Metz

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Metz


Cathédrale Saint-Étienne de Metz
Pays
drapeau de la France
     France
Région Lorraine Lorraine (chef-lieu)
Département Moselle (préfecture)
Arrondissement Metz-Ville
Canton Chef-lieu de quatre cantons
Code Insee 57463
Code postal 57000, 57050, 57070
Maire
Mandat en cours
Dominique Gros (PS)
2008-2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Metz Métropole
Coordonnées
géographiques
49° 07′ 13″ Nord
         6° 10′ 40″ Est
/ 49.1203, 6.1778
Altitudes moyenne : 179 m
minimale : 162 m
maximale : 256 m
Superficie 4 194 ha = 41,94 km²
Population sans
doubles comptes
127 498 hab.
(2007)
Densité 2 968 hab./km²
Aire urbaine 429 588 hab.
Gentilé Messins, Messines
Site www.mairie-metz.fr
Carte de localisation de Metz

Metz (qui se prononce mɛs) est une commune française située dans le nord-est de la France. Elle est le chef-lieu du département de la Moselle et de la région Lorraine. Ses habitants sont appelés les Messin(e)s.

La ville se distingue par un important patrimoine architectural médiéval.

Sommaire

Géographie

Metz est située au confluent de la Moselle et de la Seille. La ville possède trois îles habitées : le Petit Saulcy, le Grand Saulcy et Chambière. Les îles sont reliées entre elles et à la ville par des ponts : le Moyen Pont, le pont des Morts, le pont des Roches, le pont Saint-Marcel, le pont de la Préfecture, le pont Moreau, le pont Saint-Georges et le pont des Grilles. Metz dispose par ailleurs d'un plateau piéton de 52 000 m².

Les villes les plus importantes qui l'entourent sont Nancy à 48 kilomètres au sud, Luxembourg à 55 kilomètres au nord et Sarrebruck à 60 kilomètres à l'est. Elle est située à peu près à mi-chemin entre Strasbourg (130 kilomètres) et Reims (155 kilomètres). De même, elle est à équidistance de Paris et de Francfort-sur-le-Main (350 kilomètres).

Les quartiers actuels de la ville sont : Ancienne Ville, Bellecroix, Borny, Devant-les-Ponts, La Grange-aux-Bois, Grigy Technopôle, La Corchade Les Îles, Magny, Metz-centre, Nouvelle Ville, Patrotte Metz-nord, Plantières Queuleu, Le Sablon, Vallières-Les Bordes[1].

Rattachements géographiques

Place de Chambre
Place de Chambre

Histoire

Préhistoire et Protohistoire

La porte des Allemands avant 1900
La porte des Allemands avant 1900

En 1882, un « coup de poing » ou biface vieux de 200 000 ans av. J.-C., a été découvert dans une sablière de Montigny-lès-Metz[2]. Les hommes vivant à cette période étaient des chasseurs-cueilleurs, vivant selon le mode de vie non sédentaire propre aux nomades et dont les déplacements étaient liés en partie à leur approvisionnement en nourriture.

Les Hauts-de-Sainte-Croix ont livré quelques tessons du IVe millénaire av. J.-C., mais l’occupation attestée du site ne commence qu’au Ier siècle av. J.-C. avec la présence de fonds de cabane et des emplacements de maisons de bois et de torchis ainsi qu'une nécropole à urnes cinéraires[3].

Les archéologues ont également exhumé un murus gallicus. Ce sont là les vestiges de Divodurum, oppidum des Médiomatriques, peuple gaulois dont le territoire s'étendait de l'Argonne au Rhin et que mentionnera Tacite au siècle suivant[4].

Époque gallo-romaine

Premier siècle

Au lendemain de la conquête romaine, Divodurum Mediomatricorum (Metz) est le chef-lieu de la cité des Médiomatriques, intégrée à la Gaule belgique dont la capitale est Durocortorum (Reims). Son territoire va à présent de l’Argonne aux Vosges. L’espace au-delà des Vosges est occupé par les Triboques.

Divodurum est mentionnée pour la première fois par Tacite[5] à la fin du Ier siècle à propos des troupes de Vitellius qui y massacrent 4 000 personnes.

Les fouilles archéologiques des quarante dernières années ont révélé une agglomération de bâtiments en bois et torchis, établie selon le quadrillage propre aux villes romaines avec cardo et decumanus ; la surface a quadruplé depuis la fin de l’indépendance. Metz est devenu un important carrefour routier où convergent les voies venant de Lyon, Reims, Trèves, Mayence et Strasbourg.

L’église abbatiale Saint-Pierre-aux-Nonnains, ancien bâtiment romain de plan basilical
L’église abbatiale Saint-Pierre-aux-Nonnains, ancien bâtiment romain de plan basilical

Deuxième siècle

À Metz comme dans l’ensemble de la Gaule, la civilisation gallo-romaine atteint alors un sommet. La population de Metz, estimée entre 15 000 et 20 000 habitants, habite désormais des constructions en pierre. De grands édifices voient le jour, qui utilisent la pierre de Jaumont et surtout la pierre de Norroy. Parmi les plus prestigieux, il y a l'amphithéâtre, construit certainement à la fin du Ier siècle, un des plus grands du monde romain (25 000 places) et l'aqueduc de Gorze à Metz en traversant la Moselle. Par ailleurs une vaste nécropole s'étend au sud de la ville de part et d'autre de la voie vers Lyon.

Bas-Empire

Saint Clément conduit le Graoully sur les bords de la Seille.
Saint Clément conduit le Graoully sur les bords de la Seille.

À partir de 245, les périodes de paix sont entrecoupées d'épisodes violents et de destructions. Dans ce climat de moindre sécurité, la ville s'entoure maintenant d'une enceinte où sont réemployés des blocs d'architecture et des stèles. De la fin du IIIe siècle ou du début du IVe siècle, date la construction de l'édifice de plan basilical connu sous le nom de basilique de Saint-Pierre-aux-Nonnains dont la fonction reste obscure. Certains y ont vu une basilique civile, d'autres la palestre d'un ensemble thermal voisin.

En 297, la cité des Médiomatriques est intégrée dans la Belgique première et perd son territoire à l'Ouest avec l'émergence de la cité de Verdun. Par contre, Metz bénéficie de la proximité de Trèves promue au rang de capitale de l'Empire.

L'axe de communication Rhin/Rhône permet une diffusion plus rapide que dans le reste de la Gaule des nouvelles idées religieuses. L'Église de Metz est l'une des plus anciennes avec celles de Reims et de Trèves. Le christianisme arrive à Metz à la fin du IIIe siècle, vers 280, avec le premier évêque, Clément[6]. Prudent, l'évêque s'installe dans les vestiges de l'amphithéâtre. Il établit un sanctuaire, l'église Saint-Pierre aux Arènes, dans la fosse du grand amphithéâtre désaffecté. Ses traces ont été retrouvée par les fouilles allemandes de 1902, lors de la construction de la gare.

Il faudra attendre les édits de tolérance de 311 et 313 pour que le christianisme sorte de la clandestinité et de la confidentialité.

Au IVe siècle, le nom Divodurum Mediomatricorum n'est plus d'usage, les textes parlent maintenant de Mettis.

Cette période se termine par l'incendie et le pillage de la ville par les Huns[7] le 7 avril 451. Seul aurait été épargné l'oratoire Saint-Etienne situé à l'emplacement de l'actuelle cathédrale ou à proximité.

Moyen Âge

Icône de détail Article détaillé : Metz au Moyen Âge.

Metz est la capitale du royaume d'Austrasie durant deux siècles de la période franque, de 511 à 751. À la mort de Clovis en 511, Thierry Ier reçoit la région nord-est appelée Austrasie. Il a primitivement établi sa capitale à Reims, mais très vite il choisit Metz en raison de sa situation centrale. Il construit un palais sur la colline Sainte-Croix, il abrite aujourd'hui les musées de la Cour d'Or.

La dynastie des Carolingiens est originaire de la ville et divers membres de la famille de Charlemagne sont enterrés dans l'abbaye Saint-Arnould. Siège d'un évêché disposant du pouvoir temporel, Metz reste longtemps une ville libre du Saint Empire romain germanique. Au IXe siècle, les édifices religieux se multiplient, de multiples nécropoles et lieux de cultes foisonnent à l'extérieur des remparts de Metz. L'Église prend une place importante au cœur de la ville. La bourgeoisie se développe et fait de Metz au XIIIe siècle une république oligarchique dirigée par le collège des Échevins.

Blasonnement

Armes de la ville
Armes de la ville

Les armes de la ville sont : « Parti d'argent et de sable ». Ce blason est celui du « Commun », groupement de familles messines qui ne faisaient pas partie des cinq associations de familles patriciennes, regroupées par quartiers : les paraiges d'Outre-Seille, de Port-Sailly, de Porte-Moselle, d'Outre-Moselle et de Jurue.

La devise de la République messine, au Moyen Âge, est : « Si nous avons paix dedans, nous avons paix dehors ».

Jamais d'aultres armes nous prendrons
Que celles que nous élizons,
Et nous disons pour réconfort
Nous voulons la liberté ou la mort.

Renaissance

Portrait de la ville et cité de Metz à l’époque de la Renaissance. Coll. Musées de Metz.
Portrait de la ville et cité de Metz à l’époque de la Renaissance. Coll. Musées de Metz.

En 1552, le roi de France Henri II devint souverain des trois villes épiscopales d'Empire Metz, Toul et Verdun après l'entrée en ville, alors ville libre du Saint Empire romain germanique. Charles Quint, voulut reprendre ces villes lorraines passées sous l'autorité du roi de France. Il organisa le siège de Metz qui fut défendue victorieusement par le duc François de Guise alors gouverneur français de la ville. Le siège fut levé en janvier 1553[8]. Ce n'est cependant qu'en 1648, lors des traités de Westphalie, que Metz devint juridiquement sous souveraineté française, capitale de la province des Trois-Évêchés. Dès 1633, la ville était siège d'un Parlement.

Metz se transforme alors en ville de garnison, importante place forte du royaume de France, tout en continuant à se développer.

La proximité de la Suisse et du Saint-Empire romain germanique favorise l'adoption de la Réforme à Metz, qui devient un centre protestant important mais qui disparaît précocement suite à l'émigration messine à Berlin suite à la révocation de l'édit de Nantes.

Les Juifs ont été autorisés à s'installer à Metz en 1565 et leur communauté a atteint 2200 personnes au début du XVIIIe siècle[9].

Époque contemporaine

Illustration de la porte en Chandellerue et Sainte-Barbe datant de 1856
Illustration de la porte en Chandellerue et Sainte-Barbe datant de 1856

1861 Exposition universelle de l'agriculture, de l'industrie, de l'horticulture et des beaux-arts. Metz est assiégée pendant la guerre franco-allemande de 1870. Abandonnée par la majorité des députés français, y compris les députés lorrains de la Meurthe, qui ont voté à la quasi unanimité son annexion, la ville est rattachée au nouvel Empire allemand, ratifié par le traité de Francfort et devient chef-lieu du district de la Lorraine (Lothringen) dans le Reichsland d’Alsace-Lorraine de 1871 à 1919.

Après l’annexion, et malgré le départ de ses élites et autres « optants » pour la France, la ville continue de s'agrandir et de se transformer, dominée par la personnalité de son évêque français, Monseigneur Paul Dupont des Loges, qui est élu député "protestataire" au Reichstag. Metz se transforme et son urbanisme devient une vitrine de l'empire wilhelminien. On voit apparaître de nombreux bâtiments de style néo-roman ou néo-gothique dont le portail de la cathédrale, le temple protestant et le palais du gouverneur. Comme toutes les cités du Reich, elle reçoit une tour Bismarck, colonne de pierre marquée de l'effigie du chancelier, qui domine la cité depuis le mont Saint-Quentin à Scy-Chazelles et est désormais noyée dans la végétation.

Devenue un point stratégique majeur de la défense du Reich allemand (carrefour routier et ferroviaire majeur), elle voit l'état-major allemand poursuivre les travaux de fortification entamés sous le Second Empire. Dès 1871, le gouvernement allemand avait profondément revu le système défensif de la ville, construisant notamment forts type Forts "von Biehler" autour de l’agglomération. En 1914, Metz est la plus grande forteresse du monde[réf. nécessaire]. Elle est cependant largement épargnée par les combats de la Première Guerre mondiale.

Redevenue française en 1918, Metz conserve son rôle de garnison de première importance. Plus de 300 cafés font de la ville un "Petit Paris de l'Est". Par ailleurs, quoique francophone depuis toujours, la ville est devenue bilingue car plusieurs générations d'enfants ont été contraints non seulement d'apprendre, mais de parler (sous peine de sanctions) l'allemand à l'école. Dans les années 1980 encore, des « anciens » parlaient l'allemand entre eux et dans les cours d'école, les enfants jouant au loup ou à chat perché ne se disaient pas « pouce ! » mais « frei ! » sans comprendre un instant l'origine de ce terme.

A nouveau occupée et annexée durant la Seconde Guerre mondiale, Metz devient le cœur du Westmark, la « marche de l'Ouest », du Troisième Reich. Ses jeunes sont enrôlés de force dans la Wehrmacht comme les jeunes Alsaciens (ce sont les malgré-nous) et envoyés sur le Front de l'Est pour limiter les désertions.

Libération de Metz le 18 novembre 1944
Libération de Metz le 18 novembre 1944

Metz est libérée en novembre 1944 par la 95e division d'infanterie US. Les combats sont très durs et le siège des fortifications de la ville coûte très chers aux forces américaines. Chars et bombardiers se heurtent à une ceinture de béton, de fer et de feu qui protège les approches de la cité messine. Même le napalm (employé sur les forts d'Ars-sur-Moselle, à 7 kilomètres au sud de Metz) est inefficace. Il faut dire que les forts sont défendus notamment par 300 vétérans du Front de l'Est, en formation au sein de l'école de sous-officiers de la Wehrmacht de Metz. Dans certains cas, c'est la faim qui poussera ces soldats allemands à la reddition. Il faudra toute la fougue et le courage des jeunes G.I. pour finir par briser la résistance ennemie et traverser la Moselle dans des conditions extrêmes, en plein cœur de l'hiver 1944. Un général allemand donne le surnom aux soldats américains "The Iron Men of Metz" (Les Hommes de Fer de Metz) pour avoir été la première armée à avoir réussi à capturer cette ville par la force alors que l’état-major allemand songeait à en faire un "Stalingrad bis" afin de bloquer l'avancée de Patton. Si un tel plan avait réussi, l'offensive allemande des Ardennes eut été dramatique pour les Alliés.

De nos jours, le rôle militaire de Metz a décru, et la ville a diversifié ses activités. Elle a ainsi pu poursuivre sa croissance malgré les difficultés économiques qui ont durement frappé la Lorraine (crise du charbon, de la sidérurgie, du textile...).

Désormais à 1h20 de Paris grâce au TGV, Metz développe son université qui compte plus de 15 000 étudiants. La cité n'est pas seulement la « ville la plus fleurie d'Europe », mais développe également ses pôles technologiques, axés sur les technologies de l'information et de la communication (Technopôle de Metz). Tournée vers l'Europe, la ville de Metz mène une politique de coopération active avec le Luxembourg et le Land de Sarre, eux aussi victimes au cours des siècles de l'antagonisme franco-allemand.

Culture

Équipement

En tant que ville de la Grande Région, Metz participe au programme de l'année européenne de Luxembourg capitale de la culture 2007.

C'est en ses murs que se dresse l'opéra-théâtre, le plus ancien théâtre français en activité (construit en pierre de Jaumont entre 1738 et 1753).

L'Arsenal (salle de spectacle), conçu par Ricardo Bofill, accueille des concerts de musique classique, récitals et ballets.

Le théâtre du Saulcy se dresse au cœur du campus universitaire.

Le Centre Pompidou - Metz est une annexe du célèbre musée parisien se situe à l'arrière de la gare SNCF. Il est en cours de construction. L'achèvement des travaux est prévu pour 2009 ou 2010.

La cité, très largement piétonnière, dévoile ses charmes (ses maisons médiévales florentines, ses arcades de pierre, ses boutiques nombreuses et renommées, son plan d'eau, ses promenades fleuries, Saint Pierre aux Nonnains (l'une des plus vieilles églises d'Europe !), sa splendide cathédrale qui offre des vitraux du XIIe au XXe siècle, y compris des vitraux de Marc Chagall) aux amateurs de culture ou de shopping.

La ville a proposé à l'UNESCO au titre des sites considérés comme patrimoine mondial de l’Humanité son « quartier impérial » datant de l’époque wilheminienne.

Événements

La Foire de Mai au Parc des Expositions de Metz Grigy a lieu fin mai plus de trois semaines. L'édition 2008 est la 464ème édition et rassemble 145 forains sur plus de 60 000 m2.

L'Été du Livre, grand festival littéraire de Metz, a lieu début juin.

La fête de la mirabelle, fin août, célèbre le fruit régional et l'élection de sa reine est un grand moment de liesse inter-âge, sans oublier le marché de Noël de Metz, qui en fait une étape festive incontournable.

Deux festivals de musiques actuelles ont lieu chaque année : Metiz'Art au mois de mai, et Zik@metz au mois de septembre.

Démographie

La population de Metz a augmenté régulièrement depuis la Seconde Guerre mondiale. Cette croissance démographique n'a jamais été interrompue, même si elle a été très lente depuis les années 1970. Cela fait de Metz une exception parmi les grandes villes françaises qui ont presque toutes connu des périodes de recul démographique dans les années 1970 ou 1980. La croissance de la ville s'est accompagnée d'une extension progressive de son agglomération. L'agglomération de Metz est organisée en communauté d'agglomération (la Communauté d'agglomération de Metz Métropole, ou CA2M) qui compte en 2008 240 000 habitants[réf. nécessaire]. Cependant l'unité urbaine qui regroupe entre autre Hagondange forme un ensemble de plus de 320 000 habitants. Les limites de l'agglomération messine approchent désormais l'agglomération de Thionville, le long de la Moselle. L'aire urbaine de Metz, qui comptait plus de 429 588 habitants en 1999[10], est la première de Lorraine devant Nancy et la seizième de France. Il existe une volonté politique de créer un ensemble urbain appelé Sillon Lorrain qui regroupe les agglomérations de Thionville, Metz, Nancy et Épinal. Soit un potentiel de 1 million d'habitants.

Évolution démographique
1936 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2005 2007
87 284 89 863 102 771 107 537 111 869 114 232 119 594 123 776 124 300 124 500 127 498
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

Économie

Plan d'eau du Saulcy
Plan d'eau du Saulcy

Parmi les secteurs économiques représentés à Metz, il est à citer :

Metz est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de la Moselle. Elle gère la zone d’Ennery et le CFA. Elle gère aussi le Nouveau port de Metz (1er port fluvial céréalier), le Port de Metz Mazerolle, le port fluvial de Thionville.

Metz est aussi le lieu historique de la culture de la mirabelle en Lorraine.

Metz est l'une des quatre villes formant le Sillon Lorrain avec Nancy, Épinal et Thionville, qui forment un aire de plus d’un million d’habitants.

Metz est par ailleurs l’une des quatre villes formant le QuattroPole avec Luxembourg, Trèves (Trier) et Sarrebruck (Saarbrücken). Ce réseau transfrontalier permet la coopération urbaine de ces quatre villes.

Enfin, Metz et Thionville ont rejoint en 2007 une troisième coopération transfrontalière, LELA, renommée LELA+ pour l'occasion. Outre Metz et Thionville, LELA+ regroupe Luxembourg, Esch-sur-Alzette, Longwy et Arlon. LELA+ a pour but de favoriser le développement transfrontalier de la région.

Transports

La ville de Metz est accessible par les autoroutes A4 (qui la relie à Paris, Reims et Strasbourg) et A31 (qui la relie à Luxembourg au Nord et à Nancy au Sud).

Depuis le 10 juin 2007, Metz est directement reliée à Paris en 82 minutes par le TGV Est, renforçant les échanges entre l'agglomération lorraine et la région parisienne. En outre la gare Lorraine, située à quelques dizaines de kilomètres de Metz est désormais à 75 minutes de l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle.

Metz possède un réseau de bus géré par les transports en commun de l'agglomération messine (TCRM), qui appartient à la Communauté d’agglomération de Metz Métropole (CA2M) et à TRANSDEV acteur national du transport urbain, filiale de la Caisse des dépôts et consignation. Contrairement à d'autres villes de même importance, Metz ne possède pas de tramway ni de ligne de bus en site propre. L'absence de telles réalisations a suscité de nombreuses critiques à l'encontre de la municipalité sortante. Le nouveau maire Dominique Gros prévoit la création d'une ligne de Busway de 16.5km entre Woippy et le futur hôpital de Mercy.

Enseignement supérieur et recherche

Administration

Vue sur le moyen pont et le temple neuf entouré par les bras de la Moselle.
Vue sur le moyen pont et le temple neuf entouré par les bras de la Moselle.
Icône de détail Article détaillé : Liste des maires de Metz.

Dominique Gros est élu le 16 mars 2008, il est le premier maire de Metz à gauche depuis l'institution du suffrage universel en 1848.

En 1961, Metz a fusionné avec trois communes de sa proche périphérie : Borny, Magny et Vallières

Metz est divisée en 4 cantons, qui forment l'arrondissement de Metz-Ville :

La ville est aussi le chef-lieu de l'arrondissement de Metz-Campagne, formé de cantons environnants.

Metz est le siège du conseil régional de Lorraine. Elle est de ce fait capitale de région.

Monuments et lieux touristiques

Édifices religieux

L'église Sainte-Ségolène
L'église Sainte-Ségolène

Édifices civils

Opéra-théâtre – Place de la Comédie
Opéra-théâtre – Place de la Comédie
L'hôtel d'Heu
L'hôtel d'Heu
Le palais du Gouverneur
Le palais du Gouverneur
La place Saint-Louis
La place Saint-Louis

Édifices fortifiés

Édifices administratifs

Places

Ville fleurie

Metz est classée ville d'art et d'histoire.

La ville est décorée de la légion d'honneur.

Prononciation

Metz se prononce mɛs Mess et non Mets, contrairement à ce que l'on peut entendre çà et là.

Une première explication de cette particularité remontrait à la guerre franco-prussienne de 1870-1871. Lorsque, le 10 mai 1871, le traité de Francfort met fin à la guerre de 1870 entre la Prusse et la France, le haut-commandement allemand exige et obtient l'annexion de l'Alsace et de la Moselle, prétextant que ces terres sont allemandes ; or le bassin houiller (Briey-Longwy) et le pays messin ont toujours été de culture et de langue française. Bismarck craignant de potentiels troubles ultérieurs conseille de s'en tenir aux zones germanophones ; si le bassin houiller est finalement préservé de l'annexion, Metz et sa région sont conservés pour officieusement des raisons stratégiques, étant une région déjà fortifiée et propice à la défense. Pour protester contre ce nouveau statut, les Messins prononceraient alors Mess pour se démarquer de la prononciation allemande, qui insiste sur la lettre T. Cette situation se reproduira également entre l'annexion de 1940 et la Libération.

Mais à cette explication quelque peu cocardière il serait bon d'en opposer une autre qui voudrait que les lettres "tz" soient en fait la transcription en alphabet latin d'un caractère médiéval servant à noter un "s" dur en finale d'un mot. Prononcer "Mets" reviendrait donc à faire la même erreur que de dire "Bru-X-elles", car là aussi, le X que l'on retrouve dans la graphie française du nom de la capitale belge est en fait le legs d'une graphie médiévale dans laquelle un caractère ressemblant au X servait à indiquer un double S à l'intérieur d'un mot (double S que l'on retrouve pour preuve dans les graphies allemande, anglaise, néerlandaise, etc., du nom de cette ville).

Personnalités nées à Metz

Xe siècle

XVe siècle

XVIe siècle

XVIIe siècle

XVIIIe siècle

XIXe siècle

XXe siècle

Autres personnalités liées à la ville

Gastronomie

Le lycée hôtelier Raymond Mondon est considéré comme l'un des meilleurs de France avec ceux de Paris et Strasbourg.

Sport

Icône de détail Article détaillé : Sport à Metz.

Médias locaux

Presse

Radios locales


Vie militaire

Unités ayant tenu garnison à Metz :

Jumelages

Notes et références

commons:Accueil

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Metz.

  1. GéoMetz — plan interactif de Metz fourni par la mairie.
  2. René Bour, Histoire de Metz, Éd. Serpenoise, 1979, p. 17.
  3. François-Yves Le Moigne (dir.), Histoire de Metz, Privat, Toulouse, 1986, p. 12-13.
  4. Tacite, Les Histoires, 1, 63
  5. Tacite, Les Histoires, 1, 63.
  6. Paul Diacre, Gesta Episcoporum Mettensium (Histoire des évêques de Metz).
  7. Grégoire de Tours, Histoire des francs
  8. Histoire de la Lorraine et des Lorrains, François Roth, Éditions Serpenoise, 2006
  9. Metz et la Lorraine
  10. Les 25 premières aires urbaines de France, site de l'INSEE
  11. Source : Villes et Villages Fleuris

Bibliographie

  • Dom Jean François et Dom Nicolas Tabouillot, Histoire de Metz, Ed. du Palais royal, 1974, (7 vol.), [reprod. de l'éd. de 1769].
  • René Bour, Histoire de Metz, 1978 [détail des éditions]
  • François-Yves Le Moigne (dir), Histoire de Metz, 1986 [détail des éditions]
  • Bernard Vigneron, Divodurum mediomatricorum : Metz antique, Maisonneuve, Sainte-Ruffine, 1986.
  • Jeanne Vincler, Les Huguenots de Metz – Tome 1 en leurs seigneuries, Editions de Mazirot, novembre 2007. ISBN 2915701067.

Voir aussi

Vierge allaitante début XVe siècle, église Saint-Martin de Metz
Vierge allaitante début XVe siècle, église Saint-Martin de Metz

Liens externes