Règne d'Isabelle II

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.


Histoire de l’Espagne
Préhistoire de l'Ibérie
Celtibères
L’Hispanie antique
Espagnes médiévales
- l’Hispanie wisigothe
- la conquête musulmane
- al-Andalus
- la Reconquista
Maison de Habsbourg
Succession d'Espagne (1680-1701)
Guerre de succession
Succession d'Espagne (1701-1883)
Maison de Bourbon
L’Espagne des Lumières
Guerre d'indépendance
Restauration absolutiste
Règne d'Isabelle II
Révolution de 1868
Sexenio Democrático
Ire République
Restauration des Bourbons
Dictature de Primo de Rivera
IIe République
Guerre d'Espagne
Régime franquiste
Transition démocratique
Miracle économique espagnol
Thèmes connexes
L’empire colonial espagnol
La politique de l’Espagne
Les rois d'Espagne
Les présidents du Gouvernement

Le règne d'Isabelle II d'Espagne (1833 - 1868) est marqué par une période d'instabilité plongeant l'Espagne dans l'équivalent d'une guerre civile. La configuration contemporaine de la politique du pays hérite de cette situation.

A la mort de Ferdinand VII le 29 septembre 1833, son épouse, Marie Christine de Bourbon assuma la régence avec l'appui des libéraux et au nom de sa fille, la future reine Isabelle II. Le conflit avec son beau-frère, Charles de Bourbon, qui aspirait au trône en vertu d'une vigueur prétendue de la Loi salique (déjà dérogée par Charles IV et Ferdinand VII lui-même) amenèrent le pays à la Première Guerre Carliste, de laquelle les partisans libéraux d'Isabelle sortirent vainqueurs.

Après la concession par les Cortes générales d'une majorité anticipée à Isabelle en réaction à l'échec de la Régence d'Espartero en 1843, plusieurs périodes caractérisées par des tentatives manquées de modernisation de l'Espagne se succédèrent. Cependant, les tensions internes des dénommés « libéraux », la pression que continuèrent d'exercer les partisans d'un absolutisme plus ou moins modéré, les gouvernements totalement influencés par l'institution militaire, l'échec final face aux difficultés économiques et la décadence de l'Union libérale provoquèrent, suite au coup d'Etat du général Joan Prim en 1868 et à l'exil en France d'Isabelle, la première mise en place de la démocratie en Espagne, au cours d'une période connue comme le Sexenio Democrático.

La personnalité de la Reine Isabelle, infantile, peu intéressée par la politique et sous la pression permanente de la Cour, en particulier de sa mère et des généraux Narváez, Espartero et O'Donnell, rendit impossible la pourtant nécessaire transition de l'Ancien Régime vers un modèle plus libéral. Le règne personnel d'Isabelle II a été assez impopulaire et agité et assez rapidement, la réalité du pouvoir appartient à l'armée et ce sont des généraux qui contrôlent le pays. Tout ceci explique que l'Espagne aborde le dernier tiers du XIXe siècle dans des conditions nettement défavorables par rapport aux autres puissances européennes.

Sommaire

[modifier] L'Espagne en 1833

Isabelle II
Isabelle II

L'Espagne de 1833 présente un pays instable sur le plan politique, archaïque dans les domaines économique et social, faible et hésitant sur le plan diplomatique.

Près de vingt ans après la Restauration monarchique, la situation politique espagnole n'est toujours pas stabilisée, la Constitution libérale de 1812 ayant été enterrée lors de la répression de la década ominosa ("décennie abominable") menée par un pouvoir absolutiste particulièrement réactionnaire (1823-1833). La fin du règne de Ferdinand VII a cependant été marquée par une évolution favorable au libéralisme : le roi s'était en effet rapproché des libéraux les plus modérés. Ceux-ci, recrutés parmi une bourgeoisie embryonnaire de négociants castillans ou d'entrepreneurs catalans, vont d'ailleurs évoluer vers un certain conservatisme. L'économie du pays est faiblement marquée par une industrialisation encore balbutiante. Mise au pas par l'expédition française de 1823, privée de la plupart ses colonies américaines dès 1824, paralysée par ses troubles internes, l'Espagne n'exerce plus de réelle influence dans le reste du monde et, oscillant entre une alliance avec l'Angleterre ou un rapprochement avec la France, elle apparaît de plus en plus isolée en Europe.

[modifier] Les Régences de Marie-Christine et d'Espartero (1833-1843)

La régence de Marie-Christine fut marquée par la guerre civile et la confrontation entre les généraux dont les aspirations et les critères dominaient, non seulement la vie du pays mais aussi le développement naissant des partis politiques. Francisco Cea Bermúdez, très proche des thèses absolutistes du défunt Ferdinand VII fut le premier Président du Conseil des Ministres. L'absence d'avancées libérales força le départ de Cea et l'arrivée de Martínez de la Rosa, qui convainquit la régente de promulguer le Statut Royal de 1834, qui supposait une régression par rapport à la Constitution de Cadix.

L'échec des conservateurs amena les libéraux au pouvoir durant l'été 1835. La figure la plus remarquable de cette période fut Juan Álvarez Mendizábal, homme politique et économiste qualifié et renommé qui parvint à stopper les soulèvements libéraux dans l'Etat tout entier et commença des réformes économiques et politiques dont les plus importantes furent au sein de l'Armée espagnole et dans le Trésor public avec le processus de désamortissement des biens de l'Eglise catholique. Après la démission de Mendizabal, débordé par de multiples conflits, arriva la Consitution de 1837, oeuvre de José María Calatrava, une tentative de concilier l'esprit de la Constitution de Cadix et celui des partisans de l'Ancien Régime.

La Guerre Carliste généra de graves difficultés économiques et politiques. La lutte contre l'armée du carliste Tomás de Zumalacárregui, qui avait pris les armes dès 1833, obligea la régente à se reposer en grande partie sur certains militaires qui avaient une importante renommée dans la population. Parmi ceux-ci il convient de souligner le rôle important joué par le général Espartero, qui fut chargé de certifier la victoire finale dans la Convention de Oñate. Cette situation, dans laquelle les militaires se substituaient à des partis politiques trop faibles, provoqua une crise gouvernementale permanente au cours de laquelle les intérêts des différentes autorités militaires imposèrent successivement des gouvernements manquant de légitimité auprès de la population.

En 1840, Marie Christine, consciente de sa faiblesse, tenta de négocier un accord avec Espartero, mais celui-ci continua d'intriguer jusqu'à ce qu'éclate la révolution libérale à Madrid le Ier septembre. Marie Christine se vit obligée d'abandonner la Régence aux mains d'Espartero et de s'exiler en France.

Le 12 octobre 1840, avec un large soutien populaire, Espartero assuma la Régence. Toutefois, le général ne sut pas mettre en oeuvre l'esprit libéral qui l'avait amené au pouvoir et préféra confier les affaires les plus importantes à ses anciens compagnons d'armes de la Guerre Carliste et de la Bataille d'Ayacucho.

De fait, il exerça la Régence sous la forme d'une dictature militaire. Pour leur part, les conservateurs représentés par Leopoldo O'Donnell et Narváez menèrent de nombreux pronunciamientos. En 1843 la détérioration politique et économique atteignit des proportions colossales, et l'impopularité d'Espartero était telle que même les libéraux qui l'avaient appuyé trois ans plus tôt conspiraient contre lui. Le 11 juin 1843 le soulèvement des modérés fut couvert notamment par des hommes de confiance d'Espartero comme Joaquín María López et Salustiano Olózaga, ce qui obligea le général à abandonner le pouvoir et à prendre l'exil pour Londres.

[modifier] La majorité d'Isabelle II

Avec la chute d'Espartero, l'ensemble de la classe politique et militaire arriva à la conviction qu'il ne fallait pas forcer l'instauration d'une nouvelle Régence, mais plutôt reconnaître la majorité de la Reine, en dépit du fait qu'Isabelle n'ait que 13 ans. Par conséquent, jusqu'en 1868 le règne fut compliqué et instable. Cette période marqua le reste de la situation politique du XIXe siècle et d'une partie du XXe siècle en Espagne.

On peut y distinguer différents moments identifiables par des changements dans la situation politique, économique et sociale: La décennie modérée jusqu'en 1854, les deux ans progressistes (Bienio Progresista) jusqu'en 1856, suivi des gouvernements de l'Union Libérale (Unión Liberal) jusqu'en 1868.

[modifier] Des débuts tumultueux

Isabelle II prêta serment sur la Constitution de 1837 le 10 novembre 1843 devant les Cortes générales. Immédiatement, elle demanda au progressiste Salustiano Olózaga, qui avait négocié avec Marie Christine le retour d'exil de celle-ci, la formation de son premier gouvernement. Cependant, la perte de l'élection au poste de Président du congrès des Députés et les accusions personnelles dont il fit l'objet de la part du réactionnaire Luis González Bravo qui l'avait accusé sans fondement d'intriguer contre la Reine et de l'avoir forcée à signer le Décret de dissolution des Cortès (qui eut lieu le 28 novembre, l'obligèrent à démissioner et entraînèrent la rupture de l'accord de facto entre progressistes et modérés qui avait mis fin à la Régence d'Espartero.

González Bravo, qui agissait en réalité pour le compte du général Ramón María Narváez, fut nommé nouveau président du Conseil des Ministres le 1er décembre et proposa immédiatement de débattre à l'Assemblée de l'accusation contre Olózaga. Durant les sessions ce dernier mit en évidence le caractère infondé des accusations, mais la majorité parlementaire dont disposait González Bravo suite aux élections lui permit de remporter le vote et Olózaga partit en Angleterre car sa vie était menacée à Madrid.

[modifier] La décennie modérée

Par la suite, la direction du Parti Modéré retomba sur Narváez, qui assuma la Présidence du Gouvernement, commençant ainsi la Décennie modérée (Década Moderada). Pendant cette période d'une relative stabilité, les modérés tentèrent d'annuler les avancées de la Régence d'Espartero en matière de libertés, en dictant une nouvelle constitution, qui revenait au modèle de souveraineté partagée entre le Roi et les Cortes, et renforçait les pouvoirs de la Couronne.

La division du Parti Modéré fut immédiatement visible et contribua au déséquilibre final qui provoqua plus tard la révocation de Narváez le 11 février 1846. Le mariage qui se préparait pour la reine y contribua également. En effet, la mère de la Reine, l'ancienne Régente Marie Christine avait imaginé un plan pour marier sa fille avec l'héritier de la couronne française, ce qui éveilla les suspicions de l'Angleterre, qui souhaitait à tout prix le respect du traité d'Utrecht et éviter l'union des deux nations sous un seul roi. Après les accords d'Eu, le nombre de candidats possibles pour Isabelle fut considérablement réduit, et elle choisit son cousinFrançois d'Assise de Bourbon avec qui elle se maria la même année.

Gravure du Palais des Cortes en 1843
Gravure du Palais des Cortes en 1843

[modifier] Succession de gouvernements

Le gouvernement de Francisco Javier de Istúriz resta en place jusqu'au 28 janvier 1847. Mendizabal et Olózaga étaient de retour d'exil avec l'autorisation de la reine et menèrent une offensive pour le contrôle des Cortes qui l'obligea à démissionner. De janvier à octobre se succédèrent trois gouvernements sans ligne politique claire. Les carlistes continuaient à poser des problèmes et des émigrés espagnols étaient revenus d'exil avec l'espoir de voir l'instauration d'un régime libéral en Espagne.

Le 4 octobre Narváez fut de nouveau nommé président et désigna le conservateur Bravo Murillo pour être son bras droit et Ministre des Travaux publics. Le gouvernement fut stable jusqu'à ce que la révolution de 1848 qui parcourait toute l'Europe, menée par le mouvement ouvrier et la bourgeoisie libérale, provoque des insurrections en Espagne, qui furent durement réprimées; il se produisit de plus une rupture diplomatique avec le Royaume-Uni, qui fut accusée d'avoir participé et aidé la seconde guerre carliste. Narváez agit comme un véritable dictateur et affronta la Reine, le Roi consort, les libéraux et les absolutistes. Cette situation d'affrontement dura jusqu'au 10 janvier 1851, où il se vit obligé à démissionner et remplacé par Bravo Murillo.

Sous le gouvernement conservateur de Bravo fut mis en évidence la haut degré de corruption de l'Etat, fruit d'une grande croissance économique désordonnée et d'intrigues internes pour tirer profit des concessions publiques, une situation dans laquelle la famille royale elle-même était très gravement impliquée. Bravo Murillo, que beaucoup considéraient comme un honorable serviteur public, démissionna en 1852 et trois autres gouvernements lui succédèrent jusqu'en juin 1854. Pendant ce temps, Leopoldo O'Donnell, collaborateur de l'ancienne Régente Marie Christine, s'unit aux modérés les plus libéraux et tenta d'organiser un soulèvement à l'aide de bon nombre d'officiers et de certaines des figures qui, quelques années plus tard, furent d'important homme politiques comme Antonio Cánovas del Castillo. Le 28 juin O'Donnell, venu clandestinement à Madrid; s'unit à diverses forces et affronta les troupes fidèles au gouvernement à Vicálvaro, dans une bataille connue sous le nom de Vicalvarada, sans qu'un camp pût clairement être désigné vainqueur. Tout au long des mois de juin et de juillet d'autres troupes s'unirent au soulèvement à Barcelone. Le 17 juillet, à Madrid, des civils et des militaires sortirent dans la rue et provoquèrent une succession d'actes violents, allant jusqu'à mettre en danger la vie de la mère de la Reine, Marie Christine, qui dut chercher refuge. Les barricades et les distributions d'armes donnèrent la victoire à un peuple las de la corruption ambiante.

[modifier] Mesures les plus importantes de la décennie modérée

On tenta d'apaiser l'affrontement avec le Saint Siège, conséquence des processus de désamortissement menés à terme par Mendizábal au cours de la période précédente, par le biais de la signature d'un concordat avec le Pape Pie IX en 1851. En résumé, il établissait une politique de protection des biens de l'Eglise catholique et celle-ci obtenait des compensations financières. Il réaffirmait de plus le caractère catholique très marqué de la monarchie.

Sur un plan législatif, furent approuvées diverses lois organiques qui accentuaient la centralisation de l'administration publique par le biais d'un contrôle du pouvoir politique sur les municipalités et les universités, un moyen d'essayer de contenir les Juntes, toujours actives et indépendantes dans l'État tout entier et très influencées par les libéraux.

[modifier] Bienio Progresista

Après quelques tentatives désespérées de la Reine pour nommer un Président du Conseil des ministres qui maîtrise le désordre ambiant, elle se rendit finalement à l'évidence et, suivant les conseils de sa mère et avant de voir le traître O'Donnell au pouvoir, nomma Espartero Président. C'est avec lui que commença le dénommé Bienio Progresista (les deux ans progressistes).

Le 28 juin 1854, Espartero et O'Donnell entrèrent à Madrid et furent acclamés comme des héros. La Reine chargea Espartero de former un gouvernement. Il se vit obligé de nommer O´Donnell Ministre de la Guerre en raison de sa popularité et de l'autorité qu'il détenait chez les militaires. Cette union forcée, dans laquelle chacun était en apparence fidèle à l'autre, n'alla pas sans problèmes. Tandis que O'Donnel tentait de contrer les pratiques libérales d'Espartero sur le plan des relations avec l'Eglise et du désamortissement, l'ancien régent cherchait une voie pour le libéralisme en Espagne très influencée par sa propre personnalité et les changements qui s'opéraient alors en Europe.

O'Donnel préparait l'ébauche de ce qui serait l'Union libérale alors qu'il cohabitait avec Espartero au Gouvernement. Les élections à assemblée constituante de 1854 donnèrent un plus grand nombre de sièges au premier. Dans ces conditions, il n'est pas étonnant que les tentatives de cohabitation aient échoué, en particulier sur le plan de la question religieuse, au moment du désamortissement de Madoz et lorsque fut présenté devant les Cortes un projet de loi visant à établir la liberté de croyance. La proposition fut adoptée et les relations avec le Saint Siège rompues; le Concordat de 1851 tomba dans l'oubli. O'Donnell n'accepterait pas de voir cette situation pérenniser. Conscient de ce fait, Espartero s'activa en défense du libéralisme, mobilisa la Milice Nationale et la presse contre les ministres modérés, mais, face à cette situation instable, encore aggravée par les soulèvement carlistes à Valence et une situation économique déplorable, la Reine préféra céder la direction du Gouvernement à O'Donnell. Les deux camps s'affrontèrent au cours d'actions militaires en pleine rue les 14 et 15 juillet 1856, et Espartero préféra se retirer.

[modifier] Les gouvernements de l'Union libérale

Le général O'Donnell fut à l'origine du Bieno progresista et l'artisan des gouvervements de l'Union Libérale
Le général O'Donnell fut à l'origine du Bieno progresista et l'artisan des gouvervements de l'Union Libérale

Une fois nommé Président du Conseil des Ministres, O'Donnell restaura la Constitution de 1845 et essaya de s'attirer les secteurs libéraux. Les luttes entre les factions libérales et modérées ainsi que les luttes internes continuèrent à constituer un fardeau pour le système. Après les évènements de juillet, la faiblesse politique de O'Donnell amena la Reine à remettre en place un gouvernement dirigé par Narváez. L'instabilité dura jusqu'en 1857. Après un nouveau retour de O'Donnell commença la longue marche des gouvernements de l'Union Libérale.

Le 30 juin 1858, O'Donnell forma un gouvernement dans lequel il se réserva le Ministère de la Guerre. Le cabinet dura quatre ans et demi, jusqu'au 17 janvier 1863, et fut le gouvernement le plus stable de cette période. Malgré quelques changements ponctuels, il ne compta pas plus d'une dizaine de ministres. Les personnes clefs du nouvel exécutif furent le ministre du budget, Pedro Salaverría, chargé de maintenir la reprise économique, et le ministre de l'Intérieur, José de Posada Herrera, qui contrôla habilement les listes électorales et la discipline des membres du nouveau parti: l'Union Libérale.

La Constitution de 1845 fut de nouveau restaurée et les élections générales du 20 septembre 1858 octroyèrent un contrôle absolu du pouvoir législatif à l'Union libérale. Les mesures les plus importantes furent les grands investissements dans les travaux publics, avec l'attribution de crédits extraordinaires, qui permirent le développement du chemin de fer et de l'armée; le désamortissement continua, mais l'État rétablit le concordat de 1851 et donna des indemnisations à l'Eglise sous forme de participation à la dette publique; différentes lois importantes furent adoptées pour réformer les administrations centrales et municipales; le premier grand plan national de construction routière fut mis en place. Il y eut cependant des points négatifs: le gouvernement ne parvint pas à éliminer la corruption politique et économique qui atteignait tous les échelons du pouvoir, la loi annoncée sur la liberté de la presse ne fut pas adoptée et, à partir de 1861, les appuis parlementaires se firent bien moindres.

[modifier] Soulèvements carlistes et paysans

En 1860 se produisit le soulèvement carliste de San Carlos de la Rápita, dirigé par le prétendant au trône Charles de Bourbon. Il tenta de débarquer depuis les Baléares près de Tarragone l'équivalent d'un régiment de ses fidèles pour entamer une nouvelle guerre carliste mais sa tentative se solda par un échec retentissant. Il se produisit de même le soulèvement paysan de Loja dirigée par le vétérinaire Rafael Pérez del Álamo, qui fut le premier grand mouvement paysan en défense de la terre et du travail, réprimé et écrasé en peu de temps avec plusieurs condamnations à mort.

[modifier] La politique extérieure

[modifier] Chute du gouvernement de l'Union Libérale

[modifier] Décadence et fin du règne

[modifier] Évènements du règne

[modifier] Source


[modifier] Voir aussi

Autres langues