Lac de Charpal
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Lac de Charpal | |
Administration | |
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Pays | France (Lozère) |
Province | {{{province}}} |
District forestier | {{{district forestier}}} |
Statut | {{{statut}}} |
Géographie | |
Type | Lac artificiel |
Origine | Retenue d'eau potable |
Bioclimat | {{{bioclimat}}} |
Superficie | 1,90 km² |
Longueur | Erreur d'expression : l'opérateur < n'est pas reconnu |
Largeur | Erreur d'expression : l'opérateur < n'est pas reconnu |
Altitude | 1 326 m |
Profondeur | 16 m |
Volume | Erreur d'expression : l'opérateur >= n'est pas reconnu |
Hydrographie | |
Bassin versant | km² |
Alimentation | Colagne |
Émissaire(s) | |
Durée de rétention | |
Îles | |
Nombre d'îles | aucune |
Île(s) principale(s) | |
Divers | |
Peuplement piscicole | brochet, truite |
Peuplement avifaune | canard, loutre |
Commentaire |
Le lac de Charpal est un lac de retenue du barrage du Charpal. Il est situé dans le département de la Lozère au pied du Truc de Fortunio, sur le plateau du Palais du Roi. Il est alimenté par la Colagne et sert d'alimentation en eau potable de la ville de Mende et ses alentours.
Sommaire |
[modifier] Histoire
À l'issue de la Première Guerre mondiale, les autorités militaires françaises auraient sélectionné les montagnes de la Margeride pour dissimuler un dépôt de munitions sous-lacustre. C'est ainsi que l'on explique la construction entre 1923 et 1929 d'une ligne de chemin de fer d'une quinzaine de kilomètres destinée à acheminer dans un premier temps les matériaux nécessaires à la construction du barrage, et dans un second temps les munitions à immerger. L'absence de documents officiels concernant la construction de la ligne confortent l'hypothèse militaire ; néanmoins, le fait que la ligne ait été déferrée dès 1938 – une fois le barrage construit – laisse supposer l'abandon du projet. Desservant la rive sud du lac au moyen d'une bifurcation de la ligne transversale lozérienne à hauteur du hameau de Larzalier (commune de Belvezet), elle aurait été l'une des lignes les plus hautes de France. Une partie des emprises est aujourd'hui un point de passage du GR 43. Outre divers déblais et remblais, les principaux indices encore visibles de cette ligne sont le poste d'aiguillage de Larzalier et la maison de garde-barrière sur la N 88, à hauteur du col de la Pierre Plantée – deux bâtiments partiellement en ruine[1].
[modifier] Aspect touristique
Le pourtour du lac a été aménagé pour la balade touristique, offrant ainsi aux marcheurs une boucle de 8 kilomètres, où certaines portions se font sur des ponts en bois. Cet aménagement a été réalisé par la communauté de communes de la Haute Vallée d'Olt.
Mais la popularité du lac lui vient du fait qu'il est le plus grand lac de pêche au brochet no-kill de France[2]. Le site est également très dépaysant du fait des grandes étendues boisées qui entourent le lac et qui confèrent à l'ensemble une ambiance très canadienne.
[modifier] Géologie
[modifier] Écologie
Le pourtour du lac est recensé depuis 2002 parmi les sites d'importance communautaire (SIC) du Réseau Natura 2000, en raison de la concentration exceptionnelle de tourbières qu'il abrite. La loutre (lutra lutra) est par ailleurs présente sur le site grâce à la qualité de l'eau du lac[3].
[modifier] Voir aussi
[modifier] Sources et références
- ↑ (fr) Charpal : chronique d'un embranchement militaire (R. David)
- ↑ (fr) présentation
- ↑ Le plateau de Charpal sur le site du Réseau Natura 2000.