Matthieu Merle

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Mathieu Merle, né en 1548 à Uzès (désormais dans le Gard) et mort en 1590 à ?, est un chef militaire (capitaine Huguenot) qui sema la terreur sur le sud de l'Auvergne, le Gévaudan et le Velay durant les Guerres de religion.

Sommaire

[modifier] Biographie

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[modifier] Repères historiques

  • 1569 - 1576 : la forteresse de Grèzes est occupée ppar ses troupes.
  • Le 17 novembre 1573 il s'empare de la ville du Malzieu en Gévaudan accompagné de 25 à 30 soldats et y assassine 13 prêtres ainsi que le curé de Rimeize[1]. Il enfermera les habitants les plus notables dans la grande tour, et rançonnera leur liberté[2].
  • En 1574 il s'empare d'Ambert (Auvergne)
  • En 1575, il s'empare et rançonne (le 15 octobre) la ville d'Issoire en Auvergne.
  • Il échoue devant Saint-Flour (Auvergne) en août 1578.
  • La nuit de Noël 1579, Merle s'empare de la capitale du Gévaudan, Mende qui lui avait jusqu'alors résisté depuis deux ans. Venu de Marvejols, les soldats de Merle attendent que les Mendois soient à la messe de minuit pour entrer dans la cité. Commence alors le pillage de la ville. Il fond ensuite la Non Pareille, la plus grosse cloche du monde[3] afin de se faire fabriquer des couleuvrine et autres boulets à canon.
  • Décembre 1580 il attaque avec ses troupes Bédouès et la collégiale créé par Urbain V, ils tuent les chanoine et pillent le village[4]
  • En février 1581, alors qu'il règne sur tout le Gévaudan, il met à exécution la menace qu'il avait faîte aux habitants. Il leur avait en effet demandé de lui livrer 4 000 écus, sommes que les Mendois ne purent recueillir. Il détruisit ainsi partiellement la cathédrale construite par le bienheureux Pape Urbain V. Il en épargna un clocher pour ne pas endommager le palais épiscopal où il avait établi sa demeure[5].

[modifier] Sources et références

  1. ↑ Ce tant rude, Gévaudan - Tome I, Félix Buffière, p. 828
  2. ↑ Merle et 1 600 prêtres massacrés, Paul Pourcher, Saint-Martin de Bourbaux, 1883
  3. ↑ (fr) l'Histoire de la non pareille
  4. ↑ (fr) Village de Bédoues
  5. ↑ Ce tant rude, Gévaudan - Tome I, Félix Buffière, p. 835

[modifier] Lien externe