Espagnes médiévales
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
L'expression plurielle des « Espagnes » [1] fut portée au Moyen Âge et pendant la Renaissance ; elle renvoit conjointement à l'Espagne moderne, mais aussi au Portugal, dans une expression de puissance politique au rang européen. Si l'expression est prise au sens large, la multiplicité des potentats musulmans comme chrétiens durant l'époque des taïfas les porte jusqu'à 36 [2], pendant une cinquantaine d'années du XIe siècle.
Datations :
- 408 à 711 (période wisigothique)
- 718 à 1492 (période de la Reconquista)
Sommaire |
[modifier] L'Ibérie médiévale
Cette section est vide, pas assez détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ![modifier] Crises de la fin du Moyen Âge
Article détaillé : Crise du Moyen Âge espagnol.[modifier] Plusieurs Espagnes
Une fois reconquise l'Ibérie, les gouvernants et historiographes de la péninsule ibérique considèrent les cinq royaumes chrétiens parfois concurrents, parfois alliés qui existent au sortir de la période du Moyen Âge. Certains ont survécu à l'expansion territoriale maximale d'al-Andalus, tel la petite enclave des Asturies, d'autres furent taillés sur les marches reconquises.
- l'Ibérie au début de la Renaissance :
- la couronne de Castille (expression politique) ou les Deux Castilles; vieille au nord et nouvelle au sud (expression géographique)
- le royaume de Castille
Les royaumes chrétiens face à l'empire almohade en 1210, période d'al-Andalus dite de la conquête almohade.
- le royaume de Leon
- la principauté des Asturies
- les royaumes de Galice, Algésiras, Tolède, Séville, Cordoue, Gibraltar, Jaèn
- la seigneurie de Molina
- le royaume de Castille
- La couronne d'Aragon avec
- le royaume d'Aragon
- la principauté de Catalogne dite aussi comté de Barcelone
- les comtés de Roussillon et de Cerdagne dit aussi plus simplement les Comtés
- le royaume de Valence
- le royaume de Majorque
- le royaume de Portugal
- le royaume de Navarre
- le royaume de Grenade.
- la couronne de Castille (expression politique) ou les Deux Castilles; vieille au nord et nouvelle au sud (expression géographique)
Au sortir de l'« année cruciale », l'unification politique de ces terres, [3] projette le pays directement au rang d'un Empire, qui multiplie les terres conquises comme autant d'autres marches : Hispaniola (1492), Nouvelle-Espagne (1525); l'Empire, propulsé au premier rang sur la scène européenne en l'espace de quelques décennies, nomme des vice-rois sur ces nouvelles terres pour en assurer l'administration régalienne.
[modifier] Hégémonie méditerranéenne de la couronne d'Aragon
Les Catalans sont parvenus au faît de leur reconquête territoriale avec la prise de Valence, le contact avec le Royaume de Grenade n'invoquant plus que les Castillans. Sous l'égide des Aragonais, ils amorcent une période d'expansion sur le bassin méditerranéen ; ils prennent la Sicile normande, puis atteignent Naples au Trecento ; cette aventure les mènera jusque la Grèce avec la fondation des colonies d'Athènes et de Néopatrie[4]
Deux cent ans plus tard, débordant également de guerriers conquistadores et d'hidalgos ayant achevé le cycle de leur reconquête, les deux Castilles fourniront depuis la terre d'Andalousie les rangs des conquérants qui, via l'archipel des Açores, partiront eux-aussi à la conquête d'un Nouveau monde.
[modifier] Voir aussi
- Unification postérieure des Espagnes par l'Union ibérique sous les Habsbourg.
