Cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Privat de Mende

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Notre-Dame et Saint-Privat
Ville Mende
Pays France France
Région Languedoc-Roussillon Languedoc-Roussillon
Département Lozère Lozère
Culte Catholique romain
Type Cathédrale
Rattaché à Diocèse de Mende (siège)
Début de la
construction
XIVe siècle
Fin des travaux XVIIe siècle
Style(s)
dominant(s)
Gothique
Classé(e) Monument historique (1906)

La basilique-cathédrale Notre-Dame de Mende est le siège épiscopal du diocèse de Mende. Située en centre-ville de la préfecture de la Lozère, elle est classée monument historique depuis 1906[1].

Elle accueille en son sein des tapisseries d'Aubusson du début du XVIIIe siècle, des boiseries du XVIIe siècle, une vierge noire du XIIe siècle, des orgues du XVIIe siècle, ainsi que le battant de la « non pareille », la plus grosse cloche du monde à l'époque de sa mise en place.

Sommaire

[modifier] Histoire

Urbain V devant sa cathédrale
Urbain V devant sa cathédrale
Vue générale de la cathédrale
Vue générale de la cathédrale

[modifier] Les premières églises

La ville de Mende, capitale de la province du Gévaudan possède depuis fort longtemps un lieu de culte sur le tombeau de son saint protecteur. Sans doute au IIIe siècle, les Alamans emmenés par leur chef Chrocus pénètrent en pays gabale, amenant terreur et destruction. La population s'est réfugiée dans la forteresse de Gredone où elle résiste au siège deux années durant[2]. L'évêque Privat s'est lui retiré sur le mont Mimat, au dessus du bourg de Mimate (Mende)[3]. L'armée de Chrocus trouvera l'ermitage de Privat et le martyrisera face à son refus de livrer son peuple (« Le bon pasteur refusa de livrer ses brebis aux loups, et on voulut le contraindre de sacrifier * aux démons »[4]). S'il succombera à ses blessures, le peuple lui sera libéré des Alamans qui partiront plus au sud. Plus tard élevé au rang de grand saint de Gaule par Grégoire de Tours, Privat sera enterré au pied du mont Mimat.

C'est au dessus de son tombeau qu'est donc fondée l'une des premières églises de la ville. Au Xe siècle la cathédrale mérovingienne existe toujours, mais est remplacée par une autre dans le style roman par Étienne Ier, évêque en Gévaudan. Elle résistera jusqu'à un incendie vers 1100. Aldebert II de Peyre, évêque entre 1109 et 1123 fera reconstruire la cathédrale en augmentant, de plus, sa taille.

[modifier] Le début de la construction

En 1310 naît à Grizac Guillaume de Grimoard, fils de Guillaume et d'Amphélyse de Montferrand, filleul d'Elzéar de Sabran. Après des études en droit, Guillaume, qui a reçu une éducation au sein de l'ordre bénédictin, devient Pape en 1362 sous le nom d'Urbain V. En 1369, il accorde un budget au diocèse de Mende pour « magnifier » la cathédrale. Pierre Morel de Majorque, constructeur de la Chaise-Dieu, devient le maître-d'œuvre[5]. Il fera construire la nef, mais la mort d'Urbain V en 1370 fera stopper les travaux.

Durant 60 ans la cathédrale restera en cet état : une nef dressée au dessus du tombeau de Saint Privat, et richement décorée par des cadeaux d'Urbain V.

[modifier] Le chœur

Les travaux reprirent en 1452, sous l'impulsion des chanoines du chapitre de Mende. Guilabert de Cénaret, le prévôt, en posera la première pierre[6], l'évêque de Mende est alors Guy de la Panouse. Le chœur se compose de deux chapelles polygonales, celle de Notre-Dame et celle de Saint-Privat. Le 2 août 1467, Guy de la Panouse consacre l'autel. La mort l'emportera l'année suivante. C'est son neveu et successeur, Antoine de la Panouse, qui fera finir les travaux, avec notamment la pose des vitraux. Un peu avant 1470, la construction du chœur de la cathédrale est terminée.

[modifier] Les clochers

Les clochers : à gauche celui de l'évêque, à droite celui des chanoines
Les clochers : à gauche celui de l'évêque, à droite celui des chanoines
plan de la cathédrale
plan de la cathédrale
Vue générale de Mende et de sa cathédrale
Vue générale de Mende et de sa cathédrale

En 1508 François de la Rovère est le successeur de son oncle à l'évêché de Mende. Cet oncle n'est autre que Julien de la Rovère, devenu pape sous le nom de Jules II. L'évêque décide de doter la cathédrale d'un clocher pour remplacer celui en bois et la tour campanaire. Il décide de construire un clocher à « sa hauteur » et à ses propres frais. Les chanoines approuvent ce projet et décident eux aussi de construire un clocher mais plus modeste ce qui explique que la cathédrale n'a pas deux clochers égaux.

Au moment de la décision de construire ses clochers, proposition est faîte de les bâtir au dessus des deux chapelles. Mais les fondations ne sont pas assez solides[7]. C'est pourquoi ils sont construits de l'autre côté, dans les dépendances du palais épiscopal. La première pierre du grand clocher est posée le 2 août 1508 par Antoine de la Roquette, prévôt du chapitre, alors que celle du petit clocher est posée le 13 juillet 1509, par le vicaire général de l'évêque[7]. En 1512 les deux édifices sont terminés, l'un culminant à 84 m, celui des chanoines à 65 m.

François de la Rovère fait venir des cloches depuis les fonderies de Clermont-Ferrand et Lyon. Parmi celles-ci, on retrouve la glorieuse « Non Pareille », la plus grosse cloche du monde. Elle arrivera à Mende en 1516, en provenance de Lyon, le battant, lui, venant du Gard[8]. Cette cloche aux dimensions sans précédent pouvait se faire entendre à 4 lieues à la ronde, soit 16 km.

[modifier] La destruction de la cathédrale

En 1572, lors du massacre de la Saint-Barthélémy, le baron Astorg de Peyre[9] est assassiné dans la chambre du roi[10]. Sa veuve engage alors un jeune homme, Matthieu Merle afin de venger la mort de son époux[11]. De 1569 à 1576 il occupe avec ses troupes la forteresse de Grèzes d'où il s'empare peu à peu du nord du Gévaudan. À partir de 1577 il s'installe avec ses troupes à Marvejols avec l'intention de s'emparer de Mende. La nuit de Noël 1579 les soldats de Merle attendent que les Mendois soient à la messe de minuit pour entrer dans la cité[12].

En 1581 Merle met à bas la cathédrale. Cependant, il s'est installé dans le palais épiscopal, c'est pourquoi il épargnera les deux clochers, afin de ne pas endommager sa résidence[13]. C'est parce que les Mendois n'avaient pu lui fournir les 4 000 écus de rançon qu'il détruisit la cathédrale. Auparavant il avait déjà fait fondre les cloches, dont la « non pareille » afin de fabriquer des couleuvrines. C'est en cette année 1581 que Merle quittera Mende, laissant les habitants dépourvus de leur cathédrale pour une vingtaine d'années.

[modifier] La reconstruction

Sous l'impulsion de l'évêque Adam de Heurtelou, la cathédrale est reconstruite entre 1599 et 1605. Mais elle le sera « sans façon ni ornements », mais en respectant le plan original[14]. En 1605 à lieu l'inauguration, mais la consécration ne sera célébrée qu'en 1629 par Charles de Rousseau. C'est durant cette période que sont installés de nouveaux vitraux, dont une rosace. Tout cela sera détruit en 1793.

En 1605, la cathédrale sera l'hôte d'un odieux massacre. Lors des États du Gévaudan, le baron de Randon, Armand de Polignac, et celui d'Apchier, Philibert, se disputent. Philibert, ancien chef de la Ligue en Gévaudan, sera poignardé quelques jours après, le 18 janvier alors que l'on célébrait la messe. Son assassin, Annet de Polignac, baron de Villefort, était le frère cadet d'Armand[15].

En 1692, l'évêque François-Placide de Baudry de Piencourt offre à la cathédrale des tapisseries d'Aubusson représentant le nouveau testament.

En 1732, la foudre démolit une des quatre tourelles du grand clocher. Puis, cinquante-deux ans plus tard, c'est le sommet de la grande flèche qui sera à son tour touché par la foudre. Dans les deux cas, les réparations seront effectuées peu de temps après[16].

[modifier] Les apports modernes

Le porche
Le porche

La cathédrale de Mende devient une basilique mineure en 1824 par bref pontifical[17]. Cette cathédrale qui a été proche de deux papes (Urbain V, son instigateur, et Jules II, ancien évêque de Mende) est donc reconnue par le pouvoir pontife. En 1825 un nouvel autel est consacré, il est tout en marbre blanc. Puis en 1840 le toit en ardoise du pays est remplacé par un en zinc. Rapidement détérioré, le toit sera refait vers 1880. Les chapelles du chœur, reconstruites rapidement en style roman après les destructions de Merle retrouvent leur forme en ogive[18]. À la fin du XIXe siècle, les vitraux sont remis à neuf, puis la nouvelle rosace est installée vers 1900. C'est à cette époque qu'est construit le porche, à la place de la maison du sonneur de cloche, sur l'actuelle place Urbain V. Le 9 août 1906 la basilique-cathédrale est classée Monument historique[1]. En 1985 l'intérieur de l'édifice est ravalé[19], et en 1989 sont mis en place l'autel et l'ambon moderne, encore présents.

[modifier] Architecture

[modifier] Dimensions et composition

La basilique-cathédrale est composée de 12 chapelles rectangulaires avec chacune une dévotion : Jeanne d'Arc, saints Anges, saint Joseph (confrérie des menuisiers), Notre Dame de Lourdes, saint Blaise, saint Étienne (sacré cœur), saints Gervais et Portais, saint André, saint Pierre, sainte Marguerite, sainte Anne, et les fonds baptismaux (tous les saints). À cela il faut ajouter les 2 chapelles absidiales de Notre Dame et saint Privat ; la sacristie, le porche et les deux portails (nord et sud).

En terme de dimension, la cathédrale fait 67 mètres de long pour 29 mètres de large. La hauteur des voûtes est à 25 mètres. Le point culminant de l'ensemble, le clocher de l'évêque, s'élève à 84 mètres de haut, alors que celui du chapitre culmine à 65 mètres.

[modifier] La nef

La nef à la particularité d'avoir des vestiges de la construction voulue par Urbain V sur le côté nord, alors que le côté sud a été reconstruit sans ornements. La raison est assez simple, la partie la mieux conservée était du côté du palais épiscopal où le capitaine Merle avait ses appartements.

[modifier] Les cryptes

entrée de la crypte Saint-Privat
entrée de la crypte Saint-Privat

Il existe plusieurs cryptes sous la cathédrale. Sous le centre de la nef, on retrouve celle de saint Privat où Aldebert III du Tournel aurait ramené le corps du martyr. Il s'agirait, selon la croyance populaire, du tombeau original de Privat. Non loin de là, sous le chœur, on retrouve le tombeau des évêques.

Enfin sous le parvis, au pied du grand clocher, se situe la crypte de sainte Thècle. C'est à cet endroit que fut retrouvé le corps de Privat. Historiquement, alors qu'Aldebert III du Tournel est en Auvergne, des travaux afin de creuser un puits sont en cours dans le jardin de l'évêché. Et c'est en creusant ce puits que l'entrée de la crypte, alors oubliée depuis des années, est découverte. En fait la crypte est composée de cinq pièces distinctes : la crypte de Privat, deux cryptes anciennes dont une comblée, la crypte construite par Aldebert, et la chapelle de Sainte-Lucie aussi construite par Aldebert.

[modifier] Éléments intérieurs

[modifier] La vierge noire

La vierge noire que l'on retrouve dans la cathédrale est l'objet depuis fort longtemps d'une grande dévotion par les Mendois. C'est en 1249 qu'elle est pour la première fois mentionnée. Randon de Châteauneuf rend hommage à l'évêque Odilon de Mercœur devant « l'altar de Madona Santa Maria en la gleiza de Mende »[20]. Elle aurait été ramenée des croisades et rapportée d'Orient, où elle a été réalisée, probablement au XIe siècle.

Lorsque Merle et les huguenots pillent la cathédrale vers 1579, elle aurait dû disparaître, brûlée comme beaucoup d'ornements de la cathédrale. Une légende raconte qu'une vielle femme aurait demandée cette « vieille souche de bois » pour allumer son feu[20].

Elle sera sauvée une seconde fois de la destruction en 1793 alors que les révolutionnaires commençaient à détruire l'autel et la chaire. Une femme l'aurait alors cachée sous son manteau pour s'enfuir avec[20].

[modifier] La « Non pareille »

« L'an mil cinq cens dix sept
un mercredi jour dix sept
à Mende feust faiet,
chacun le sait,
par le bon évesque François ;
aussi François par mon nom on m'appelle.
De quatre cents trois vingt quintaux de pois,
advisés bien sy je suis Non-Pareille.
Ma voix bruyant, les citoïens esveille
l'on m'entend à des lieues bien quatre
Je espars tonnerre, tempêtes, grelles,
foudre aussi de l'air je fais débattre...
Vu ma grandeur je vaux bien une tour
onze pans d'ault et treize de largeur,
au bas je tiens un grand pied d'epaisseur.
Ma langue a onze quintals de fer,
considérez s'y je en dois mieux parler...
Supplie Dieu et saint Privat
que des François soit maintenu le nom.
Et florir puisse en mémoire éternelle
ce nom Fançois.
Que prospère en paix et en joye
soit Mende la cité
dessous François, et sans nécessité. »

Ce texte, retrouvé dans les archives, était inscrit sur la cloche. Il a été publié dans une revue chrétienne au XIXe siècle[21]

De la cloche que l'on surnomme la « Non pareille », il ne reste que le battant, la cloche elle même ayant été fondue par les troupes de Matthieu Merle pour en faire des couleuvrines. Une fois les clochers achevés, François de la Rovère, alors évêque de Mende, fait venir plusieurs cloches depuis Clermont-Ferrand ou Lyon. Parmi ses commandes, se trouve la cloche François, aux dimensions impressionnantes. 600 quintaux de métal sont expédiés depuis Lyon par François II de Rohan, évêque de la ville. En ce mois d'octobre 1516, se sont 180 mulets qui sont utilisés pour transporter le métal des bords du Rhône à ceux du Lot. La cloche est alors fondue sous le clocher, puis placée en son sein. Pendant ce temps, le battant arrive depuis La Levade, dans le Gard. La légende raconte qu'une fois arrivé au faubourg Saint-Jean, l'âne blanc le tirant serait mort de fatigue[22].

Le bourdon François, plus tard surnommé Marie-Thérèse, n'a pas volé son surnom de non pareille tant ses dimensions sont éloquentes : 3,25 m de diamètre, 2,75 m de hauteur et 33 cm d'épaisseur. Son poids devait avoisiner les 25 tonnes. Le vestige qui nous en reste, le battant, possède lui aussi des caractéristiques plutôt impressionnantes : 470 kg, 2,20 m de hauteur et 1,10 m de circonférence au nœud de percussion.

Il est dit qu'on l'entendait à 4 lieues à la ronde, soit 16 km. Cela signifie qu'elle était audible du plateau du palais du roy (Rieutort-de-Randon et ce qui est devenu le lac de Charpal), comme dans la vallée du Lot, à hauteur de Chanac, la résidence d'été des évêques.

[modifier] Les orgues

Les orgues primitives sont très anciennes puisque les États particuliers du Gévaudan votent un budget pour leur entretien en 1381. En 1463 elles sont remplacées, puis de nouvelles orgues sont achetées en 1518, dont on retrouve la facture de 100 écus d'or dans les archives du Chapitre. Cependant elles sont détruites par Merle et ses compagnon[23].

C'est l'évêque Sylvestre de Crusy de Marcilhac qui, en 1653, fait une nouvelle commande, et les fait venir depuis Marseille. Le buffet d'orgue est de style Renaissance, et a été dessiné par Jean Tiran. Y figurent les armoiries des évêques Marcilhac et Bouquet, ainsi que la statue de deux évêques, sans doute saint Privat et saint Hilaire.

Durant la Révolution, le peuple envisage de brûler tout le mobilier, mais l'organiste Antoine Sauvage en jouant la Marseillaise, sauvera l'instrument[24].

L'orgue sera restauré de 1824 à 1828. En 1840 le buffet est classé au titre immeuble puis en 1906, au moment où la cathédrale deviendra un monument historique, il est classé au titre d'objet[25].

La partie instrumentale de l'orgue est, elle aussi, classée au titre d'objet, depuis 1975[26]. Durant les années 1980, il est à nouveau rénové, et est inauguré en 1987.

[modifier] Les tapisseries

La présence de tapisseries dans la cathédrale de Mende est assez ancienne. En effet, outre de nombreuses reliques, Urbain V avait fait don de draperies ramenées des croisades pour orner l'ensemble. L'évêque Sylvestre de Crusy de Marcilhac dotera la cathédrale de plusieurs tapisseries qui ont aujourd'hui toutes disparu. Les seules qui restent présentes sont les huit tapisseries d'Aubusson, commande de l'évêque François-Placide de Piencourt, livrées en 1708. Leurs dimensions sont de 6,40 m sur 4,60 m. Ces huit tapisseries retracent la vie de la Vierge Marie :

La naissance de la Vierge

On retrouve sur cette tapisserie Marie lors de sa naissance, en compagnie de ceux qui sont considérés comme ses parents Joachim et Anne. Sept autres personnes sont également présentes sur ce tableau.

Présentation de la Vierge au temple

Cette tapisserie fait face à celle de la présentation de Jésus, son fils, au temple. Cet épisode est, comme le précédent, issu de la culture populaire plus que des écritures. Marie, suivie par ses parents entre donc dans un temple situé non loin de Jérusalem que l'on aperçoit dans le fond.

L'Annonciation

Cette tapisserie fait références à l'Évangile selon saint Luc, chapitre premier, versets 26 à 38. L'archange Gabriel se présente face à Marie à genoux.

La Visitation

Là aussi il s'agit des écrits de Luc, versets 39 et suivants.

La naissance de Jésus à Bethléem et l'adoration des bergers

Cette scène se réfère aux écrits de Luc, chapitre deuxième verset 2. Marie tient l'enfant Jésus sur ses genoux, entourée du bœuf et de l'âne. À sa gauche, Joseph fait signe aux bergers de s'avancer. Ceux-ci s'inclinent devant la Sainte Famille. Dans le fond, on retrouve trois autres bergers avec leurs moutons, un ange les observe, ils lèvent les bras au ciel en sa direction.

L'Adoration des Mages

Ici c'est l'Évangile selon saint Matthieu qui est repris (chapitre deuxième, verset 1). Cette scène fait immédiatement suite à la précédente. Marie tient toujours son fils sur les genoux, ce dernier lève le bras droit vers ses visiteurs. L'un des trois rois mages est à genoux et tend un présent à Jésus. Les deux autres se tiennent derrière, parés de leurs beaux habits.

Présentation de Jésus au Temple et purification de Marie

On retrouve à nouveau l'Évangile selon saint Luc (chapitre deuxième, versets 22 et suivants).

L'Assomption de Notre-Dame

Les apôtres, les uns à genoux, les autres debout, se tiennent autour du tombeau de la Vierge Marie durant l'Assomption.

[modifier] Annexes

[modifier] Liens internes

commons:Accueil

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Notre-Dame et Saint-Privat de Mende.

[modifier] Sources et références

  1. ab (fr) Base Mérimée
  2. Benjamin Bardy in Mende, édition SAEP Colmar-Ingersheim, p. 14
  3. Félix Remize in Saint Privat, évêque du Gévaudan, IIème siècle, Mende, 1910
  4. (fr) Histoire des Francs - Livre premier
  5. Félix Buffière, Ce tant rude Gévaudan [détail des éditions], tome I, p. 914
  6. Félix Buffière, Ce tant rude Gévaudan [détail des éditions], tome I, p.915
  7. ab Félix Buffière, Ce tant rude Gévaudan [détail des éditions], tome I, p. 924
  8. (fr) office du tourisme de la ville de Mende
  9. François Astorg de Cardaillac de Peyre plus précisément
  10. (fr) [pdf] arbre généalogique des Peyre
  11. Félix Buffière, Ce tant rude Gévaudan [détail des éditions], tome I, p.826
  12. Félix Buffière, Ce tant rude Gévaudan [détail des éditions], tome I, p.829
  13. Félix Buffière, Ce tant rude Gévaudan [détail des éditions],tome I, p. 835
  14. Félix Buffière, Ce tant rude Gévaudan [détail des éditions], tome I, p.929
  15. Félix Buffière, Ce tant rude Gévaudan [détail des éditions], tome I, p.860
  16. Guetteur de temps, la basilique cathédrale de Mende, Sylvain Marcillac, p. 15
  17. (fr) [pdf] Laisser vous conter Mende et Lot en Gévaudan, pays et villes d'art et d'histoire
  18. Guetteur de temps, la basilique cathédrale de Mende, Sylvain Marcillac, p. 17
  19. (fr) diocèse de Mende
  20. abc Félix Buffière, Ce tant rude Gévaudan [détail des éditions], tome I, p.937
  21. La semaine religieuse, 1877, p.483
  22. (fr) office du tourisme de Mende
  23. Guetteurs de temps, Sylvain Marcillac, p. 51
  24. Félix Buffière, Ce tant rude Gévaudan [détail des éditions], tome I, p.935
  25. (fr) Base Palissy
  26. (fr) Base Palissy

[modifier] Bibliographie

  • Guetteurs de temps, la basilique-cathédrale de Mende, Sylvain Marcillac, 1996
  • Dictionnaire des églises de France, Belgique, Luxembourg, Suisse (Tome II-C), Robert Laffont, Paris, p. 85-86
  • Collombet, François, Les plus belles cathédrales de France, Sélection du Readers Digest, Paris, 1997, p. 126-127 ISBN 2-7098-0888-9

[modifier] Lien externe

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