Belgique

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Royaume de Belgique (fr)
Koninkrijk België (nl)
Königreich Belgien (de)
(es)
(es)
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Drapeau de la Belgique Armoiries de la Belgique
(Détails) (Détails)
Devise nationale : « L’union fait la force » (français, version originale)
« Eendracht maakt macht » (néerlandais)
« Einigkeit macht stark » (allemand)
Langues officielles néerlandais, français, allemand
Capitale Bruxelles
50°54′N 4°32′E / 50.9, 4.533
Plus grandes villes Anvers, Bruxelles, Bruges, Charleroi, Gand, Liège, Namur
Forme de l’État
 - Roi
Premier ministre
monarchie parlementaire
Albert II
Yves Leterme
Superficie
 - Totale
 - Eau (%)
Classé 135e
30 528 km²
6,20%
Population
 - Totale (2007)
 - Densité
Classé 77e
10 584 534 hab.
346 hab./km²
Indépendance
 - Déclarée
- Reconnue
Des Pays-Bas
1830
1839
Pays limitrophes Allemagne Allemagne
France France
Luxembourg Luxembourg
Pays-Bas Pays-Bas
Gentilé Belges
IDH (2004) = 0,945 (élevé) 13e
Monnaie Euro (EUR)
Fuseau horaire UTC +1 (été +2)
Hymne national La Brabançonne
Domaine internet .be
Indicatif
téléphonique
+32

Le Royaume de Belgique (Koninkrijk België en néerlandais, Königreich Belgien en allemand), est un État d’Europe de l’Ouest. Il est un membre fondateur de l'Union européenne dont il accueille les principales institutions, ainsi que celles d'autres organisations internationales comme l'OTAN[1]. La Belgique couvre une superficie de 30 528 km2 avec une population d'environ dix millions et demi d'habitants.

À cheval sur la frontière culturelle entre l'Europe latine et la germanique, ses deux plus grandes régions sont la région néerlandophone au Nord appelée Flandre, avec 58% de la population, et la région francophone au Sud appelée Wallonie, où habite 32% de la population. La Région de Bruxelles-Capitale, officiellement bilingue mais à majorité francophone, est une enclave située en Région flamande à quelques kilomètres de la Région wallonne et abrite environ 10% de la population. Une autre minorité, la communauté germanophone, existe dans l'est du pays. La diversité linguistique et les problèmes communautaires qui y sont liés ont eu une incidence sur l'histoire politique du pays et sur son système politique complexe.

Le nom Belgique est dérivé de la province romaine Gallia Belgica, dans la partie la plus septentrionale de la Gaule, qui était habitée par les Belgae, un mélange de peuples celtes et germaniques. Historiquement, la Belgique, les Pays-Bas, le Luxembourg et le Nord de la France étaient connus comme les Pays-Bas ou les Provinces belgiques, qui couvraient un territoire plus grand que l'actuel Benelux. De la fin du Moyen-Âge au XVIIe siècle, ce territoire est un centre commercial et culturel prospère. Du XVIe siècle à la révolution belge de 1830, le territoire de l'actuelle Belgique est le théâtre de nombreuses batailles entre les puissances européennes, ce qui lui vaut de porter le surnom de «champ de bataille de l'Europe» — une réputation renforcée par les deux Guerres mondiales. Au moment de son indépendance, la Belgique participe ardemment à la Révolution industrielle, générant des richesses mais aussi une demande de matières premières; cette dernière étant un facteur économique important durant l'histoire coloniale du pays.

Sommaire

[modifier] Nom

La plus vieille utilisation des termes Belgae et Belgica qui nous est parvenue est dans la Guerre des Gaules de Jules César. Il divise la Gaule qu'il a conquise en trois parties : les Gaulois proprement dits, les Aquitains et les Belges. Ces derniers sont séparés des Gaulois par la Seine et la Marne. Sous Auguste, la Gaule est divisée par Marcus Agrippa en trois provinces et l'une d'entre elles porte le nom de Belgica. Cette dernière sera réorganisée sous Domitien qui la divise en trois nouvelles provinces, une Gallia Belgica et deux Germania. La Gallia Belgica sera encore par la suite divisée en deux : la Belgica Prima et la Belgica Secunda. La Belgique actuelle n'a que peu à voir avec ces antiques provinces romaines, la majeure partie de son territoire se situe en Germania Inferior (plus tard appelée Germania Secunda) et en Belgica Secunda.

Ces termes disparaissent presque totalement après les grandes invasions, en ne subsistant que sous la plume de quelques ecclésiastiques. Ils ne réapparaissent qu'à la seconde moitié du IXe siècle après la scission de l'empire de Charlemagne avec la création de la Lotharingie. Les clercs de l'époque, plus par mode antique qu'autre chose, utilisent le terme Belgica pour désigner le royaume de Lothaire II situé entre la Gallia de Charles le Chauve et la Germania de Louis le Germanique. Les dénominations Belgae, Belgica, Gallia Belgica disparaissent de nouveau au XIIe siècle après la disparition de la Lotharingie.[2]

Aux XVe et XVIe siècles, les différents territoires se retrouvent peu à peu sous la même autorité. Le terme Belgica réapparaît avec les humanistes de la Renaissances mais son utilisation reste limitée dans les cercles intellectuels mais répond à un besoin car on cherche des dénominateurs communs pour ces principautés. Un autre terme apparaît : Belgium, Belgia.

Aux XVIIe et XVIIIe siècles, le mot Belgique redevient un terme administratif et également le nom d'une allégorie représentant la nymphe des Pays-Bas. Sa portée sémantique se réduit cependant avec la division des Dix-Sept provinces après la Guerre de Quatre-Vingts Ans : il est de plus en plus utilisé pour ne parler que des provinces méridionales et ses habitants mais reste un synomyme de néerlandais y compris en néerlandais. Les États-Belgiques-Unis se dit Verenigde Nederlandse Staten ou Verenigde Belgische Staten en néerlandais. Lors de l’annexion française le terme belge devient courant pour désigner les habitants des régions de l'actuel Royaume de Belgique. En 1830, le mot Belgique devient un substantif et le mot belge devient un qualificatif.

[modifier] Histoire

Icône de détail Article détaillé : Histoire de la Belgique.

Le territoire de l'actuelle Belgique a connu des bouleversements démographiques, politiques et culturels au cours des deux millénaires de notre ère. Au premier siècle, les Romains, après avoir défait les tribus celto-germaniques locales, créent la province Gallia Belgica. Une immigration graduelle de tribus germaniques franques durant le Ve siècle met ce territoire dans le royaume des Mérovingiens, qui évolue en Empire carolingien au VIIIe siècle. Durant le Moyen-Âge, de petits états féodaux naissent, dont beaucoup d'entre eux rejoignent les Pays-Bas bourguignons aux XIVe et XVe siècles. L'empereur Charles Quint complète dans les années 1540 l'union des XVII Provinces, dont il établit l'unité par la Pragmatique Sanction de 1549, et contrôle officieusement la Principauté de Liège[3].

La Guerre de Quatre-Vingts Ans, de 1568 à 1648, divise le territoire en deux : une république fédérale au nord, les Provinces Unies (Belgica Foederata), et au sud des Pays-Bas méridionaux (Belgica Regia) toujours dirigés par la couronne des Habsbourgs espagnols puis autrichiens. Cette partie comprend à peu près tout le territoire de la Belgique moderne. Jusqu'à son indépendance, ce territoire est convoité par les nombreux souverains et gouvernements français et est le théatre de beaucoup de batailles des guerres franco-espagnoles et franco-autrichiennes durant les XVIIe et XVIIIe siècles. En 1789-1790, les provinces du Sud connaissent une courte période d'indépendance après la Révolution brabançonne sous la forme des États-Belgiques-Unis mais ceux-ci ne perdurent pas à cause des luttes intestines entre Statistes et Vonckistes et à cause de l'absence de reconnaissance et d'appui de la part des nations étrangères[4]. Après les campagnes militaires de 1794 dans les guerres de la Révolution française, les Pays-Bas belgiques — y compris les territoires qui n'ont jamais été sous la domination personnelle des Habsbourgs comme la Principauté de Liège — sont annexés par la Première république française, mettant fin au règne hispano-autrichien sur la région. Les Pays-bas belgiques sont réunifiés par le Royaume-Uni des Pays-Bas à la dissolution du Premier Empire français en 1815.

La réunification ne tient pas. Le pouvoir jugé trop "napoléonien" de Guillaume Ier[5], notamment en matière de libertés politique et religieuse, la sous-représentation politique et l'«exploitation fiscale» des provinces méridionales font naître une opposition catholique à laquelle s'allient les libéraux du sud du pays. Cet unionisme devient «spécifiquement belge et énonce des griefs spécifiquement belges»[6]. Le régime périclite alors dans le sud et la scission est effective, le roi ne pouvant se maintenir en Belgique que par l'usage de la force[7].

La révolution belge de 1830 conduit à l'établissement d'un état indépendant et neutre sous l'autorité d'un gouvernement provisoire et d'un congrès national. Avec l'installation de Léopold de Saxe-Cobourg-Gotha comme premier Roi des Belges, la Belgique devient une monarchie constitutionnelle et une démocratie parlementaire. L'unionisme entre Catholiques et Libéraux, scellé en 1827-1828, est consacré par un compromis en 1830 : la construction d'un État libéral où il n'y a pas de politique anticléricale et où le catholicisme est reconnu comme religion de la majorité, le tout basé sur une Constitution intouchable à leurs yeux, qui garantit un nombre élevé de libertés comparé aux autres lois fondamentales de l'époque[8]. Cet unionisme se transforme après l'indépendance en «une coalition électorale et gouvernementale permanente, constituée de membres modérés des deux partis qui n'ont pas oublié les leçons de la Révolution brabançonne»[9]. Le pays est alors dirigé par une oligarchie élue au suffrage censitaire et capacitaire à représentation majoritaire[10], dont la seule langue est de fait le français[11]. L'unionisme persiste tant que la peur d'une annexion néerlandaise ou française est forte, les libéraux créent alors leur parti et s'ensuit une période avec un système bipolaire entre tendances libérales et catholiques. L'apparition d'un parti catholique organisé en 1869 voit les conservateurs en 1884 s'installer au pouvoir pendant 30 ans, et les socialistes créent le parti ouvrier en 1885. Le pays connaît le vote plural à représentation proportionnelle le 18 avril 1893 et — plus tardivement et par étapes — le suffrage universel ainsi que les premières avancées en matière de droits linguistiques comme la loi Coremans-De Vriendt en 1898. Il faut toutefois attendre le 10 avril 1967 pour voir une version complète en néerlandais de la Constitution officiellement reconnue[12] et 1991 pour la version en allemand[13].

Grâce à une industrialisation précoce dès les débuts de la Révolution industrielle au XVIIIe siècle, favorisée par des territoires densément peuplés et par un blocus continental sous Napoléon Ier, la Belgique connaît une forte expansion économique et devient la première puissance économique mondiale en termes relatif[14]. Par l'interventionnisme de l'État, le pays se dote rapidement du meilleur réseau ferroviaire du continent européen[15] et est le berceau d'avancées technologiques dans de nombreux domaines comme par exemple la chimie avec la découverte d'un procédé de fabrication industrielle de la soude par Ernest Solvay. Par l'initiative de son second roi, Léopold II, qui reçoit l'État indépendant du Congo comme possession privée après la Conférence de Berlin en 1884-1885, la Belgique devient un empire colonial en 1908 après que le roi ait légué la souveraineté de son domaine à l'État belge. La reprise par l'État du Congo s'impose fin 1905 après le rapport d'une commission d'enquête déplorant l'expoitation des indigènes et les abus qu'ils subissent, particulièrement pour la récolte du caoutchouc naturel[16].

En 1914, la Première Guerre mondiale éclate. L'Empire allemand ignore la neutralité de la Belgique et l'envahit en appliquant le Plan Schlieffen pour prendre à revers l'armée française. La majeure partie du pays, sauf derrière l'Yser où se retranche l'armée belge et le roi Albert Ier, est alors occupée et le gouvernement se réfugie au Havre. L'occupation allemande met en place une Flamenpolitik destinée à diviser la Belgique en deux états satellites : la Flandre et la Wallonie. Après la guerre, le Traité de Versailles donne la circonscription allemande d'Eupen-Malmedy à la Belgique, rattachement sanctionné par un plébiscite controversé. Le vote n'est pas à bulletin secret, ce qui fait craindre aux électeurs des représailles : seuls 271 sur 33 726 électeurs déclarent leur attachement à l'Allemagne[17]. La libération est également l'occasion pour le Roi d'instaurer le suffrage universel masculin, grâce à une « petite entorse » au droit constitutionnel belge[18].

Durant l'Entre-deux-guerres, l'histoire de la Belgique est similaire au reste de l'Europe occidentale : une reconstruction énergique durant les années folles, une crise économique entre 1931 et 1935, l'émergence de partis fascistes. Les mouvements wallons et flamands connaissent aussi une radicalisation et un raffermissement après la période de patriotisme belge à la fin de la guerre. Le roi Albert Ier décède inopinément et son fils Léopold III lui succède. En mai 1940, la Belgique est de nouveau envahie par l'Allemagne. L'armée belge ne résiste pas longtemps à la Blitzkrieg allemande et force le roi à la capitulation. Les Belges vivent sous l'occupation jusqu'à la Libération par les forces alliées durant l'hiver 1944-45.

La Libération est mouvementée. Il n'y a pas comme en 1918 une exaltation nationale. La guerre a laissé des séquelles : la répression de l'incivisme et de la collaboration se fait dans un contexte passionné. Un certain nombre de personnes sont condamnées judiciairement[19] tandis que l'épuration civique se fait aussi de manière extra-judiciaire, notamment par des sanctions administratives[20]. Cette politique de répression donne lieu à des dérapages qui conduisent à la démission de plusieurs ministres de la Justice. Cela, plus une différence de climat sensible en Flandre fait émerger une nouvelle revendication dans le mouvement flamand : l'amnistie[21]. En plus de la représsion et des demandes d'amnistie, la question royale pèse lourdement sur la vie politique du pays : le roi Léopold III est dans l'impossibilité de régner car il est transféré dans le Reich en juin 1944[22]. La question du retour du roi se cristallise autour d'une clivage politique : les sociaux-chrétiens y sont favorables, les autres partis hostiles[23]. Cette question royale conduira à l'abdication de Léopold III et à l'intronisation de son fils Baudouin en 1951. Les partis politiques s'affrontent également dans une nouvelle guerre scolaire dans les années 1950 avec comme épilogue le Pacte scolaire de 1958, avec un rapport de force différent selon la région, présageant la prochaine importance du clivage linguistique et des problèmes communautaires[24],[25].

L'aventure coloniale belge s'arrête en 1960 avec l'indépendance du Congo et 1962 avec celle du Burundi et du Rwanda dont la Belgique est, depuis l’issue de la Première Guerre mondiale, la puissance mandataire par la Société des Nations. En 1960, la Belgique est également secouée par une crise politique. Pour faire face aux difficultés dûes à la perte du Congo belge et les nouvelles conditions de compétition économique en Europe, la coalition socio-chrétienne et libérale élabore un programme de relance économique et d'austérité — la loi unique — qui entraîne durant l'hiver 1960-1961 la plus grande grève générale que la Belgique ait connue. Celle-ci est initiée par la partie wallonne de la FGTB et est bien plus suivie en Wallonie où elle s'accompagne de la menace de scinder le pays de la part des militants wallons[26]. Ces évènements marquent le début de la cristalisation du clivage linguistique qui entraîne de nouvelles législations linguistiques dont la fixation de la frontière linguistique, la scission de l'université de Louvain, et surtout marque la fin de l'État unitaire belge par la création des Communautés en 1970 et des Régions en 1980 par une suite de révisions de la constitution[27]. Les années 1980 sont marquées par le passage à un État fédéral qui est officiellement reconnu dans la Constitution en 1993.

La Belgique est un des pays fondateurs de l'OTAN, avec le Traité de Bruxelles en 1958 et le Traité de l'Atlantique Nord le 4 avril 1949, et de l'Union Européenne avec la création du Benelux le 5 septembre 1944, la signature de la Communauté européenne du charbon et de l'acier le 18 avril 1951 et du Traité de Rome le 25 mars 1957.

[modifier] Géographie

Icône de détail Article détaillé : Géographie de la Belgique.

Le Royaume de Belgique se situe dans l'Hémisphère Nord et à l'est du méridien de Greenwich (latitude nord et longitude est). Il s'étend en latitude sur 2 degrés, de Meerle au nord (51°30') à Torgny au sud (49°30'), et compte moins de 4 degrés en longitude, de La Panne comme point le plus à l'ouest (2°33') à Manderfeld à l'est (6°24'). Son centre géographique se situe à Nil-Saint-Vincent, dans le Brabant wallon, à 50°38' de latitude nord et 04°40' de longitude est.

La Belgique partage ses frontières avec la République française (645,6 km), les Pays-Bas (459,6 km)[28], la République fédérale d’Allemagne (153,4 km)[29] et le Grand-Duché de Luxembourg (150,4 km); et possède 73,1 km de frontières maritimes[30]. La superficie du pays est de 30 528 km2; et de 33 990 km2 en ajoutant les eaux territoriales[31].

Le climat est océanique tempéré avec des précipitations régulières et fréquentes sur toute l'année (Cfb dans la classification de Köppen). Les vents dominants soufflent du secteur ouest.

Trois zones géographiques peuvent être distinguées : la basse Belgique (moins de 100 m d'altitude), la moyenne Belgique (de 100 à 200 m) et la haute Belgique (de 200 à plus de 500 m). La basse Belgique commence après le littoral, une bande de plages de sable et de dunes, par des polders pour s'enfoncer à l'intérieur des terres avec la plaine flamande et la Campine. La moyenne Belgique s’élève progressivement vers les vallées de la Sambre et de la Meuse, c'est une zone qui se compose de bas plateaux limoneux fertiles avec à l'ouest le plateau hennuyer-brabançon et à l'est la Hesbaye. Au sud du sillon Sambre et Meuse commence la haute Belgique, la région la moins peuplée et la plus boisée du pays, avec le plateau du Condroz et les vallées de la Meuse et de l'Ourthe. Il y a aussi le pays de Herve qui s'étend à l'est entre la Meuse et la Vesdre, puis la région de la Fagne-Famenne au sud du Condroz, et ensuite encore plus au sud l'Ardenne et à l'est les Hautes Fagnes qui culminent à 694 m au signal de Botrange. Il y a également la Gaume, ou Lorraine belge, qui jouit d'un climat plus clément, surtout au flanc de la troisième cuesta où l'on cultive même la vigne.

À cause de sa densité de population élevée, et d'efforts politiques inadéquats, la Belgique fait face à de sérieux problèmes environnementaux. Un rapport de 2003 suggère que la qualité des eaux de surface de Belgique est la pire des 122 pays étudiés[32]. Dans l'étude de 2008 sur l'indice de performance écologique, la Belgique a obtenu un score total de 78,4% et est classée avant-dernière des pays de l'Union européenne, malgré qu'elle soit 57e sur 149 pays[33].

[modifier] Politique

[modifier] Organisation politique

Jusqu’en 1970, la Belgique était un état unitaire mais la querelle linguistique amena, à partir de 1980, quatre vagues de réforme fédéraliste qui aboutirent aux Accords de St-Michel qui font d'elle aujourd'hui un État fédéral.

Au niveau de cet État fédéral, le pouvoir législatif se compose de la Chambre des Représentants (150 membres), du Sénat (71 sièges), et du Roi. Le pouvoir exécutif est composé du Roi et des ministres (le Premier ministre étant un "primus inter pares"). Le pouvoir judiciaire est, quant à lui exercé par les cours et les tribunaux.

Leur rôle sont :

Pouvoir législatif fédéral : faire les lois et contrôle le pouvoir exécutif. Il est exercé par le Parlement et par le Roi. Le Parlement est constitué de deux chambres, le Sénat et la Chambre des Représentants.

Pouvoir exécutif fédéral : dirige le pays. Il fait en sorte que les lois soient appliquées de manière concrète et qu’elles soient respectées. Le pouvoir exécutif est exercé par le Roi et son gouvernement, constitué de ministres et de secrétaires d’État.

Pouvoir judiciaire : il se prononce en matière de litiges. Il contrôle également la légalité des actes du pouvoir exécutif. Exercé par les cours et les tribunaux.

La séparation des pouvoirs existe également au niveau des Communautés et des Régions. Celles-ci disposent d’un pouvoir législatif et d’un pouvoir exécutif séparé. Pour les autorités fédérales, les Communautés et les Régions, le pouvoir judiciaire est toutefois exercé par les mêmes instances.

Forme de l’état : C’est une monarchie constitutionnelle et parlementaire. Il s'agit d'un système politique démocratique. Le chef de l'État est le roi Albert II. Il partage son pouvoir avec le Parlement qui est élu. Son pouvoir devient donc limité. Depuis le 20 décembre 2007,le premier Ministre Belge est Yves Leterme, issu du parti CD&V.

Les partis politiques :

Tous les grands partis sont depuis 1970 des partis politiques des Communautés. Il s'impose de parler des partis politiques Flamands, des partis politiques francophones . À cause des querelles linguistiques, il y a des divisions marquées entre ces deux communautés. Mais chacune possède un parti libéral (l'Open-VLD pour la région flamande, le MR pour la région wallonne), un parti socialiste, (SP.a-VP/PS), un parti chrétien démocrate (CD&V/cDH) et un parti vert (groen !/Écolo)

[modifier] Clivages politiques

[modifier] Crise politique de 2007

Après les dernières élections fédérales du 10 juin 2007, les partis libéraux et sociaux-chrétiens tentèrent en vain de former un gouvernement national (ou fédéral). Cette grave crise de plusieurs mois, sur un fond de profond désaccord communautaire, constitua un fait sans précédent dans l’histoire politique du pays. Un accord obtenu plus de six mois après les élections, en décembre 2007, a mis un terme (provisoire) à cette crise par la mise en place d'un gouvernement "transitoire" dirigé par le premier ministre sortant Guy Verhofstadt. Le 20 mars 2008, après 9 mois de négociations, Yves Leterme devient premier ministre et le nouveau gouvernement est installé.

[modifier] Démographie

Icône de détail Article détaillé : Démographie de la Belgique.

La population belge est répartie sur l'intégralité du territoire mais il y a quand même une forte densité .

Population : 10 584 534 habitants (2007). 0-14 ans : 16,5 % ; 15-64 ans : 66,1 % ; + 65 ans : 17,4 %
Densité : 342 hab./km²
La densité de population est la troisième plus importante de l'Union européenne, après celle de Malte et des Pays-Bas et avant le Royaume-Uni et l'Allemagne.
Espérance de vie des hommes : 76 ans (en 2007)
Espérance de vie des femmes : 82 ans (en 2007)
Taux de croissance de la population : 0,12 % (en 2007)
Taux de natalité : 10,29 ‰ (en 2007)
Taux de mortalité : 10,32 ‰ (en 2007)
Taux de mortalité infantile : 4,6 ‰ (en 2007)
Taux de fécondité : 1,6 enfant/femme (en 2007)
Taux de migration : 1,22 ‰ (en 2007)
Taille moyenne des hommes : 1m76

[modifier] Langues

Le pays, rencontre des cultures germanique et romane, comprend différentes communautés linguistiques et culturelles. Les trois langues officielles sont le néerlandais, le français et l’allemand. Elles sont placées sur un pied d’égalité au niveau fédéral. Parmi les différentes régions, seule la Région de Bruxelles-Capitale (habitée par près de dix pourcents de la population) est officiellement bilingue (français et néerlandais). La Région flamande (habitée par près de cinquante huit pourcents de la population), située au nord est officiellement unilingue néerlandophone. La Région wallonne (habitée par plus de trente deux pourcents de la population), située au sud est officiellement unilingue francophone à l'exception dans sa partie est de la région de la Communauté germanophone de Belgique, laquelle comprend 75 000 personnes, soit moins d'un pourcent de la population belge. Des minorités linguistiques sont présentes dans les régions unilingues, leur importances respectives ne peuvent être qu'estimées, les recensements linguistiques étant interdits par la loi en Belgique. Les néerlandophones représenteraient 57 % à 60 % de la population belge, et les francophones 40 % à 43 %[34]. À côté des langues officielles, sont parlées des langues régionales endogènes. Il s’agit du brabançon, du champenois, du flamand, du francique ripuaire, du limbourgeois, du lorrain, du luxembourgeois, du picard et du wallon. Certaines régions ont changé linguistiquement : des zones qui étaient de dialectes allemands, luxembourgeois ou flamands sont devenues francophones. D’un point de vue territorial, le français est en progression, en Flandre (près de Bruxelles, ou dans les environs de la frontière française à côté de Lille), mais également en zone germanophone. Cette tendance est une tendance naturelle constatée depuis des siècles avec l’augmentation des communications et de la facilité de voyager, qui exige de plus en plus une homogénéisation des langues, les langues importantes gagnant toujours progressivement sur les langues locales ou les patois. Cette diversité linguistique provoque souvent des conflits politiques, liés à d’autres enjeux (la position arithmétiquement minoritaire de la Wallonie, celle, plus socioculturelle de la langue néerlandaise au départ, la politique étrangère de l’entre-deux-guerres, les problèmes économiques wallons, surtout à partir des années 1960 etc.), qui ont engendré un système de gouvernance complexe.

[modifier] Religion

Icône de détail Article détaillé : Religion en Belgique.

La liberté de religion est inscrite dans la Constitution. La plus répandue est la religion catholique, d’autres, telle que l’islam, le protestantisme, le judaïsme et christianisme orthodoxe sont pratiquées en Belgique.

La Belgique subventionne les églises et les organisations philosophiques non confessionnelles reconnues sur son territoire. Cette particularité est inscrite dans l'article 181 de la Constitution belge :

« Les traitements et pensions des ministres des cultes sont à charge de l'État ; les sommes nécessaires pour y faire face sont annuellement portées au budget. (…)[35]  »

À ce titre, l'État belge a dépensé en 2003[36] :

  • culte catholique romain : 458,62 millions d'euros
  • laïcité : 75,36 millions d'euros
  • culte islamique : 20,33 millions d'euros
  • culte protestant évangélique : 18,80 millions d'euros
  • culte israélite : 3,21 millions d'euros
  • culte orthodoxe : 2,36 millions d'euros
  • culte anglican : 0,46 million d'euros

Un 7e culte pourrait être reconnu : le bouddhisme. Celui-ci est fort de 30 000 à 50 000 adeptes.


[modifier] Organisation de l’État fédéral belge

Icône de détail Article détaillé : Politique de la Belgique.
Armoiries de la Belgique
Armoiries de la Belgique

La Belgique est une monarchie constitutionnelle et un État fédéral, dont le chef d’État actuel est le roi Albert II. En pratique le pays conserve quelques caractéristiques confédérales.

La Constitution fut amendée en 1993 pour adopter un système fédéral afin d’éviter la rupture entre néerlandophones et francophones. Malgré cela, les tensions politiques, culturelles, linguistiques et économiques existent toujours entre les deux communautés. Un parti politique flamand, le Vlaams Belang, prône ainsi l’indépendance de la Flandre à court terme tandis qu’un parti francophone très minoritaire, le RWF, souhaite le rattachement de la Wallonie et de Bruxelles à la France. Ces deux mouvements sont d’obédience républicaine par nature.

Le fédéralisme belge est bâti sur le concept d’équipollence des normes, c’est-à-dire que le niveau de pouvoir fédéral n’a aucune préséance par rapport aux entités fédérées. Un décret voté au Parlement wallon ne peut ainsi pas être contredit par une loi belge. De plus, comme les entités fédérées ont, pour l’essentiel, des compétences exclusives (y compris sur la scène internationale), une même compétence ne peut pas être détenue à la fois par les entités fédérées et par l’État belge.

Structure de l’État belge
Nom Territoire de compétence Législatif Exécutif
État fédéral Tout le pays Parlement fédéral composé de : Gouvernement fédéral
Communauté flamande et Région flamande Les cinq provinces de la Région flamande, ainsi que les communes bilingues de la Région de Bruxelles-Capitale où elle n’exerce de compétences que pour les matières communautaires Parlement flamand (Vlaams Parlement) Gouvernement flamand
Communauté française Les cinq provinces de la Région wallonne (à l’exception des 9 communes germanophones), ainsi que les 19 communes bilingues de la Région de Bruxelles-Capitale qui sont toutes très majoritairement de langue française (bilinguisme officiel) Parlement de la Communauté française Gouvernement de la Communauté française
Communauté germanophone Les 9 communes germanophones des Cantons de l’Est Parlement de la Communauté germanophone (Parlament der Deutschsprachigen Gemeinschaft) Gouvernement de la Communauté germanophone
Région wallonne Les cinq provinces wallonnes Parlement wallon Gouvernement wallon
Région de Bruxelles-Capitale Les 19 communes de Bruxelles Parlement bruxellois Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale
Assemblées des Commissions communautaires (Cocom, Cocof et Vgc) Collèges des Commissions communautaires (Cocom, Cocof et Vgc)

En 1980 lors de la création des Régions, les Flamands ont immédiatement transféré toutes leurs compétences régionales à la Communauté flamande, comme l’autorise la Constitution. Les six députés du Parlement flamand provenant de la Région de Bruxelles-Capitale ne votent toutefois pas les décrets concernant les matières régionales.

Le pouvoir fédéral est entre les mains du Premier ministre et de son gouvernement. Depuis les élections de juin 2003 le gouvernement est une coalition de quatre partis politiques menée par Guy Verhofstadt, composée des partis socialistes francophone et néerlandophone, ainsi que des partis libéraux francophone et néerlandophone.

L’État fédéral est compétent dans tous les domaines d’intérêt national, tels que la défense et les affaires internationales, toute la sécurité sociale, 95 % de la fiscalité, l’économie, les télécommunications et d’importantes compétences semi-fédéralisées, comme dans le domaine de la recherche scientifique, et dans l’enseignement (âge de l’obligation scolaire, diplômes, etc.).

Les Communautés - française, flamande, germanophone - sont responsables de la culture et de l’éducation (écoles, bibliothèques, théâtres, audiovisuel…) ainsi que de l’aide aux personnes. Les Régions - flamande, wallonne, Bruxelles-Capitale - s’occupent des problèmes territoriaux et économiques (transports, plan d’aménagement du territoire…) pour la région qui les concerne. Communautés et Régions maîtrisent, en outre, les relations internationales relevant des matières de leur compétence, à l’exception de l’aide au tiers-monde dans ces mêmes domaines.

Chaque province et chaque commune appartient à une Région, et est soumise à sa tutelle.

Provinces Territoire de la Province (5 provinces flamandes, 5 provinces wallonnes, et la Région de Bruxelles-Capitale) La province a deux rôles :
  • Exécuter certaines décisions prises à d’autres niveaux ;
  • Développer des initiatives propres.

À Bruxelles le rôle de la province est exercé par la Région. La Région a quand même un gouverneur chargé d’exécuter les décisions du pouvoir fédéral et un vice-gouverneur chargé de faire respecter les accords linguistiques dans les administrations.

Communes Territoire de la Commune (19 communes de Bruxelles, 262 communes wallonnes et 308 communes flamandes) Sous la tutelle de la Région à laquelle la commune appartient, elle doit exercer un ensemble de missions obligatoires (CPAS, état-civil, enseignement primaire communal…)

[modifier] Entités fédérées et subdivisions spécifiques

[modifier] Régions

Icône de détail Article détaillé : Régions de Belgique.

Les Régions (Région wallonne, Région flamande et Région de Bruxelles-Capitale) sont les entités fédérées principalement compétentes en matière économique.

[modifier] Communautés

Icône de détail Article détaillé : Communautés de Belgique.

Les Communautés (Communauté française, Communauté flamande et Communauté germanophone) sont les entités fédérées qui sont compétentes en matière culturelle et gèrent l’enseignement. Les communautés sont subsidiées par l’État fédéral.

[modifier] Provinces

Icône de détail Article détaillé : Provinces de Belgique.

Les provinces représentent un niveau politique intermédiaire entre la Région et la commune. La Belgique (en dehors de la région bruxelloise qui constitue un territoire provincial quasiment dénué d’institutions provinciales, à l’exception d’un gouverneur), est divisée en dix provinces, qui dépendent directement des Régions :

Provinces flamandes en français et néerlandais (avec chefs-lieux entre parenthèses) :

Régions et provinces de Belgique
Régions et provinces de Belgique

Provinces wallonnes en français et néerlandais (avec chefs-lieux entre parenthèses) :

Liste des provinces belges (et administrations locales)

[modifier] Lien interne

Liste des dirigeants des régions et communautés de Belgique


[modifier] Culture

Icône de détail Article détaillé : Culture de la Belgique.

La vie culturelle belge a eu tendance à se développer dans chaque communauté. Les éléments intercommunautaires sont moins nombreux, en partie à cause de l'absence d'université bilingue, à part l’Académie royale, pas de médias communs, ni d'organisations culturelles ou scientifiques significatives où toutes les communautés sont représentées. Ces éléments précisés, la Belgique en tant que telle est culturellement connue pour son art raffiné et son architecture. Il y a lieu de remarquer que l'Internet est aussi un élément de fracture communautaire dans la mesure où les deux communautés ne participent pratiquement à aucune communication en ligne commune que ce soit sur le plan culturel, scientifique, technique ou même les hobbies, les francophones fréquentant plutôt les cercles français et les Flamands s'organisant entre eux.

La région correspondant aujourd’hui à la Belgique a été le berceau de mouvements artistiques majeurs qui ont eu une influence importante sur l’art européen. L’art mosan, la peinture flamande de la Renaissance, la peinture baroque, les architectures romane, gothique, Renaissance, baroque et Art nouveau ainsi que la musique classique de la Renaissance sont des éléments majeurs de l'histoire de l’Art.

Les surréalistes sont largement représentés en Belgique avec des artistes comme Magritte ou encore Ensor, on dit même que le surréalisme, c'est l'âme belge.

[modifier] Fêtes et jours fériés

Tableau des fêtes et jours fériés nationaux[37], régionaux et communautaires :

Fêtes et jours fériés
Date Nom Remarques
1er janvier Jour de l'an (férié)
Date mobile Pâques
Date mobile Lundi de Pâques (férié)
1er mai Fête du Travail (férié)
6e jeudi après Pâques Ascension (férié)
8 mai ou autre date dans la première semaine de mai Fête de l'Iris Région bruxelloise uniquement
2e dimanche de mai Fête des mères
7e dimanche après Pâques Pentecôte
8e lundi après Pâques Lundi de la Pentecôte (férié)
2e dimanche de juin Fête des pères
11 juillet Commémoration de la bataille des Éperons d'Or (bataille où les Français furent battus par des troupes flamandes, brabançonnes et namuroises) Communauté flamande uniquement
21 juillet Fête nationale (férié) Arrivée triomphale du premier roi des Belges Léopold Ier à Bruxelles en 1831 et sa prestation de serment constitutionnel
15 août Assomption (férié)
3e dimanche de septembre Fête de Wallonie Région wallonne uniquement
27 septembre Commémoration des Journées de septembre 1830 (pendant lesquelles les volontaires insurgés venus des quartiers de Bruxelles mais aussi des grandes villes de Wallonie chassèrent l'occupant hollandais et permirent l'indépendance de la Belgique) Communauté francophone Wallonie/Bruxelles uniquement
1er novembre Toussaint (férié)
11 novembre Armistice (férié) Armistice de 1918
15 novembre Fête de la Communauté germanophone Communauté germanophone
Fête du Roi, puisque c’est la Saint-Léopold (premier roi des Belges).Férié pour les fonctionnaires fédéraux. Fonctionnaires fédéraux.
25 décembre Noël (férié) Naissance de Jésus-Christ

[modifier] Enseignement

[modifier] Économie

[modifier] Justice

[modifier] Armée

Icône de détail Article détaillé : Armée belge.

L’Armée belge compte, en 2005, 26 400 hommes dans l’armée de terre, 8 600 dans l’aviation, 2 400 dans la marine et 2 000 au service médical, soit un total de 39 400 hommes. Le recrutement y est essentiellement basé sur le volontariat de carrière depuis la suspension du service militaire (le 1er mars 1995). À cela s’ajoutent les principes de réserve volontaire (militaire de carrière ou civil ayant signé un engagement) et obligatoire, uniquement pour les membres du cadre et ce, pendant une durée déterminée.

[modifier] Divers

La Semois, près de Bouillon
La Semois, près de Bouillon
  • Lignes de téléphone fixe : 4 718 682 soit 44,9 pour 100 habitants (en 2006) ; source INS (statbel.fgov.be)
  • Téléphones mobiles : 9 659 819 soit 91,9 pour 100 habitants (en 2006) ; source INS (statbel.fgov.be)
  • Postes de radio : 8,075 millions (en 1997)
  • Postes de télévision : 3 556 235 (en 2001) ; source INS (statbel.fgov.be)
  • Utilisateurs d'Internet : 5,5 millions (en 2006) soit 52,6% de la population ; source INS (statbel.fgov.be)
  • Nombre de fournisseurs d'accès Internet : 61 (en 2000)
  • Routes : 151 372 km (en 2006) réparties comme suit :[38]
    • Région-Bruxelles-Capitale : 1 881 km
    • Région Wallonne : 79 708 km
    • Région Flamande : 69 783 km ;
  • Voies ferrées : 3 521 km (en 2005)
  • Voies navigables : 2 043 km
  • Nombre d’aéroports : 43 (dont 25 avec des pistes goudronnées) (en 2006)

[modifier] Quelques célébrités

[modifier] Codes

La Belgique a pour codes :

[modifier] Notes et références

  1. Note: La Belgique est aussi un membre de, ou affiliée à, nombreuses organisation internationales, comme ACCT, AEN, AID, AIE, AIEA, BAfD, BAsD, BEI, Benelux, BERD, BID, BIRD, BRI, CCC, CE, CERN, CIO, CNUCED, Comité Zangger, CPA, CPEA, CPI, ESA], FAO, FIDA, FISCR, FMI, Groupe d'Australie, GFN, G-10, Inmarsat, Interpol, ISO, MICR, MINUK, MONUC (observateurs), OACI, OCDE, OEA (observateur), OTAN, OHI, OIAC, OIM, OIT, OMC, OMI, OMM, OMPI, OMS, ONU, ONUDI, ONUST, OSCE, SFI, UE, UEM, UEO, UIT, UNECE, UNESCO, UNHCR, UNMOGIP, UNRWA, UPU.
  2. «Ses habitants sont appelés Belgae. Aux yeux des clercs se piquant de purisme antique, le mot Lotharingia n'est qu'un monstrueux barbarisme. Belgica est beaucoup plus noble : ce nom a une véritable sonorité antique. Après le morcellement de la Lotharingie, à la fin du XIIe siècle, l'emploi des termes Belgae, Belgica, Gallia Belgica dans leur acception «lotharingienne» disparaît complètement du vocabulaire politique» Sébastien Dubois, L'invention de la Belgique - Genèse d'un État-Nation, Éd. Racines, Bruxelles, 2005, p. 64.
  3. Marie-Thérèse Bitsch, Histoire de la Belgique: de l'Antiquité à nos jours, Éd. Complexe, Bruxelles, 2004, 299 p. (ISBN 2804800237), p. 59
  4. Lode Wils (trad. Chantal Kesteloot), Histoire des nations belges (Garant uitgevers), Labor, Bruxelles, 2005, p. 119-120
  5. «Après un quart de siècle de despotisme révolutionnaire puis napoléonien avec son cortège de guerres, une formidable lassitude saisit la population européenne.[…] Rien d'étonnant dès lors à ce que dans le nord [des Pays-Bas Unis], au moment du rétablissement de l'indépendance, la population acceptent l'important accroissement de pouvoir de la Maison d'Orange. On attendait la même passivité de la part des Belges. «Guillaume se couche dans le lit de Napoléon», a-t-on pu dire.» Lode Wils, ibid., p. 132.
  6. Lode Wils, ibid., p. 146.
  7. C'est ce que constate en février 1830 l'internonce Francesco Capaccini après un an et demi de tentatives de réconciliation entre les catholiques belges et le roi. Lode Wils, ibid., p. 147.
  8. Els Witte, Éliane Gubin, Jean-Pierre Nandrin, Gita Deneckere, Nouvelle Histoire de Belgique, vol. 1 : 1830-1905, Complexe, Bruxelles, 2000, 640 p. (ISBN 2804800660), « La Belgique unitaire de 1830 à 1847 », p. 106
  9. Lode Wils, ibid., p. 158-159.
  10. Nathalie Schiffino, Crises politiques et démocratie en Belgique, L'Harmattan, 2003, 302 p. (ISBN 2747547558), p. 39
  11. Els Witte, Éliane Gubin, Jean-Pierre Nandrin, Gita Deneckere, ibid., « La Construction de la Belgique 1828-1847 », p. 166-167
  12. Francis Delpérée & François Jongen, Quelle révision constitutionnelle?, Bruylant, Bruxelles, 1987, 219 p. (ISBN 2870773242), p. 217
  13. (nl) Karel Rimanque, De grondwet toegelicht, gewikt en gewogen, Intersentia, Anvers-Oxford, 2005, 434 p. (ISBN 9050952208), p. 411
  14. Marie-Thérèse Bitsch, Histoire de la Belgique: de l'Antiquité à nos jours, Complexe, Bruxelles, 2004, 299 p. (ISBN 2804800237), p. 87
  15. Marie-Thérèse Bitsch, ibid., p. 90.
  16. Marie-Thérèse Bitsch, ibid., p. 100.
  17. (de) Johannes Kramer, Bilinguisme dans le Bénélux [«Zweisprachigkeit in den Benelux-ländern»], Éd. Helmut Buske Verlag, Hambourg, 1984, 231 p., (ISBN 3871185973), p. 144.
  18. Marie-Thérèse Hirsch, ibid., p. 152.
  19. Sur plus de 400 000 dossiers, seuls 53 000 se concluent en condamnation. 0,64% de la population belge fut condamnée, soit 0,73% dans la population flamande, 0,52% dans la population wallonne et 0,56% de la population bruxelloise. Xavier Mabille, Histoire politique de la Belgique, CRISP, Bruxelles, 1986 (réimpr. 1992, 1997, 2000), 505 p., p. 308
  20. Xavier Mabille, op. cit.
  21. Xavier Mabille, ibid., p. 309.
  22. Xavier Mabille, ibid., p. 261.
  23. Xavier Mabille, ibid., p. 309.
  24. Xavier Mabille, ibid., p. 312.
  25. Lode Wils, ibid., p. 289.
  26. Lode Wils, ibid., p. 296.
  27. Xavier Mabille, ibid., p. 327-347.
  28. Il n'a pas été tenu compte des entités de Baerle-Duc.
  29. Le tracé de la Vennbahn a été exclu du calcul.
  30. Pour la limite côtière, le tracé de la digue a servi de référence, en passant par la ligne des constructions du port maritime de Zeebrugge.
  31. Géographie physique - généralités sur le site de l'Institut géographique national.
  32. (en) Fred Pearce, « Sewage-laden Belgian water worst in world », 2003, New Scientist. Consulté le 3 juin 2008
  33. (en) Indice de Performance Écologique - Score et classement - Centre de Yale pour la politique et la législation environnementales et le Columbia University Center for International Earth Science Information Network
  34. La population belge s'établit au 1/1/2007 à 10 584 534 habitants. Elle se décompose de la façon suivante (Source : Démographie de la Belgique) :
    - Région flamande : 6 117 440 habitants,
    - Région wallonne : 3 435 879 habitants,
    - Région de Bruxelles-Capitale : 1 031 215 habitants.
    Le nombre de francophones peut être objectivement estimé comme suit :
    - la population de la région wallonne (moins la communauté germanophone estimée à 75000 habitants), soit 3 360 879 personnes,
    - la population francophone de la région de Bruxelles-Capitale (estimée entre 80 % et 90 %, source : Région de Bruxelles-Capitale), soit entre 824 972 et 928 093 personnes,
    - la minorité francophone de la région flamande, estimée entre 100 000 et 150 000 personnes (Source : Dossier de La Libre sur BHV)
    Soit une estimation basse de 4 285 851 personnes (soit 40,5% de la population belge) et une estimation haute de 4 438 972 personnes (soit 42,5%).
    Dès lors, il semble raisonnable et prudent d'estimer que les francophones représenteraient entre 40 % et 43 % de la population belge. En complément, les néerlandophones représenteraient 57 % à 60 %.
  35. LA CONSTITUTION BELGE
  36. La chambre - 1
  37. Jours fériés nationaux en Belgique sur le portail du gouvernement dfédéral belgium.be
  38. SPF Economie

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

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[modifier] Liens externes

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