Nicaragua

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República de Nicaragua (es)
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République du Nicaragua (fr)
Drapeau du Nicaragua Armoiries du Nicaragua
(Détails) (Détails)
Devise nationale : Pro Mundi Beneficio
(Pour le bien du monde)
Langue officielle espagnol
Capitale Managua
55°30’5”N, 37°20’3”E
Plus grande ville Managua
Forme de l’État
 - Président
République
Daniel Ortega
Superficie
 - Totale
 - Eau (%)
Classé 95e
129 494 km²
2,9%
Population
 - Totale (2006)
 - Densité
Classé 131e
5 603 000 hab.
42 hab./km²
Indépendance
 - Date
De l’Espagne
15 septembre 1821
Pays limitrophes  Honduras
Costa Rica Costa Rica
Gentilé Nicaraguayen,
Nicaraguayenne
IDH (2004) 0,809 (élevé) 118e
Monnaie Córdoba d'or 1 (NIO)
Fuseau horaire UTC -6
Hymne national Salve a ti
Domaine internet .ni
Indicatif
téléphonique
+505

1 : auparavant le córdoba nicaraguayen (NIC)

Le Nicaragua est un pays d'Amérique centrale. Il est limitrophe du Costa Rica au sud et du Honduras au nord. Il est aussi entouré par l'océan Pacifique et la mer des Caraïbes.

Sommaire

[modifier] Histoire

Icône de détail Article détaillé : Histoire du Nicaragua.

Colonisé par l'Espagne en 1524, le Nicaragua est devenu un État indépendant le 15 septembre 1821 et a adhéré aux Provinces unies d'Amérique centrale. Il s'est séparé de la fédération en 1838, devenant une république complètement souveraine en 1854.

Granada, Nicaragua
Granada, Nicaragua

L'histoire des débuts de la nation a été fortement influencée par les interventions militaires des États-Unis d'Amérique qui y voyaient la possiblité d'y creuser un canal entre Atlantique et le Pacifique. Le pays est troublé par des périodes prolongées de dictature militaire, la plus dure étant sans doute le règne de la famille Somoza au début du XXe siècle.

Entre 1927 et 1933, le général Augusto Sandino d'obédience libérale mena une guérilla, d'abord, contre le gouvernement conservateur, puis contre les forces américaines. Il fit la déclaration devenue célèbre: Si cent hommes aiment le Nicaragua comme je l’aime, le Nicaragua sera libre ! Il refusa un accord de paix proposé par les États-Unis en 1927. La guérilla força finalement les États-Unis à quitter le pays. Les troupes américaines furent remplacées par la Garde Nationale formée et équipée par les États-Unis qui devait remplacer l'armée et la police supprimées par les Américains. Anastasio Somoza García fut le premier dirigeant de la garde nationale. Avec le soutien des États-Unis, Somoza fit assassiner son principal opposant politique, Sandino, en février 1934 et prit le pouvoir en 1936.


Anastasio Somoza instaura une dictature personnelle de 1936 à 1956. Ses fils Luis et Anastasio lui succèdèrent, le pays fut mis en coupe réglée. Purs opportunistes, les Somoza, surent manoeuvrer avec les États-Unis lors de la Guerre Froide, en se posant comme anti-communistes afin de bénéficier de l'appui américain.

L'opposition au régime était personnalisée par Pedro Joaquín Chamorro Zelaya, descendants de présidents du Nicaragua, de sensibilité conservatrice, qui luttait contre les Somoza par le biais de son journal "La Prensa". Chamororo contre Somoza : une dynastie d'opposants à une dynastie de dictateurs.


Reprenant le combat de son père, Pedro Joaquín Chamorro Cardenal fut arrêté en 1944, alors qu'il n'avait que 20 ans et amené à fuir au Mexique. De retour en 1948, il succéda à son père comme éditeur de "La Prensa" où ses positions contre la dictature lui valurent d'être arrêté, torturé et emprisonné en 1954 puis en résidence surveillée.

Anastasio Somoza fut assassiné le 21 septembre 1956, le fils aîné, Luis Somoza Debayle, accéda à la présidence et Pedro Joaquín Chamorro Cardenal fut arrêté de nouveau, accusé de complicité dans l'assassinat du président. Chamorro fuit en 1959 au Costa Rica d'où il organise une expédition pour renverser le fils de Somoza . Il est arrêté, puis relâché en 1969 par Anastasio Somoza qui avait accédé à la présidence en 1967 qu'il exerça jusqu'en 1972.

En 1972, Somoza ne pouvait se représenter, une loi interdisant deux mandats consécutifs. Mais comme il conservait le poste de chef de la Garde nationale, il profita de la situation catastrophique créée par un tremblement de terre en décembre 1972 pour promulguer la loi martiale et prendre ainsi le contrôle du pays. Chargé d'acheminer l'aide internationale reçue après le tremblement de terre, il s'en appropria la majorité.

Malgré tout, Somoza fut réélu président lors des élections de 1974, mais maintint un pouvoir répressif et perdit l'appui d'anciens soutiens : l'oligarchie, les États-Unis et l'Église catholique. Un autre mouvement, plus à gauche, rejoignit le courant conservateur dans l'opposition au régime : le FSLN.

D'obédience marxiste mais se réclamant paradoxalement de la figure d'un libéral, extrêmement populaire Sandino, le FSLN Front Sandiniste de Libération Nationale, avait été fondé en 1961 à La Havane et s'était lancé dans les années soixante dans la guérilla sur le modèle de Fidel Castro et de ses Barbudos . A partir de 1970, il avait lancé une série de vols de banques pour se financer et le 27 décembre 1974, s'empara de 30 otages, dont le beau-frère du dictateur Somoza . Celui-ci accepta les demandes des preneurs d'otage et leur donna ainsi de la crédibilité. Mais grisé par le succès, le FSLN perdit son unité et se divisa en trois factions en octobre 1975 :

1/Le FSLN Proletario composé de marxistes se disant orthodoxes (TP) qui préconisaient une guérilla basée sur la prolétarisation des travailleurs; 2/le FSLN Guerra Popular Prolongada qui souhaite une guerre populaire prolongée(GPP); 3/Le FSLN Insurreccional qui favorise une approche brusque, insurrectionnelle.

Cependant, affaibli, le gouvernement aggrava sa politique de répression avec pour seul résultat la montée de l'opposition. Chamorro fonda alors un parti d'opposition qui réclame la démission du président. Mais le 10 janvier 1978, Pedro Joaquín Chamorro Cardenal fut assassiné. Ses funérailles font déplacer des foules énormes -30 000 personnes à Managua- et des émeutes éclatent dans le pays. En février 1978, le milieu des affaires se joignirent à l'opposition qui organisa une grève générale, demanda la démission de Somoza et la formation d'un gouvernement de transition. Malgré la répression, les contestataires formèrent en juillet 1978 un front national auquel se joignit la veuve de Pedro Chamorro, Violetta, devenue directrice de "La Prensa".

Le 5 juillet 1978, la bourgeoisie antisomoziste fonda le Front élargi d’opposition (FAO) et proposa l’installation d’un gouvernement provisoire et la tenue d’élections.

En septembre 1978, une grande partie de la population se soulève dans les départements de León, Matagalpa, Chinandega, Estelí, Masaya et Managua, mais la supériorité logistique de la garde nationale de Somoza oblige les troupes à se replier dans les campagnes et les montagnes. L'insurrection est cependant sans cesse nourrie de nouveaux effectifs issus de la population. Peu à peu, les trois tendances du FSLN se rapprochent. La réunification du FSLN est signée en 1979 cependant que l'opposition conservatrice se renforçait.

La population entama une grève générale qui paralysa le régime. Les villes s'insurgèrent une seconde fois et Somoza répondit par des bombardements massifs. Un journaliste de la chaîne américaine ABC Bill Stewart) fut assassiné par la Garde Nationale devant les caméras de télévision ce qui convainquit l'opinion publique des États-Unis. Le gouvernement Carter interrompit le soutien à Somoza.


En juillet 1979, le soulèvement populaire chassait le dictateur Anastasio Somoza Debayle, dernier de la dynastie des Somoza au prix de 40 000 morts. Une coalition regroupant les cinq principaux courants anti somozistes prit les commandes du gouvernement : le sandiniste Daniel Ortega, d'obédience marxiste, l'écrivain Sergio Ramírez Mercado ancien opposant aux Somoza et membre fondateur groupe d'artistes et d'intellectuels nicaraguayens, Les Douze, l'homme d'affaires Alfonso Robelo Callejas, Violeta Barrios de Chamorro veuve de Pedro Chamorro et Moisses Hassan .

L'extrême disparité de cette coalition entraîna des conflits continuels et les quatre membres non sandinistes de la coalition dénoncèrent la mainmise progressive de Daniel Ortega sur les organes du pouvoir malgré les accords passés entre les différents acteurs du renversement de la dictature somoziste. En avril 1980, par protestation, Violeta Barrios de Chamorro démissionna du gouvernement et à la tête de "La Prensa" , dénonça la dérive dictatoriale sandiniste et leurs infiltrations dans les rouages du gouvernement. La forte pression de Washington permit la tenue d'élections qui devaient voir s'affronter principalement le leader sandiniste Daniel Ortega et Arturo Cruz. Mais ce dernier boycotta les élections, invoquant un manque de liberté et des intimidations. Face à de petits adversaires, Daniel Ortega put donc accéder au pouvoir en 1984.

Daniel Ortega et les chefs du Frente Sandinista de Liberación Nacional (FSLN) purent alors mettre en application une série de réformes de type marxiste-léniniste inspirées de son programme exposé en 1969 et se rapprochèrent du bloc de l'Est. l'action gouvernementale, reprenant le programme de 1969 entendait développer notamment :

  • Révolution agraire.
  • Gouvernement révolutionnaire et intégrité administrative.
  • Respect des croyances religieuses.
  • Politique extérieure indépendante et solidarité internationale
  • Armée patriotique populaire.
  • Unité de l'Amérique centrale.

Termes somme toute assez vagues mais qui signifiait pour le gouvernement :

  • Révolution agraire : expropriation des terres en vue d'une collectivisation et non pas redistribution
  • Gouvernement révolutionnaire et intégrité administrative : imprimer un mouvement vers le parti unique, pas de fédéralisme mais un État centralisé.
  • Respect des croyances religieuses : si elles sont conformes au Marxisme ; le gouvernement encouragea la Théologie de la libération .
  • Politique extérieure indépendante : indépendante vis à vis des États-Unis et alignement sur le bloc de l'Est
  • et solidarité internationale : entrée dans l'Internationale Socialiste (le FSLN en est membre)
  • Armée patriotique populaire : service militaire obligatoire
  • Unité de l'Amérique centrale : soutien au guérillas marxistes des autres pays d'Amérique Centrale (Salvador)

Le journal d'opposition de Violeta Barrios de Chamorro, "La Prensa" , attaquant les méthodes policières du gouvernement fut censuré.


Afin d'implanter l'idéologie du régime dans les populations, le gouvernement lança une politique de fondation d'écoles qui en matière d'alphabétisation fut un succès mais malheureusement fut contre-balancé par le manque d'objectivité du contenu de l'enseignement, fortement marxisé (notamment apprentissage de la lutte des classes , présentation de la cellule familiale comme source d'inégalités).

Les populations locales s'opposèrent aux projets du président notamment sur la collectivisation des terres ou la conscription obligatoire.

Les indiens Mesquitos, déjà fortement éprouvés sous les Somozistes, entrèrent en résistance pour conserver leurs terres et 10 000 d'entre-eux (comptabilisés par l'ONU) furent déportés dans des centres de rééducations destinés à faire d'eux des citoyens socialistes, détachés de leurs traditions.

La rebellion s'étendit mais sans chef unique, elle restait très disparate ; elle regroupait tous ceux qui étaient "contre" le gouvernement sandiniste (de même que se donnaient le nom de "sandinistes" toutes sortes de courants anti-somozistes...) et reçut pour cela le nom de Contras.

Les Contras étaient notamment :

- des groupes maoïstes, comme le MILPAS, qui étaient aussi opposés à Ortega

- le FDN somoziste

- les groupes indiens, Kisan, Matama et d'autres

- des ex-sandinistes déçus comme l'ARDE

Les États-Unis, alors dirigés par le président Ronald Reagan, voulant éviter la naissance d'un nouveau Cuba, décrétèrent un embargo et vinrent en aide aux Contras en les entraînant, les armant, les finançant et les approvisionnant à partir de 1982. Ronald Reagan exigea l'unification des Contras en 1985 mais sans réel succès.

Les affrontements firent 57 000 victimes, dont 29 000 morts (dix ans auparavant, la lutte contre Somoza avait déjà fait 40 000 victimes). Apprenant l'aide américaine, le gouvernement de Daniel Ortega porta plainte contre les États-Unis en 1984 devant la Cour internationale de justice. En 1986, se fondant sur le droit international sans tenir compte de la situation intérieure du Nicaragua et de la nature du régime sandiniste, la cour condamna les États-Unis, pour avoir rompu leur obligation dictée par le droit international de ne pas utiliser la force contre un autre État et demanda de cesser l'aide aux opposants au régime ; suivant cette décision, le congrès américain vota la suppression de l'aide aux Contras. Considérant que cela revenait à les condamner à mort, Ronald Reagan déclara que les États-Unis n'étaient pas soumis aux décisions de la Cour internationale de justice et développa avec les services secrets américains, une aide clandestine aux Contras qui dura jusqu'en 1989 (scandale de Irangate).


Cependant, malgré l'arrêt de l'aide américaine en 1989, les succès des Contras permirent à cette opposition de se faire connaître au monde et grâce aux pressions internationales, la tenue d'élections libres et le retour de la démocratie. Les élections de 1990 virent en effet la victoire de Mme Violeta Chamorro (54,2 % des voix) sur Daniel Ortega qui reconnut sa défaite mais déclara qu'il continuerait à "gouverner d'en bas" , déclaration qui détourna de lui les populations car elle rappelait son attitude au sein de la coalition de 1979.

Succédant à l'embargo américain, une politique économique libérale d'ajustements structurels supervisée par le FMI et la Banque mondiale fut mise en œuvre.

Arnoldo Alemán (conservateur, ancien somoziste) remporta l’élection présidentielle de 1996 contre Daniel Ortega qui reconnut à nouveau sa défaite. Alemán poursuivit une politique néolibérale. La stabilité économique du Nicaragua fut fortement ébranlée en 1998, lorsque l'ouragan Mitch dévasta une bonne partie du pays. En fin de mandat, de forts soupçons de corruption pesaient sur lui et il fut condamné à 20 ans de prison pour détournement de fonds en 2003.

Enrique Bolaños, ancien vice-président de Arnoldo Alemán, accéda à la présidence en 2002 grâce à une campagne "anti-corruption".

En novembre 2006, après avoir publiquement déclaré avoir renoncé au marxisme-léninisme et s'être rapproché de l'Eglise catholique , Daniel Ortega fut élu président après trois défaites successives depuis 1990 et le retour de la démocratie. Il prit ses fonctions le 10 janvier 2007 et choisit comme vice-président un ancien Contra.

[modifier] Géographie

Icône de détail Article détaillé : Géographie du Nicaragua.
Carte du Nicaragua
Carte du Nicaragua
Île d'Ometepe (Volcan de Concepción et volcan de Maderas) sur le lac Nicaragua
Île d'Ometepe (Volcan de Concepción et volcan de Maderas) sur le lac Nicaragua

Le Nicaragua occupe une superficie de 129 494 km² dont 120 254 km² de terre. Le Nicaragua est un petit pays relativement montagneux dans sa partie est, assez plat mais couvert d'une jungle tropicale humide sur la moitié atlantique. Il se situe sur une zone tectonique difficile et est souvent secoué par des tremblements de terre et les éruptions des nombreux volcans qu'il compte.

Il est recouvert sur un tiers de sa surface environ par deux grands lacs à l'Ouest, le lac Nicaragua et le lac de Managua (formés par la déformation de la croûte terrestre sous la poussée de la plaque Pacifique) dont émergent des îles volcaniques. La côte Pacifique possède un relief plus tourmenté. Néanmoins, les plus hauts sommets se situent au Nord, près de la frontière du Honduras. Le sud du pays, à la frontière du Costa Rica, est marécageux.

Autour de ces lacs, des rivières qui les alimentent et des fleuves qui les traversent et le long de la côte Pacifique vit la majorité de la population, dans des vallées humides, sur les flancs de montagnes et sur les plaines sèches de brousse. La partie est du pays, exposée aux fortes précipitations, ouragans et cyclones qui traversent régulièrement la mer des Caraïbes, est très peu peuplée, sauf sur quelques ports de la côte atlantique et sur les îles atlantiques de la mer des Caraïbes.

[modifier] Frontières terrestres

[modifier] Départements

Icône de détail Article détaillé : Département du Nicaragua.

Le pays est divisé en 15 départements et 2 régions autonomes :

Départements et régions autonomes du Nicaragua.
Départements et régions autonomes du Nicaragua.
Départements Chef-lieux
1 Boaco Boaco
2 Carazo Jinotepe
3 Chinandega Chinandega
4 Chontales Juigalpa
5 Estelí Estelí
6 Granada Granada
7 Jinotega Jinotega
8 León León
9 Madriz Somoto
10 Managua Managua
11 Masaya Masaya
12 Matagalpa Matagalpa
13 Nueva Segovia Ocotal
14 Rivas Rivas
15 Río San Juan San Carlos
Régions autonomes Chefs-lieux
16 Atlántico Norte Bilwi
17 Atlantico Sur Bluefields

Les 15 départements et 2 régions autonomes sont à leur tour subdivisés en 151 municipalités.

Évolution de la démographie entre 1961 et 2003 (chiffre de la FAO, 2005). Population en milliers d'habitants.
Évolution de la démographie entre 1961 et 2003 (chiffre de la FAO, 2005). Population en milliers d'habitants.

[modifier] Démographie

Icône de détail Article détaillé : Démographie du Nicaragua.

Le pays compte environ 5,675 millions d'habitants (janvier 2007). La majorité des Nicaraguayens ont du sang européen, en étant métis ou sans mélange. Les Européens et métis forment 86% de la population, les noirs 9% et les indigènes 5%.

La capitale nicaraguayenne est Managua (plus de 1,5 million d'habitants). Les autres grandes villes sont Granada, León, San Juan del Sur, Ocotal, Masaya, Estelí, Puerto Cabezas…

[modifier] Politique

Icône de détail Article détaillé : Politique du Nicaragua.

Le Nicaragua est une république parlementaire. Le Parlement ne comporte qu'une seule chambre (l'Assemblée nationale).

Quatre-vingt-treize députés siègent à l'Assemblée nationale. Le président est élu pour un mandat de cinq ans.

Son président est l'ancien révolutionnaire sandiniste, Daniel Ortega, élu au 1er tour de l'élection en novembre 2006 contre Eduardo Montealegre (candidat de l'Alliance libérale). Les États-Unis d'Amérique ont réagi prudemment à la victoire de l'ancien marxiste. "Les États-Unis (…) travailleront avec leurs dirigeants sur la base de leurs engagements et de leurs agissements en faveur de l'avenir démocratique du Nicaragua", a déclaré le porte-parole du Conseil de la sécurité nationale, Gordon Johndroe. Les dirigeants vénézuéliens, Hugo Chavez, et cubain, Fidel Castro, se sont, quant à eux, félicités de cette « victoire grandiose ».

[modifier] Économie

Granada, Nicaragua
Granada, Nicaragua
Icône de détail Article détaillé : Économie du Nicaragua.

Le Nicaragua est un des trois pays américains faisant partie des pays pauvres très endettés.

Parmi les ressources naturelles, on trouve l'or, l'argent, le cuivre, le tungstène, le plomb, le zinc. La pêche représente aussi une importante activité.

Environ 35 % des produits sont exportés vers les États-Unis et 13 % en Allemagne (1998).

[modifier] Jours fériés

[modifier] Culture et folklore

  • El Güegüense : comédie-ballet folklorique.
  • La Purísima, qui se fête le 8 décembre, est une fête religieuse en honneur de la Vierge Marie. C'est la fête la plus importante de l'année avec Noël.
  • Les nacatamales (un repas complet à base de porc ou de poulet, de légumes, de pâte de maïs et de riz, cuits à l'étouffée dans une feuille de bananier) sont un plat national très apprécié qui se mange en fin de semaine.
  • Le gallo pinto est le plat le plus populaire, car peu coûteux et assez consistant. On le prépare avec du riz et des haricots rouges, les deux denrées les plus communes.
  • Carlos Mejía Godoy et Camilo Zapata sont les deux figures les plus représentatives du son nicaraguayen, musique populaire typique.

[modifier] Codes

Le Nicaragua a pour codes :

[modifier] Voir aussi

commons:Accueil

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur le Nicaragua.

[modifier] Liens externes

Education & Language schools