Rocuronium
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Rocuronium
|
|
Nomenclature IUPAC | |
[3-hydroxy-10,13-diméthyl-2-morpholine-4-yl-16- (1-prop-2-enyl-2,3,4,5-tétrahydropyrrol- 1-yl)- 2,3,4,5,6,7,8,9,11,12,14,15,16,17- tétradecahydro-1H-cyclopenta[a] phénanthrène- 17-yl] acétate | |
Identifiants | |
Numéro CAS | |
Code ATC | M03 |
PubChem | |
Données chimiques | |
Formule brute | C32H53N2O4+ |
Masse molaire | 529.774 g/mol |
Classe thérapeutique | |
Curare non-dépolarisant | |
Données pharmacocinétiques | |
Biodisponibilité | 100 % |
Métabolisme | déacétylation (en partie) |
Demi-vie d'élim. | 66 à 80 minutes |
Excrétion | rénale et biliaire sous forme inchangée |
Considérations thérapeutiques | |
Voie d'administration | Intraveineuse |
Unités du SI et en CNTP, sauf indication contraire |
Le rocuronium est un curare non-dépolarisant de la famille des aminostéroïdes, commercialisé sous forme de bromure de rocuronium (Esméron ®, Zémuron ®). Il est couramment utilisé comme myorelaxant en anesthésie générale et chez les patients de réanimation.
Une particularité du rocuronium est son bref délai d'action (90 secondes), le plus court de tous les curares non-dépolarisants, ce qui en fait une alternative a priori intéressante au suxaméthonium pour l'intubation des patients à estomac plein.
Comme les autres curares non-dépolarisants le rocuronium est antagonisable par la néostigmine. Le sugammadex serait un autre antidote prometteur.
Agents anesthésiques : Curares |
---|
Alcuronium · Atracurium · Cisatracurium · Gallamine · Mivacurium · Pancuronium · Rocuronium · Suxaméthonium · Tubocurarine · Vécuronium |