1870 en France
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Années : Décennies : Chronologie mensuelle : Chronologies thématiques : Autres calendriers : |
Cette page concerne l'année 1870 du calendrier grégorien.
Sommaire |
[modifier] Événements
[modifier] Janvier
- 2 janvier : Le républicain Émile Ollivier est appelé par Napoléon III à constituer un ministère.
- 10 janvier : Début de l'affaire Victor Noir. Il s'agit d'un journaliste tué au domicile parisien du prince Pierre Bonaparte, cousin de Napoléon III. Venu pour arranger les conditions d'un duel, le journaliste aurait eu une attitude menaçante.
- 12 janvier : Les funérailles du journaliste Victor Noir sont l'occasion d'une manifestation républicaine.
- 21 janvier : Émile Ollivier présente son ministère républicain.
- 24 janvier : Les républicains Jules Ferry et Léon Gambetta déposent, au nom de l'opposition républicaine, une proposition de loi selon laquelle « le titre et les fonctions de préfet de police sont supprimés ».
[modifier] Février
[modifier] Mars
- 28 mars : Après une semaine de procès, Pierre Bonaparte est acquitté par la Haute Cour de Justice siégeant à Tours, du meurtre du journaliste Victor Noir.
- Le baron Haussmann est destitué de son poste de préfet de la Seine par Émile Ollivier.
- 24 mars : Le général Edmond Le Bœuf, ministre de la Guerre, est fait maréchal de France et sénateur.
- Mars : Grève des métallurgistes et intervention de l’armée.
[modifier] Avril
- 20 avril : Un sénatus-consulte met en œuvre une véritable Constitution pour un empire libéral.
- L'empereur garde le droit de renvoyer les ministres responsables, mais il ne préside plus le Sénat ni le Conseil d'État.
- L'Empereur ne peut nommer plus de vingt sénateurs en un an et le nombre des sénateurs ne peut excéder les deux tiers de celui des membres du Corps législatif.
- Le Sénat ne garde plus qu'une attribution, celle de discuter et de voter les projets de loi, concurremment avec le Corps législatif. Il est nommé pour au moins six ans.
- Le droit de pétition s'exerce auprès du Corps législatif et du Sénat. Le droit d'amendement n'est plus soumis au contrôle du Conseil d'État.
[modifier] Mai
- 8 mai : Plébiscite approuvant la nouvelle constitution avec 7 358 000 oui (69 %), 1 572 000 non et 1 894 000 abstentions. L'opposition l'emporte dans la Seine, les Bouches-du-Rhône, les grandes villes, le Sud-Est et le Midi provençal.
- 21 mai : Sénatus-consulte fixant la Constitution de l’Empire (régime libéral, bicamériste, avec un rôle législatif et financier important attribué au Corps législatif et un rôle de contrôle effectif donné au Sénat).
[modifier] Juin
- 21 juin : Candidature de Léopold de Hohenzollern-Sigmaringen au trône d'Espagne.
[modifier] Juillet
Article détaillé : Guerre franco-allemande de 1870.
- 6 juillet : La France s'oppose à la candidature de Léopold de Hohenzollern-Sigmaringen au trône d'Espagne.
- 12 juillet : Léopold de Hohenzollern-Sigmaringen retire sa candidature.
- 13 juillet : De Gramont, réclame que ce retrait soit garanti par le roi de Prusse, Guillaume Ier de Prusse refuse.
- Le chancelier Bismarck notifie la réponse du roi par un communiqué, la dépêche d'Ems, opération sans doute soigneusement combinée par les services secrets allemands : Bismarck annonce à la presse que l’ambassadeur français Benedetti, venu demander à Guillaume Ier la promesse de ne plus tenter d’installer la dynastie Hohenzollern sur le trône d’Espagne, avait été reçu de façon humiliante par l’empereur allemand. Le gouvernement républicain prend cette dépêche pour une provocation.
- 15 juillet : Malgré les avertissements de Adolphe Thiers, le Corps législatif vote les crédits de guerre.
- 16 juillet :
- Nomination du maréchal Bazaine à la tête du 3e corps de l'armée du Rhin.
- Adolphe Thiers tente en vain de s'opposer à la guerre.
- 17 juillet : Émile Ollivier, poussé par l'opinion publique, déclare la guerre à la Prusse (notifiée deux jours plus tard).
- Napoléon III, pacifiste mais malade, laisse faire.
- 19 juillet : La France déclare la guerre à la Prusse.
- 20 juillet : Le maréchal Le Bœuf est nommé major général de l'armée du Rhin.
- 27 juillet : L'impératrice Eugénie est nommée régente.
- 28 juillet : Napoléon III se rend à Metz pour prendre la tête de l'armée.
[modifier] Août
- 2 août : Combats de Sarrebruck.
- 4 août : Bataille de Wissembourg dans le Bas-Rhin, qui se solde par la retraite des troupes françaises du maréchal de Mac-Mahon (division Douay) devant les troupes prussiennes du Kronprinz.
- 6 août : Bataille de Froeschwiller-Woerth, où les troupes françaises du Maréchal de Mac-Mahon sont mises en déroute.
- Charges de Reichshoffen : charges vaines des cuirassiers français sur les villages de Morsbronn, où ils sont anéantis, et de Elsasshausen.
- La division du général Frossard est écrasée à la bataille de Forbach-Spicheren.
- 6 et 7 août : Renouvellement des conseils municipaux, dernières élections de l'Empire.
- 8 août : A Marseille, face à la situation désastreuse du pays, un mouvement insurrectionnel, avec à sa tête le radical Gaston Crémieux, tente en vain de proclamer la République et d'instaurer une Commune révolutionnaire. Mais le mouvement est rapidement maté et Crémieux est arrêté le lendemain et déféré devant un conseil de guerre.
- 9 août : Le ministère Émile Ollivier est renversé par le Corps législatif. Il se réfugiera en Italie jusqu'en 1873.
- 10 août : Nouveau ministère du général Charles Cousin-Montauban, comte de Palikao.
- 12 août : Napoléon III, malade, laisse Bazaine prendre la tête de l'armée.
- 14 août :
- Combats indécis de l'armée du maréchal Bazaine à Borny-Colombey. Les Allemands mettent le siège devant Toul.
- Un groupe de blanquistes attaque le poste de sapeurs-pompiers de la Villette pour y prendre des armes, et tuent un sergent de ville. Puis ils tentent de soulever le quartier de Belleville mais la police réussit à les arrêter.
- 15 août : Défaite de Bazaine à Vionville.
- 16 août : Bataille de Mars-la-Tour en Moselle.
- L'armée du maréchal de Mac-Mahon se replie sur Châlons.
- Combats indécis à Gravelotte.
- 17 août : Le général Trochu est nommé au poste de gouverneur militaire de Paris.
- 18 août : Bataille de Saint-Privat-la-Montagne près de Metz, en Moselle, les troupes du maréchal Bazaine, défaites, se replient sur Metz.
- 19 août : Le maréchal Bazaine s'enferme dans Metz avec 175 000 soldats.
- 23 août : Début du siège de Strasbourg (fin le 28 septembre).
- 25 août : Avec les restes de l'armée du Rhin, Mac-Mahon reconstitue une armée 140 000 soldats pour tenter de dégager Bazaine de Metz. L'empereur Napoléon III se joint à troupe. À la suite de mouvements indécis, Mac-Mahon, le commandant en chef de l'armée dite du camp de Châlons, décide de se replier vers la forteresse de Sedan. Deux armées prussiennes se mettent en marche sur Sedan
- 28 août : Napoléon III venant de Vouziers installe son campement au Village Le Chesne sur la place de Stonne, Mac-Mahon installe son état major dans la mairie où il passe la nuit. Napoléon loge dans un débit de boissons à gauche de la mairie, appartenant à la famille Nicaise. Cette maison existe toujours sur la place, seule la façade a été refaite après 1914.
- 30 août :
- Protégeant le flanc droit de l'armée Mac-Mahon Le Général de Failly est battu à la bataille de Beaumont, Mac-Mahon se retire sur la place forte de Sedan.
- Début de la bataille de Sedan, qui prendra fin par la capitulation de Napoléon III, le 2 septembre.
- 31 août :
- Bataille de Noiseville.
- Trouvant deux ponts intactes sur la Meuse l'un à Remilly et un à Donchery, les deux armées prussiennes encerclent les troupes du maréchal de Mac-Mahon. La bataille de Sedan commence (31 août au 1er septembre). Les armées françaises, vaincues, se replient sur Sedan. Comble de malchance Mac-Mahon, blessé dés le début des combats, fut remplacé par le général Ducrot puis par le général Wimpffen ce qui n'engendra pas un plan de bataille cohérent.
[modifier] Septembre
- 1er septembre : L'empereur Napoléon III est fait prisonnier avec 83 000 hommes. Le général de Wimpffen commande la reddition de la ville.
- 2 septembre : En présence de Guillaume roi de Prusse et de Napoléon III, signature de l'acte de reddition de la ville par les généraux de moltke (prussien) et de Wimpffen (français) au Château de Bellevue situé au sud de Sedan sur les coteaux de la Meuse.
- 4 septembre :
- Napoléon III considéré comme prisonnier de guerre est emmené en captivité en Allemagne (à Wilhelmshoehe, près de Kassel. Le même jour à Paris la déchéance de l'empereur fut prononcée et la république proclamée.
- La foule parisienne envahit le Palais Bourbon. Les députés républicains (Gambetta, Favre, Ferry…) proclament la République et la fin de l'Empire sur la place de l’Hôtel-de-Ville. Ils instaurent un Gouvernement de Défense Nationale et un ministère dit « du 4 septembre ».
- Le jeune prince impérial se réfugie en Belgique.
Article détaillé : Troisième République.
- 5 septembre :
- Georges Clemenceau (29 ans) devient maire du XVIIIe arrondissement de Paris.
- Des comités de vigilance commencent à se constituer par arrondissement.
- Rentrant de son exil de Guernesey, Victor Hugo arrive à Paris, où il est reçu avec les honneurs d'un roi par la foule indescriptible.
- Marseille décide de se gouverner de façon autonome.
- 7 septembre : Léon Gambetta demandent aux administrateurs provisoires et aux préfets de « s'appuyer sur les conseils municipaux élus sous l'influence du courant libéral et démocratique … ou sur des municipalités provisoires ».
- 8 septembre : Décret convoquant les collèges électoraux pour le 16 octobre « à l'effet d'élire une assemblée nationale constituante ».
- 9 septembre : L'impératrice Eugénie arrive à Hastings en Angleterre.
- 11 septembre : Création d'une fédération des comités de vigilance, qui se sont constitués lors des cinq derniers jours dans les arrondissements parisiens, et qui se nomme « Comité central républicain de Défense nationale des vingt arrondissements », regroupant les blanquistes, les socialistes et les radicaux.
- 12 septembre : Le gouvernement, afin de conserver « sa complète liberté d'action pour organiser la défense dans les départements et maintenir l'administration », désigne, Adolphe Crémieux, le garde des Sceaux comme « délégué pour représenter le gouvernement et en exercer les pouvoirs », et Tours devient le siège de la délégation du gouvernement de la Défense nationale (Gambetta et général Trochu).
- 16 septembre :
- Décret fixant les élections municipales au 25 et 28 septembre, et avançant les élections à la Constituante au 2 octobre.
- Décret instaurant « la délégation du gouvernement de la Défense nationale, appelée à exercer les pouvoirs de ce gouvernement dans les départements non occupés par l'ennemi », est confiée à Adolphe Crémieux auquel sont adjoints 2 autres ministres, Glais-Bizoin et l'amiral Fourichon, ministre de la Marine.
- 18 septembre :
- Après la bataille de Sedan, la IIe armée prussienne du Kronprinz de Prusse, entreprend le siège de Paris (jusqu'au 28 janvier 1871).
- Décret fixant les élections au conseil municipal de Paris « dont les attributions seront les mêmes que celles des autres conseils municipaux de la République ». Le conseil comprendra 80 membres, soit quatre par arrondissement.
- les départements du Midi de la France et du Sud-Est, crée la « Ligue du Midi pour la défense de la République ».
- 19 septembre : Le siège de Paris se met en place avec 2 armées allemandes, représentant 400 000 soldats prussiens.
- En face, le général Trochu, gouverneur militaire de Paris, dispose de 500 000 défenseurs aux qualités disparates (17 régiments, 15 000 marins, 200 canons, 12 000 gendarmes, 135 000 gardes nationaux de province, 330 000 gardes nationaux de Paris).
- Dès le début, les défenseurs français sont défaits à la bataille de Châtillon.
- Les troupes du maréchal Von Molke commencent d'importants travaux de terrassement et de fortification pour empêcher toute sortie des assiégés, ils occupent les hauteurs autour de la capitale et y installent leur artillerie.
- 20 septembre : à Ferrières, échec de la tentative de paix entre Favre et Bismarck.
- 22 septembre : Dans un manifeste, les « blanquistes » demandent une Commune de Paris et la « levée en masse » comme lors de la Révolution de 1793.
- 23 septembre : Après 39 jours de siège, la garnison de Toul capitule avec ses 3 000 hommes.
- 27 septembre : Capitulation de la garnison française de Strasbourg après un siège de 46 jours et entrée des troupes badoises à Mulhouse.
- 28 septembre : Échec de la tentative du leader anarchiste russe Bakounine, venu de Genève pour soulever la ville de Lyon, en proclamant l'abolition de l'État.
[modifier] Octobre
- 3 octobre : à Toulouse fondation du journal La Dépêche du Midi.
- 5 octobre : La délégation de Paris décide décide d'envoyer à Tours le ministre de l'Intérieur Léon Gambetta, avec comme mission de « maintenir l'unité d'action » entre la délégation de Paris et le gouvernement de la Défense nationale, et de lever des troupes.
- 7 octobre : Évasion réussie de Léon Gambetta, à bord d'un ballon. De Paris il atterrit à Montdidier dans la Somme. Il tentera de relancer la résistance aux Allemands dans les provinces. Fondation à Toulouse de la Ligue du Sud-Ouest.
- 8 octobre : L'ajournement des élections municipales entraîne des manifestations à Paris, alors que les Bavarois de Von der Tann occupent Orléans avec quinze mille soldats appuyés par cent canons, contre Lamotte-Rouge ne disposant que de dix mille hommes et quelques canons.
- 9 octobre :
- Un décret confirme l'ajournement des élections municipales.
- Léon Gambetta arrive à Tours par le train.
- Le prince impérial débarque à Hastings en Angleterre et rejoint sa mère l'impératrice Eugénie.
- 10 octobre :
- Un décret confie à Léon Gambetta l'administration de la Guerre.
- La Société nationale britannique pour les blessés et prisonniers de guerre (pour le respect de la convention de Genève) envoie à Versailles le colonel Lloyd Lindsay afin de remettre 40 000 livres, divisées de manière égale entre Allemands et Français.
- 11 octobre :
- Charles de Freycinet, est nommé auprès de Léon Gambetta au département de la Guerre.
- Prise d'Orléans.
- 18 octobre :
- Bataille de Bellevue près de Metz.
- Les Allemands prennent la ville de Châteaudun qui est incendiée lors des combats.
- 21 octobre : Lors des combats à Bougival, les défenseurs parisiens repoussent les Allemands.
- 22 octobre : Le député républicain breton Émile de Kératry, nommé commandant des forces de Bretagne, regroupe à Conlie près du Mans, 80 000 soldats et volontaires bretons, mais ils n'ont ni baraquement, ni armes.
- 24 octobre : Le gouvernement de Défense nationale présidé par Gambetta prend 6 décrets sur l'Algérie, dont l'un remplace le gouvernement militaire de cette colonie par un gouvernement civil, et l'autre attribue la citoyenneté française aux Israélites d'Algérie. Ce dernier prendra le nom du ministre de la justice, Adolphe Crémieux.
- 27 octobre : Le maréchal Bazaine capitule sans condition à Metz avec toute son armée : 173 000 prisonniers, 1 570 canons.
- 28 octobre : Les francs tireurs de la Presse emmenés par le commandant Roland sous les ordres du general Carey de Bellemare(commandant la place forte de ST Denis) reprennent le village du Bourget tenus par les Prussien depuis la mi-septembre.
- 30 octobre : Attaque du Bourget par les prussiens. Les quatre régiments de la garde du roi de prusse appuyés par une forte artillerie reprennent le Bourget aux français. (mort du commandant Barroche) Le commandant Brasseur resistera jusqu'à la dernière cartouche dans l'église du Bourget.
- 31 octobre : Avec la capitulation de Metz et de la perte du Bourget, une foule armée et manipulée, envahit l'Hôtel de Ville de Paris et gronde contre le général Trochu (gouverneur militaire de Paris) et l'armistice. Un bataillon pactise avec les manifestants, mais l'énergique Jules Ferry réussit à rétablir l'ordre.
[modifier] Novembre
- 2 novembre : Le gouvernement Gambetta se replie sur Bordeaux, et organise la levée en masse dans toutes les provinces avec un objectif de 600 000 soldats à lever et à armer.
- Du 3 au 4 novembre : Tentative de paix à Versailles, lors de laquelle le chancelier Bismarck menace Adolphe Thiers de négocier avec le comte de Chambord, prétendant au trône de France.
- du 5 au 8 novembre : Les élections municipales amènent à une importante avancée des radicaux, partisans des libertés municipales, mais adversaires de l'insurrection.
- 5 novembre évacuation d'Orléans par les Bavarois de .
- 9 novembre : Le général Louis Jean Baptiste d’Aurelle de Paladines, commandant la Ire armée de la Loire, bat les Bavarois à la bataille de Coulmiers, ce qui oblige Von der Tann à évacuer Orléans. Dès le 10 novembre, sur ordre de Léon Gambetta, la ville est équipée de batteries et transformée en camp retranché.
- 14 novembre : Les Allemands commencent le siège de Belfort, vaillamment défendue par le colonel Denfert-Rochereau qui avait en partie fait construire les fortifications.
- 15 novembre : Jules Ferry quitte le gouvernement, devient préfet de la Seine, et est élu le 16 novembre maire de Paris.
- 22 novembre : Toujours mal équipée, l'armée bretonne de Conlie, reçoit l'ordre de s'opposer à la poursuite de l'invasion prussienne. Léon Gambetta promet des armes au général de Kératry, mais le lendemain, il interdit la livraison des armes et des munitions, aux 80 000 Bretons par peur d'un réveil chouan.
- 24 novembre : Reddition de Thionville après trois mois de siège.
- 27 novembre : Bataille d'Amiens.
- 28 novembre :
- Bataille de Beaune-la-Rolande où le prince Frédéric-Charles II de Prusse bat le général Aurelle de Paladines et la Ire armée de la Loire : 3 000 Français et 800 Prussiens sont tués.
- Le général allemand von Goeben entre dans Amiens.
- Début de la Bataille de Champigny (jusqu'au 3 décembre) : échec des troupes françaises: 8 000 défenseurs parisiens et 5 000 prussiens sont tués.
[modifier] Décembre
- 2 décembre :
- Bataille de Loigny, la première armée de la Loire est battue.
- Résistance française à la bataille de Patay-Orléans mais le 4 décembre les prussiens reprennent Orléans par surprise.
- 5 décembre : Des militants socialistes tentent de prendre le pouvoir à Rouen, abandonnée par les troupes françaises, mais l'armée prussienne de Manteuffet rentre dans la ville sans résistance.
- 9 décembre : Le gouvernement de Défense Nationale, abandonne Tours pour fuir vers Bordeaux. Le 13, panique générale à Tours, où toute le population s'enfuit, y compris les militaires avec leurs chefs, retour des autorités le 15.
- 18 décembre : Bataille de Nuits-Saint-George en Côte-d'Or entre les Allemands et l'armée de l'Est. Résultat indécis.
- 20 décembre : Les Prussiens bombardent la ville de Tours : 6 morts.
- 21 décembre : Échec sanglant d'une tentative de sortie de l'armée de Paris au Bourget et à Neuilly.
- 23-24 décembre : Bataille de Hallue au nord-est d'Amiens.
- 25 décembre :
- Les Conseils Généraux sont dissous et remplacés par des commissions départementales, nommées par les préfets.
- Achèvement du percement du tunnel du Fréjus, entre la France et l'Italie.
[modifier] Liens internes
- L'année 1870 dans le monde
- Chronologie de la France sous le Second Empire (1852-1870)
- Chronologie de la France sous la Troisième République (1870-1914)