Subotica
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Суботица Subotica |
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Héraldique |
Drapeau |
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Latitude Longitude |
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---|---|---|
Pays | Serbie | |
Partie / Province | Voïvodine | |
Région | Bačka | |
District | Bačka septentrionale | |
Municipalité | Subotica | |
Code Postal | 24 000 | |
Altitude | ||
Superficie | ||
Population (2002) | 99 981 hab. | |
Densité de population | Erreur d'expression : l'opérateur round n'est pas reconnu hab/km2 | |
Gentilité | ||
Maire Mandat en cours |
Géza Kucsera (SVM) 2004-2008 |
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Divers | ||
Site Web | Site de Subotica | |
La maison Reichle, à Subotica
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Municipalité de Subotica | ||
Superficie | 1 007 km2 | |
Population (2002) | 148 401 hab. | |
Densité de population | 147,4 hab/km2 | |
Maire Mandat en cours |
Géza Kucsera (SVM) 2004-2008 |
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Site Web | Site officiel de la municipalité de Subotica | |
Localisation de la municipalité de Subotica en Serbie
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Villes de Serbie - Municipalités de Serbie | |
Subotica, en serbe cyrillique Суботица et en hongrois Szabadka, est une ville et une municipalité de Serbie situées dans la province autonome de Voïvodine, district de Bačka septentrionale. En 2002, la ville comptait 99 981 habitants et la municipalité dont elle est le centre 148 401[1].
Depuis la loi sur l'organisation territoriale votée le 28 décembre 2007, Subotica est officiellement classée parmi les « villes » (au singulier : Град / Grad ; au pluriel : Градови / Gradovi) de Serbie[2].
Sommaire |
[modifier] Géographie
[modifier] Histoire
[modifier] Le Moyen Âge et la domination ottomane
Subotica prit sans doute de l'importance au moment des invasions tatares de 1241-1242, qui provoquèrent un afflux d'habitants venus des villages voisins. Une localité nommée Zabadka est mentionnée pour la première fois en 1391 à l'emplacement de l'actuelle Subotica ; la ville appartenait alors au Royaume de Hongrie. Plus tard, elle fit partie des possessions de la famille Hunyadi, l'une des plus importante famille aristocratique d'Europe centrale. Le roi Matthias Ier de Hongrie, fils de Jean Hunyadi, donna la ville à un de ses parents János Pongrác Dengelegi, qui, redoutant une invasion de l'Empire ottoman, érigea une forteresse à Subotica en 1470. Après la bataille de Mohács en 1526, le Royaume de Hongrie s'effondra et Subotica devint une ville frontière de l'Empire ottoman. La majorité de la population hongroise se réfugia au nord dans ce qui restait de la Hongrie. Bálint Török, un noble local qui avait dirigé Subotica, s'échappa également de la ville.
Après la bataille de Mohács, la situation militaire et politique restait confuse et Subotica passa sous le contrôle de mercenaires serbes, recrutés dans le Banat. Ces soldats étaient au service d'un général de Transylvanie appelé Szapolyai János, qui devint plus tard roi de Hongrois sous le nom de Jean Ier. Le chef de ces mercenaires, Jovan Nenad, se proclama empereur et fonda un État éphémère dont Subotica fut la capitale. Cet État comprenait la totalité de la Bačka, le nord du Banat et une petite partie de la Syrmie. Mais Bálint Török reprit Subotica aux Serbes et l'empereur Jovan Nenad transféra sa capitale à Szeged. Quelques mois après, à l'été 1527, l'empereur auto-proclamé fut assassiné et son État disparut.
Les Ottomans contrôlèrent la ville de 1542 à 1686. Les Turcs y encouragèrent l'installation de colons venus de tous les Balkans. Les nouveaux arrivants étaient principalement des Serbes orthodoxes, qui cultivèrent la terre extrêmement fertile de la région de Subotica. En 1570, Subotica comptait 49 foyers et, en 1590, 63. En 1687, la région fut peuplée par des Dalmates catholiques, que l'on appelle aujourd'hui Bunjevci.
[modifier] Guerres et révolutions (fin du XVIIe siècle - première moitié du XIXe siècle)
Le 11 septembre 1697, le prince Eugène de Savoie remporta une bataille décisive contre les Turcs à Senta. Intégrée à l'Empire des Habsbourgs, Subotica fit partie de la province de la Frontière militaire, secteur de Tisa-Mureş. Dans l'intervalle, eut lieu le soulèvement de François II Rákóczi. Dans la région de Subotica, Rákóczi participa à la bataille contre les Milices nationales Rac. Rác était un terme désignant les Slaves du sud, principalement les Serbes et les Bunjevci.
Les familles de soldats serbes bénéficiaient de privilèges particuliers en raison des services rendus à la monarchie des Habsbourgs. Subotica, qui était d'abord une ville de garnison, se développa progressivement et devint une cité commerçante. Elle obtint officiellement le statut de ville en 1743. Après l'obtention de ce statut, de nombreux Serbes se plaignirent de la perte de privilèges qu'il entraînait pour eux et quittèrent la ville ; quelques uns d'entre eux fondèrent la localité d'Aleksandrovo, d'autres émigrèrent en Russie et ils s'installèrent dans la province, créée pour eux, de la Nouvelle Serbie ; ils y fondèrent une localité qui porta elle aussi le nom de Subotica. Suite à ce nouveau statut, Subotica fut appelée Sainte-Marie puis, en 1779, l'impératrice d'Autriche Marie-Thérèse dota la ville du statut de « ville libre royale » ; en remerciement, les habitants de Subotica donnèrent à leur ville le nom de Maria-Theresiopolis.
Le statut de « ville libre royale » donna une nouvelle impulsion à Subotica. Au cours du XIXe siècle, sa population doubla deux fois, la localité attirant de nombreux habitants venus de tout l'Empire d'Autriche. Cet afflux provoqua d'importants changements démographiques : dans la première moitié du XIXe siècle les Bunjevci constituaient encore la majorité de la population mais un nombre croissant de Hongrois s'intalla dans la ville. En 1775, une communauté juive s'était établie à Subotica ; elle se développa elle aussi dans la première moitié du siècle. Ce processus ne fut pas même interrompu par la révolution hongroise de 1848 -1849. Le 5 mars 1849, à la bataille de Kaponya, les citoyens de Subotica repoussèrent une armée serbe venue de Sombor. Dans l'esprit de la révolution hongroise, fut créé le premier journal de Subotica ; appelé Honunk állapota (l'« état de notre patrie »), il fut publié en hongrois par l'imprimerie locale de Károly Bitterman.
Après la répression de la Révolution hongrois, de 1849 à 1860, la Hongrie fut administrée par le baron Alexander von Bach. Pendant cette période, Subotica, comme toute la région de la Bačka, fut détachée de la partie hongroise de la monarchie des Habsbourgs et elle fut intégrée dans une province appelée Voïvodine de Serbie et Banat de Tamiš. Le centre administratif de cette nouvelle province ne fut pas Subotica mais Timişoara.
[modifier] De la deuxième moitié du XIXe siècle à la fin du XXe siècle
Après la création de l'Empire d'Autriche-Hongrie en 1867, Subotica connut une période souvent appelée l'« âge d'or »[réf. nécessaire]. En 1853, fut construit le bâtiment du Théâtre national et, après 1867, de nombreuses écoles ouvrirent leurs portes. En 1869, la ville fut desservie par le chemin de fer. La première centrale électrique fut construite en 1896, accélérant le développement de la ville et de la région. À la fin du XIXe siècle et au tout début du XXe siècle, Subotica connut une période architecturale particulièrement brillante, avec la construction de bâtiments dans un style art nouveau. Parmi les édifices de cette époque, on peut signaler la Synagogue de la ville, construite en 1902.
Subotica fit partie de l'Autriche-Hongrie jusqu'aux lendemains de la Première Guerre mondiale. En 1918, la ville fut intégrée Royaume des Serbes, des Croates et des Slovènes qui, en 1929, devint le Royaume de Yougoslavie. À cette époque, par sa population, Subotica était la troisième ville de Yougoslavie, après Belgrade et Zagreb.
En 1941, le Royaume de Yougoslavie fut envahi et partagé par les puissance de l'Axe ; le 11 avril 1941, Subotica fut occupée. Le nord du pays, y compris la ville, fut annexé par la Hongrie. Pendant la Seconde Guerre mondiale, sous la domination de Miklós Horthy, la ville perdit 7 000 habitants, principalement des Juifs. Avant la guerre, 6 000 Juifs vivaient à Subotica ; la plupart d'entre eux furent déportés pendant la Shoah, principalement à Auschwitz. De nombreux Partisan communistes furent conduits à la mort par les forces de l'Axe. Après la guerre, Subotica fit partie de la nouvelle République fédérale socialiste de Yougoslavie. Elle connut ensuite une période d'industrialisation.
Dans les années 1990, pendant les guerres de Yougoslavie et lors de la guerre du Kosovo, de nombreux réfugiés vinrent à Subotica, en provenance de Croatie, de Bosnie-Herzégovine et du Kosovo ; parallèlement, de nombreux citoyens d'origine hongroise ou croates quittèrent Subotica, en raison de la crise économique que traversait la Serbie et des pressions politiques exercées par le régime de Slobodan Milošević ; des Serbes, originaires de la cité, la quittèrent aussi pendant cette période. Depuis le départ de Milošević, beaucoup des chefs politiques de Subotica appartiennent à des partis politiques opposés au gouvernement central de Belgrade.
[modifier] Organisation administrative
[modifier] Quartiers de la ville de Subotica
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[modifier] Localités de la municipalité de Subotica
Pour les localités dotées d'une majorité absolue de Hongrois, les noms sont également donnés en hongrois.
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[modifier] Démographie
[modifier] Ville
[modifier] Évolution historique de la population dans la ville
1948 | 1953 | 1961 | 1971 | 1981 | 1991 | 2002 |
---|---|---|---|---|---|---|
63 048 | 66 057 | 74 999 | 88 769 | 100 472 | 100 386 | 99 981[3] |
En 2008, la population de Subotica était estimée à 98 613 habitants[4].
[modifier] Répartition de la population dans la ville (2002)
Nationalité | Nombre | % |
Hongrois | 34 983 | 34,98 |
Serbes | 26 242 | 26,24 |
Bunjevci | 10 870 | 10,87 |
Croates | 10 424 | 10,42 |
Yougoslaves | 6 787 | 6,78 |
Monténégrins | 1 596 | 1,59 |
Roms | 1 171 | 1,17 |
Macédoniens | 409 | 0,40 |
Musulmans | 305 | 0,30 |
Albanais | 204 | 0,20 |
Allemands | 176 | 0,17 |
Slovaques | 146 | 0,14 |
Ruthènes | 144 | 0,14 |
Slovènes | 126 | 0,12 |
Bosniaques | 91 | 0,09 |
Russes | 60 | 0,06 |
Gorans | 54 | 0,05 |
Bulgares | 54 | 0,05 |
Roumains | 47 | 0,04 |
Ukrainiens | 35 | 0,03 |
Tchèques | 16 | 0,01 |
Inconnus/Autres[5] |
[modifier] Municipalité
[modifier] Répartition de la population dans la municipalité (2002)
Nationalité | Nombre | % |
Hongrois | 57 092 | 38,47 |
Serbes | 35 826 | 24,14 |
Croates | 16 688 | 11,24 |
Bunjevci | 16 254 | 10,95 |
Yougoslaves | 8 562 | 5,76 |
Monténégrins | 1 860 | 1,25 |
Inconnus/Autres[5] |
[modifier] Répartition de la population dans les localités (2002)
Les localités suivantes possèdent une majorité absolue ou relative de Hongrois : Subotica (en hongrois : Szabadka), Palić (en hongrois : Palicsfürdő), Hajdukovo (en hongrois : Hajdújárás), Bački Vinogradi (en hongrois : Bácsszőlős), Šupljak (en hongrois : Alsóludas), Čantavir (en hongrois : Csantavér), Bačko Dušanovo (en hongrois : Zentaörs) et Kelebija (en hongrois : Alsókelebia).
Les localités suivantes possèdent une majorité absolue ou relative de Serbes : Bajmok, Višnjevac, Novi Žednik et Mišićevo.
D'autres localités sont habitées par une majorité de Bunjevci et de Croates : Mala Bosna, Đurđin, Donji Tavankut, Gornji Tavankut, Bikovo, Stari Žednik et Ljutovo.
[modifier] Langues (2002)
Langue | Nombre | % |
Serbe | 69 155 | 46,60 |
Hongrois | 57 608 | 38,82 |
Croate | 8 806 | 5,92 |
Autres |
Au total, en comptant les Serbes et les Croates, 77 961 locuteurs parlent une langue slave dans la municipalité de Subotica, soit 52,53% de la population totale.
Le bunjevac est également parlé à Subotica, mais, au rencensement serbe de 2002, il ne figurait pas comme une langue séparée ; les locuteurs bunjevac étaient comptablisés sous la rubrique « autres langues ». En tenant compte de cette rubrique, leur nombre dans la municipalité était estimé à 8 914[6].
[modifier] Religions (2002)
Religion | Nombre | % |
Catholiques | 93 521 | 63,02 |
Orthodoxes | 38 523 | 25,96 |
Protestants | 2 794 | 1,88 |
Autres |
Subotica est le siège du diocèse catholique romain de la Bačka serbe. La région de Subotica est la partie de la Serbie qui compte le plus grand nombre de catholiques. La ville elle-même est à près de 70% catholique. Les langues liturgiques utilisées dans les églises catholiques sont principalement le hongrois et le croate. On dénombre huit paroisses catholiques, un centre de spiritualité franciscaine, avec deux communautés de moines et de religieuses franciscains. Il existe auss une communauté de religieuses dominicaines et deux congrégations de religieuses augustiniennes. Le diocèse de Subotica possède la seule école secondaire catholique de Serbie, le Paulinum.
Parmi les autres communautés chrétiennes, les membres de l'Église orthodoxe serbe arrivent en deuxième place ; Subotica dispose de deux églises orthodoxes. Les protestants sont également représentés dans la ville, avec deux communautés, l'une luthérienne, l'autre calviniste.
La communauté juive de Subotica est, par son importance, la troisième de Serbie, après celles de Belgrade et de Novi Sad. La ville possède une synagogue construite en 1901 dans un style caractéristique de l'art nouveau hongrois. Avant la Seconde Guerre mondiale, la communauté juive comptait environ 6 000 membres, dont un millier seulement survécut à la Shoah. Aujourd'hui, environ 200 Juifs vivent encore à Subotica.
[modifier] Politique
Répartition des sièges à l'Assemblée municipale (élections de 2004)[7] :
Parti | Sièges |
---|---|
Alliance des Hongrois de Voïvodine | 16 |
Parti démocratique | 12 |
Parti radical serbe | 9 |
Ligue démocratique des Croates de Voïvodine | 5 |
Liste « Subotica notre ville » | 5 |
G17+ | 4 |
Ensemble pour la Voïvodine | 4 |
Liste « Opportunité » | 3 |
Coalition - « Lever de soleil pour Subotica » | 3 |
Parti démocratique des Hongrois de Voïvodine | 3 |
Mouvement Force de la Serbie | 3 |
[modifier] Culture
[modifier] Institutions culturelles
Subotica possède plusieurs musées. Le Musée municipal a été créé le 24 avril 1948 et il a ouvert ses portes le 29 novembre 1948 dans la célèbre Maison Reichle, un édifice typique de l'art nouveau hongrois ; aujourd'hui installé dans les bâtiments de l'Hôtel de ville, il abrite des collections d'archéologie et d'histoire, ainsi qu'une galerie de peinture[8]. Parmi les autres musées, on peut citer le Musée Vinko Perčić, fondé en 1996 et installé dans un bâtiment de style éclectique datant de 1894[9]. Parmi les autres institutions culturelles de la ville, il faut signaler la Biblothèque municiple de la ville et les Archives municipales[10]. Subotica possède aussi de nombreuses associations culturelles, serbes, hongroises ou croates[11].
Subotica et les localités accueillent un certain nombre d'événements culturels, notamment un Festival international du théâtre pour enfants[12].
[modifier] Architecture
Subotica offre un aspect typique d'une ville d'Europe centrale.
La ville possède un certain nombre d'édifices datant du XVIIIe siècle, de style baroque ou néoclassique. Parmi ceux-ci, on peut citer la cathédrale catholique Sainte-Thérèse d'Avila, construite en 1797.
Le Théâtre national de Subotica a été édifié en 1853 dans un style typiquement néoclassique.
Mais surtout, la ville conserve un certain nombre de bâtiments de style art nouveau. Dans cette veine, on peut signaler l'Hôtel de ville de Subotica, construit entre 1908 et 1910 ou encore la Synagogue, construite en 1901. Ces deux bâtiments sont l'œuvre de Marcell Komor et Dezső Jakab, deux architectes de Budapest. Un des exemples les plus marquants de cette architecture est également la Maison Reichle, construite en 1904 par Ferenc J. Reichle.
[modifier] Tourisme
Outre Subotica, son architecture, ses musées et ses diverses manifestations culturelles, la municipalité offre des villes et des sites qui attirent les touristes. La ville de Palić possède de nombreuses villas datant de fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle, ainsi qu'un jardin zoologique, qui est un des plus beaux de Serbie. Les bords du lac Palić sont un lieu de promenade et de villégiature appréciés. Le lac Ludaš, situé non loin de Subotica, a été classé parmi les sites Ramsar pour la conservation des zones humides en Serbie[13].
[modifier] Sport
Subotica possède un club de football, le FK Spartak Subotica.
[modifier] Économie
Si les environs de Subotica sont principalement agricoles, la ville elle-même constitue un important centre industriel de Serbie.
[modifier] Médias
Subotica dispose d'un certain nombre de journaux et magazines. Les Subotičke novine, les Modèle:Guill, sont le principal hebdmobaire en serbe de la ville[14]. Le journal Magyar Szó, rédigé en hongrois et fondé en 1944, est publié à Subotica depuis 2006[15]. La ville possède aussi un journal en bunjevac, les Bunjevačke novine[16], et un hebdomadaire en croate, la Hrvatska riječ[17].
Subotica dispose d'une station de radio, Radio Subotica[18], et d'une chaîne de télévision, SuperTV[19].
[modifier] Éducation
Subotica n'est pas une ville universitaire, mais elle dispose de plusieurs établissements d'études secondaires et supérieures.
[modifier] Établissements d'études secondaires
- Le Collège des professeurs a été fondé en 1689, ce qui en fait un des établissements les plus anciens du pays et de la région.
- Le Lycée Svetozar Marković Site
- Le Lycée philologique Dezső Kosztolányi
- Le Lycée Paulinum, lycées pour les langues anciennes du diocèse catholique de Subotica
- L'école de musique
- Le MESŠC, ou encore Tehnička Škola - Subotica (l'« école technique ») Site
- L'école d'économie Bosa Milićević
- L'école polytechnique
- L'école de chimie Lazar Neśić
- L'école de médecine
[modifier] Établissements d'études supérieures
- La faculté de génie civil Site
- La faculté d'électro-mécanique et de programmation VTŠ Site
- La faculté d'économie Site
- La faculté pédagogique en hongrois
- Le collège de formation pour les écoles maternelles Site
[modifier] Transports
Subotica est située à l'intersections des routes européennes E75 et E660.
[modifier] Personnalités
De nombreuses personnalités sont liées à Subotica, qu'elles en soient originaires ou qu'elles y aient vécu.
- L'empereur Jovan Nenad (?-1527).
- Radoslav Čelnik, commandant en chef de l'armée de l'empereur Jovan Nenad.
- Subota Vrlić, compagnon et trésorier de l'empereur Jovan Nenad.
- Fabijan Literat, ambassadeur de l'empereur Jovan Nenad.
- Jovan Dolić, ambassadeur del'empereur Jovan Nenad.
- György Arnold (1771-1848), compositeur.
- József Bártfay (1812-1864), juriste, écrivain.
- Ivan Sarić (1876-1966), pionnier de l'aviation, cycliste.
- Đuro Stantić (1878-1918), champion du monde de marche athlétique.
- Aleksandar Lifka (1880-1952), cinéaste.
- Dezső Kosztolányi (1885-1936), poète et prosateur hongrois.
- Géza Csáth (1887-1919), tragédien.
- Tibor Sekelj (1912-1988), explorateur, espérantiste, écrivain.
- Jovan Mikić Spartak (1914-1944), chef des Partisans à Subotica et héros national.
- Gyula Cseszneky (né en 1914), poète, voïvode.
- Juci Komlós (née en 1919), actrice.
- Sava Babić (né 1934), écrivain, traducteur, universitaire.
- Danilo Kiš (1935-1989), écrivain serbe.
- Eva Ras (né en 1941), actrice, peintre, écrivain.
- József Kasza (né en 1945), homme politique, ancien président de l'Alliance des Hongrois de Voïvodine.
- Szilveszter Lévai (né en 1945), compositeur hongrois.
- Sreten Damjanović (né en 1946), lutteur.
- John Simon, critique dramatique américain.
- Veljko Milković (né en 1949), inventeur.
- Momir Petković (né en 1953), champion de lutte.
- Refik Memišević (né en 1956), champion de lutte.
- Zoran Kalinić (né en 1958), champion de tennis de table.
- Pierre Jovanovic (né en 1960), écrivain français et reporter. (http://www.jovanovic.com)
- Gyula Mester junior (Đula Mešter), née en 1972, joueuse de voleyball.
- Bojana Radulovics (né en 1973), joueur de handball.
- Félix Lajkó (né en 1974), violoniste, compositeur.
- Péter Lékó (né en 1979), joueur d'échecs.
- Magdolna Rúzsa (né en 1985), chanteur pop hongrois.
- Julija Sabanov (né en 1987), joueuse de tennis.
- Bruck Matija (Bruk Matjas), chimiste.
- Vilmos Harangozó, joueur de tennis de table.
- Slobodan Vujačić (1948-2005), homme d'affaire.
- Mirjana Stantić-Pavlinić (né en 1947), médecin, chercheur.
- Vinko Perčić (1911-1989), spécialiste en gastroentérologie et médecine interne
[modifier] Coopération internationale
[modifier] Jumelages
Subotica est jumelée avec les villes suivantes :
- Szeged (Hongrie)
- Dunajská Streda (Slovaquie)
- Olomouc (République tchèque)
- Odorheiu Secuiesc (Roumanie)
[modifier] Villes partenaires
Subotica a engagé un partenariat avec les villes suivantes :
- Baja (Hongrie)
- Budapest (Hongrie)
- Izola (Slovénie)
- Kecskemét (Hongrie)
- Kiskunhalas (Hongrie)
- Munich (Allemagne)
- Namur (Belgique)
- Osijek (Croatie)
- Tilburg (Pays-Bas)
- Turku (Finlande)
- Ulm (Allemagne)
- Wolverhampton (Royaume-Uni)
- Zagreb (Croatie)
- Zirc (Hongrie)
[modifier] Notes et références de l'article
- ↑ (sr)[pdf]Насеља-Попис 2002, 21 mars 2002, Bureau des statistiques de la République de Serbie. Consulté le 17 mars 2008
- ↑ (sr)[doc] Zakon o teritorijalnoj organizaciji Republike Srbije sur http://www.projuris.org, Projuris - Organisation pour l'éducation au droit et à la culture juridique. Consulté le 24 février 2008
- ↑ (sr) Књига 9, Становништво, упоредни преглед броја становника 1948, 1953, 1961, 1971, 1981, 1991, 2002, подаци по насељима, Републички завод за статистику, Београд, мај 2004, ISBN 86-84433-14-9
- ↑ Subotica sur http://gazetteer.de, World Gazetteer. Consulté le 17 mars 2008
- ↑ a b (sr) Књига 1, Становништво, национална или етничка припадност, подаци по насељима, Републички завод за статистику, Београд, фебруар 2003, ISBN 86-84433-00-9
- ↑ (sr)[pdf] Republicki zavod za statistiku sur http://webrzs.statserb.sr.gov.yu, mai 2003, Site du Bureau de statistiques de la République de Serbie. Consulté le 17 mars 2008
- ↑ (sr) Résultats des élections municipales de 2004 - Šabac - Indisponible au 17 mars 2008
- ↑ (sr)(hu)(en) Site du Musée municipal de Subotica. Consulté le 17 mars 2008
- ↑ (en) Zavičajna Galerija dr Vinko Perčić sur http://www.gradskimuzej.subotica.org.yu, Site du Musée municipal de Subotica. Consulté le 17 mars 2008
- ↑ (sr)(hu)(en) Cultural Institutions sur http://www.subotica.org.yu, Site officiel de la municipalité de Subotica. Consulté le 17 mars 2008
- ↑ (sr)(hu)(en)Cultural Associations sur http://www.subotica.org.yu, Site officiel de la municipalité de Subotica. Consulté le 17 mars 2008
- ↑ Tourism Events sur http://www.subotica.org.yu, Site officiel de la municipalité de Subotica. Consulté le 17 mars 2008
- ↑ (en)[pdf] The List of Wetlands of International Importance sur http://www.ramsar.org, 6 mars 2008, Site de la Convention de Ramsar. Consulté le 17 mars 2008
- ↑ Site des Subotičke novine. Consulté le 17 mars 2008 (indisponible)
- ↑ (hu) Site du journal Magyar Szó. Consulté le 17 mars 2008
- ↑ (sr) Bunjevačke novine. Consulté le 17 mars 2008
- ↑ Site de la Hrvatska riječ. Consulté le 17 mars 2008 (indisponible)
- ↑ Site de Super TV. Consulté le 17 mars 2008 (indispoible)
- ↑ Site de Radio Subotica. Consulté le 17 mars 2008 (indisponible)
[modifier] Voir aussi
[modifier] Articles connexes
[modifier] Liens et documents externes
[modifier] Informations
- (sr)(hu)(hr)(en)Site officiel de la municipalité de Subotica
[modifier] Données géographiques
- (en) Vue satellitaire de Subotica
- (en) Subotica