Empire d'Autriche

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Kaisertum Österreich (de)

(Empire d'Autriche)
1804 — 1867
Monarchie
Drapeau Armoiries
Localisation de l'Empire d'Autriche (en vert) en Europe
Localisation de l'Empire d'Autriche (en vert) en Europe

Création 1804
Compromis de 1867 19 mai 1867

Capitale Vienne
Langue(s) Allemand
Religion {{{religion}}}
Superficie
Population
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Monnaie
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Entité précédente
Archiduché d'Autriche
Entité suivante
Autriche-Hongrie

L’empire d'Autriche est l’ensemble de territoires sous domination autrichienne de 1804 à 1867. La défaite de 1866, contre le royaume de Prusse militaire et modernisé, transforme l'Empire en une double monarchie, appelé l’Autriche-Hongrie.

[modifier] Histoire

Napoléon Ier proclama la fin du Saint Empire Romain Germanique, en créant de nouveaux royaumes et principautés, comme la Bavière, le Wurtemberg, la Saxe, la Hesse, le grand-duché de Bade et bien d’autres qu'il regroupa au sein de la Confédération du Rhin. François II, le dernier Empereur romain germanique, devint le premier Empereur d'Autriche sous le nom de François Ier, en 1804.

Le Congrès de Vienne en 1814 consacre cet état de choses. En Allemagne, la Confédération Germanique est créée, dont l’empereur d’Autriche prend la présidence, qui lui est rapidement contestée par le Royaume de Prusse.

Les territoires de l’Empire de François Ier comprennaient près de 900 000 kilomètres carrés répartis sur :

En outre, son frère Ferdinand règne sur le Grand-duché de Toscane, et son influence sur les royaumes d’Espagne et de Naples est majeure.

Histoire de l'Autriche
Antiquité
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Norique (Noricum)
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Habsbourg
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Confédération allemande
Autriche-Hongrie
Première Guerre mondiale
Attentat de Sarajevo
Première Guerre mondiale
Entre-deux-guerres
République d'Autriche allemande
Traité de Saint-Germain
Première République d'Autriche
Austrofascisme
Seconde Guerre mondiale
Anschluss
Seconde Guerre mondiale
Après-guerre
Occupation alliée
Staatsvertrag
Deuxième République d'Autriche
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À sa mort en 1835, il laisse une situation politique stable en apparence, que la montée des idées issues de la Révolution française, va bouleverser. Son fils Ferdinand Ier, bien que faible d’esprit, monte sur le trône, soutenu par le chancelier Metternich qui voit en la personne du monarque non un individu, mais un principe auquel rien ne doit déroger.

Le "Printemps des Peuples" de 1848 voit les nationalités de l'Empire réclamer l'autonomie de leurs territoires : c'est ce que feront les Tchèques en Bohême-Moravie, les Polonais en Galicie, les Croates en Croatie-Slavonie, les Roumains au Banat, en Transylvanie et en Bucovine. Les Italiens du Royaume Lombard-Vénitien et les Hongrois du royaume de Hongrie par contre réclament l'indépendance et proclament des républiques. La révolte prend de l'ampleur, les Hongrois sont victorieux mais, en vertu de la Sainte-alliance, les Autrichiens font appel aux troupes russes qui écrasent dans le sang la république hongroise dirigée par Kossuth.

À Vienne, la révolution gronde également et les évènements de Vienne et de Budapest obligent les dirigeants habsbourgeois, après la fuite de Metternich, à un changement dans le chef des personnes royales. L’archiduchesse Sophie (1805-1872), l’Impératrice douairière, Augusta, demi-sœur de Sophie, et l’épouse de Ferdinand, née Marie-Anne de Savoie, décident, dans ce qu’il est convenu d’appeler le « Complot des dames », qu’il faut donner à l’empire d’Autriche un nouveau souverain, jeune. François-Joseph, fils de l’Archiduc François-Charles d'Autriche (1802-1878) et de l’Archiduchesse Sophie, neveu et héritier légitime de Ferdinand Ier, monta sur le trône en 1849, après l’adbication de ce dernier et la renonciation de son père.

Cette accession n'est toutefois pas admise par tous les Hongrois, qui considèrent Ferdinand Ier comme leur souverain. La prééminence de la Maison d'Autriche est contestée aussi en Allemagne, par la Royaume de Prusse, qui à la suite de la Guerre des Duchés et de la bataille de Sadowa, y met fin. La création de l'Empire allemand, à la suite de la défaite de la France à Sedan, consacre la première place des Hohenzollern en Allemagne. Au sud-ouest, l'unité italienne, menée par Victor-Emmanuel II, Cavour et Garibaldi, avec l'aide de Napoléon III, met fin à la présence autrichienne en Italie du Nord, à l'exception du Tyrol du Sud et de Trieste. L'Empire doit donc se réorganiser pour survivre.

Après l'éviction de l'Autriche de l'unité allemande, options fédérale à six (Autriche, Bohême, Galicie, Hongrie, Croatie et Transylvanie) ou à trois (Autriche, Hongrie, Croatie) sont abandonnées, et en 1867 l'Empire devient une « double monarchie » (impériale et royale) : l'Autriche-Hongrie, rassemblant l'Empire autrichien (ou Cisleithanie) et le royaume de Hongrie (ou Transleithanie), la rivière Leitha constituant symboliquement la frontière entre les deux entité. Ce compromis fait accepter François-Joseph par les Hongrois, et il est solennellement couronné roi de Hongrie à Budapest

[modifier] Empereurs d’Autriche

[modifier] Notes et références

Grande Géographie Bong Illustrée, Tome II, Onésime Reclus, 1912.