Otto von Bismarck

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Otto Eduard Leopold von Bismarck - Graf von Bismarck, puis Fürst von Bismarck-Schönhausen, Herzog von Lauenburg - comte de Bismarck, puis prince de Bismarck-Schönhausen et duc de Lauenburg (1er avril 181530 juillet 1898) fut chancelier du royaume de Prusse de 1862 à 1890. Il unifia l'Allemagne par une série de guerres et devint le premier chancelier (1871 - 1890) de l'Empire allemand. Homme politique conservateur, aristocrate et monarchiste, Bismarck combattit le mouvement social-démocrate montant des années 1880 en interdisant plusieurs organisations ; il institua une retraite obligatoire et une assurance santé et accident pour les travailleurs avec pour but recherché de calmer la classe ouvrière et de la dissuader de rejoindre le mouvement socialiste.

Sommaire

[modifier] Sa jeunesse

Il est né à Schönhausen, domicilié à Kniephof en Poméranie. Son père, Ferdinand von Bismarck était militaire et sa mère Wilhelmine Mencken originaire d'une famille de notables. Son grand-père paternel était disciple de Jean-Jacques Rousseau. Il eut une sœur, Malwina (diminutif Malle) avec qui il eut beaucoup de relations et une correspondance importante ; c’est dans une lettre qu’il lui écrivit qu’on trouve la phrase fameuse : « Lieb doch den Polen, weil sie schön sind (Aimez les Polonais, parce qu'ils sont beaux) ».

Après avoir reçu sur l'insistance de sa mère une instruction secondaire classique et non par précepteur comme cela se faisait à l'époque, il étudia le droit à Göttingen et Berlin, où il fit preuve de peu d'assiduité ; il n’en sut pas moins se cultiver lui-même : Alexandre de Hohenlohe restait stupéfait devant le nombre de livres qu’il avait lus dans sa jeunesse et les citations qu’il était capable de faire dans la langue originale. Il fut ensuite nommé à la préfecture d'Aix-la-Chapelle, où il connut diverses aventures.

À la mort de sa mère en 1839, il se dévoue à la gestion du domaine familial, mais s'ennuie. Il trouve un poste d'intendant des digues, où il fait preuve d'un rare engagement. En 1843 il rencontre Marie von Thadden, l'amour de sa vie, déjà mariée à l'époque. Elle meurt en 1846. Par amour pour Marie et à sa demande, Bismarck épouse sa meilleure amie Johanna von Puttkamer en 1847. De leur longue et heureuse union naquirent trois enfants. Toutefois Johanna s'intéresse peu aux mondanités et à la politique, qui accapare de plus en plus son mari, et c'est sa sœur Malwina qui joue le rôle de conseillère.

[modifier] Une influence croissante

Délégué à l'assemblée des États Provinciaux de Prusse, il se heurte de plein fouet aux mouvements nationalistes et révolutionnaires qui embrasent l'Europe. Ils atteignent la Prusse le 18 mars 1848, et le 19 le roi Frédéric-Guillaume IV est fait prisonnier à la suite d'un accident malheureux. Bismarck l'apprend, sa réaction est si violente qu'il va jusqu'à obtenir une entrevue avec Augusta, la reine mère, afin d'assurer la Régence. Augusta refuse, il en résulte une haine qui dura jusqu'à la mort de celle-ci. Suite à cet épisode où Bismarck s'est mis en porte à faux avec le pouvoir, il est écarté de la politique temporairement. Déjà il fait preuve de cet attachement à la Prusse, mais pas à la monarchie absolue, qui dirigea toute sa politique.

Heureux de la défaite des mouvements révolutionnaires de 1848, il est élu au Parlement prussien en 1849. Désigné pour représenter la Prusse à Francfort, Bismarck se persuade peu à peu qu'une nation allemande unifiée derrière la Prusse est un objectif important (c'était à l'époque considéré comme un point de vue libéral). Il s'agit de la réalisation de la vision d'une Kleindeutschland (petite Allemagne) à majorité protestante dominée par la Prusse, par opposition à l'idée de Grossdeutschland, à majorité catholique avec l’Autriche, qui, si elle était présente, deviendrait la puissance dominatrice, avec le même rôle que celui qu’elle tient dans la Confédération. Il s'oppose à la politique étrangère prussienne exécutée par le ministre Radowitz, qui vise à créer l'Union, une Confédération germanique sans l'Autriche, car il sait que son retour est inéluctable. Il est même un farouche défenseur de l’Autriche, et applaudit « la reculade d’Olmutz » en 1850 par laquelle l’Autriche ordonne la démission de Radowitz et rétablit la Confédération. Il est ensuite nommé ambassadeur à Francfort dans le cadre de la Confédération, et chargé de rétablir les bonnes relations avec l’Autriche. Mais c’est impossible et Bismarck s'applique alors à réduire l'influence de cet Empire. Il sait qu’il n’y a pas de place en Allemagne pour deux grandes puissances et se rallie à la solution Petite Allemagne.

Il cherche l’alliance française à partir de 1856 pour permettre un affrontement austro-prussien qu’il juge inéluctable. Il devient ambassadeur de Prusse en Autriche, puis en Russie, en 1859 puis à Paris en 1862, où il rencontre de nombreuses fois Napoléon III. Le 26 juin 1862, invité à un déjeuner par ce dernier, l'empereur lors de la promenade dans le parc lui suggère une alliance, entre la France et la Prusse, il se déroba et écrivit dans ses mémoires : « Avant-hier, chez l'empereur, je me suis trouvé dans la situation de Joseph avec la femme de Putiphar. Il avait sur la langue les propositions les plus impudiques ; si je l'avais un peu encouragé dans cette voie, il se serait exprimé plus nettement. C'est un fervent champion de l'unité allemande, réalisée à l'exclusion de l'Autriche. »

Le Parlement et le roi Guillaume de Prusse se méfient de lui comme de la France, ennemie traditionnelle de la Prusse. En 1862, le roi Guillaume de Prusse lui confie les postes de Premier ministre et de Ministre des Affaires étrangères de Prusse, à la suite du conflit entre le Parlement, de plus en plus libéral, et le roi, déclenché par une réorganisation de l'armée. Pendant 4 ans, après dissolution, au mépris de la constitution de 1850, la crise parlementaire est réglée.

[modifier] L'artisan de l'unification de l'Allemagne

Bismarck réussit à unifier l'Allemagne en menant une série de guerres. Pour que ces guerres ne dégénèrent pas, Bismarck développe une politique de rapprochement avec la Russie, qu'il juge indestructible du fait de sa grandeur, le Second Empire et l'Angleterre. À l’intérieur il doit lutter dans un premier temps contre l’assemblée hostile à sa politique étrangère, mais aussi contre son souverain, qu’il réussit à manipuler.

En premier lieu, en coopération avec l'Autriche, le Schleswig et le Holstein (voir Schleswig-Holstein) sont pris au Danemark (guerre des Duchés) ; un traité de paix est conclu à Vienne le 30 octobre 1864. Dès 1865, il fait pression sur l'Autriche afin de laisser la Prusse s'occuper de ces terres du Nord.

Puis, en 1866, prétextant une mauvaise gestion des Duchés, il attaque l'Autriche et l'emporte rapidement à la bataille de Sadowa, annexant Hanovre, Hesse-Cassel, Nassau et Francfort à la Prusse et créant la Confédération d'Allemagne du Nord (voir Guerre austro-prussienne). Le 26 juillet, quelques jours après la victoire prussienne à la bataille de Sadowa, l'empereur Napoléon III avait confié à l'ambassadeur de Prusse à Paris qu'il ne voyait aucune objection à l'annexion du Hanovre et de la Hesse « jusqu'au chiffre de quatre millions d'habitants ». Mis au courant, Edmond Drouyn de Lhuys, le ministre français des Affaires étrangères, confia à ses proches : « Maintenant, il ne nous reste plus qu'à pleurer. »

Après avoir provoqué la France (dépêche d'Ems), la guerre franco-prussienne est déclenchée en 1870 et les États de l'Allemagne du Sud, considérant la France comme l'agresseur, soutiennent militairement la Confédération d'Allemagne du Nord. La France subit une défaite humiliante et Guillaume Ier se fait acclamer Empereur d'Allemagne à Versailles en 1871. Le traité de paix signé permet à l'Allemagne d'annexer l'Alsace (hors Belfort) et la Moselle, qui deviennent terre d'empire (Reichsland) d'Alsace-Lorraine, bien commun à l'ensemble des États allemands. Cependant cette dernière guerre provoque une grande réaction patriotique française, qui fait prédire à Bismarck la Première Guerre mondiale.

Bismarck est donc le principal artisan de la création de l'Empire allemand de 1871, dirigé par la Prusse et excluant l'Autriche.

[modifier] Au sommet de sa puissance

Acclamé comme un héros national, Bismarck devient le premier Reichskanzler (chancelier) du nouvel Empire. Dans sa politique extérieure, il se consacre à maintenir la paix entre les grands empires (France, Autriche, Allemagne et Russie). Il est particulièrement habile à manœuvrer pour empêcher tout rapprochement entre ses ennemis. À cet effet il crée des alliances diverses entre l'Autriche et la Russie. Les contemporains de l'époque se moquaient de ces alliances à répétitions, et de sa « politique de cabinet ». Ses systèmes d'alliances sont nommés Systèmes Bismarckiens.

Intérieurement, il est aux prises avec la montée en puissance de deux nouveaux partis : le Parti du centre catholique (Zentrum) et la Parti social-démocrate (SPD), sans oublier les Lorrains et les Alsaciens protestataires. Le Kulturkampf, campagne contre le catholicisme et la minorité polonaise qui démarre en 1872, est un énorme échec. Il attaque les sociaux-démocrates de deux manières : le parti et ses organisations sont interdits, alors que les classes ouvrières sont calmées par une législation (très progressiste) garantissant la retraite et une assurance contre maladies et accidents. Il fonde toutefois le Mark en 1873, réorganise l’armée d’Empire et la justice d’Empire.

[modifier] La chute

Bismarck-Monument, Hamburg
Bismarck-Monument, Hamburg

La chance qui avait toujours servi Bismarck tourna brusquement. « Le moment vint, écrit Alexandre de Hohenlohe, où « rien ne voulait plus réussir à l’homme d’État vieillissant » ; il est caractéristique que Jacques Bainville, qui nous présente Bismarck comme l’homme d’État n’ayant connu que des succès, s’abstient de nous parler de lui après 1880. Dans ces années pourtant, Guillaume 1er, affaibli, le laisse gouverner à sa guise, et sa place de chancelier n’est plus menacée ; elle pourrait l’être sous le règne de son successeur à qui son mariage avec une princesse anglaise a donné des idées libérales ; mais le futur Frédéric III n’est pas si hostile qu’on le dit ; n’écrit-il pas en 1886 à Bismarck ces lignes caractéristiques :

« Étant donnée l’importance de la tâche qui peut être dévolue au prince [le futur Guillaume II], je considère comme nécessaire qu’il étudie avant tout la situation intérieure de son pays et la connaisse à fond, avant de s’occuper en quoi que ce soit de politique avec sa tendance à juger rapidement et même avec précipitation.
Il y a encore des lacunes dans ses connaissances. Il manque, pour le moment, d’une base solide et il est absolument nécessaire que ses connaissances soient développées et complétées. Ce but serait atteint si on lui donnait un « instructeur civil » et si, en même temps, ou plus tard, on l’occupait dans un des ministères administratifs.
Mais étant données la maturité insuffisante et l’inexpérience de mon fils aîné, unies à sa tendance à la présomption et à une trop grande estime de soi, je considère véritablement comme dangereux de le mettre, dès à présent, en contact avec les questions extérieures ».

Il ne se serait pas confié ainsi à un homme qu’il aurait haï, et l’on voit qu’il s’inquiète beaucoup plus de son fils que du chancelier.

Mais Frédéric III meurt après quatre-vingt-dix-neuf jours de règne et c’est Guillaume II qui lui succède, enragé d’avoir été tenu si longtemps en laisse et impatient de gouverner lui-même. Les jours de Bismarck à la chancellerie sont donc comptés bien qu’il ne s’en rende pas compte ; il aurait voulu, a-t-on dit, que son fils lui succédât. Vrai ou faux, le bruit arrive aux oreilles de l’empereur qui confia au prince Chlodwig de Hohenlohe au cours d’une chasse : « Il s’agit de la question suivante : dynastie Hohenzollern ou dynastie Bismarck ».

L'occasion est donnée par les élections de 1890 où le centre catholique et les sociaux-démocrates réalisent tous deux une percée ; Bismarck doit se retirer sur les instances du Kaiser Guillaume II, monté sur le trône en 1888. Cette retraite permet à la France de nouer des liens plus étroits avec la Russie et le Royaume-Uni. Bismarck passe les dernières années de sa vie à écrire ses mémoires, et à s’opposer à la politique de Guillaume II, qui tente une réconciliation, que Bismarck repousse. Il s'éteint en 1898 à Friedrichsruh. Sa mort est toutefois troublée par une tentative de récupération par la propagande de Guillaume II.

Bismarck est incontestablement l’homme de l'unification, doté d'une analyse remarquable du problème que posait cette dernière. Son réalisme lui fait profiter de toutes les occasions favorables pour atteindre son but. Les historiens allemands considèrent de nos jours que son amour pour la Prusse eut des conséquences néfastes. L'Allemagne se coupait définitivement des Allemands autrichiens, la domination de la Prusse renforçait l’isolement des États du Sud. Enfin la guerre de 1870 donnait à l'Empire un ennemi obstiné et extrêmement dangereux : la France, qui toutefois ne fût pas à la hauteur.

[modifier] Bibliographie (à compléter)

  • Pensées et souvenirs livre rédigé par Bismarck lors de sa retraite - éd. Calmann-Lévy
  • Jacques Bainville, Bismarck et la France, Nouvelle librairie nationale, 1907. Réédition, Godefroy de Bouillon, 1996, (ISBN 2841910024). Utile, à condition qu'on n'y cherche pas de renseignements exacts sur le Chancelier (on trouvera cependant d'intéressants extraits de ses Mémoires) ; on y verra surtout la façon dont Bainville (et après lui de très nombreux Français) ont compris le personnage de Bismarck et sa politique.
  • Bismarck : De la Prusse à l’Allemagne, Jean-Paul Bled, éd. Alvik, 2005
  • Dans L’Empire allemand de l’unité du Reich au départ de Bismarck (1871-1890), ouvrage collectif paru aux Éditions du Temps, 2002. On trouvera une intéressante étude de Françoise Knopper, intitulée Otto von Bismarck, le « chancelier de fer ». On y lira cette opinion : « Bismarck a gouverné à un moment qui fut propice à l'unification mais il n'avait en fait envisagé que l'hégémonie prussienne et il s'est rapidement trouvé dans la posture de l'apprenti sorcier qui enclenche un processus qu'il ne peut plus arrêter.» C'est aux antipodes de Bainville.
  • De nombreuses biographies sont consacrées à Bismarck, dont celle de l'historien allemand Werner Richter, traduite en français. Il y expose un point de vue partagé par de nombreux historiens allemands, pour qui la séparation de la Prusse et de l'Autriche eut des conséquences néfastes.
  • Remarquons d’ailleurs que l’historiographie actuelle est plus sévère à l’égard de Bismarck que jadis. François Knopper (op. cit.) n’écrit-elle pas : « En particulier depuis 1945, historiens et biographes veillent à combattre le « mythe » bismarckien, à signaler ses échecs à l’intérieur (vis-à-vis du Zentrum et des socialistes) et à l’extérieur (lors du congrès de Berlin), à relativiser ses choix. » Ajoutons que de telles idées sont loin d’être passées dans l’imaginaire allemand où l’on se représente encore Bismarck comme un génie et où l’on attribue les désastres qui ont suivi au fait qu’on n’a pas été capable de continuer sa politique.
  • On trouvera cependant des prémonitions intéressantes dans les chapitres que le prince Alexandre de Hohenlohe a consacrés à Bismarck dans ses Souvenirs parus chez Payot en 1928. Il écrit notamment : « On pourrait être tenté de se demander si mon père n’a pas eu tort d’appuyer la politique de Bismarck dans la création du nouvel empire d’Allemagne et on pourrait de nouveau, comme on le fit jadis, lui reprocher d’être intervenu en faveur du rattachement de la Bavière à la Prusse au lieu de poursuivre en Bavière une politique de la grande Allemagne. » Mais dans le climat de l’époque cet homme intelligent qu'était Alexandre de Hohenlohe fut considéré comme un traître, un des responsables du « coup de poignard dans le dos ».
  • KESSLER, H., Souvenirs d'un européen : de Bismarck à Nietzsche, Paris, Plon, 1936.

[modifier] Citations

  • « Ce n'est pas par des discours et des votes de majorité que les grandes questions de notre époque seront résolues, mais par le fer et par le sang. » [attribuée plutôt à Guillaume II]
  • « En politique, il faut toujours suivre le droit chemin. On est sûr de n'y rencontrer personne. »
  • « Gouverner est l'art de mener des hommes imparfaits avec des lois imparfaites. »
  • « La politique n'est pas une science comme se l'imaginent beaucoup de professeurs, mais un art. » ; « La politique est l'art du possible. »
  • « Provoquez donc une émeute pendant que vous avez encore une armée pour l'étouffer. »
  • En parlant des Polonais : « J'ai toute pitié pour leur situation, mais nous ne pouvons faire autrement que de les exterminer. Le loup n'y peut rien. Il a été créé tel qu'il est par Dieu, et pourtant on le tue sans pitié. »
  • En parlant de l'Europe : « Jamais une grande nation ne consentira à sacrifier son existence à la fidélité envers un Pacte. Le "ultra nemo obligatur" (à l'impossible nul n'est tenu) jouera toujours. De même, un traité ne saurait constituer une garantie morale. » Et pastichant Metternich : « L'Europe est une expression géographique. »
  • « La politique internationale est un élément fluide, qui, par intervalles et selon les circonstances, se solidifie, mais que les changements atmosphériques ramènent à son état primitif. »
  • « Lorsqu'il se produit des révolutions à l'étranger, nous n'avons pas à nous demander qui a raison ou qui a tort... nous devons prendre parti uniquement en recherchant la situation la plus favorable pour la puissance et la sécurité de la Couronne de Prusse. »
  • « Les sots prétendent qu'on n'apprend qu'à ses dépens. Moi, j'ai fait en sorte d'apprendre aux dépens des autres. »
  • « Madame, je ne vous ai pas épousée parce que je vous aimais, mais pour vous aimer. »
  • « Plus j'apprends à connaître l'homme, plus j'aime les chiens. »
  • « La force prime le droit.»
  • « Un jour ‘les Jaunes' abreuveraient leurs chameaux dans le Rhin»: en référence au concept de péril jaune qui prit de l'ampleur vers la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle siècle avec notammant la victoire des Japonais lors de la guerre russo-japonaise de 1905. Les historiens accordent souvent la paternité de cette expression à Guillaume II. (die Bedrohung der weissen durch die gelbe Rasse )

[modifier] Citation sur Bismarck

Clemenceau a eu sur lui ce mot terrible : "Ce vieillard couvert de sang, cette bête sauvage qui tuait pour tuer. Un homme sans faiblesse, sans idéal, sans rêve..." (Gilbert Prouteau, "Le Dernier Défi de Georges Clemenceau", éditions France-Empire, 1979, p.161).

[modifier] Hommages

Le nom de Bismarck a été donné en l'honneur du chancelier allemand au  :

Icône de détail Article détaillé : Bismarck.

et Corps Hannovera Göttingen

[modifier] Voir aussi

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