Beaumont-de-Pertuis

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Beaumont-de-Pertuis
Carte de localisation de Beaumont-de-Pertuis
Pays France France
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département Vaucluse
Arrondissement Apt
Canton Pertuis
Code Insee 84014
Code postal 84120
Maire
Mandat en cours
Claude Bergé-Laval
2001-2008
Intercommunalité Communauté de communes Luberon-Durance
Latitude
Longitude
43° 44′ 18″ Nord
         5° 41′ 21″ Est
/ 43.7383333333, 5.68916666667
Altitude 230 m (mini) – 602 m (maxi)
Superficie 56,07 km²
Population sans
doubles comptes
934 hab.
(1999)
Densité 16 hab./km²

Beaumont-de-Pertuis est une commune française, située respectivement dans le canton de Pertuis, l'arrondissement d'Apt, le département du Vaucluse et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Les habitants sont appelés les Beaumontais(es).

Le site de Beaumont est habité depuis la préhistoire même si le noyau principal d'habitation s'est déplacé dans le temps. De même, la commune s'est autrefois appelée Beaumont d'Apt avant de prendre son nom actuel. Beaumont est aujourd'hui un village dynamique par sa croissance démographique et l'engagement de ses habitants. Le village a mis l'accent sur le développement durable pour préserver le patrimoine historique et géographique.

  • L'article "Beaumont-de-Pertuis" a été créé conjointement avec une "photothèque".

Sommaire

[modifier] Géographie

Le village est située entre Pertuis et Manosque, au sud-est du massif du Luberon. Superficie de la commune 54,03 km² (soit 5 403,84 ha).

[modifier] Accès et communes limitrophes

Situé à l'écart du grand axe durancien (Marseille-les Alpes-Italie du Nord), et à mi-distance de Pertuis et Manosque, le village compte plusieurs petites voies d'accès qu'on peut repérer grâce à "Géoportail IGN" ou Google [1] :

Statue Saint-Eucher et chapelle Notre-Dame de Beauvoir à l'entrée du village sur la route de Mirabeau (février 2008)
Statue Saint-Eucher et chapelle Notre-Dame de Beauvoir à l'entrée du village sur la route de Mirabeau (février 2008)
  1. Depuis les grandes villes du sud (Aix-en-Provence, Marseille), la route nationale 96 passe à 5 kilomètres à l'est du village et l'accès au village se fait par une route qui remonte la vallée du Saint-Marcel. Un pont de chemin de fer limite la hauteur des véhicules à 3,80 mètres.
  2. Au nord, depuis Sainte-Tulle et Manosque (19 km), un accès étroit et sinueux sur 5 kilomètres, passant le col des Robiniers, débute aussi de la même nationale 96.
  3. Par la route départementale 973 depuis le sud-sud ouest par Mirabeau, en venant de Pertuis ou Avignon, la route étroite et sinueuse passe le col des Campanettes.
  4. A l'ouest, la route départementale 42 relie Beaumont de Pertuis à la vallée d'Aigues (La Bastide des Jourdans, Grambois, La Tour d'Aigues) par le col de La Ringuière.
  5. Au nord, la petite route départementale 122 qui conduit vers Pierrevert constitue une voie peu fréquentée, qui dessert surtout les fermes avoisinantes.

Il faut noter qu'aucun contact direct n'est possible avec les communes limitrophes par delà la Durance (Vinon-sur-Verdon dans le Var, Saint-Paul-lès-Durance dans les Bouches-du-Rhône) car s'il y a bien un pont (sur le barrage EDF), il est exclusivement réservé aux travailleurs du CEA de Cadarache. Pour les mêmes raisons, il n'y a pas d'accès à l'autoroute A52 pourtant proche (sortie Saint-Paul-lès-Durance).

Concernant le trafic ferroviaire, la gare voisine de Mirabeau est fermée depuis longtemps et les gares les plus proches sont Pertuis et Manosque à environ 20 kilomètres.

[modifier] Lieux-dits et hameaux

Beaumont compte de nombreux lieux-dits : Les Beaumettes, Capitaine, Saint-Laurent, Saint-Gervais, La Pourraque, Cadode, la Bastide Neuve ou la Neuve, Villebonne [3], La Ringuière, Carabelle, l'Arnaude, Les Rourets, l'Escarenne, les Retournades, les Robiniers, La Combe, Les Escaravillons, L'Espagnol, Le Seuil, Le Moulin à vent, Silvabelle, la Pomme d'Or, Picfirmin (appellé localement Pifarny), Saint-Martin, le Cafeton, Federy, Decory, Toullet, la Tour d'Oriol, Bartaud, Les Plaines, le Plan de Beaumont, Négréoux [4].

[modifier] Relief, géologie et sismicité

Forêt méditerranéenne en direction du "vallon de Christol" vers Mirabeau (été 2006)
Forêt méditerranéenne en direction du "vallon de Christol" vers Mirabeau (été 2006)
  • A. Situation et relief.

Beaumont de Pertuis est située à l'extrême sud-est du département de Vaucluse et du massif du Luberon. C'est une commune étendue qui jouxte les départements des Alpes-de-Haute-Provence, du Var, et des Bouches-du-Rhône. Limitée naturellement au sud et à l'est par la rivière Durance (affluent du Rhône), puis par le torrent de l'Aillade et au nord celui de Corbières, la commune voit ses marches vraiment artificielles vers le nord-ouest et l'ouest, c'est à dire du côté du département auquel elle appartient. On distingue trois ensembles naturels :

  1. la plaine de la Durance, orientée NNE-SSW, de 260 à 230 m d'altitude qui brusquement quitte son orientation nord pour se diriger vers l'ouest avant de franchir le défilé (clue) de Mirabeau. Cet axe correspond au grand système faillée dit de Durance. Géologiquement, on y trouve bien sûr des terrains alluvionnaires récents, mais on doit aussi y rattacher les épaisses terrasses alluviales pliocènes du quartier "Les Plaines" s'élevant à plus de 400 m.
  2. la vallée du village (perché) qui est au milieu d'un axe géologique grosso modo parallèle à l'ensemble précédent mais plus à l'ouest. Ces terrains sableux (très répandus dans le bassin voisin de la vallée d'Aigues) se sont constitués au fond de la mer miocène lors de la formation des Alpes (-23,5 à -5,3 Ma).
  3. les collines qui sont de deux sortes. A l'ouest du village, selon un axe est-ouest qui correspond à celui de la faille de Cucuron, on trouve de puissants calcaires lithographiques (à « faciès tithonique ») qui culminent à 598 m d 'altitude près du Collet Pointu et qui datent du jurassique supérieur (-140 à -130 Ma). Ces terrains imposants très faillés sont les plus anciens du massif du Luberon (fin jurassique et début crétacé). Au nord-est et en amont de la vallée du village, on trouve un bloc (en forme d'arc de cercle) de collines ressemblant aux précédentes mais d'âge plus récent crétacé (coteaux de l'Auvière, Chabinse, plan Debrou, Coste Capeou). Au nord, dans les quartiers de l'Arnaude, Porchère, Saint-Martin, le Seuil, nous trouvons des terrains d'âge oligocène, ce qui se traduit par des collines plus douces avec des terrains marneux "marnes de Viens" du Stampien supérieur (-25 Ma)
  • B. Sismicité.

Concernant les risques actuels liés à la sismicité, on peut se reporter à la page Internet de l'IUFM de Nice[2] En 1993 et 1994, de nombreuses secousses sans conséquence ont été ressenties dans la vallée de la Durance. Le premier endroit où le phénomène a été perceptible a été Beaumont le 15 janvier.

[modifier] Climat et hydrographie

Hiver 2005-2006
Hiver 2005-2006

Beaumont-de-Pertuis bénéficie d'un climat méditerranéen modéré par son altitude qui lui fait perdre sensiblement quelques degrés par rapport aux régions côtières.

Du point de vue hydrographique, la commune a trois bassins de réception commandés par la rivière Durance, qui forme une limite naturelle à l'est. Le plus étendu de ces bassins est celui du « torrent » du Saint-Marcel (longueur environ 10 km) qui prend sa source près de la ferme de l'Arnaude (420 m) et se jette dans la Durance à 230 m d'altitude, après avoir été renforcé par de nombreux cours d'eau dont le principal est celui du Saint-Laurent (confluence en-dessous du village). À l'ouest, vers Grambois, les rares ruisseaux s'en vont vers la vallée de l'Eze (La Tour d'Aigues, Pertuis, puis la Durance). À l'est, plusieurs courts « torrents » se jettent directement dans la Durance (l'Aillade, Bourguet, Loubière, Saint-Légier). Au nord, la limite de la commune est le torrent de Corbières un peu plus important que le groupe précédent. Aucun cours d'eau ne coule toute l'année, et les désignations locales de torrent, vallon, combe, ravin sont précises...

[modifier] Toponymie

Beaumont vient certainement conjointement du mot latin Bellum montem et du provençal baùmoun, grotte, qui a donné baumetto, petite grotte et bello monte en italien.

[modifier] Faune et flore

Les milieux naturels occupent 73 % de la superficie de la commune et le Parc naturel du Luberon a souligné l'intérêt du patrimoine naturel beaumontais dans l'Atlas du Parc du Luberon[3].

  1. Cadre réglementaire.

Plusieurs « zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique » (ou ZNIEFF terrestres) sont à signaler dans la base communale de Beaumont-de-Pertuis[4]:

  • 2 de type "I" : Confluence Durance-Verdon[5] et Basse Durance[6]
  • 3 de type "II" (le plus important !) :Rocher de Saint Eucher[7], Plaine[8], Basse Durance[9].
Jeune mouton sur les parcelles 18 ou 15 (2005)
Jeune mouton sur les parcelles 18 ou 15 (2005)
  • Un arrêté préfectoral du 25/04/1990 pour les grands rapaces du Luberon.

La parc du Luberon favorise l'élevage ovin [10].

  1. Richesse de la flore et de la faune.

Au niveau flore, retenons l'exceptionnelle richesse en plantes messicoles (les espèces rarissimes sont nombreuses) entre les fermes de La Ringuière à l'ouest et Porchière à l'est. De même, de nouvelles espèces ont été découvertes et sont présentes aussi dans ce secteur (exemples : gui du genévrier Arceuthobium oxycedri découvert par Bernard Girerd [11], Ziziphora capitata qui est toute nouvelle pour la France).

Un biotope exceptionnel est lié à la Durance, notamment du fait d'une ripisylve ancienne, originale et étendue, des étendues de galets, et de nombreux lacs, lônes et marais qui permettent la nidification de nombreux oiseaux (exemple : le héron pourpre Ardea purpurea) ou l'hivernage (exemple : le grand cormoran Phalacrocorax carbo). C'est aussi une importante voie de migration pour les oiseaux (exemple le plus visible : la cigogne noire Ciconia nigra).

Allée remarquable de muriers blancs à l'entrée nord du village [12].

[modifier] Histoire

[modifier] Préhistoire et Antiquité

Comprendre l’histoire de Beaumont, c’est avant tout bien connaître celle de la Provence, de la Méditerranée, puis de la France et de l’Europe. En effet, en l’absence de fouilles archéologiques scientifiques, seules des monnaies ou des débris d’amphores dans le sol nous renseignent sur l’existence antique d’un groupement humain qui n’est pas encore celui de Beaumont car il n'est pas situé dans l'actuel village. On ne peut donc que s’en remettre à l’histoire de la Méditerranée et comparer l’histoire du proto-Beaumont à celui d’autres lieux habités, en effet le passage de la période antique à médiéval s'accompagne parfois d'un changement de lieu d'habitat.

[modifier] Le Moyen Âge invente Beaumont

Tour Est des remparts (notée N dans l'inventaire générale) (février 2008)
Tour Est des remparts (notée N dans l'inventaire générale) (février 2008)

En 1079, apparaît dans l’histoire écrite le nom de Bellum Montem, le village fortifié ou le castrum car comme le précise Jean-Pierre Muret, « sans prétendre faire figure de place forte, Beaumont peut passer pour le type même du castrum médiéval au plan elliptique, centré sur la résidence seigneuriale et sur l’église ». Le village se signale par l’abondance de fondations religieuses sur son terroir : Notre-Dame-de-Villevieille, Saint-Laurent, Saint-Martin, Saint-Eucher, Saint-Gervais, Saint-Marcel, Notre-Dame de Beauvoir, Saint-Romain. Une charte de 1198 octroie au comte de Forcalquier une partie du château et de la seigneurie de Beaumont (phénomène du co-seigneuriage). Les comtes de Forcalquier continuent ensuite de s’implanter autour de Pertuis en achetant les droits seigneuriaux des Villars en 1287.

Le XIVe siècle est une période troublée par les ravages causés par la guerre et les compagnies de gens d’armes qui menacent les villages et demandent des rançons importantes. Les remparts du « premier Beaumont », celui du XIe siècle sont désormais trop petits pour tenter de protéger les habitants et on assiste à la construction d'une nouvelle enceinte[13]. Ces remparts existent en partie aujourd'hui (voir partie "Lieux et monuments").

[modifier] Époque moderne

Le XVIe siècle est une période de reconquête démographique sous la direction politique des d’Arlatan puis de Jean-Louis-Nicolas de Boulier en 1545 qui vend une petite partie de son fief aux Riquety (seigneurs de Mirabeau). En 1541, la couronne de France instaure la viguerie d'Apt et Beaumont fait partie des 44 communautés villageoises qui la composent. Beaumont traverse difficilement l’épisode des Guerres de religion puisqu’en 1589 le village est pris par La Valette qui fait pendre vingt hommes.

[modifier] Epoque contemporaine

Stèle du parachutiste mort à Beaumont-de-Pertuis (vallon de Christol, été 2007)
Stèle du parachutiste mort à Beaumont-de-Pertuis (vallon de Christol, été 2007)

Après la Révolution, Apt entre dans le département français du Vaucluse et entraine dans son sillage Beaumont. Les guerres de religions frappent durement le village qui est assiégé. La première grande guerre du XXe siècle touche la petite cité. Les Beaumontais sont en deuil (voir la partie sur les "symboles républicains"). Ces années marquent le commencement de l'« exode rural » qui s'accroît surtout à partir de la fin des années 1950, période où l’accroissement annuel moyen maximum de la productivité agricole dans le pays est la plus élevée. Pourtant cet exode s'arrète assez tôt à Beaumont en raison de la proximité d'un centre de recherche nucléaire et de l'attrait du Luberon (voir partie "Population totale").

La Seconde Guerre mondiale est une période où s'affrontent les idéologies et à travers elles une conception de l'homme. Le village vit alors des tensions importantes. La stèle commémorative d'un parachutiste rappelle que le village abrite alors un foyer de résistance armée pour qui elles sont destinées. Il semble que des règlements de compte ont eu lieu et il serait important que des personnes qui en ont été témoin ou qui en ont entendu parler puissent écrire à ce sujet dans cet article.

[modifier] Tremblements de terre

L’histoire de Beaumont serait incomplète si on ne signalait pas trois tremblements de terre importants : le premier en 1509 est assez mal connu, le deuxième en 1708 (auquel il faut ajouter une probable « réplique » en 1709) est mieux documenté et enfin le troisième en 1812.

Pour les lecteurs de livres anciens, il est à noter que le fait est rapporté par le journal de l'abbé Marius.

Plus récemment, Grégory Quenet a consacré une large part à cet événement dans son livre sur Les Tremblements de terre aux XVIIe et XVIIIe siècles. La naissance d'un risque paru en 2005 aux éditions Champ Vallon et en 2002, une expertise d'une association archéologique a vu le jour. [14]

[modifier] Héraldique et symboles républicains de la commune

Monument aux morts de Beaumont-de-Pertuis (été 2006)
Monument aux morts de Beaumont-de-Pertuis (été 2006)
Blason de Beaumont-de-Pertuis

Blason d'azur à la fleur de lys d'or, entrelacée avec la lettre B capitale du même. Des murailles peuvent être placées sur le blason pour rappeler que le village en est doté.

  • D'autres symboles représentent le village, notamment le monument aux morts pour la France car chacun de ces monuments est unique.

Jean Giroud, Raymond et Marise Michel[15] retracent toute l’histoire du monument de Beaumont d’Apt. Le monument coûte 9200 francs et, comme tous les monuments aux morts, est payé par souscription auprès des habitants (le phénomène sans précédent [16] de la commémoration de la Première Guerre mondiale est initié par les citoyens).

Pour payer le monument et son transport, les démobilisés donnent chacun 10 francs, un bal (après « une cérémonie avec appel aux morts au cimetière ») été organisé en août 1919, les petites filles de l’école de Beaumont donnent 19 francs, une subvention de 2000 francs est allouée par la mairie, le reste est couvert par une souscription publique (soit la majeure partie du budget) et l’État donne seulement 360 francs (somme versée au prorata des disparus : 33 Beaumontais sont morts, ce qui est lourd en comparaison d’autres villages qui ne reçoivent d’ailleurs aucune aide étatique). En parallèle à la collecte de fonds, le maire Alamelle décide de créer une commission chargée de recueillir l’avis des Beaumontais et c’est M. Brémond qui en prend la tête. Les Beaumontais choisissent la Place Neuve pour accueillir le monument qui est demandé sobre et sans référence cultuelle. En effet, si on compare le monument avec ceux des autres communes du Vaucluse, on s’aperçoit que la plus grande partie des autres villages ont opté pour une absence de statue, une autre partie pour des figures combattantes, d’autres ont choisi des allégories laïques –en particulier la figure de la République « Athéna Victorieuse/Niké » ou « Victoire » dotée d’ailes et du glaive- alors que seulement deux villages vauclusiens –Mazan et Morières les Avignon- ont opté pour une représentation chrétienne sous la forme d’une piétà. Trois décorations sont représentées (la légion d’honneur, la croix de guerre et la médaille militaire) et pour conclure, les palmes décorent les initiales « R.F. » (République française).

Le monument est inauguré par le conseil municipal présidé par M. Guilheaume le 11 novembre 1923.

[modifier] Politique

[modifier] "Premiers magistrats"

Facade de la mairie de Beaumont-de-Pertuis
Facade de la mairie de Beaumont-de-Pertuis

Si le maire est légalement le premier magistrat d'une commune, c'est seulement depuis 1876 (confirmé par le loi du 5 avril 1884) que le maire est élu par le Conseil municipal, lui même élu au suffrage universel. Sous l'Ancien Régime, la communauté villageoise élisait des consuls comme en Italie, en Catalogne et dans le sud de la France. La liste des maires est encore incomplète :

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
1876 . . . .
1910 1919 Alamelle . .
1919 . Guilheaume . .
1946 1971 Gaston Brémond SFIO ou apparanté socialiste .
1971 1983  ?  ?  ?
1983 20... Claude Bergé-Laval sans étiquette professeur dans le secondaire
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Intercommunalité

Beaumont-de-Pertuis fait partie depuis 2000 de la communauté de communes Luberon-Durance qui compte 13 communes. La commune est par ailleurs adhérante du "Syndicat mixte ITER Vaucluse", du Sieceutom ("Syndicat mixte intercommunautaire pour l'étude, la construction et l'exploitation d'unités de traitement des ordures ménagères de la région de Cavaillon") ainsi que du SCOT du sud Luberon ("Syndicat mixte pour la création et le suivi du schéma de cohérence territoriale").

La commune a adhéré à la charte du Parc Naturel Régional du Luberon.

[modifier] Urbanisme

La commune est équipée d'un POS, document d'urbanisme fixant les règles générales et les servitudes d'utilisation des sols.

[modifier] Budget et fiscalité

[modifier] Jumelage

11 juillet 1993 à Farnese, discours du marie de Beaumont-de-Pertuis
11 juillet 1993 à Farnese, discours du marie de Beaumont-de-Pertuis
carte ancienne de la fontaine du Cours
carte ancienne de la fontaine du Cours


La commune de Beaumont-de-Pertuis est jumelée avec :

[modifier] Géographie humaine et économique

[modifier] Population totale

Évolution démographique
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
970 1046 1102 1092 1047 1126 1119 1132 1123
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1156 1052 1042 935 885 851 743 730 661
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
742 661 600 562 549 535 537 502 486
1962 1968 1975 1982 1990 1999 - - -
492 631 601 658 788 994 - - -
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

Nota Bene : Le recensement de 1826 qui ne serait qu'une réactualisation de celui de 1821 n'a pas été retenu. Le recensement de 1871 à été, pour cause de guerre, repoussé à l'année 1872. Le recensement de 1941, réalisé selon des instructions différentes, ne peut être qualifié de recensement général, et n'a donné lieu à aucune publication officielle.[17]

Nous observons un pic de population à la moitié du XIXe siècle, puis une décroissance jusqu'aux années 60. Le renouveau régulier constaté après cette époque est lié à l'implantation et le développement du site d'études nucléaire CEA de Cadarache situé à l'est de la commune de l'autre côté de la Durance. En effet, à cette période, il a été construit deux lotissements importants aux lieux-dits Capitaine (le Beau Logis) et la Colline pour les besoins des familles de travailleurs du nucléaire.

  • Taux d'évolution annuel moyen : + 1,3 %
  • Projection de la population en 2010 : 1 110
  • Densité en 1999 : 16/km².

[modifier] Répartition

  • Le village compte un peu plus d'hommes que de femmes (50,7 % contre 49,3 %). 5,9 % des Beaumontais sont étudiants contre 24,3 % à la retraite. Le taux de chômage est de 13,3 %, ce qui est la moyenne régionale.
  • Répartition par tranches d'âges en 1999 :

0-19 ans = 25,40 %

20-39 ans = 22,90 %

40-59 ans = 26,40 %

60-74 ans = 17,90 %

>75 ans = 7,40 %

Remarque : 79,4% de la population française a moins de 60 ans contre 74,7% à Beaumont-de-Pertuis. Les habitants de Beaumont-de-Pertuis se répartissent presque conformément à la moyenne nationale : ils ne sont donc ni plus âgés, ni plus jeunes.

[modifier] Secteurs économiques

Champ d'oliviers au vallon de Christol (été 2006)
Champ d'oliviers au vallon de Christol (été 2006)
Tourisme : carte postale des années 1960 ou 1970
Tourisme : carte postale des années 1960 ou 1970

Il y a 86 établissements (groupements de personnes qui travaillent dans le langage INSEE). 39 travaillent dans le tertiaire (45,35 %), 32 dans l'agriculture (37,21 %), 9 dans le bâtiment (10,47 %) et 6 dans l'industrie (6,98 %) (source INSEE SIRENE). Au nord-est de la commune, il faut souligner l'usine hydro-électrique de Cadarache avec son barrage sur la Durance et son bassin d'éclusée pour le canal E.D.F de Provence. La présence de l'International Thermonuclear Experimental Reactor (ITER) à Cadarache change en profondeur le tissu économique des communes avoisinantes dont celle de Beaumont-de-Pertuis. Il est prévu qu'ITER emploie environ 10000 personnes dont 600 ingénieurs et techniciens ainsi que 400 scientifiques[18].

[modifier] Agriculture

La surface agricole utile est de 1354 ha environ vers 1999 (soit 25 % de la commune) mais la surface agricole diminue.

La production viticole s'inscrit dans le cadre l'A.O.C. "Côtes-du-Luberon". Parmi les exploitants, on peut citer le "Domaine Auquier"[19], le domaine de "Chateau Clapier"[20].

Parmi les produits du terroir, on peut citer : les raisins de table (Muscat de Hambourg et Alphonse Lavallée exportés vers Cavaillon), les céréales (blé dur et orge surtout), le colza, les melons de Cavaillon, le lavandin, les olives et l'huile d'olive, le tournesol, le sainfoin, la luzerne, les truffes, l'osiericulture[21], le maïs et la pomme de terre seulement dans la plaine de Durance.

[modifier] Tourisme

Beaumont est situé à l'intérieur du Parc naturel régional du Luberon secteur Luberon-sud où le tourisme joue un rôle important. Randonneurs et cyclistes font de Beaumont un point de départ pour leurs randonnées, car il y a le sentier GR9. Des randonnées équestres sont organisées par le poney-club local.

Présence d'un camping sur aire naturelle. Lacs de pêche[22] comme celui de l'Aillade[23].

[modifier] Patrimoine

[modifier] Patrimoine civil

Tour Est (février 2008)
Tour Est (février 2008)
Eglise romane Saint-Jean-Baptiste (été 2006)
Eglise romane Saint-Jean-Baptiste (été 2006)
  • Les vestiges des remparts médiévaux restent importants tels le portail de Valerne, la place du château ou Barbacane). Il faut signaler que la tour Nord est dans un très bon état car elle a été mise en valeur par la municipalité qui a aménagé une place publique dans les année 2000. À l'inverse, la tour Est surplombe un champ en friche qui empêche de voir sa bonne facture (cf. photographie) : la photographie prise par Élisabeth Sauze dans les années soixante-dix[24] montre en effet qu'elle était remarquable.
  • La commune de Beaumont-de-Pertuis compte plusieurs fontaines et lavoirs :

- La fontaine du "cours"[25].

- Fontaine Basse : située en dessous du village, ce lieu comprend un lavoir couvert.

- Fontaine des Morts.

- Fontaines et lavoirs dans le village.

  • L'habitat dans le village.

(partie à écrire...)

[modifier] Patrimoine religieux

Dans le village, l'on peut voir l'église romane Saint-Jean-Baptiste et son horloge.

  • Colline Sainte-Croix (altitude 524 m) avec petite chapelle romane et panorama (oratoire de Montjoyes [5])..

[modifier] Chapelle Notre Dame de Beauvoir

La chapelle est inventoriée au patrimoine général depuis 1969 (N° notice : IA84000065). Selon cette notice, l'édifice a été construit dans la deuxième moitié du XIe siècle. Des aménagements ont été entrepris dans la première moitié du XIIe siècle, le troisième quart du XVIe siècle, au XVIIIe siècle et au XIXe siècle. Le maître d'œuvre reste inconnu.

Extrait de la notice : historique : Petit établissement religieux fondé avant 1079 par les moines de Saint-Victor de Marseille ; abandonné au XVe siècle et annexe au XVIe siècle à l'église paroissiale de Beaumont ; chapelle à nef plafonnée et abside en cul-de-four, augmentée en 1555 (inscription) d'une chapelle latérale au sud ; la reconstruction partielle de la nef, de la chapelle latérale sud et la construction de la chapelle latérale nord sont probablement consécutives à l'un des 2 tremblements de terre de 1708 et 1812 description : chapelle à nef unique plafonnée, abside en cul-de-four, et 2 chapelles latérales voûtées en berceau plein-cintre ; petit clocher mur sur l' arc triomphal gros-œuvre : calcaire ; moyen appareil ; moellon ; molasse ; pierre de taille couverture (matériau) : tuile creuse plan : plan allongé étages : 1 vaisseau couvrement : voûte en berceau plein-cintre ; cul-de-four couverture (type) : toit à longs pans

[modifier] Ermitage Sainte-Croix

Cette chapelle de pèlerinage du XIIIe siècle a été construite au sommet de la colline dominant le village. Cet ermitage a été désaffecté au début du XVIIIe siècle.

[modifier] Patrimoine environnemental

  • Les sept lacs sur la Durance (intérêt écologique), qui sont des lacs artificiels créés lors de la construction du barrage hydro-électrique de Cadarache.

[modifier] Vie locale

[modifier] Equipements public et privé

Enseigne de la bibliothèque de Beaumont (février 2008)
Enseigne de la bibliothèque de Beaumont (février 2008)
Tombe Rosicrucien à l'entrée du village (février 2008)
Tombe Rosicrucien à l'entrée du village (février 2008)

Ecole primaire avec cantine, service halte-garderie et aide aux devoirs.

Bibliothèque municipale : Fonds imprimés XIXe-XXIe siècles environ 4000 titres, fonds de lecture publique ; fonds littéraire, scientifique et historique régional.

Les habitants de Beaumont-de-Pertuis peuvent bénéficier des services d'une petite supérette, d'un tabac - presse, d'un salon de coiffure et de deux bars restaurants.

Il existe deux bascules publiques (pour le pesage des véhicules) au Plan-de-Beaumont et au village, un bureau de poste (ouverture intermittente), et une petite caserne de gendarmerie.

Le réseau internet non dégroupé Adsl a été installé à partir de 2005.

[modifier] Transports urbains

Liaisons autocars Sumian sur demande (à partir de Pertuis via Mirabeau).

[modifier] Éducation, sports et santé

École primaire laïque.

Stade municipal de football avec vestiaires et éclairage. Terrain de tennis municipal. Site de tir à l'arc. Aire de pétanque. Poney-club.

[modifier] Vie locale

Un marché hebdomadaire est organisé le samedi, une bourse aux instruments chaque troisième dimanche de mai [27] et une foire artisanale le jour de la Fête des Mères. La fête communale a lieu chaque 3ème week-end du mois d'août. De nombreuses associations d'activités et loisirs (Chasse, danse, tennis, football, activités artistiques, cirque [28], œnologie…) vivent avec la participation des habitants.

Concernant les pratiques cultuelles et spirituelles (religieuses ou laïques) des beaumontais, plusieurs faits sont à noter. Tout d'abord, une messe catholique est organisée un dimanche sur deux dans l'église saint Jean-Baptiste de Beaumont et de manière régulière au monastère de la Pourraque. A priori, pour les autres religions, il n'y aurait pas de culte protestant, musulman ou bouddhiste. Pour les républicains, il n'y a pas de loge maçonnique mais il semblerait qu'un rosicrucien ait été enterré à Beaumont, en effet une tombe en forme de pyramide est présente à l'entrée du village, ce serait une tombe rosicrucienne. Les membres de cette société ésotérique se faisaient enterrer dans un temple-montagne qu'ils appelaient « mont-tombe ».[29]. Comme on peut le voir sur les photos, un cyprès a été planté à proximité : c'est un symbole de la mort car le dieu de la beauté avait changé Cyparissos en cyprès. Le mur qui entoure la pyramide est juste assez haut pour épargner le monument des regards indiscrets. Ces indices peuvent faire penser à une tombe d'un rose-croix, on ne peut pour l'instant évoquer une autre hypothèse.

[modifier] Personnalités liées à la commune

Dans cette partie, est restitué le lien qui unit plusieurs personnalités au village de Beaumont. Pour les renseignements qui concernent la vie de ses personnalités, il est nécessaire de se rendre sur leurs articles respectifs.

Portrait de Mathilde Laigle par E. Guérin (crayon)
Portrait de Mathilde Laigle par E. Guérin (crayon)
  • Eucher de Lyon à Beaumont-de-Pertuis (qui à l'époque ne s'appelait pas Beaumont - voir "partie historique") : Quand on veut écrire l'histoire de manière scientifique, on est toujours porté à critiquer ses sources. Deux problèmes se posent : Les archéologues professionnels n'ont jamais entrepris de fouilles sérieuses à Beaumont et les amateurs n'ont jamais eu d'autorisation. Donc, pour l'instant on ne peut pas attester de l'endroit exact où l'édile aixois à passer sa retraite avant d'être appelé pour de plus hautes fonctions à Lyon. Il n'en reste pas moins que les Beaumontais à la Renaissance ont découvert ou « redécouvert ce lieu » selon l'expression heureuse de Jean-Pierre Muret. Une procession religieuse partait chaque année du village jusqu'à la grotte et il semble que cette tradition ait été abandonnée après-guerre. Le deuxième problème est évidemment l'absence de source écrite pour cette période du Ve siècle. Il est toutefois indiscutable qu'il est bien rentré dans une grotte surplombant la Durance comme l'atteste les écrits de l'ermite[30]. On peut donc affirmer que si la grotte dite « de Saint-Eucher » n'est pas l'endroit véritablement avéré de l'ermite chrétien, il n'est pas question non plus pour l'instant de privilégier un autre lieu. De plus, la faible distance et les liens qui unissent Beaumont et Aix à cette période rendent l'hypothèse crédible. Mais derrière les sempiternelles querelles archéologiques (pensez à la coline d'Alésia…), la véritable question est la suivante : Quel est le statut d'une mémoire religieuse ? Si l'on cherche à travers une mémoire religieuse à fonder un raisonnement pour affirmer que tel tombeau est celui du Christ, telle grotte celle d'un saint, on sera toujours déçu car les témoignages transmis par la mémoire ne sont dès leur origine jamais neutres et servent ensuite à toute une série d'acteurs historiques pour des raisons multiples. En somme, ce qui est plus intéressant, c'est d'aller à la grotte de saint-Eucher pour voir un objet de dévotion qui est le témoignage d'une histoire qui a certainement pour coeur le souci de renforcer la ferveur catholique contre les protestants qui ne pratiquent pas le culte des saints. Pour conclure, l'archéologie n'a jamais remis en cause la présence d'Eucher dans cette grotte pour la raison qu'en ne vérifiant rien, elle n'a rien démenti. Ce qui est beaucoup plus dommageable d'un point de vue catholique, c'est la désafection des pratiques cultuelles autour de la grotte qui affaiblit la mémoire de la présence d'Eucher.
  • Mathilde Laigle à Beaumont-de-Pertuis : écrivain(e), professeur au Wellesley College (université des États-Unis). Elle a marqué l'histoire des femmes par ses nombreuses publications et est considérée par les spécialistes comme une des premières intellectuelles travaillant à l'université. Elle est l'auteur du premier livre de référence sur Christine de Pisan (1912). Elle a vécu à Beaumont-de-Pertuis, dans la rue appelée aujourd'hui "Partissol" depuis les années 1930 jusqu'à sa mort. Elle est enterrée au cimetière de Beaumont (dans la partie haute du cimetière).
  • Émile Maurice Pardé à Beaumont-de-Pertuis : résistant [31]né à Beaumont-de-Pertuis le 12 septembre 1920, tué par les Allemands le 13 ou 17 août 1944, au lieu dit « Fonfroide » (entre Briançon et Grenoble). Élève à l'École de Santé navale, médecin sous-lieutenant « André ».

[modifier] Pour approfondir

commons:Accueil

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Beaumont-de-Pertuis.

L'article "Beaumont-de-Pertuis" bénéficie d'une photothèque où vous pouvez laisser vos photos.

Pour approfondir, deux personnalités ont fait l'objet d'un article sur Wikipedia (Eucher de Lyon et Mathilde Laigle).

[modifier] Bibliographie

Fontaine (été 2006)
Fontaine (été 2006)

[modifier] Bibliographie historique

- Jean-Pierre Muret [32], Élisabeth Sauze [33], Beaumont-de-Pertuis, préface de Claude Bergé-Laval, Lauris, Éditions du Luberon, 2001, 92 pages.

- Le Dictionnaire géographie, historique, archéologique et biographique des communes du département de Vaucluse de Jules Courtet (publié à Avignon par Bonnet et Fils en 1862) est en ligne sur Google Books[34].

- Un aperçu du livre de Grégory Quenet, Les Tremblements de terre aux XVIIe et XVIIIe siècles. La naissance d'un risque, est aussi possible[35].

[modifier] Ouvrages littéraires

Claudie Bergé-Laval habite à Beaumont et puise dans son environnement naturel ou humain une partie de son inspiration...

- Claudie Bergé-Laval[36], Du Sang Dans les Vignes, Saint-Martin-de-La Brasque, C.L.C., 2003, 240 pages.

- Claudie Bergé-Laval, La malédiction des Ocrées, Beaumont-de-Pertuis, le Moulin à paroles, 2005, 252 pages.

- Claudie Bergé-Laval, Rouges collines, Beaumont-de-Pertuis, le Moulin à paroles, 2006, 282 pages.

[modifier] Ouvrages touristiques

- Patrick Ollivier-Elliott, Luberon, carnets d'un voyageur attentif, Edisud, 1991.

- Le Petit Futé a mis gratuitement en ligne sa page sur Beaumont-de-Pertuis[37].

[modifier] Notes et références

  1. GEOPORTAIL DE L'IGN : BASE DE DONNEES 'CITOYENNES' GRATUITES et Carte satellite Google du village
  2. IUFM de Nice
  3. Atlas du Parc du Luberon
  4. la base communale de Beaumont-de-Pertuis
  5. ZNIEFF Confluence Durance-Verdon
  6. ZNIEFF Basse Durance
  7. ZNIEFF Rocher de Saint Eucher
  8. ZNIEFF Plaine
  9. ZNIEFF Basse Durance
  10. Article : E. Lécrivain, J.P. Boutonnet, C. Deverre et J. Lasseur, Dynamique de l’élevage ovin et mesureagri-environnementale : Etude de l’opération locale “pelouse sèche” dans le Luberon, ressources.ciheam.org, mis en ligne le 8 mars 2008
  11. En 1978, Bernard Girerd a publié un premier inventaire floristique départemental du Vaucluse (thèse de doctorat d’université à Marseille)
  12. Allée remarquable de muriers blancs
  13. Jean-Pierre Muret et Élisabeth Sauze, Beaumont-de-Pertuis, Ibid. Leurs recherches sont encore une fois de plus essentielles pour comprendre cette période. Pour approfondir, il est nécessaire de lire ce livre.
  14. Cf. l'article d'Agnès Levret et Alain Rideaud, Traces de séismes historiques sur le bâti ancien en moyenne Durance : Beaumont-de-Pertuis : APS : CONSULTER EN LIGNE LE RAPPORT DE L'ASSOCIATION POUR L'IDENTIFICATION ET L'ETUDE DES PATHOLOGIES D'ORIGINE SISMIQUE DANS LE BATE ANCIEN
  15. Jean Giroud, Raymond et Marise Michel, Les monuments aux morts de la Grande Guerre, 1914-1918, dans le Vaucluse, L’Isle sur la Sorgues, Scriba, 1991, 352 pages : « Beaumont-de-Pertuis », pages 176-178. Pour en savoir plus, consultez le livre d’Annette Becker, de Ian Burney ou de George L. Moses qui retracent l’histoire des monuments aux morts du XIXe siècle jusqu’à septembre 2001 d’un point de vue européen et américain.
  16. Les morts des guerres napoléoniennes n’en ont jamais eu par exemple mis à part les Invalides à Paris
  17. Des villages Cassini… - Dossier "NAVIGATION"
  18. Livret du débat public sur ITER
  19. site sur les vins du domaine Auquier et site personnel de Jean-Luc AUQUIER et Elisabeth Broggi
  20. Château Clapier
  21. Site de Nicolas APPEL
  22. [1] A propos de la pêche aux 7 lacs de Beaumont de Pertuis
  23. [2] Pêche aménagée
  24. Jean-Pierre Muret et Élisabeth Sauze, Beaumont, Ibid, page 30
  25. Voir photothèque.
  26. Notice n°IA84000069 des Monuments historiques © Inventaire général, 1969
  27. Bourse aux instruments
  28. cirque
  29. Les francs-maçons ont repris ce symbole et il est pour eux soit le temple de l'architecte universel (d'où sa présence au dessus de la déclaration des droits de l'homme par exemple) ou le delta-équerre de la raison, de la beauté et de la perfection (Grand Orient). Paul Naudon, La Franc-maçonnerie, Paris : Presses universitaires de France, 1999, 127 pages. Daniel Ligou (dir.), Dictionnaire de la franc-maçonnerie, Paris : PUF, 1357 pages.
  30. SAINT EUCHER, Du mépris du monde, trad. de Mons. A. d’Andilly, 1687.
  31. site des anciens élèves de santé navale à propos d’Émile Pardé.
  32. Professeur d'université, spécialiste de gestion locale. - Président de l'association "Pour le Lubéron" et directeur de la collection « Histoire et histoires du Lubéron » aux Éditions du Lubéron
  33. Conservateur en chef du patrimoine. - En poste à la Direction régionale des affaires culturelles de Provence-Alpes-Côte d'Azur)
  34. DICTIONNAIRE COURTET EN LIGNE, (pages 80, 81, 82 et 83)
  35. Grégory QUENET, Les Tremblements de terre aux XVIIe et XVIIIe siècles. La naissance d'un risque
  36. Claudie BERGE-LAVAL à la librairie Mot-à-mot et Claudie Bergé-Laval sur le site de sa maison d'édition
  37. Le Petit Futé en ligne sur Google.Books

[modifier] Articles connexes

Communes de Vaucluse, Massif du Luberon

Communes avoisinantes : Mirabeau, Grambois.

[modifier] Liens externes