dans les villes et les campagnes pour entretenir une légitimité révolutionnaire. C’est ainsi que la grande réforme agraire se met en place et que de multiples entreprises et sociétés sont réquisitionnées ou nationalisées (dont neuf banques sur dix et les mines de cuivre qui représentent les trois quarts des exportations).

Le jour antérieur, le 24 octobre, à 10:39 h, le Congrès commence à voter. Le président du sénat est Tomás Pablo. Il y a 195 parlementaires. À la fin du vote la le porte porte du sénat, Pelagio Figueroa, annonce: Salvador Allende Gossens, 153 votes; Jorge Alessandri Rodríguez, 35 votes; en blancs, 7 votes.

Tomás Pablo ferme la session en déclarant ceci: «Selon les articles 64 y 65 de la Constitution Politique, le Congrès proclame président de la République du Chili pour la période comprise entre le 3 novembre 1970 et le 3 novembre 1976 le citoyen Salvador Allende Gossens. La session se termine»[27].

[modifier] Contexte économique et politique du pays en 1970

La situation économique du Chili est alors problématique, avec une inflation qui atteint 35 %.

La droite est divisée.

  • Le gouvernement sortant d'Eduardo Frei, partisan de la « révolution dans la liberté », a mené à bien un programme clairement réformiste qui inclut la légalisation des syndicats paysans et une augmentation du budget de l'éducation. Eduardo Frei, qui aurait pu être un rival de poids, ne peut constitutionnellement se présenter pour un second mandat.
  • Les démocrates-chrétiens voient en Radomiro Tomic, ancien ambassadeur à Washington, leur candidat idéal. Celui-ci est partisan d'une politique plus orientée à gauche encore que celle de Frei — Allende va même jusqu'à dire que certains points du programme de Frei vont plus loin que le sien — et la droite ne montre aucun désir de l'appuyer.
  • À dix mois des élections, le Parti national choisit comme candidat Jorge Alessandri, un ancien président qui avait déjà vaincu Allende auparavant.

La gauche est initialement divisée en plusieurs partis allant du parti socialiste de Salvador Allende à cinq autres partis parmi lesquels se trouve le Parti communiste du chili. Pour ce dernier, le programme d'Allende — réforme agraire, nationalisation de l'industrie du cuivre et amélioration de la santé — ne va pas plus loin que celui présenté par Radomiro Tomic. Salvador Allende, conscient que les possibilités de victoire sont à ce moment plus fortes que jamais, pèse de tout son poids pour forger une coalition des gauches qui puisse défaire les droites divisées. Ainsi, au naît l'Unité populaire (UP) avec Salvador Allende comme tête de liste.

Dans le même temps, le pays vit une guerre civile larvée où s’opposent milices ouvrières et groupes paramilitaires fascisants. Soutenus par les États-Unis, l'opposition conservatrice et les démocrates chrétiens sont incapables d'enrayer les réformes d'Allende malgré leur domination commune au sein du parlement. Au contraire, ils entretiennent les troubles en organisant ou en apportant leur contribution à une série de révoltes et de manifestations. La grève des camionneurs, qui paralysent le pays alors que son économie est déjà très affaiblie par les réformes d'Allende, est largement soutenue et financée par la CIA.

Manifestation soutenant le gouvernement d'Allende.
Manifestation soutenant le gouvernement d'Allende.

En 1972 commencent les marches des casseroles vides par lesquelles les ménagères expriment qu'elles n'ont plus rien à cuire.

Sous l'impulsion des États-Unis, le prix du cuivre - principale exportation chilienne- chute d'environ 1/3 de 1970 à 1972 alors que les mines de cuivre étaient nationalisées sans indemnisations. La valeur des exportations chiliennes diminue, tandis que celles des importations augmente (+ 26 %). La société chilienne est en crise, le régime d'Allende grandement fragilisé et le Parlement en franche et irréversible opposition au président.
Pourtant, la popularité du gouvernement s'accroît un peu puisque les élections législatives de 1973 lui apportent 43 % des voix contre 57% à l'opposition unie (en dessous des 60% qui leur aurait permis de destituer légalement le président Allende).

La CIA a pour mission de déstabiliser le régime chilien afin «d’alimenter un climat propice au coup d’État». William Colby, directeur de la CIA de 1973 à 1976, affirme dans ses mémoires[28], que sept millions de dollars ont été dépensés par la centrale de renseignement américaine dans ce but. Le mouvement de la grève des camionneurs qui paralyse le pays en octobre 1972 est soutenu financièrement par la centrale. Réagissant aux nationalisations effectuées par le gouvernement d’Allende, plusieurs firmes américaines dont ITT apportent leur concours à cette stratégie[29].

Même si de sérieux doutes sont exprimés, il n’existe toutefois aucun élément permettant d’affirmer que les États-Unis ont directement participé au coup d’État proprement dit du 11 septembre 1973. Si l’administration Nixon fut enchantée du coup de 1973, le rapport de la Commission Church, en 1976, a conclu que les États-Unis n’avaient pas eu de rôle direct dans l’événement. Kissinger affirme par ailleurs que les grandes manœuvres américaines, dont il ne faut pas perdre de vue qu’il était le principal coordinateur, étaient terminées à l’époque du coup.

En mars 1973, les démocrates chrétiens et les conservateurs obtiennent ensemble 59 % des voix aux élections législatives alors que l’Unité populaire d’Allende obtient son meilleur score, le mettant à l’abri d’une destitution si l’opposition avait obtenu les deux tiers des voix et des sièges.

Durant l’été 1973, de multiples grèves et des insurrections menacent la stabilité du pays alors que Allende n’hésite pas à déclarer : « Si la révolution ne peut passer en souplesse, elle passera en force. » Le 23 août 1973, le président Salvador Allende, nomme Pinochet général en chef des armées à la suite de la démission de Prats[30].

[modifier] Présidence

[modifier] La première année

Le 3 novembre Allende prend ses fonctions de président de la République suite au vote du Congrès National. Ensuite il va à la cathédrale al Te Deum œcuménique pour célébrer par toutes les églises du pays [31].

Ce jour-ci (le 3 novembre), Allende nomme ses premiers ministres, qui occupent les fonctions suivantes:

  • Intérieur: José Tohá, PS (Partie socialiste)
  • Affaire étrangère: Clodomiro Almeyda, PS
  • Économie: Pedro Vuskovic, indépendent
  • Propriété: Américo Zorrilla Rojas, PC (Parti Communiste)
  • Education: Mario Astorga, PR (Parti radical)
  • Justice: Lisandro Ponce, API (Action Populaire Indépendent)
  • Défense: Alejandro Ríos, PR
  • Œuvre publique: Pascual Barraza, PC
  • Agriculture: Jacques Chonchol, MAPU (Mouvement d'Action populaire Unitaire)
  • Terres et colonisation y : Humberto Martones, PSD (Parti social-démocrate)
  • Travail: José Oyarce, PC
  • Santé: Oscar Jiménez, PSD
  • Mineraie: Orlando Cantuarias, PR
  • Habitat et urbanisme: Carlos Cortes, PS
  • Secrétaire général: Jaime Suárez, PS

[modifier] Le plan gouvernemental

Ce plan est l'œuvre de Pedro Vuskovic, qui met en place la politique allant vers le socialisme. Ce projet est prévu par l'Unidad Popular pour arriver au «socialisme à la chilienne» qui consiste en ces points suivants[32]:

Tout d'abord l'État nationalise les points clefs de l'économie du pays ( c’est-à-dire le cuivre, l'industrie agroalimentaire, la campagnie aérienne nationale et l'industrie sivicultrice). Ensuite, il souhaite accélérer les réformes agraires, geler les prix des grandes consommations.

On souhaite aussi augmenter de 40 à 60% les salaires de tous les travailleurs, en les payant avec des billets spéciaux.

Enfin, on veux établir une nouvelle constitution et mettre en place une seule chambre représentant le peuple.

Après son élection, Salvador Allende, surnommé « le camarade président » (« El compañero presidente »), se lance sur la voie chilienne vers le socialisme (« La via chilena al socialismo ») avec :

  • l'augmentation des salaires de 40 à 60 %
  • la nationalisation à grande échelle de certaines industries (notamment le cuivre, principale exportation du Chili),
  • la réforme du système de santé,
  • le blocage des prix,
  • la réforme du système d'éducation, poursuivant les réformes entreprises par son prédécesseur Eduardo Frei Montalva,
  • des mesures diverses telles qu'un programme de lait gratuit pour des enfants (à raison d'un demi litre de lait par jour et par bébé),
  • une tentative de réforme agraire 1 ,
  • un nouvel « impôt sur les bénéfices » est créé,
  • un moratoire sur les remboursements de la dette extérieure et la cessation du paiement des dettes auprès des créanciers internationaux et les gouvernements étrangers.

Au plan financier, on retrouve là une mécanique classique rencontrée par de nombreux gouvernements socialistes : l'augmentation des salaires sans augmentation de la production absorbe les ressources en devises du pays puis affaiblit la monnaie et engendre de l'inflation, symptôme que l'on cherche à neutraliser par le contrôle des prix sans pouvoir résoudre le mal qui est une production insuffisante au regard des salaires fixés par décret. Le financement des nationalisations quand celles-ci sont dédommagées accroît le phénomène. Cet effondrement financier et l’incompatibilité des pouvoirs d'achat avec la production disponible engendrent un effondrement économique bien plus vite et sûrement que la lente et putative relance par la consommation que ces réformes sont censées impulser.

Certaines des décisions prise par Salvador Allende visent à favoriser les classes populaires contre les classes moyennes et supérieures, ce qui démobilise celles-ci, qui sont en outre plongées dans la crainte de perdre totalement leur niveau de vie par les perspectives de collectivisme, et sont plongées dans la frayeur de voir s'instaurer un régime communiste avec ses crimes de classes.

On assiste à des situations paradoxales : les bidonvilles, dont l'approvisionnement est pris en charge directement par le gouvernement, se trouvent pour la première fois dans une situation plus ou moins acceptable, alors que le reste du Chili est plongé dans la crise.

Durant tout son mandat, Salvador Allende s'affronte politiquement avec le congrès chilien, le Parti démocrate chrétien et le Parti national. Les démocrates chrétiens ont fait campagne sur une plateforme de gauche aux élections de 1970, mais ils évoluent de plus en plus vers la droite pendant la présidence de Salvador Allende, formant par la suite une coalition avec le Parti national (de droite). Ils craignent que Salvador Allende mène le Chili vers une dictature de type cubaine et s'opposent à plusieurs de ses réformes plus radicales.

En effet, dès l'avènement de Salvador Allende au pouvoir, les services secrets cubains (la Dirección General de Inteligencia ou DGI) interviennent en force pour consolider la position d'Allende (comme ils le firent plus tard pour la Grenade ou les Sandinistes). Les agents de la DGI étaient en charge de la sécurité d'Allende. Le chef de station cubain de la DGI Luis de Ona even se marie avec la propre fille de Salvador Allende, Beatrice. La DGI organise une brigade internationale et coordonne l'action de milliers de gauchistes qui immigrèrent au Chili juste après l'élection d'Allende (allant des agents cubains de la DGI aux fournisseurs d'armes et aux conseillers militaires soviétiques, tchèques et nord-coréens et en passant par des cadres orthodoxes des partis communistes espagnols et portugais)[réf. nécessaire].

Salvador Allende choisit pour gardes du corps les services spéciaux cubains. Les marxistes du MIR, membres de sa coalition, multiplient les attentats et les assassinats politiques. Salvador Allende se lance dans des politiques socialistes de plus en plus radicales.

En 1971, à la suite d'une visite d’un mois du président cubain Fidel Castro, avec qui il entretient une amitié étroite, Salvador Allende annonce le rétablissement des relations diplomatiques avec Cuba, en dépit d'une convention précédemment établie par l'Organisation des États Américains précisant qu'aucune nation dans l'hémisphère occidental ne le ferait (la seule exception étant le Mexique, qui a refusé d'adopter cette convention).

Salvador Allende et ses adversaires au Congrès s'accusent mutuellement à plusieurs reprises de miner la Constitution chilienne et d'agir de manière antidémocratique.

Les méthodes utilisées par Salavador Allende sont souvent jugées illégales et anticonstitutionnelles. Ainsi Salvador Allende détourne un article de la constitution permettant de nationaliser une entreprise si celle ci est nécessaire au pays et menacée de disparition : les syndicats qui lui sont favorables déclenchent des grèves à répétition, et il décrète leur nationalisation. La justice chilienne, notamment la Cour suprême, lui donne tort à de nombreuses reprises, mais il ne met pas en œuvre ces décisions de justice, estimant que sa révolution socialiste justifie qu'il soit seul juge de leur (non)-application.

Aussi certains, de plus en plus nombreux, réclament une intervention de l’armée chilienne, apolitique, afin de « protéger la Constitution ».

Les États-Unis craignent une communisation du Chili. L'administration Nixon commence à exercer des pressions économiques sur le Chili par l'intermédiaire d’organismes multilatéraux et continue de soutenir les adversaires d'Allende au congrès chilien. Dès 1971, les États-Unis cessent leur aide au Chili et découragent les investissements internationaux. Les États-Unis soutiennent l'opposition démocratique et vont jusqu'à financer des grèves de camionneurs chiliens, afin de paralyser les transports internes du pays.

[modifier] Le programme de l'Unité populaire

Pour les dirigeants du Parti radical, le programme est le suivant : « Seulement en dehors du système capitaliste se trouve la possibilité d'une solution pour la classe travailleuse ». Il faut aussi rajouter ceci,« Le Parti radical est socialiste et sa lutte est dirigée en vue de la construction d'une société socialiste ». Enfin, « Nous acceptons le matérialisme historique et l'idée de la lutte des classes comme moyen pour interpréter l'histoire ».

(Déclaration approuvée lors le la 25e Convention nationale du Parti Radical en 1971).

Pour le Parti socialiste :

« La violence révolutionnaire est inévitable et légitime. Elle est le résultat nécessaire du caractère violent et répressif de l'État-classe. Elle constitue l'unique chemin qui mène à la prise du pouvoir politique et économique et à sa défense » De plus « Il est possible pour le gouvernement de détruire les bases du système capitaliste de production. En créant et en élargissant l'aire de propriété sociale aux dépens des entreprises capitalistes et de la bourgeoisie monopolistique, nous pourrons leur faire quitter le pouvoir économique »; et « L'État bourgeois au Chili ne peut servir de base au socialisme, il est nécessaire de le détruire. Pour construire le socialisme, les travailleurs chiliens doivent dominer la classe moyenne pour s'emparer du pouvoir total et exproprier graduellement tout le capital privé. C'est ce qui s'appelle la dictature du prolétariat. » (Convention de Chillán de 1967).

Salvador Allende confirme lui-même cette vision politique dans un entretien avec Régis Debray où il déclare que la signature du pacte de respect de la constitution n'est qu'une concession tactique.

[modifier] Division de la société chilienne

Radomiro Tomic et son parti la Democratie Chrétienne, s'approche tout d'abord au programme de l' Unidad Popular. Cependant, elle s'en éloigne à cause de l'assissinat de l'ex ministre de Frei, Edmundo Pérez Zujovic, par la VOP (Vanguardia Organizada del Pueblo) d'extrême gauche, en juin 1971[33].

À ceci, s'ajoute les mauvais résultats électoraux, les attaquent de la presse étatique et l'augmentation de la violence.

La Democratie Chrétienne s'approche donc du PN (Partido Nacional, de droite). Leurs premiers actes ensemble concernent l'élection de députés à Valparaíso, où le candidat démocrate chrétien gagne avec l'appuie du PN.

Rapidement se met en place une accusation constitutionnelle contre le ministre de l'Intérieur José Tohá, par sa responsabilité dans les nombreux actes de violences touchant le pays. Ces accusations sont mise en place par la PN contre les ministres mais la la DC ne se lie pas d'abord puis les suient.

Allende nomme Tohá au ministère de l'Intérieur, au poste du ministère de la Défense. cet acte est de la provocation pour le Congrès, mais légal inobjetable[34]. L'alliance DC-PN se met en place contre l'Unidad Popular. Il y a de nombreuses manifestations contre la politique du gouvernement, qui donne lieu à de véritables lors de élections entre les manifestants et groupes de gauche.

Du point de vue du Droit, la DC et la droite approuvent une réforme constitutionnelle (projet Hamilton-Fuentealba), qui définient les trois points clefs de l'économie et met en place trabas al plan estatizador de l'Unidad Popular, dejando sin efecto las estatizaciones y requisiciones efectuadas con anterioridad al filo de la ley. Le président est contre ce projet, et l'insistance de la chambre pour l'approuver crée un conflit légal dde grande ampleur qui se déroule durant le gouvernement d' Allende.

La violence politique s'étend. Le Movimiento de Izquierda Revolucionaria (MIR) intensiie sus activitées de violences, et le PS (Parti socialiste du Chili) prend la décision du socilaisme radical, dirigé par le sénateur Carlos Altamirano. Ces partis politiques (le MIR et le PS) donnent à le pouvoir Allende et suivent les idéologies d'Che Guevara au sujet de la lutte des classes.[35].

Les extrémistes ont déjà agi en effectuant l'assassinat de Pérez Zujovic. Les travailleurs commencent à être armésafin de défendre leurs idées. ceci donne naissance aux «cordones industriales».

À cette occassion, Le gouvernement nie utiliser les forces de l'ordre pour contrôler ces actions(en cas de prises d'usines et les radios de l'opposition), étant en général, moyennement joyeux envers ces actes. La raison de ello es que Élos que realizan estas acciones son gente del' Unidad Popular, qui défend le socialisme. Allende le regaló au chef d'un des révolutionnaires argentins fugados au Chili (et de là, avec la visite du gouvernement à Cuba) un pistolet, «pa’ que te defendái»[36] et un message: Lui même ne suit pas son chemin, mais ildoit être conscient de ses actes.

Le même gouvernement se voit pris dans une affaire d'importation illégal d'armes depuis Cuba. En arrivant à l'aéroport de Santiago, un avion cubain non prévu se dirigea immédiatement vers la demeure présidentielle de Tomás Moro, avec des armes venant du GAP (Grupo de Amigos del Presidente)[37].

En se qui concerne le droite,le groupe fasciste Patria y Libertad, dont le leader est Pablo Rodríguez, intensifie ses actes de terrorismes. Des manifestations pour ou contre le Gouvernement ont souvent lieu, arrivant souvent à des affrontement violents entre les deux partis. Les brigades terroristes ont commençé à mettre en place un climat d'intolérance . Les groupes Ramona Parra (communiste) et Elmo Catalán (socialiste), s'affrontent Rolando Matus (du Parti National). Ces groupes s'affrontent entre militants, de préférence, entre jeunes extrémistes extremiseas.

PEn ce qui concerne l'économie, la croissance a cessé de croitre. La emisión inorgánica d'argent a fait ses premières victimes et l'inflation se met en place. Le pays entre en récession économique, les salaires réels baissent, le déficit arrive à 25% du PGB (Produit Général Brut) et la dette externe augmente à 253 millions de dollars états-uniens.

L'augmentation des prix met en place le «marché noir», où se met en place la vente de produits multiplés parfois par dix par rapport aux prix offciels . Ce marché noir et la mauvaise situation économique,ont provoqué la disparition de produits de consommations basiques en alimentaire. Ceci provoque de longues files d'attentes pour obtenir leurs prduits avec les tickets de rationnements. la monnaie existe, les salaires sont élevés, mais ils n'y a pas de façon pour dépenser légalement cet argent.

Pour faire face à ces épreuves, le gouvernement socialiste met en place el desabastecimiento, en créant les JAP (Juntas de Abastecimiento y Precios)[38], qui seraint un point de discordance entre «los momios» (adjectif appliqué aux membres de la droite) et «los upelientos» (adjectif appliqué à ceux qui soutiennent la gouvernement). On a accusé la JAP de favoriser les affaires gouvernemenentales et ainsi s'opposer à la droite.

La résistance de la droite à été plus dure, avec l'appuie de la presse de l'opposition. Les journaux El Mercurio, La Segunda, La Tercera de la Hora, Las Últimas Noticias, La Prensa, La Tarde et La Tribuna ont sans cesse attaqué le gouvernement. Destacó el último diario (appartenant à des militants du Partido Nacional), par des titres méprisant le gouvernement socialiste: «MIRicones atacaron a mujeres»; «¡Allendista! Asesinó a otro camionero»; «Nunca antes un presidente contó con tanto fervor popular unido en un solo grito: ¡Que se vaya!», etc.


Pour sa part la presse de gauche ne se laisse pas faire, et profite de toutes les occasions pour discréditer les adversaires (par exemples, en écrivant Pe-Ene pénis en espagnol au lieu de PN). Des journaux comme La Nación (journaux gouvernemental), Las Noticias de Última Hora (du parti socialiste), El Siglo (du parti communiste), El Clarín et Puro Chile (soutenu par le parti communiste ). Des titres comme: «Frei, espía de los EE.UU.»; «¡Chúpense esta, momios!»; «Senado ampara a ladrones de alimento», etc.[39].

En los otros medios la situación no era mejor. Alumnos izquierdistas de la Universidad de Chile tomaron el Canal 9 de televisión, propiedad de la Universidad, y lo usaron como plataforma para su pensamiento político. Los alumnos que rechazaron la toma crearon con instrumentos rudimentarios el Canal 6, el que fue destruido posteriormente por brigadas de izquierda.

Le Canal 9 reçoit des attaques, destacándose la ocasión en que, intentando cortar las comunicaciones del canal, maniataron y amordazaron a un trabajador que se encontraba en el lugar, muriendo por asfixia. El crimen lo realizó el criminal estadounidense Michael Townley, que se haría aún más famoso por los asesinatos de Prats y Letelier durante el Régimen Militar.

On a accusé le prêtre Raúl Hasbún, directeur de Canal 13 de l'Universidad Católica, de diriger et protéger Townley (qui s'est par la suite avéré faux). On l'a accusé d' «assassin» et de «Satanás Hasbún», correspondant éste con el recrudecimiento de la línea opositora del canal.

Les opposants et les entrepreneurs se sont levés contre la Papelera, entreprise distributrice de papier. Avec cette nationalisation , l'opposition a peur que le gouvernenment puisse contrôler la presse de droite et empêcher de dire ses revendications. Aquí se trataba de un intento de ahogo financiero para estatizarla, pues los trabajadores de la Papelera se negaban a entrar en el área social de l'économie comme veut le gouvernement.

La grave situatuation économique et la peur de la nationalisation des entreprises, amène l'Agrupación de Dueños de Camiones dirigé par León Vilarín, con el apoyo de otros gremios, à réaliser un mouvement de grève national en octobre. Cela va aggraver la distrution à travers le pays. Cette grève est financer par la CIA, qui a conspiré pour sortir le gouvernement d'Allende, avec l'aide de journaux d'opposition comme le El Mercurio[40]. L'opposition se plegó à la mobilisation, prenant des ingénieurs, des avocats, odontólogos, médecins, profesoreurs, étudiants et beaucoup d'autres, gardant ainsi le pays virtuellement paralisé.

Les camioneurs ont envoyé leurs demandes en un mouvement qui sera connu comme «pliego de Chile», où ils demandent la fin des fermetures radicales des commerces , de la banque unique, le retour au service des imprimeries et autres demandes similaires.

Le chômage sólo se detuvo con el ingreso des membres des Fuerzas Armadas aux ministères: le commandant en chef de l'Armée, Carlos Prats, de l'Intérieur; le contre amiral Ismael Huerta aux Œuvres publiques, et le général de Brigade Claudio Sepúlveda dirigent les Mines[41]. Ce cabinet dure jusque les élections parlementaires de mars 1973.

[modifier] Crise et coup d'État

Après 3 ans de gouvernement socialiste, les clivages politiques se radicalisent. Une violente campagne de déstabilisation du gouvernement menée par l'opposition appelle la petite, mais cependant influente, classe moyenne à «vaincre le communisme destructeur de la civilisation chrétienne en terre chilienne».

La forte opposition politique ne permet pas à Salvador Allende d’appliquer son programme économique. Les denrées les plus élémentaires viennent à manquer. La production a chuté de 10 % chaque année après les nationalisations. L'inflation est très importante (500 % en septembre 1973). Les rétorsions économiques des États-Unis aggravent l'effondrement économique du Chili. Les commerces sont désapprovisionnés et face à la pénurie et aux contraintes règlementaires, le marché noir fleurit.

Une partie de la population, notamment des jeunes et des ouvriers, descend dans la rue et réaffirme son soutien à l'Unité populaire. Les élections de mars 1973 sont une victoire pour l'opposition qui recueille 55% des voix mais c'est insuffisant pour permettre de voter la destitution de Salvador Allende dont le parti obtient 43,4 % des voix, son meilleur score historique.

Le 29 juin, le régiment blindé N°2 sous les ordres du colonel Roberto Souper se soulève et essaye sans succès de prendre le palais présidentiel. On relève 20 victimes, dont 18 civils.

Le 23 août 1973, dans une résolution approuvée à 81 voix contre 47, le parlement demande aux autorités et aux forces armées de mettre fin immédiatement à la situation chaotique dans laquelle se trouve le pays.

En réponse, Salvador Allende nomme le général Augusto Pinochet au poste de commandant en chef des forces armées et décide d’appeler le peuple à un plébiscite pour décider de son sort. Il obtiendrait ainsi à l'arraché l'accord de son parti le 10 septembre.

Le 11 septembre 1973, à 9 heures du matin, le palais présidentiel est assiégé par l'armée sous le commandement du général Augusto Pinochet. Le palais présidentiel est bombardé par l'aviation. Pendant le coup d'État, Allende s'adresse une dernière fois aux chiliens à la radio où il remercie ses partisans et annonce son intention de se battre jusqu'à la mort [42].

C'est dans le palais que Salvador Allende meurt finalement d'un tir d'AK47 dans le menton. Une anecdote précise que l'arme qui a servit à son suicide avait été offerte par Fidel Castro, et portait une plaque dorée sur laquelle on pouvait lire : «À mon bon ami Salvador, de la part de Fidel, qui essaye par des moyens différents d'atteindre les mêmes buts». [43]

  • La thèse officielle qui sera reconnue par la famille après avoir eu accès aux archives de l'État est celle du suicide. Cette version [44] a été confirmée par le témoignage oculaire d'un de ses médecins [45].
  • Beaucoup de marxistes, dans le feu des déclarations immédiates de Fidel Castro ont accusé les assiégeants d'avoir tué Salvador Allende. Plus récemment, certains auteurs [46], se basant sur documents déclassifiés par la CIA, ont mis en question cette version et privilégient maintenant l’hypothèse d’un assassinat, notamment depuis la publication d’un rapport du Sénat Américain[47] pour lequel, selon une communication interne envoyée depuis le siège de la CIA à ses agents à Santiago, l’instruction d’envisager la possibilité d’un assassinat suivie d’une histoire de suicide pour le masquer aurait été envisagé.
  • Selon une version anecdotique, il aurait été assassiné par ses gardes du corps cubains alors qu'il s'apprétait à se rendre. Cet asssassinat aurait été ordonné par Fidel Castro. [48]

Une dictature militaire s'installe alors, dirigée par Augusto Pinochet. La répression commence pour les partisans d'Allende ou suspectés tels : le stade national sert de prison à ciel ouvert pour 40 000 personnes, 27 500 personnes seront torturées et au moins 2 279 assassinées ou portées disparues ou exécutées sommairement [49] (Selon le rapport Rettig de 1991, le nombre de victimes de la junte militaire est de 2 279 victimes dont 641 morts « dans des conditions non élucidées » et 957 disparus [50]. La Commission chilienne sur la prison politique et la torture dans le rapport Valech de 2004 comptabilise 33 221 arrestations arbitraires et cas de tortures entre 1973 et 1990, dont 27 255 pour des raisons politiques. Enfin, environ 200 000 personnes se sont exilées).

[modifier] Héritage et débats

Statue de Salvador Allende sur la place de la Moneda à Santiago de Chili
Statue de Salvador Allende sur la place de la Moneda à Santiago de Chili

Plus de trente ans après sa mort, Salvador Allende demeure une figure controversée. Son décès prématuré avant la fin de son mandat laisse la place à la spéculation quant à ce qui serait advenu du Chili s’il avait pu rester en fonction.

Salvador Allende est fréquemment cité en référence concernant la question de savoir si un gouvernement socialiste a jamais été élu dans une élection démocratique. Les sympathisants communistes affirment que c’est le cas et considèrent la pluralité de Salvador Allende comme un mandat pour le communisme. Les anti-communistes soutiennent le contraire, arguant que Salvador Allende avait eu une politique bien plus à gauche que les électeurs n’auraient pu le prévoir, recourant à des méthodes anticonstitutionnelles, et violant ses engagements écrits pris en préalable de sa nomination par le parlement à la tête du gouvernement dans la foulée des élections où la gauche avait obtenu seulement un peu plus d'un tiers des suffrages. Durant cette période, le parti de Salvador Allende n'a jamais atteint la majorité des suffrages, voyant son score augmenter aux élections qui ont suivi son accession au pouvoir jusqu'à atteindre 43,4% des suffrages exprimés aux élections législatives de mars 1973, quelques mois avant l'effondrement économique du pays et la crise qui s'est conclue par le coup d’État.

Salvador Allende est souvent considéré comme un héros par la gauche. Certains le voient même comme un martyr mort pour la cause du socialisme. Son visage a même été stylisé et reproduit comme symbole du marxisme, semblable aux images célèbres de Che Guevara.

En 1999, selon le journal conservateur El Mercurio, plus de la moitié des Chiliens déclaraient avoir une opinion négative du mandat de Salvador Allende.

[modifier] Rôle des États-Unis dans le coup d'État

Les États-Unis ont impulsé depuis plusieurs décennies une politique d'endiguement face aux visées subversives, révolutionnaires ou terroristes des mouvements marxistes, du KGB et à présent de Cuba, en Amérique Latine. La Guerre froide dans ce continent où les États-Unis ont une forte influence prend la forme d'infiltrations, de subversions, d'attentats, de terrorisme de masse, de guérillas, de coup d’État, de dictatures militaires et de dénoyautages.

Le gouvernement américain est alarmé de la situation politique chilienne sous Salvador Allende, qui rassemble toutes les caractéristiques d'une marche vers un totalitarisme communiste, selon une orchestration ayant des pans officiels et des pans occultes : marche forcée vers le socialisme recourant à des violations de la constitution chilienne, infiltration politique des forces de l'ordre, terrorisme marxiste, entrelacement avec les forces militaires castristes. Salavador Allende, développant une amitié étroite avec Fidel Castro, se dotant d'une garde rapprochée composée de forces spéciales cubaines et multipliant les références sociales à la République démocratique allemande semble indiquer, ou fait craindre qu'il transforme en quelques années le Chili en dictature de modèle castriste, ce que pouvait également laisser supposer la plate-forme politique du parti socialiste chilien, reposant sur une dialectique et un phrasé violemment marxistes, adoptée lors du Congrès de Chilan en 1967. Durant trois ans, le gouvernement états-unien tente de limiter les réformes de Salvador Allende notamment la réforme agraire et la nationalisation des entreprises.

La nature de l'intervention des États-Unis dans le coup d’État qui déposa Salvador Allende demeure sujet à débats. On sait que les États-Unis ont joué un rôle dans la politique chilienne avant le coup d'État, mais leur degré de participation dans le coup d’État en lui-même est discuté.

Les documents récemment déclassés tendent à montrer que le gouvernement des États-Unis et la CIA avaient cherché à renverser Salvador Allende en 1970, juste avant qu'il ne soit élu (« Project FUBELT »), en provoquant l'incident qui ôta la vie au Commandant en Chef d’alors, le Général René Schneider, mais les accusations de leur participation directe dans le coup d’État de 1973 ne sont pas attestées par la documentation officielle accessible au public ; de nombreux documents potentiellement pertinents demeurent toujours classifiés.

En 1975, la Commission Church, dont le but est d'éclaircir la question des abus des agences de renseignements américaines, s'interroge notamment sur l'implication d'Henry Kissinger. Si ce dernier nie une participation directe au coup d’État, il reconnaît toutefois le soutien des États-Unis aux partis d'opposition à Salvador Allende.[51]

La CIA a été informée par ses contacts chiliens de l’imminence de ce coup d’État pendant les deux jours qui l’ont précédé, mais conteste « avoir joué quelque rôle direct que ce soit dans » le coup d’État. 1

Après que Pinochet a pris le pouvoir, le Secrétaire d'État américain Henry Kissinger aurait dit au président Richard Nixon que les États-Unis « ne l’ont pas fait » (se rapportant au coup d’État lui-même) mais qu’ils ont « créé les meilleures conditions possibles » 3, y compris en menant des sanctions économiques.

[modifier] Allégations d'antisémitisme

Dans un livre publié en mai 2005, sous deux titres différents, en Espagne (Salvador Allende: contra los judios, los homosexuales y otros "degenerados") et au Chili (Salvador Allende : antisemitismo y eutanasie), l'universitaire Victor Farias accuse Salvador Allende d'avoir été un antisémite. Victor Farias est l'auteur d'un livre controversé (Heidegger et le nazisme, 1987) accusant l'œuvre du philosophe Heidegger d'être entièrement liée à son soutien passé au nazisme.

Son livre sur le président chilien doit sortir en France sous le titre Allende, la face cachée: Antisémitisme et eugénisme aux éditions Jacques Grancher, qui l'annoncent pour mars 2006. En avril 2006 la Fondation espagnole Président Allende a déposé auprès de la Cour de Justice de Madrid une plainte en diffamation contre Farias et ses éditeurs [52].

Les allégations de Farias reposent sur dix lignes faisant mention de la race contenus dans le mémoire de 156 pages rédigé en 1933 par Allende, alors étudiant en médecine de 25 ans. La lecture de ce mémoire, titré Hygiène mentale et délinquance, montre qu'en fait Allende y cite les théories scientistes de l'époque sur les maladies, dont celles de l'Italien Cesare Lombroso. Les accusations de Farias ont été contestées [53] par la Fondation Président Allende, qui a publié plusieurs documents en PDF sur Internet, dont le mémoire lui-même [54], le texte original de Lombroso [55], une lettre de protestation d'Allende et d'autres à Adolf Hitler après la Nuit de cristal [56], et les lettres échangées en 1972 entre Simon Wiesenthal et le Président Allende à propos du criminel de guerre nazi Walter Rauff [57]. En France, la psychanalyste Élisabeth Roudinesco a critiqué les méthodes de Farias dans une tribune à Libération [58].

[modifier] Bibliographie

  • (es)Allende, Salvador (2005), Higiene mental y delincuencia, Editorial CESOC. Thèse doctorale soutenue à l'École de médecine de de l'Universidad de Chile en 1933. Publiée par Editorial CESOC (Santiago du Chili) et El Clarín [1].
  • (es)Cavallo, Ascanio; Salazar, Manuel y Sepúlveda, Óscar (1998), La Historia Oculta del Régimen Militar, Santiago du Chili: Editorial Sudamericana. ISBN 9562620611.
  • (fr)Garcés, Joan E. (1976), Allende et l'expérience chilienne, Paris: Presses de la Fondation Nationale des Sciences Politiques..
  • (es)García, Fernando D. y Sola, Oscar (1998), Salvador Allende. Una época en blanco y negro. Prólogo de Isabel Allende. ISBN 950-511-386-2.
  • (es)Goldenberg, Gregorio (1990), La Muerte del presidente Allende, Santiago du Chili: Editions Domicilio Conocido..
  • (es)González, Miguel y Fontaine T., Arturo (editores) (1997), Los mil días de Allende. 2 Vol. ISBN 956-7015-22-8.
  • (es)Jorquera, Carlos (1990), El «Chicho» Allende, Editions BAT. ISBN 956-7022-07-K.
  • (es)Puccio, Osvaldo (1985),Un cuarto de siglo con Allende: Recuerdos de su mayordomo privado, Santiago: Editorial Antártica.
  • Soto, Óscar (1998), El último día de Salvador Allende. Prologue d'Hortensia Bussi de Allende. ISBN 956-239-084-5.
  • (es)San Francisco, Alejandro y Soto, Ángel (editores) (2005), Las elecciones presidenciales en la historia de Chile 1920- 2000, Santiago: Editorial Antártica. 956-8147-23-3.
  • (es)Uribe, Armando y Opaso, Cristián (2001), Intervención Norteamericana en Chile [Dos textos claves], Santiago: Editorial Sudamericana. 956-262-123-5.
  • (es)Veneros, Diana (2003), Allende, Santiago du Chili: Editorial Sudamericana. ISBN 956-262-121-2.
  • (es)Vial, Gonzalo (2003), Allende, fascicule du journal La Segunda.
  • (es)Vial, Gonzalo (2003), Chile en el Siglo XX, fascicules du journal Las Últimas Noticias.
Timbre à l'effigie de Salvador Allende (RDA)
Timbre à l'effigie de Salvador Allende (RDA)
  • Allende, un itinéraire sans détours, Jean-Claude Buhrer-Solal, Éditions L'Âge d'homme, 1974.
  • Allende et l'expérience chilienne, Joan E. Garcés, Paris, Presses de la Fondation Nationale des Sciences Politiques, 1976, ISBN 2724603710.
  • Allende, Chili 1970-1973, Pierre Kalfon, Paris Atlantica, 1998, ISBN 2843940907.
  • Salvador Allende. Un monde possible, coordonné par Patricio Arenas, Rosa Gutierrez, Oscar Vallespir, Paris, Editions Syllepse, 2004, ISBN 2849500003 .
  • La face cachée d'Allende : antisémitisme et eugénisme, Victor Farias, Jacques Grancher, 2006, ISBN 2-7339-0951-7 . (voir le chapitre « Allégations d'antisémitisme » ci dessus)

[modifier] Filmographie

  • Salvador Allende, film documentaire de Patricio Guzman, 2004.
  • 11 09 01, parmi ces onze films consacrés au 11 septembre, celui du Britannique Ken Loach traite du coup d'État au Chili.
  • Ce que disait Allende, entretien entre Allende et Régis Debray. Un extrait est disponible sur la page de Régis Debray.
  • La batalla de Chile, parte 1, La insureccion de la burgesia, Patricio Guzman 1975
  • La batalla de Chile, parte 2, El golpe de estado, Patricio Guzman 1978
  • La batalla de Chile, parte 3, El poder popular, Patricio Guzman 1979, trilogie documentaire bouleversante.

[modifier] Liens internes

[modifier] Liens externes

[modifier] Références

  1. Son nom complet, selon certaines sources 1 est Salvador Isabelino del Sagrado Corazón de Jesús Allende Gossens, même si beaucoup le contestent.
  2. (es)Vial. 1-Allende, Fidel y el Che: destinos paralelos. Pages 18 et 19
  3. (es)Figueroa, Virgilio. Diccionario histórico y biográfico de Chile. Santiago imprenta de la Ilustración, 1897, Pages 450-451.
  4. (es)Veneros. Page. 37
  5. (es)Debray, Régis. Allende habla con Debray en Punto Final, N°126, Page 29.
  6. Veneros. Page 38
  7. École de médecine de l'Universidad de Chile. Certificados de Exámenes Finales, années 1926-1931.
  8. Veneros, Page 76
  9. (es)Ramón, Armando de. Biografías de Chilenos Tomo I. Ediciones Universidad Católica de Chile, 1999, Pages 60-61
  10. (es)Jorquera. Page 184.
  11. Veneros. Page 99
  12. Veneros, page 100
  13. Veneros, page 106-107
  14. Pour la carrière parlementaire de Allende voir sa biographie sur le site de la Biblioteca del Congreso Nacional
  15. (es)Vial. 3-Relación con los guerrilleros chilenos: romance y ruptura Page 4
  16. San Francisco y Soto,Page 272
  17. San Francisco y Soto, pages 298-299
  18. San Francisco y Soto. Page 331
  19. Voir la biographie de Schneider en Icarito
  20. (es)Uribe y Opaso. Page 250.
  21. (es) Uribe y Opaso. Page 257 à 260.
  22. (es) Uribe y Opaso. Page 261 à 262.
  23. [1]Document venant de dossier du monde.
  24. El Mercurio du 23 octobre 1970
  25. PDBA
  26. (es)Journal El Mercurio, du 6 septembre 1970
  27. (es)La Segunda, 24 octobre 1970
  28. William Colby, 30 ans de CIA, 1978
  29. (en)Peter Kornbluh, The Pinochet file
  30. Principaux évènements de la préparation du coup d’État.
  31. La Prensa, 3 novembre de 1970
  32. (es)Vial. 4-Por qué fracasó el “Plan Maestro” de la UP pour arriver au pouvoir total Page 3-5
  33. Veneros, Page 322.
  34. Veneros, Pages 328-329.
  35. (es)Vial. Chile en el Siglo XX Pages 365-367.
  36. (es)Vial. 3-Relación con los guerrilleros chilenos:romance y ruptura Page 20.
  37. (es)Vial. Chile en el Siglo XX Page 367.
  38. Les JAP sont crées par la résolution DIRINCO N° 112 publié au Journal Officiel le 4 de avril 1972, où la Contraloría General affirme l'existance légale.
  39. (es)Versions sur Internet sur les portails des journaux del'époque qui se trouvebnt à l'adresse suivante page web du Centro de Estudios Públicos
  40. {'es}}Uribe et Opaso. pages 267-269.
  41. (es)Vial. Chile en el Siglo XX Pages 370-371.
  42. Dernière allocution de Salvador Allende le 11 septembre 1973
  43. James Whelan, Out of the Ashes: The Life, Death and Transfiguration of Democracy in Chile (Washington: Regnery Gateway, 1989), 511-512 and 519-520.[2]
  44. http://www.presidencia.gob.cl/view/viewGaleriaPresidentes.asp?id=31&seccion=Presidencia%20por%20Dentro&interfazseccion=Galeria%20Presidentes#a31| Salvador Allende Gossens| Presidencia de la República de Chile
  45. Guijón desde el 11 de septiembre a dicho públicamente que Allende se suicidó, lo que le valió el rechazo de sus compañeros de izquierda. Ver recuerdos de su testimonio en Radio Cooperativa
  46. The Nixon Administration and the Death of Allende's Chile: A Case of Assisted Suicide Jonathan Haslam Editions Verso, 2005 ISBN 1844670309
  47. Alleged Assassination Plots Involving Foreign Leaders: An Interim Report , United States Senate Select Committee to Study Governmental Operations With Respect to Intelligence Activities. 1975 Editeur : Fredonia Books. 2001. ISBN 158963182X
  48. Cuba nostra, les secrets d'État de Fidel Castro, Alain Ammar
  49. Les principales exactions du régime de Pinochet, LEMONDE.FR avec AFP, 10 décembre 2006, 20h01
  50. "Pinochet est mort au Chili, sans avoir été jugé", Lamia Oualalou, Le Figaro du 11 décembre 2006
  51. AARC sur ce sujet
  52. [3]
  53. (en) Réponse de la Fondation Président Allende aux accusations de Victor Farias
  54. (es) Mémoire de Salvador Allende de 1933 (en PDF avec présentation critique (voir en particulier les pages marquées 114/115 (ou 151/152 du PDF), les notes 46 à 49, qui citent toutes Lombroso)
  55. (es)"El Delito, sus causas y remedios", 1902
  56. (es) novembre 1938: Lettre de protestation
  57. [4]
  58. La mémoire salie d'Allende, tribune d'Élisabeth Roudinesco dans Libération, 12 juillet 2005
commons:Accueil

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Chic/Salvador Allende.

Précédé par Chic/Salvador Allende Suivi par
Eduardo Frei Montalva
Président du Chili
4 septembre 1970 - 11 septembre 1973
Augusto Pinochet
(Dictature militaire)
Miguel Etchebarne Riol Ministre chilien de la santé
1939-1942
Eduardo Escudero Forrastal
José Tomás Reyes Vicuña Président du Sénat
1966-1969
Tomás Pablo Elorza