Discuter:Peuls

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Sommaire

[modifier] Peuls et Toucouleurs : une même ethnie ?

voir page de discussion de l'article Toucouleurs Gael (Discuter) 8 septembre 2006 à 01:19 (CEST)

[modifier] Appel aux connaisseurs

le pluriel, "Pulla" ou "Pullo" (deux infos différentes à quelques lignes d'intervalles)?Azzopardi (d) 29 janvier 2008 à 23:09 (CET)

[modifier] Patronymes

"les patronymes peulh les plus courants sont : ba, barry, barro, baldé, bocoum, dia, diallo, diamanka, sow, sall, sidibé,ka ." d'après l'article; certains ne me semblent pas si courants... En Guinée, il y a beaucoup de Diallo, Bah, Sow, Barry,Balde. Et dans d'autres régions?Azzopardi (d) 29 janvier 2008 à 23:09 (CET)

[modifier] a propos des patronymes

Salut,

Bien,pour l'article, je pense que nous sommes arrivé à un compromis, tout le monde pourra s'y retrouver, les "noirs" et les "rouges"...

Moi non plus ces noms ne me disent rien,Sidibé? Seydi? (mais voir article Tekrour) Cependant des adaptations régionales peuvent exister ; avec le temps les mots, les lettres subissent des distorsions, mais le sens, la "sémantique" reste toujours la même, sinon, c'est qu'il y a eu changement de population totale et de langue, ce qui est rare...Pour plus de sécurité, il est bon d'indiquer l'étymologie,la date ( approximative) et le lieu ( circonstances ) où ces noms sont apparu. Je pense que c'est un contributeur qui veut absolument adjoindre les Tekrours comme ethnonyme Peul.( je n'ai pas eu accés à son pseudo) Il peut inclure ça dans l'article mais il faudrait qu'il préçise tout de même la date et l'origine " Empire du Tekrour" dont les " souverains " étaient Peuls.Personnellement, j'ai travaillé trente ans sur la question, et il apparaît que:

1. Ce n'est pas parce que les recherches africaines remontent au XIII ° s, quelles inscrivent un nom dans un patrimoine ou une géographie, car les Peuls sont arrivés comme ils étaient avec leurs noms ( claniques de tribu fonctionnelle) et prénoms d'origine.

2. Les Peuls ne se sont guère préoccupés de tracer derriere eux des cartes routières! La plupart ignorent l'origine du sens étymologique de leur noms.

3. Les Peuls auraient débarqué sur la lune, il en aurait été de même!

4. Il n'y a pas de langue sans sémantique, c'est à dire sans "sens" logique, ( voir article sur la linguistique) les moyens de recherches de nos jours sont trés performants, aussi préçis que des mathématiques!

5. L'histoire de ces empires est à placer au Moyen-Âge africain, et avant qu'y avait-il? L'antiquité et encore avant? - La mémoire humaine remonte jusqu'à la préhistoire!

6. Les relations de l'Inde dravidienne avec l'Afrique ont fait l'objet d'un symposium à Dakar en 1978.( patronné par l'Unesco)et les Peuls ne sont pas les seuls concernés...

7. Enfin, quant aux références Diopiennes!(article Tekrour), franchement..cherchez plus moderne et plus honnête peut-être,les Africains méritent bien cela non? (des fois, y a des trucs qui m'énerve!)

Pour les trois noms " claniques" dans les autres régions, ce sont toujours les mêmes qui circulentn c'est pour ça que l'on dit qu'il n'y en a que "trois", ce qui est extrêmement peu pour une population quelle qu'elle soit!- par exemple dans les pays "arabes", ( Basse-Egypte notamment on croise des Barhi écrit à l'arabe (sic!), Saw /Sow / Soh (au Soudan) est relativement constant, mais on peut aussi croiser des Sao! L'étymologie Peule [so'] / [saw]encore une fois est une allusion à la fonctionnalité. Par "impurs" on entend, " qui ne pratiquent pas les rites de purifications". La racine indienne [su ] / [shud ] / [sur] est de la même famille que [svah]" libations". Les Sûrya sont censés se trouver au sud-ouest, coucher du soleil, par cette position, ils rejoignent le déclin "nirrita". Ceux qui ne font pas les libations sont appelés "a-svah" ce qui donnera les "ashvin-s" considérés ciomme "impurs" mais aussi " les aidants"; les "génies de l'agriculture" 3° fonction. "Impurs": ceux qui ne suivent pas les veda-s et qui ne font pas les libations du soir.Les Shudra ( artisans) sont aussi de 3° fonction et de la même racine que [svah (r)] c'est un synonyme. Les noms Peuls on le remarquera, ne désignent pas des "personnes" mais bien des "catégories", "métiers", pourquoi? Ce n'est pas comme chez les Occidentaux où longtemps, on était "le fils de" ou "la fille de", de l'autre côté en Orient; les peuples nomades iranophones ont choisi trés tôt dans leur histoire de se différentier par des "fonctions". L'Inde est le premier lieu dans l'histoire humaine de l'apparition des "métiers". Chez les iraniens, les tribus " vassales" étaient préposées à la traite du bétail ( juments/ vaches) or [so'] en pulaar signifie également " qui trait les vaches". Les personnes dévoluent aux tâches ingrates ( préposées aux rites funéraires, installation du lieu d'incinération, bois et fumigation d'encens) étaient de troisième fonctions, c'est à dire "impures" chez les sédentaires, comme les " captifs" chez les nomades.( lire à ce propos la partie IV du livre d'Hérodote) Ainsi, si les Peuls ont appelé ces gens qui les suivaient depuis le Soudan " saw" ou pul. [ swa ] diminutif devenu " saw", c'est parce qu'ils connaissaient ce mot et qu'il s'appliquait bien à ces peuples "étrangers" à leurs rites. Ainsi, les "saw" se désignaient-ils peut-être par un autre nom à l'origine, un éthnonyme, qu'ils ont oublié ou abandonné au profit de celui-là connus de tous*.( surtout à la période du Moyen-Âge.)D'après moi, ces là le seul nom mixte désignant précisément un métissage de ce groupe avec les Peuls ( car il n'y a que 3 fonctions, on n'en créé pas une 4° artificielle avec des non-Peuls, le chiffre 3 à un sens bien préçis dans cette culture)

  • D'après C.A.Diop il s'agirait en fait des Laobés, mais malheureusment, C. A. Diop a tellement tripatouillé les patronymes sans trop se préoccuper de la partie "sociale" c'est à dire de la vie "pratique", réelle et rituelle de ces peuples, qu'il est impossible aujourd'hui de dire oui ou non. La seule chose que je puis dire c'est que ce peuple, Tekrour, "sao" ou Laobé est d'origine soudanaise et fort différent au physique des Peuls ( grands, forts, "ronds", "pleins" et trés noirs) .

Le cas intéressant, ce sont les Bororos ( Wodaabé), ce sont les seuls à ne pas fonctionner suivant les noms patronymiques, ils fonctionnent par leur nom tribal toroncoen, lamancoen, etc. le [-n ] signifiant le pluriel. Ce sont des noms de "régions" de transhumance et de "chefs" claniques anciens.( mais nous ne savons pas de quelle époque, ni en quel lieu, Soudan? Nubie?) A ceci s'ajoute le petit nom, puis le prénom, le troisème prénom et enfin, jamais prononcé le quatrième prénom.

Quant à Pulla, Pullo, ils semble qu'à l'origine le pluriel fut l'inverse Pullo/ Pulli ( suivant les langues indiennes qui l'employaient)pluriel, et pulla singulier. Néanmoins, des "permutations de consonnes" avec le temps sont possibles, mais je ne veux pas vous assomer avec des choses compliquées, enfin,les règles du P et du F en linguistique, c'est connu...(Voir Etudes comparatives en section linguistique)



Humaine (d) 31 janvier 2008 à 01:38 (CET)humaine

[modifier] les noms Tekrour

Bonjour,

J'ai de gros doutes sur certains noms qui ont été rajouté:Bocoum; Diamanka; Sall; Sidibé; Seydi ?

Si la personne qui les a rajouté pouvait expliquer leur étymologie,date et lieu d'apparition se serait bien.

Les autres me paraissent corrects ( adaptation régionale et "associations"* )

  • Les métissages ne concernent pas tous les Tekrours, seulement ceux qui ont participé aux "Empires des Tekrours" et du "Macina", c'est pour cela qu'il serait bien de trouver quel autre groupe en dehors des Saw se réclame de cette origine. ( nom qu'ils se donnent avec étymologie, nom qu'on leur attribue ( voisins, autres peuples), nom par lequel les Peuls les désignent)

En ethnolinguistique, on ne s'occupe pas des cas personnels ( savoir si on a un grand-père, une arrière grand-mère Peul!? ) on s'occupe d'un peuple en particulier, c'est déjà assez de travail! En plus, il faut songer que les Peuls ne sont pas qu'en A.O.F, le Tchad n'est pas en A.O.F! et "saw" dans la langue Peule n'est pas "nominal".


Libre donc de faire d'autres pages consacrées uniquement aux Tekrours, aux Sérères, aux Wolofs etc.

Les gens ne sont pas idiots, ils savent bien qu'un peuple résidant dans un lieu depuis mille ans, s'est mélangé.


86.76.56.185 (d) 31 janvier 2008 à 12:04 (CET)humaine

[modifier] A propos de la page "Peuls"

Partie origine : [pul] est un préfixe ayant valeur de radical vu son importance et elle est très bien aspectée dans certaines régions de l'Inde, DEKKAN; GUJARÂT; RÂJASTAN; BALOUSHISTAN; PENJÂB; PAKISTAN ( Nord-ouest). Ces rois sans doute postérieurs à l'entrée des Peuls en Afrique, se réclamaient cependant d'une lignée brâhmanique. Or, toute population de l'Inde se réclamant d'une lignée brâhmanique, fait implicitement référence aux tribus d'Asie Centrale, (ici SAKA, scythes d'Asie). Cette lignée, parlant une langue dravidienne, le Kannada ou kannara, était établit en chefferie. Les Pulindaka, Pulumâyi ou Pulomâ ( litt. "Grands Peuls" ) considérés comme de puissants guerriers, menèrent des combats féroces contre l'envahisseur arabo-syriaque. C'est une des particularités des royaumes indiens, où une lignée peut être amenée à règner sur plusieurs générations puis disparaître, étant retournée à une vie nomade.( concerne la lignée et la parenté, lignage étendu, idem dans les royautés perse). On perd leurs traces vers 300 apr. J.C. On trouve des inscriptions de ces règnes dans des grottes prés de Bombay et sur des monnaies. P108-109 Histoire de l'Inde et des Indiens L. FREDERIC.

  • wikipedia [ portail l'Inde ancienne]

à noter, ce grand poème,le Mahâbhârata " La Grande Bataille des Bhârata" présente nombre de figures mythologisées, relevant des relations conflictuelles (mais pas toujours) entre les indo-iraniens et les dravidiens.C'est un des moyens choisi pour imposer leur idéologie aux populations locales. Aussi, les Scythes y sont-ils représentés. ( Pulaha et Pulastya, relatif aux cheveux hérissés, en épis des Scythes?) On peut penser que cette racine est ancienne, le Mâhâbaratâ ayant été écrit aux alentours de 3900 av. notre ère.

  • wikipedia " Le Mahâbhârata "

[ful] d'aprés Jean-Marie Mathieu in Bergers du Soleil; L'Or Peuls , le radical " ful" viendrait de l'indo-européen " fla", qui a donné "flou"; " flan" que l'on retrouve en latin follis " soufflet de la forge"- p.66.

[fu] Dans le lexique Peul on trouve " fud " / " graine"; " Origine" ( graine que l'on met dans la terre et qui produit un arbre plein de branches?) mais aussi " fu'" / " écraser entre les doigts" ( un pou entre les ongles ) & " fu'it" / " traiter de bon à rien" signe de mépris, "errant".

Génréralement les remarques, sur "la forge" sont souvent faites en qualité d'observant d'une spécialisation des peuples environnants. ( Société de statut)

  • DUMONT, L.,1968, Homo hierarchicus, essai sur les castes ,ed. ARMAND COLIN
  • FILIOZAT,J,1961, Les Divisions sociales de L'Inde , ed. HORIZONS DE FRANCE
  • DELEURY,1979 G., Le Modèle hindou , HACHETTE
  • MATHIEU J. M.,1998 Les Bergers du Soleil  ; L'Or Peul, ed. DESIRIS

Partie Langue et Histoire: "Entrée massive" de populations venues de l'Est, sachant que de tous temps il y a eu des entrées populationnelles dans un sens et dans l'autre ( allée et retours) dans la partie Afrique du Nord, le long de la méditérranée et du Rift, jusqu'à la pointe sud du continent.Pélerins ( oracles en Libye), refugiés de tous bords, esclaves fuyant le joug, déportés, prisonniers de guerres, échanges d'artisans, de techniques, introductions d'espèces animales ou végétales,les allers-venues n'ont jamais céssé, même par temps de guerre, le commerce fut toujours roi." Les souverains échangeaient des ambassadeurs, et les marchands indiens convoyaient à travers déserts et océans de nombreux biens de consommations jusqu'en Egypte, ausi bien du bétail que des chiens, ou même des femmes, lesquelles étaient, au dire d'Atheneus, fort appréciées à la cours de Ptolémée Philadelphe { -225/-246 }. " p.150 " l'expansion culturelle" in Histoire de l'Inde et des Indiens . La thèse officielle sur les rapports d'étude de monsieur Delafosse attribue au Pulaar une place avec les autres langues africaines du Soudan-occidental.Ces études portant sur un lexique partiel et régional exclusivement centrées dans la région soudanaise n'ont pas permis à ce jour, la création de dictionnaires et de préçis étymologiques pas plus que de livres pédagogiques ou d'Histoire. Note sur Maurice Delafosse : " Dans sa synthèse en trois volumes Haut-Sénégal-Niger, il met en correspondance la classification linguistique et la série emboîtée des groupes ethniques : famille linguistique /ethnique, groupe linguistique /ethnique, langue / peuple, dialecte / tribu et sous-dialecte / sous-tribus...Depuis, les linguistes ont remis en cause l'impénétrabilité réciproque des grammaires qui était au principe de la séparation et donc de la généalogie des langues." ( Schmitz 1998, p110)-" L'individu est historique" a dit Jung. Le nouvel alphabet ( hors étymologie encore) élaboré pour raisons pratiques par l'I.R.L.A, Institut de Recherche Appliquée, n'apporte rien quant à la carence historique flagrante, qu'il ne peut résoudre.( La science occidentale est compartimentée) Le Soudan-occidental, ce n'est pas le reste du monde, et une étude comparative, sans recherches historiques plus avançées que le XIII° s. ne peut constituer un programme certifiant l'origine d'une langue.On ne verrait pas le français sans son latin ou son gallo-romain! C'est une évidence que quiconque serait capable de comprendre...Si l'individu est "historique" il est aussi "psychique", avec un âge "psychique" relié à son histoire et bien sûr, il ne saurait être "compartimenté". Le premier lexique complet ( c'est à dire avec les racines verbales) du pulaar ne date que de 1994.( Mme Christiane Seydou, directeur de recherches au CNRS) C'est cette base qui a fait l'objet d'études comparatives avec le monde iranophone, ( encore en cours à ce jour). Depuis ces vingt dernières années on trouve un nombre considérable de mots d'origine "non-africaine" dans le lexique.( sur l'ensemble des mots rendus à leur étymologie de base.( Ionien / Iranien occ. / drav et autres ) Cela pourrait s'expliquer par l'apport des sociétés nubiennes des Koushites { -750 / -300 } et méroïtique {-300 / 340}, très tôt en contact avec des puissance étrangères de langues grecque et indusienne ( Carthaginois ) C'est ce que l'ont cru longtemps, le logement des Peuls s'étant situé sur une longue période en Moyenne-Egypte ( Nubie du Nord ). Mais les études actuelles portent sur une période allant du | IV° s. av. J.C. au |I° s. av. J.C à l'extérieur de l'Afrique, soit, sur une période bien antérieure à la pénétration de ces populations en Egypte. Comment se classe une langue? Une langue lorsqu'elle est découverte, est désignée par sa localisation géographique pour ne pas avoir à l'appeler A; ou B; ou autre. Ceci, bien avant des recherches plus complètes. Ainsi, sa classification ou déclassification dépend entièrement des études qui peuvent être menées sur elle. Il faut parfois quarante ans pour qu'un tel travail soit entrepris. Ce fut le cas réçemment d'une population du Tchad dont la langue fut longtemps classée "africaine" puis à la suite d'études, reclassée comme langue "arabe". La théorie du Pulaar en tant que langue d'origine dravidienne et tout réçemment iranienne, a toujours été défendu par des spécialistes de l'Inde et de l'Orient en général ; JOSHI, A. ANSELIN; A. DANIELOU; E. SENART ( fondateur de la société asiatique)... par l'ethnologue G.KHANE ( étude sur les traces de pratique du yoga chez les Peuls comme l'un " des maillons de la culture indo-africaine"), enfin par les chercheurs Russes ayant déjà depuis longtemps constater l'extrème mobilité des groupes iranophones de l'antiquité: GIMBUTAS ( spécialiste des langues indo-européennes; RUDENKO (créateur du seul dictionnaire Pullo-Russe / Russo-Peul à ce jour)- ( hors étymologie); ROSTOVTZIEV (spécialiste des peuples iraniens de la Russie du sud ); Chercheur Turque, GÖTZE (spécialiste de l'Anatolie) et enfin Hongrois , LASZLO, (spécialiste des Alains et des Huns). Or, même les études sur les langues indo-européennes n'auraient pas été ce qu'elles ont été, sans l'aide flamboyante des Orientalistes. Les Peuls eux-mêmes ont toujours affirmé que leurs ancêtres étaient "des blancs venus d'Orient" ( à priori il n'y a pas de raisons valables pour ne pas les croire). Les études comparatives sur les mythes,les rites Peuls ont confirmé la présence d'anciens rites shivaïtes. Joshi qui a étudié les zébus dont s'occupaient les Peuls et qui a fait procéder à des recherches génétiques a confirmé qu'il n'éxistait qu'un seul lieu au monde d'où pouvait venir la race sirii dont s'occupe exclusivement les Peuls; le Pakistan. Enfin, le musée de l'Orient et de la Méditerannée, s'attache a comprendre les différents liens qui existaient entre le monde Grec, l'Inde et Carthage à travers notamment la diffusion du mythe de Dyonisos sur tout le pourtour méditérannéen et sa relation avec les rites shivaïtes dont certaines traces ont été retrouvé en Nubie, à Carthage et en Crète. L'étude et les recherches sur l'immigration du {II° millénaire }, se mènent depuis la Syrie et établissent une corrélations d'évènements dont la convergence ne fait pas de doute quant à la réalité historique des faits.(traces archéologiques en Egypte,(Tablettes d'El Amarna) relations épigraphiques entre l'Egypte et des royaumes d'Anatolie et de Syrie, exploitation des mines de lapis-Lazuli à Shortugaï en Afghanistan dès l'âge du bronze). Les recherches concernant les Peuls et les autres populations soupçonnées d'origines " anatoliennes" ne portent pas seulement sur la langue.Toute observation vaut pour mesures, y compris génétiques. Les Peuls ne sont pas des Berbères, ni des Maures, ils ont un troisième élément " asiatique" qui leur est unique et originaire du sous-continent Indien d'une part et de la Sibérie méridionale de l'autre part.( Organisation HUGO Program)


UN PEUPLE VENU D'ORIENT: On trouve souvent dans des ouvrages consacrés aux Peuls, deux assertions que le profane ne saura guère distinguer. Tantôt, l'on parle d'une langue Nigéro-Congolaise, soudano-atlantique ou nigéro-cordofanienne sans autre forme d'explication, dans d'autres ouvrages au contraire, on parle de branche "Hamitique" sans autre forme d'explication non plus. Or, ces deux propositions de logement linguistique sont diamétralement opposées,(dans le registre officiel tout du moins). La première concerne l'ensemble des langues du Soudan et leur prolongement sur la côte atlantique , celle-ci entérine la thèse chère à Maurice Delafosse et Greenberg sur les parentés linguistiques ( les classes nominales notamment), la deuxième rattache les Peuls au grand rameau des Ham, dont le logement linguistique se situe au Soudan oriental, au Tchad, en Nubie, Ethiopie, Somalie. Cette deuxième proposition relève de l'Afro-Asiatique nilo-saharien ou nigéro-kordofanien ( proposé par l'Ecole anglo-saxone) qui comprend l'ensemble des langues sémites et arabiques ( y compris le nubien et le swahéli).Les Peuls des bords de l'atlantique et ceux du Tchad et du Soudan sont de la même souche initiale, parlent la même langue, mais avec des "parentés" linguistiques de leurs régions respectives. De fait, les uns, seraient classés dans l'ensemble des langues nigéro-congolaises, les autres dans l'ensemble des langues nigero-kordofaniennes. Ce dernier ensemble est considéré ( et de plus en plus) comme une sous-branche à part car de nombreux lemmes, la distingue de l'ensemble niger-congo.Longtemps la question fut pour les chercheurs de pouvoir accumuler des preuves, confirmant leur hypothèse. En effet compte tenu de la perméabilité des langues, de la profondeur de champ historique qui s'ouvrait à eux, il était difficile de dégager ces langues du vaste ensemble qui les recouvrait. Si l'on observe une carte officielle, démarquant les langues soudanaises ouest-atlantique et le nilo-saharien ( région nord-sahel) elles sont d'une part conjointes, d'autres part bien trop délimitées pour ne pas pouvoir s'appliquer également sur le terrain.Ce sont là les fameux écueil des " contacts" ou de la "sociologie de contacts" que la linguistique seule, ne peut aborder en l'absence de référence chronologiques et historiques. Pour les Peuls en tout cas l'on remarquera que le non moins bien nommé "Hama le rouge" semble venir contrebalancer la contemporanéité du logement historique à l'ouest, en objectant le passif oriental de ce peuple.Les recherches qui se mènent actuellement en Nubie, région qui je le rappelle, pour des raisons de concurrence avec l'Egypte, fut "courtisée" très tôt par des états étrangers dont Carthages ( indianisée à l'époque), la Crète, l'empire romain, Phénicie... devraient donner des ébauches d'éclaircissement pour la période entre le |I°| s. av. J.C et {XIII° ap.J.C.} ( seule période étudiée jusqu'à présent; INaLCO ) Note in Atlas Historique,p.67 : Economie: " L'Orient et le monde méditerannéen forment un seul domaine commercial dont les centres sont Alexandrie et Séleucie, avec unité de prix. Commerce avec l'Inde, la Chine, l'Arabie et l'intérieur de l'Afrique. A partir de | 200 av. J.C |, augmentation des prix et troubles sociaux. "- Note in " Les Royaumes Africains" par Basil DAVIDSON, p 180 " Dans la grande mosquée de Kiloua, Arabes et Hindous, tant commerçants que colons, venaient prier aux côtés des Africains de langue swahéli aux visages décorés d'étranges marques caractéristiques (scarifications). D'origine africaine, beaucoup de ces marchands enrichis s'octroyaient un surcroît de prestige en se prétendant des descendants de quelque grande famille perse ou arabe. " Voir, les ruines de Kiloua, première Mosquée d'Afrique établit au XII° s. de notre ère.p.180.( "Les Royaumes Africains") Les fenêtres des églises ethiopiennes arborant côtes à côtes, svastikas, croix grecques, maltaises, chrétiennes et Romaines.p. 134-135.( " Les Royaumes Africains" ) Ces routes commerciales qui passent par le Palmyre et par Pétra ( Syrie) deviendront plus tard, celles de la Soie ( jusqu'au {XI°s.apr.J.C.} pour l'Afrique de l'Est) puis celles de l'Islam ( {XI°-XII°s.apr.J.C.} ) " Le principal comptoir indien du Proche-Orient était celui de Batné, près d'Edesse, les Arabes servaient d'intermédiaires et de nombreux indiens étaient installés à Alexandrie" ( p.151. Histoire de l'Inde et des Indiens).

  • wikipedia [ Portail Histoire de l'Afrique] ; [portail chronique de Kilwa ];[ Portail traite arabe]; [ Portail archéologie]; [ Portail de la Nubie / langues nubiennes ]

On sait que des familles perse originaires d'Asie Centrale ( quatre grandes familles) auraient été amenée en Ethiopie pour organiser le commerce avec l'ocean indien. La Perse avait pour politique l'extension et le maillage éfficace de son territoire. Dans le nord du Yémen,se trouvaient nombre de "dépendances", "cités forteresses", "avants-postes" souvent confondu avec l'ensemble des empires Sabéens.( {-V° siècle /+ 300 }) car, en ce temps-là comme aujourd'hui avoir accés aux routes commerciales tant terrestres que maritimes étaient indispensable ( nombreux ports du Yémen occupés par des colonies indiennes);. On peut penser aussi qu'il y eut des "alliances", d'Etats à Etats ( unions? Enfants élevés par des nourrices étrangères ou à la cour de rois étrangers, etc. pratiques Perse. ) Les Peuls appèlent la reine de Saba, Bilqis comme les Yéménites et la considèrent comme leur "tante" dans leur arbre généalogique. Voici ce qu'en dit Hérodote d'Halicarnasse contemporain de l'époque à propos des satrapies: " A la tête des provinces ainsi délimitées,il ( Darius I° | -522 / -486 av.J.C.| ) mit un gouverneur, puis il fixa le tribut que devait lui verser chaque nation, en rattachant à une nation donnée les populations limitrophes, ou encore, sans tenir compte de la proximité, en groupant certains peuples avec d'autres plus éloignés. " p.318-319 .Livre III. (Hérodote L'Enquête ) Trés tôt dans leur histoire, les africains ont su maintenir des courants actifs d'échanges avec l'interland, mais aussi avec des pays lointains, Inde, Chine, Ceylan, Indonésie. On ne sait jusqu'où les marchands indiens ont pénétré en Afrique, au moins jusqu'au sud du Sahara, ( découvertes de poteries Tamoule prés du lac Victoria, or et cuivre du Ghana). C'est la grande période des cauris ( coquillages qui servait de monnaie; cori mot tamil). Cette période est la moins connue des spécialistes, elle entérine des relations entre; le Soudan, la Nubie, le Tchad, l'Ethiopie, la Somalie, approximativement aux {I°- XV° s. apr.J.C.}- Autre remarque: " Dans l'île de Socotra, à la corne de l'Afrique orientale, s'étaient établis des marchands de souches mélangées, arabe, grecque et vraisemblablement Scythe, qui servaient d'intermédiaires. " P 107 Histoire de l'Inde et des Indiens (L. FREDERIC,1996) Songeons également que des délégations Ethiopiennes se rendaient fréquemment à la cour du roi Perse Darius I°! {-522/-436 av.J.C.} ( photo p.63 " Bas-relief de l'escalier est de la salle d'honneur de Persépolis" in L'Histoire N°208)Hérodote ne les appelaient-ils pas " Les Indiens aux cheveux crêpus" ? HERODOTE, Livre II à III( Hérodote a du mal à distinguer les Dravidiens, des habitants d'Oman, et les Ethiopiens, chacun versant un tribut à la Perse. Cependant, il dote ces derniers, d'" une taille, d'une beauté et d'une longévité exceptionnelles.") P. 330 Livre III. L'Empire tentaculaire de la Perse s'étendait de l'Asie Mineure à l'Indus en passant par la Syrie, la Palestine, l'Irak, l'Egypte et la Nubie d'aujourd'hui.

  • wikipedia " L'Egypte macédonienne; l'Egypte perse; Alexandre Le Grand"

LES PEULS, des HYKSOS ? ( Reprise de la thèse de C.A. DIOP p. 401 Nations Nègres et Cultures )

Il n'y a à ce jour aucuns résultats de comparaisons positives concernant les noms de souverains, dont des inscriptions ont été retrouvé en Egypte et en Urartu ( Arménie), ni concernant la théologie, les rites ou les pratiques.Les Hyksos étaient un conglomérat de "sémites" dont seuls les dirigeants étaient probablement iraniens. En revanche résultats positifs et encourageants pour: Les Scythes occidentaux des bords de la mer Noire, ou Skolotes, héllénisés et indianisés (Cappadoce), Sarmates, Saces ( Scythes d'Asie) ou Sakâ, tribus Siraques ou Siraci ( Kirghizistan, Kazaksthan, Ouzbekistan, Chorasmie, Bactriane) appelés aussi "Sarauques" ( Hindou-Kouch, Pamir); Saka-rawaka ou " Saces royaux"; Sakâ tyay para draya " Sace au-delà de la mer ( ou du fleuve)" Voir Photo d'un Sace à grand chapeau sur le relief perse de Béhistoun (Iran) p.81- IAROSLAV LEBEDINSKY ,p 48 à 120. On estime la grande époque des Saces ou Scythes entre le { V°S av.J.C.} et le { I° s. av.J.C.} Date comme on le voit bien postérieure aux préoccupations d'Henri Lhotte. Néanmoins, cela correspond à l'Ere Ptoléméenne.On peut seulement évoquer à propos des peintures rupestres du Tassili un ensemble culturel commun déjà anciennement établit. Les religions du boeuf sont légion à cette époque en Orient.( Voir. Mithraïsme; Bouphonie; Civilisation Mycénienne; Minotaure; corridas; Apis en Egypte; etc.) HERODOTE, L'Enquête , Livre IV et note p. 527.

  • wikipedia [Portail du Proche-Orient ancien];[ Portail de l'histoire de l'Asie centrale]
  • à noter à propos des chapeaux pointus des Scythes:

Les Peuls de la Région de Mopti, arborent un petit chapeau pointu à quatre faces plates que leurs femmes confectionnent dans de la peau de mouton ou de chêvre retournée,ils sont teints en violet, et agrémentés de cauris.(Fête annuelle et Danseurs Seguedji)-

En Asie Centrale, les Kazakhs et les Kirghizes arborent des chapeaux de confection identique, mais plus grands, décorés de frises, d'oiseaux, de feuillages d'inspiration scythique, de couleur blanche ou noir ( dessins dorés, bleu ciel, noir ou rouge),également à quatre faces plates.

Au Yémen, en Pays Qatan, en Arabie verte vivent des minorités ethniques islamisées que leurs voisins disent ne pas être "arabes" et dont les femmes portent des chapeaux pointus en paille tréssée, recouverts de clous, de boutons; ces grands chapeaux, sont les répliques locales et contemporaines des anciens couvre-chefs Scythes.(T.MAUGER).Ces parures loin d'être anodines, en dehors de désigner immanquablement sur le plan ethnique leurs proprétaires, sont trés bien connus des ethnopsychanalystes et traduisent un stade fondamental de la pensée orientale. Ne dit-on pas " Saces à chapeaux pointus "? ( Voir " bonnets Phrygiens "; Bigouden; couvre-chefs oblongues des Serbo-Croates; des Derviches en Turkie; ainsi que l'imagerie esthétique des "grands chapeaux de sorcières" chez les Celtes ) Enfin, les Scythes employaient des population mixtes (indo-scythes) exclusivement pour le bétail dont la couleur ( de fonction) était le bleu-indigo.( Voir G.DUMEZIL " Tribus fonctionnelles " p.105 " Les trois fonctions sociales et cosmiques" in Mythes et Dieux des Indo-Européens .) Couleur emblèmatique de nombreux clans Peuls ( fabrication de vêtements à l'Indigo au Fuuta Djalon, Guinée; la Perse fut le plus grand exportateur d'Indigo de l'Antiquité; plante originaire d'Inde) et culture visible çà et là sur une large bande allant de l'Arabie verte au Râjastan, Gujarât, Afghanistan.

  • ATLAS HISTORIQUE , 1992, Des Origines de l'Humanité à nos Jours , ed, PERRIN
  • DAVIDSON, B.,1969, Les Royaumes Africains ,collect. TIME-LIFE
  • HERODOTE, H.,1985, L'Enquête Livre I à IV, ed. Andrée Braguet chez FOLIO classique,GALLIMARD
  • FREDERIC, L., Histoire de l'Inde et des Indiens , ed.CRITERION,1996, ISBN.2-7413-0076-3
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  • LEBEDINSKY, I. 2007, Les Nomades Civilisations et cultures, ed. ERRANCE,

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  • MAUGER, T., 1988, Hommes-Fleurs et Verte Arabie , ed. SOUFFLES.
  • Le Râmâyana, Conté selon la tradition orale , 2006, ed. ALBIN MICHEL ( parfait exemple des tentatives d'annexion des provinces du Sud possédant de nombreux ports, par les empires du nord,notamment passage de Râma à Ceylan au moyen de la magie dravidienne considérée par les indo-Iraniens comme mystérieuse mais capable de prouesses!)
  • RENFREW C.,1994, L'Enigme Indo-Européenne ; Archéologie et Langage, ed. FLAMMARION.
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  • wikipedia [ Portail Turquie antique];[ Portail Grèce antique];[Portail indo-européens , proto-indo-européens ]
  • Human Genome Organisation, 1994.

Note à propos des recherches anthropologiques::" Statistiquement ont sait depuis longtemps que la variation génétique au sein des groupes humains peut être bien supérieure à celle que l'on trouve entre les groupes.Toutes les populations ou groupes de populations se chevauchent quand on étudie la répartition des gènes individuels. Aucuns gènes ne suffit donc à classer les populations humaines en catégories systématiques." Alberto Piazza in "La Recherche" ,p 66 -Concernant la région s'étendant entre l'Egypte et le Pakistan, Afghanistan actuels; " Les tombes prédynastiques de l'Egypte révèlent des squelettes de type gangétiques apparentés aussi à certaines populations d'Afrique occidentale ou éthiopiques. " Alain Daniélou, in La Civilisation des différences p.152. Autrement dit, il s'agit du type dit "méditerranéen" qui s'applique aux différents intermédiaires entre l'Afrique et l'Asie.On peut donc penser, que tout échantillon, toute recherche sur le patrimoine génétique d'une population, peut être prise en "amont" comme en "aval" et doit avoir comme protocole de recherche "l'occurence", c'est à dire l'"évènement", chronologiquement établit, des "contacts" inter-ethniques ou métissages et les différents "caractères" transmissibles héréditairement ;phénotypes et/ ou "psychologiques". Ainsi, s'il y a convergence de "caractères" entre les Peuls et certaines populations de Russie Méridionale ( Asie Centrale) c'est surtout sur le plan psychologique et "somatique" que nous pouvons l'entendre.

  • LEWONTIN R,1972, The apportionnent of human diversity , Evolutionary biology, 6, 381, Appleton-Century-Croft, New York. ( calcul comparatif de la diversité humaine)
  • DELAFOSSE M.1912 Haut-Sénégal-Niger ( Soudan Français). Le Pays, les peuples, les langues, l'histoire des civilisations , Paris, Larose. vol.1, 428p ( réed. 1972)
  • KHANE: Note dans la Revue l'"Afrique Nouvelle", 1984, pp 53 à 58. Sur les comparaisons culturelles des anciens égyptiens et des habitants de la vallée de l'Indus.
  • RUDENKO,S.I., Dictionnaire Russe/Peul-Peul/Russe édition Karthala (1958)/ La Culture des peuples de l'Altaï central à la période scythe MOSCOU. ( russe)1960.
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Voir +

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  • Bulletins N°109-111/ 1966 par Dawson de la société linguistique de Paris: Parlers Berbères, le Peul et les langues nilotiques, Rapport préhistoriques du Grec et du Latin Indo-Européen, Indo-Iranien, langues celtiques Vol.37
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  • wikipedia [ portail de l'Egypte antique]

Partie Peuls rouges / Peuls noirs: Les Peuls un peuple frontière?

La construction nationale identitaire des différents peuples de l'Afrique coloniale, aconstitué et constitue encore une stratégie cognitive, tant du côté du colonisateur que du côté des africains fraîchement décolonisés. Cette stratégie vise à mesurer l'altérité, à la réduire ou au contraire, à l'agrandir pour la rendre manipulable. Nous pourrions nommer cette stratégie cognitive, la stratégie du "modèle berbère" tant elle recouvre un certain nombre de parallèles à travers l'histoire coloniale. En opposition idéologique à cette stratégie, une autre lecture de l'histoire proposée par Diop consiste à effectuer une translation entre "méditerranéens" et "nègres" selon le principe que le type absolu (noir) étant impossible à rencontrer, tous les sous-types qui ne seraient pas immédiatement apparentables à un autre type absolu ( blanc) peuvent être considéré comme relevant du premier type. Ceci pose le problème des "races" intermédiaires ou " races frontières" dont on sait bien qu'elles se sont mélanisées selon les enjeux idéologiques ou politiques du moment. Pourtant ce débat, n'est pas clos et différentes recherches en paléoanthropologie continuent sur ce thème ( Keita 1992). L'origine de la population égyptienne demeure l'objet d'un débat extra-scientifique prenant toutefois la " science à témoin". Ce débat présente une évidente profondeur historique. Récemment Ortiz de Montellano ( 1993) a entrepris de réfuter les hypothèses émises par l'école de pensée américaine afrocentrique. L'erreur sans doute serait de prendre des " objets sociaux" ( sujets), pour des "objets biologiques", travers tant Européen qu'Africain et même (dans une moindre mesure) arabe. Les études sur les Peuls vieilles de 300 ans sont internationales ( SHIMADA, 1993; OGAWA,1993-1994).Nous pouvons objecter qu'il n'y aurait pas autant d'études encore en cours à travers le monde sur ce seul peuple, s'il n'y avait là, quelques questions fondamentales intérrogeant la science sur les migrations intercontinentales, de la période néolithique et post-néolithique. Il reste que la culture,ne peut-être réduite à une lecture biologique des phénomènes de variabilité génétique, de migrations continentale à une haute époque. Elles sont ce que l'idéologie, ne peut guère atteindre; la survivance des mythes, des rites, des pratiques, la mémoire, la généalogie,la filiation, les contacts, les expressions, ce que Jung appella les " Archétypes", l'"inconscient collectif", et relève si ce n'est de l'historiographie et linguistique complètes, de l'ethnopsychanalyse ou psychogénéalogie.

  • Keita.S.O.Y 1992, Further studies of crania from ancient northern Africa. An analysis of crania from first dynasty Egyptian tombs, using multiple discriminat functions , American Journal of Physical Antrhopology.
  • SHIMADA, Yoshihito, 1993, Jihad as dialectical movement and formation of Islamic identity among the fulbe , in P. K. Egushi & V.Azarya, eds, Unity and diversity.
  • OGAWA Ryo, 1993 ethnic identity and social interaction. A reflection on Fulbe identity in, P. Egushi & V. Azarya, eds, Unity and diversity of a people/ 1994 Gaabgol et Kuumeen: cohésion sociale et disparités économiques, in R. Botte & J. Schmitz, eds, L'archipel Peul.
  • ORTIZ DE MONTELLANO, B., 1993, Melanin, afrocentrism, and pseudoscience , Yearbook of Physical Anthropology.


LE COIN DES LINGUISTES: Le "cas" problématique de l'Eurasiatique. L.Cavalli- Sforza & Piazza.

Quel rapport peut-il bien y avoir entre la TABITI Scythe et la TABITI Peule, L'ADITI iranienne et l'ADITI Peule, Le Taureau sacré iranien GO-LOKA et le GO Peul,le TIERNO Peul et le TEIRNON Irlandais tous deux les "Maîtres de la Maison", les "Porteurs de pieux" , L'UDDO du vieux haut allemand et l'UDDO Peul ? Quel lien, si ce n'est celui d'une culture ancienne, s'étalant approximativement des Carpates au Turkestan chinois, et parlant une langue du néolithique appelée l'Eurasiatique.( Civilisation des Kurgans, proto-indo-Européen , " survivance du basque et de l'étrusque comme langues pré-celtiques" , migration indo-européenne à l'ouest, au {III° millénaire av. J.C.} et le parler Celte insulaire : l'Irlandais " ; GIMBUTAS) En 1988, un équipe de généticiens ont tenté de créer un arbre génétique et un arbre linguistique, appelé " arbre phylogénétique" à partir de l'analyse génétique proposé par le programme UGO. Ce programme mondial, envisageait de pouvoir synthétiser les relations anciennes, les migrations et les échanges linguistiques sur tous les continents. Ce programme brusquement arrêté en 1994 sur la pression de lobby " autochtones " internationaux,(Indigenous Peoples Council on Biocolonialism) n'a pas permit l'établissement d'arbres sur lesquels nous pourrions nous appuyer et pour ce qui nous intéresse le classement du "nigéro-Kordofanien" dans une branche linguistique que ce soit " africain" ou "eurasiatique". En effet à l'observation ( P.66 in "La RECHERCHE " ) l'on constate que si dans l'arbre génétique,le " nilo-saharien" se trouve sur la branche conjointe mais néanmoins éloignée de l'Ethiopien, sur l'arbre linguistique, le "nigero-Kordofanien", se trouve à part, lui-même curieusement séparé du "nilo-saharien", mais il n'est relié à aucun tronc linguistique commun, aucune branche ou famille ou super-famille, que ce soit l'"afro-asiatique" ou une branche dévolue aux langues africaines seules. Tout semble indiquer que Cavalli-Sforza et Piazza ont voulu traiter les langues africaines totalement à part, rattachées à aucun tronc commun.(+ quelques langues amérindes et austronésiennes).Il s'agissait sans doute là de prudence car seuls le nigero-kordofanien et le nilo-saharien ainsi que le khoisan semblent représenter le continent africain. Cela souligne le déficit d'études concernant les langues de l'ensemble du continent. En plaçant l'afro-asiatique sur la branche du nostratique qui elle-même est une sous-branche de l'eurasatique, Cavalli-Sforza et Piazza ont voulu bien sûr distinguer les langues sémites ( berbère, arabe). Jusqu'à la naissance relativement récente de la sociolinguistique, la vision des linguistes était souvent monolithique. La frontière entre les langues était trés nette, comme celle des territoires où on les parlait.Aujourd'hui on met plus l'accent sur les variations internes synchroniques - Très tôt, on a compris comment les régularités phonologiques et les changements progressifs de prononciation finissaient par transformer les mots apparentés de langues voisines au point qu'ils apparaissaient totalement différents. Dès le début, on se rendit compte de la stabilité de certaines corrélations phonétiques,et de la régularité des règles permettant de passer d'une langue à l'autre. Par exemple, la consonne p, dans la plupart des langues indo-européennes est corrélée au f des langues germaniques, dont l'anglais-latin: pes ( pied)- anglais: foot ; latin : pater ( père)- anglais: father. La structure des variations phonétiques entre langues de la même famille peut ainsi être mise en formules, qui font ressortir les relations sous-jacentes. Les langues du nord de l'Inde sont toutes d'origine indo-européenne. Elles montrent néanmoins des signes de développement commun avec des langues de la même zone géographique mais d'origine différente, les langues dravidiennes.(V.Arbre des langues indo-iraniennes p.65. RENFREW) Ce fut pour palier ce fait que l'on avança "l'hypothèse de la vague." Les changements linguistiques se propageraient alors comme des vagues dans une aire langagière, chacun pouvant affecter une partie de l'aire sans toucher à celle où a eu lieu le changement précédent.La localisation des mots ou formes lexicales devient ici nécéssaire. elle se traduit en pratique par le traçage de lignes ( isoglosses )sur une carte.Le problème important généré par ces isoglosses, c'est que l'on ne peut plus voir les langues comme des ensembles définis et concrets, mais comme un réseau d'isoglosses qui délimitent une aire, une ligne de suivie que l'on considérera comme une frontière linguistique.La notion de vague est désormais combattue, au profit d'une conception plus "sociologique " et "chronologique" de la linguistique, la "vague" en question, n'aurait pas été aussi importante qu'on le disait et ne concernerait pas toutes les régions du monde avec la même régularité.( voir.modèle de l'arbre généalogique des langues indo-européennes P. 127 in L'Enigme Indo-Européenne de RENFREW) Toutes les langues aprés avoir constitué un bloc plus ou moins unitaire, mais comportant souvent des "poches" de langues isolées ou isola, comme le proto-indo-européen, et ne peuvent être étudiée sans recherches autres ( historiques, archéologiques) à grande échelle, mondiale même...Ces dernières années les recherches sur le lexique Peul a été abordé de toutes les manières possibles, en prenant modèle sur les recherches concernant l'indo-européen, (DELAFOSSSE; SZULMAJSTER-CELNIKIER,1998); en s'en détournant au contraire ( GREFUL); par classification aréale ( TROUBETSKOY, 1920) ; par bilinguisme et contacts le Suédois ( MALMBERG, 1930); ethnosociologique ( DUPIRE, 1962-1970...le russe KHAZANOV ( 1984) démontra cependant qu'aucune société pastorale n'était autarcique, les plus mobiles étant dépendantes des sédentaires.Enfin,la quête des "invariants" de l'archipel sembla assez décevant et l'anthropologie culturelle anglo-saxonne critiqua la discipline à un double niveau: celui des instruments de pratiques d'investigations-le fieldwork- mais également celui des cadres analytiques- la notion de modèle privilégié.( RICHARD FARDON, 1990; CLIFFORD 1994, 1997.Dernierement GUPTA & FERGUSON (1997), ont privilégié la notion de "voyage" et de "rencontre" comme technique d'observation localisée.

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" L'EXPRESS ", Tout savoir sur nos origines n°2867, juin 2006.

  • wikipedia [ Portail l'Iran ancien ]

LES INTELLECTUELS PEULS FACE A LA QUESTION DES ORIGINES:Les Peuls se considèrent eux-mêmes comme un peuple " oriental". Après le racisme triomphant du |XIX° s.| et ses taxinomies rigides, vint l'ère de la récupération "islamiste" de certains intellectuels Peuls puis " hamitique" ( SIRE ABBAÂS SOH " Chroniques du Fouta sénégalais") attribuant aux futanke une origine égytienne. YORO DYÂO qui affirmait que les Wolofs tout comme les Peuls étaient venu d'Egypte, aurait quant à lui puisé dans les articles anthropologiques de FAIDHERBE ( PONDOPOULO 1996) stéréotypant ainsi l'ethnicité Peule.Les intellectuels Peuls pour la plupart, privilégient la thèse Yéménite sans que l'on puisse évoquer une influence musulmane,( comme l'affirment les tenants du pan-fulanisme culturel basé uniquement sur la communauté de la langue pulaar), les recherches concernants la période pré-islamique étant encore succintes.Les témoignages tant en langue arabe que perse et l'étude surtout des relations politiques entre les nomades d'Asie-Central et le nationalisme Perse, devraient donner de bons résultats. Néanmoins, que le "stéréotype " de l'ethnicité Peule, soit articulé autour de l'origine égyptienne ou nilotique ( LAM 1993) dans une perspéctive de culturalisme racial, ou de l'Afrocentrisme Diopien, puisqu'il ne peut complètement rejeter ( même s'il le juge négatif) l'introduction en Egypte, d'un élément "Leucoderme", ou europoïde modifiant durablement l'hérédité et la culture de ce groupe qu'il dit "initialement autochtone".La critique et le mépris des cultures autres qu'africaines, ont affirmé chez certains, le refus,( l'aveuglement? )de chercher à l'extérieur du continent l'origine du corpus Peul. Que sont ces Afrocentrismes, élaborés dans des contextes difficiles ( la lutte contre la colonisation ou la situation marginale des Afro-Américains)? La création de l'Union des Peuls en 1947 ( BA; 1986) et la création de l'ANARO en 1960, pas plus que le séminaire linguistique du Bénin en 1987, organisé par des intellectuels Peuls en langue Peule, n'ont entériné ou rejeté les recherches entamées depuis trois cent ans par des chercheurs internationaux, de toutes écoles et de toutes générations.

  • PONDOPOULO, Anna, 1996, La construction de l'altérité ethnique peule dans l'oeuvre de Faidherbe , Cahier d'études Africaines, 143, 36.
  • LAM,Aboubakry Moussa, 1993, De l'Origine Egyptienne des Peuls , Paris, ed. PRESENCE AFRICAINE/ KHEPERA.
  • BA,Cheikh., 1986, Les Peuls du Sénégal, Etudes géographiques , Dakar-Abidjan-Lomé, ed.NEA

-ANARO ( réseau de clientèle et de solidarité entre les Fulbe Aynaabe, les courants pan-arabistes et le pouvoir politique) -PAN-FULANISME élaboré par Kibbel Aali Jallo, 1960 -UNION DES PEULS 1947( Revendications formulées au congrés de 1957 mêlant modernité et attachement au passé) : lutte contre l'envahissement des cultivateurs et dénonciation de leurs ambitions d'occuper les forages, incrimination des responsabilités du FIDES( fond d'investissement pour le développement économique et social)dans la substitution de l'agriculture à l'élevage, nécessaire convertion des mentalités ( scolariser les enfants pour effacer les " retards des Peuls", commercialiser le bétail, laisser les jeunes entrer dans l'armée) et nécéssité de "reconsidérer nos coutumes bafouées" en revalorisant le vieil ordre coutumier de commandement et le très ancien titre d'ardo. -GREFUL 1989. Groupe d'Etudes comparatives des Sociétés peules se réunissant dans le cadre d'un séminaire consacré à la diaspora des fulbe, au rythme de deux ou trois exposés par séance.(1°lundi de chaque mois / 1999) Chercheurs ou doctorants, ils représentent différentes disciplines des sciences sociales et appartiennent à diverses institutions françaises ( CNRS, EHESS, IRD, INaLCO, Université Paris-X...) ou étrangères.

  • notons,de nombreuses conférences et réunions se tiennent régulièrement au Sénégal,en Guinée, au Mali où les Peuls constitués nombreuses sociétés et associations civiles ( chercheurs, professeurs, médecins, éducateurs de rues, psychologues, avocats, syndicalistes, etc.) ainsi qu'une disapora très active, discutent des grands problèmes et enjeux qui traversent leurs sociétés.Pour la France le TABITAL PULAAKU FRANCE(TPF)- maison des Associations. Métro Daumesnil.PARIS


UN IMMENSE BESOIN DE RECONNAISSANCE ET D'IDENTITE

" Les Peuls sont, un peuple Oriental, non arabe, mais de Culture et d'Histoire Orientale, et qui pour, ou a cause de cela, ne sauraient être transposés dans d'autres milieux pour des raisons idéologiques, politiques ou autres..." *

La transversalité...

Puisqu'il y a là, au point fantomatique, la persistance d'une origine indo-européenne,il faudrait traiter la chose par la transversalité, considérer que cela fut un instant T de l'histoire mouvementée des Peuls et reconstruire cette histoire, c'est à dire suivre les "pas", remonter le fil, par séparations et par contacts, comme l'est l'ethnicité Peule elle-même par adoption et rejet dans la marginalité. Peut-être faudra-t-il considérer le pulaar comme une langue à part,n'appartenant à aucun tronc commun, parce que disparu ou morcelé,(p.315; RENFREW ) une langue ni africaine, ni eurasiatique ou comme une version locale, régionale et toute spéciale du caucasique. Travailler par applanissement de toutes les langues de l'Afrique Orientale, étudiées une par une, isolément, associées à la recherche historique, la plus rigoriste, puis par recoupement, association.Des langues indo-Européennes archaïques ont disparu, les parlers iraniens étaient nombreux et évolutifs suivant leurs positions régionales, (Le Khotanais par exemple a donné plusieurs des langues de l'Afghanistan, du Kazakhstan et du Kyrgyzstan actuels).Certaines ont disparu, d'autres nous sont inconnues parce que non écrites. Songeons également, que si les Scythes ont emmené en Afrique leurs querelles claniques intestines, il a pu y avoir alliances, sur la côte orientale elle-même, de peuples à peuples, eux-mêmes ou bien leur descendants, par affinités, sans savoir probablement que leurs origines étaient communes.Les entrées étaient nombreuses, par terre et par mer, " ...des colonies indiennes se trouvaient d'un côté et de l'autre de la mer Rouge" (A. DANIELOU p.151 " Cultures Dravidiennes et Africaines " in " La Civilisation des Différences" )Les transmissions orales des Peules ne parlent-elles pas de " plusieurs passages succéssifs d'un côté et de l'autre de la mer Rouge " ?; enfin, travailler d'une façon internationale, systémique et traiter la période pré-islamique du monde Moyen-Oriental,le Caucase,l'Eurasie et l'Inde au même titre que l'Europe elle-même (échanges / recouvrement/ pidginisation / survie).

'*'SCHMITZ in AMSELLE, J.L.& E.SIBEUD., L' Afrique par défaud ou l'oubli de l'Orientalisme , ed. MAURICE DELAFOSSE. Entre Orientalisme et ethnographie, Paris, MAISONNEUVE& LAROSE.

Quelques écrivains:

Koumanthio Zeïnab Diallo ( agro-sociologue,chercheuse et écrivain; présidente de l'association des femmes poètes et ecrivaines de Guinée)

Les Humiliées (prix de la meilleure pièce de théâtre en pulaar) 2003

Les Epines de l'Amour (roman) ED; L'HARMATTAN, 1997

nombreuses pièces de théâtre, nouvelles et contes pour enfants:

Pellun Gondhi (conte), Ed. GANDAL, Conakry, 1996

Comme une Colombe en furie ( contes), Ed. LINDA, 1999

N'Gottê, Le Génie de la chasse ,(conte), ED. L'HARMATTAN, 2007

site officiel : http://www.e-monsite.com/Koumanthio/rubrique

texte en ligne : Comme des Pétales du Crépuscule , (poésie) ED. SEMEUSE, 1994

- http://www.arts.uwa.edu.au/AFLIT/DialloZeinab.html

Nadine Bari, Guinée, les Cailloux de la mémoire , collect.TROPIQUES, 2003 ed.KARTHALA, 264p.ISBN. 2-84586-452-3

Amadou Diallo, La mort de Diallo Telli , collect.LES AFRIQUES, 1983, 160p.ed.KARTHALA, ISBN.2-86537-0720

Thierno Bah, Mon Combat pour la Guinée , collect. TROPIQUES, 1996, 464p. ed.KARTHALA, ISBN. 2-86537-687-7

Tierno Monénembo, Le Roi de Kahel, 2008, ed. Présence Africaine; Peuls, 2004, ed. Présence Africaine.


Quelques approches du Pulaakku " règles morales et sociales régissant les Peuls": Le Pulaaku désigne cette chose complexe: le fait d'être Peul. Suffixe -aaku abstaction désignant un statut social et les qualités ou les comportements ( sukanaaku " jeunesse"; dimaaku, " noblesse") . "Le pulaaku se retrouve chez tous les groupes Peuls, dans toutes les régions. C'est une preuve de stabilité de la catégorie et une première indication sur sa signification et sa fonction qui, manifestement ne relève pas seulement du besoin d'identification liés à des contextes historiques particuliers. Dans cette acception très générale, on peut parler de la "pulanité" en tant que conscience d'une identité durable, conscience unissant les Peuls, indépendamment de toute explicitation au niveau du contenu". ( E.Boesen, p.83, in " Figure peules" Roger Botte...)

La " suavité" ( beldum ): Qui n'existe dit-on que chez les fulbe ( bele sey to Pullo) se concrétise non seulement dans leur hospitalité et leur générosité mais dans tout leur comportement.

Ne jamais dire " non " ( e woodi ): Un Peul ne dira jamais un "non" ferme, il dira "e woodi" ( c'est bien). or, quand un Peul donne gentiment son accord, cela ne veut souvent pas dire grand-chose. D'eux-mêmes les Peuls disent qu'ils sont tous des "hypocrites" ou bien que c'était "pour faire semblant" ( Pullo fuu munaafitiijo nun). Les Peuls décrivent systématiquement leur comportement comme étant forcé. Le sentiment de honte, leur pudeur ( semteende ) ne leur laisse pas le choix.Il ne nous appartient pas de trancher sur cette question, mais elle signale comme un fait récurent, la difficulté d'(ap)-paraître aux yeux des autres, le contexte environnemental pouvant être une source de stress (en Occident chez les Peuls immigrés, jeunes filles particulièrement, période de claustrations volontaires ou légère agoraphobie)

Le comportement Peul n'a en quelque sorte, aucun rapport avec autrui, mais avant tout avec lui-même.

Les " yeux " ( yitèrè ) Les Peuls n'aiment pas être confronté à leur image, ni même que l'on en discute.C'est un trait caractéristique, déjà noté et que l'on peut voir dans des données variables dans les civilisations "orientales", de l'Egypte pharaonique à l'Afghanistan. (voir "Ingcel le borgne" dans la mythologie celte; Gwiawn Llygat Cath; la triple pupille de Feldem; Meldb; Odin; sorcières; le monde prophétique de Tirésias ou poétique d'Homère; l'oeil "coulant" représenté en Egypte; l'oeil dans la mythologie de l'Antiquité.)

"L'altérité" : Les Peuls réagissent à l'altérité suivant où ils se situent sur le plan phénotypique ( "Blanc" europoïde à noir fortement mélanisé)*. Mais ils savent qui est Peul ou non. On peut d'ailleurs penser que les transmissions orales ne sont pas les mêmes chez les "Peuls rouges", les Peuls détenant la mémoire ( Barî notamment) et les autres.Développement d'un langage avec des énigmes culturellement élaborées pour "piéger" l'assimilé ( Haal Pularen).

  • A savoir: Les africains mélanodermes appellent "rouges " toutes les populations à peaux claires ;les occidentaux,les berbères, les Peuls non métissés et les arabes...(à cause du bronzage, néanmoins, les populations les plus "rouges" se situent dans le nord de l'Inde )

Les Peuls savent qu'ils sont issu du métissage de nombreux peuples antiques, venus d'Orient).



Partie patronymes : Il s'agit de noms " claniques" et non "totémiques" comme l'affirmait C.A.DIOP à propos des noms des Peuls dans son livre " Nations Nègres et Culture" p. 391. ( La chose ne s'appliquant pas pour les cultures de l'Inde, de l'Asie centrale et les indo-européens ) Le totémisme est un stade fameux de la psychologie des peuples et ne concerne pas le nom des gens. Les tribus qui se sont présentées en Egypte ( ou ailleurs) sont venu avec leurs animaux totems,le Lion à la langue tirée ( Voir. "animaux-totem") Aigle ( Phénix), Taureau, etc. Totem ( stade de symbolisation ). A l'origine, il n'y aurait eu que deux noms claniques voire même un seul [BRH] ou [BHR]-"saw " de la racine iranienne occi. [sau] s'entend par euphémisme désigner des personnes de double origine " doubler"; " partager en deux" et à distinguer absolument du groupe initial " distinguer". La notion de "métissage" n'était pas bien compris des Iraniens, le métis n'était ni un esclave, ni un étranger, de fait ils ne le rentrent tout simplement pas dans leur vocabulaire, on ne le trouve que sous cette forme ambiguë (on le retrouve dans "Sau-romates" peuple issu d'un métissage).Cette racine a été transmise comme telle en Inde ou par glissement sémantique ultérieur elle est devenue [su]/ [su(r)]/[su(d)]/[ svah ]/[svahr] même groupe de racines ayant trait à la troisième fonction ou caste, celle des artisans et des agriculteurs." génies de l'agriculture". Reliée au feu , sûrya " disciples du feu" et à l'aide apportée aux deux autres castes. Relatif aux "libations" et orientation géographique ( sud-ouest) région où "le soleil décline" à l'horizon. En Inde, ce sont les "métis" irano-indiens ou irano-dravidiens qui occupaient ce type de fonctions. Dire "sau" ou "suud" ou "svahr" revenait au même( avec notion catégorielle à l'intérieur de ce troisième groupe où les sûrya sont mieux vu que les sudra, en bas de l'échelle) Ce qu'il faut retenir, c'est que l'existence de cette racine est antérieure à l'entrée des Peuls en Afrique. "Barî" nom brahmanique (iranien)- ( actuellement, nombreuses familles au nord de l'Inde, lignée de poètes et de "lettrés"). "", dérivés du nom Barî elle-même dérivée de Bhâratî " l'Eloquence". Possibilité d'un jeu de mot avec Bâbhravî "fauves".( autres noms? voir, métissage avec d'autres groupes iraniens dans la zone du Soudan Oriental av. le IX° s?)

CATEGORIES SOCIALES et "ASSIMILES", sujet polémique...

" Les Peuls "rouges" ( pasteurs) sont monogames parce que leurs ancêtres l'étaient tous. Le divorce est permis des deux côtés. La polygamie étant surtout apparue ches les peuls sédentarisés, particulièrement chez les chefs ou les gens fortunés, puis avec l'Islam, lequel n'autorise que quatre femmes. " p. 392. AMADOU AMPÂTE BÂ.

Les catégories sociales sont :

- RimBé : Nobles ( libres, appartiennent à la 1ère caste, prétendent descendre de guerriers nobles ou de sages venus d'Orient), se disent parfois d'aucune caste, car c'est à partir d'eux, que les autres ont été créé au fur et à mesure des métissages - [rim ] "engendrer; engendrer; produire; noble de sang; pur"

-jaawondo ( " jay + wond porteur ( lanceur) de flêches " ) Nobles, guerriers - 2° caste. ( ces deux ensembles contractent des mariages et des lignages transversaux ou "cousinages" )

-Dimo : femme noble de [deem] " ne rien faire; rester tranquille; être au repos"

- Kordo : Peul d'origine servile (métis) appelés parfois, Diawando " malin comme un. " C'est un " maître de langues" : courtiers, maquignons, griots, musiciens, diplomates aptes à toutes les carrières qui requièrent l'habileté intellectuelle. 3° caste.

- maccuBé [ macc ] " esclave, serviteur" : travailleur manuel, restés attachés à leurs anciens seigneurs. Artisans, forgeron.3° caste à l'intérieur de ce troisième groupe on distingue:

Les torodo de [tor] " prier, demander, solliciter "(griots,marabouts )

Les nyenyo de [nyeny] " pyrograver, orner, décorer" ( orphèvres )


Les "hors castes", les WodaaBé, (Bororos) " bannis", les artistes ou maaBuBé " Devenus grands par eux-mêmes" de [maa] " grand ; fameux; pers. importante ", et les groupes transhumants du Soudan et du Tchad.


Le mot "assimilé" ne s'entend pas dans toutes les sociétés de la même manière. Nous sommes ici sur une définition qui s'applique aux "chefferies" du sahel et du sud-sahel. L'histoire ayant produit des Empires, les personnes rattachées à ces Empires, de gré ou de forces, constituent une population souvent "noire", dont l'identité se trouve "perdue" soit parce que perçue comme négative ou génante, soit parce que rappelant l'origine servile. Cette identité, de nos jours est souvent "niée", c'est à dire volontairement oubliée, parce que trop ancienne, trop éloignée (géographiquement /razzia) et qu'en l'absence de registres, elle ne peut pas toujours être retrouvée.Autrefois porter le nom de son " maître ou seigneur" permettait d'être sous sa protection.Ceci s'applique donc aux Peuls, aux Maures, aux Sarahoui, aux Touareg.

Chez les castes nobles, la peau claire étant appréçiée, un Peul d'origine servile ou Kordo aura beaucoup de mal à se marier avec une Dimo. Cette tranche sociale préférera garder dans le meilleur des cas sa particularité, quitte à contracter des mariages avec des populations voisines à peaux claires comme les Maures, Sarahoui ou Twareg ( Mali, Mauritanie).

Ce qui distingue les uns des autres est au-delà de la position sociale ou de la lignée familiale; l'aspect,le phénotype et en deuxième observation,le comportement( moral, social, verbal)- Ainsi cette apparente " rigidité sociale" peut-elle être dépassée( mariages spéciaux et "articulation" inter-castes).La plupart des mariages inter-ethniques sont généralement le fait des hommes.

On observe un comportement social similaire chez les Twaregs mais cela semble moins déranger.Mais sur le plan du signifiant, cela relève d'une même sphère culturelle d'origine.D'après Amadou Ampâté Bâ " il n'y a pas de raisons raciales au non métissage ",mais des raisons culturelles, de maintien de la culture, de la mémoire, des pratiques, et pour ne pas mélanger "les forces" ( métiers).(s'observe également en Inde)

Néanmoins, nous dirons: " Est Peul, celui qui se sent Peul et qui est reconnu par les autres Peuls comme étant un Peul."

  • AMADOU AMPÂTE BÂ; Contes initiatiques peuls ,1997,ED; STOCK.





partie bibliographie :


Hérodote L'Enquête retrace la vie en Orient et au bord de la mer Noire à l'Antiquité.Des études comparatives ont été éffectué ( entre des peuples d'Asie-Centrale et les Peuls et sont donc intéressantes à connaître par rapport à notre page et aux intérrogations de chacun.)

Le Royaume du Mitanni / est l'ancien royaume Indo-Iranien de la Syrie ( par lequel tous les peuples ayant pénétré en Egypte sont passés).

La Perse / la Perse fit de l'Egypte sa VI° satrapie et favorisa l'installation de colonies indiennes en Egypte et en Ethiopie.

Le Mahâbhârata, la Bhagavad-Gîtha, le Râmayana / peuvent être vu comme des livres de transmission orale d'idéologie politique ( autrefois ils étaient lu en public à des enfants et des adultes)ils constituent des ouvrages de références pour les légendes et mythes Peuls.

"G. Dumézil" & "Renfrew" / intéressants pour mieux connaître les études sur les indo-Iraniens et les études linguistiques concernant cette branche dite "orientale".


" M.Alain Daniélou" / plus grand indianiste moderne.

" M. Iaroslav Lebedinsky" / jeune chercheur à l'Ecole des Langues Orientales de Paris.Spécialiste des peuples nomades d'Asie Centrale.


Partie " articles" :

La " TIA " ( Théorie de l'invasion... )c'est sur l'introduction de la culture védique en Inde.

Les langues indo-Européennes/ une petite révision de base...

Scythes & shamanisme / peuple et pratique de référence pour l'étude comparative sur les Peuls et de diverses populations d'Asie Centrale.

Les Ptolémées / période cruciale de l'histoire Egyptienne.

Civilisation de l'Indus / révision de base essentielle et trés instructive pour la problématique Peule.

SITES UTILES:

-hafrique@univ-paris1.fr (bibliothèque de recherches africaines; le CEMAF; revue " Afrique et Histoire" en diverses langues européennes, sur la préhistoire et l'antiquité africaine; Histoire du Monde Oriental)


-www.mr.refer.org/criaa ( Centre Régional Inter-Africain d'archéologie; ouvrages et recherches sur sites rares Ethiopie,Somalie, Soudan ) site Bilingue angl / fran


-http://www. adeanet.org ( Centre de Recherche rattaché à l'INALCO ( bibliographie ethno. et archéo. d'Afrique, de la Méditerannée et d'Orient)site trilingue angl/esp /fran

-http://www.mae.u-paris10.fr ( site réunissant toutes les recherches, colloques, bibliographies sur les langues africaines; voir en particu. Groupe de Recherche sur l'afro-asiatique et le Nilo-saharien ( décryptage du Méroïtique O. R. 2.1b & O. R.2.1a)


-http://www.grioo.com ( recense tous les livres, revues concernant l'Afrique, même les introuvables, par pays; éditions africaines; sites des sociétés africanistes, etc.)

-http://www.l'harmattan.com



Humaine (d) 1 février 2008 à 15:02 (CET)humaine

[modifier] Escalade ?

Bonjour, je remarque depuis peu une succession de suppressions de paragraphes entiers sans explication, ce serait vraiment dommage que nous en arrivions à ce qu'on appelle ici une guerre d'édition, tout à fait contraire aux principes de l'encyclopédie, notamment le deuxième : la nécessité de faire cohabiter des points de vue différents, sans en privilégier un en particulier. Nous devrions pouvoir y arriver.

Sauf objection, je vais essayer ces jours-ci de rétablir une bonne partie de ce qui a été effacé par les uns ou les autres, en articulant le tout et en ajoutant aussi quelques références pour équilibrer. Mais ce sera bien sûr à compléter. Pour les sources, la tradition orale ne constitue pas forcément un problème, car beaucoup de choses ont déjà été retranscrites, des étudiants font des mémoires ou des thèses sur leur village natal ou les traditions de leur région, etc. Donc, même si ce n'est pas facile, on peut trouver des références pour appuyer les arguments des uns et des autres, par exemple sur Google Books [1] (recherche à l'intérieur des livres) ou Google Scholar [2] (recherche dans les travaux scientifiques), si on n'a pas soi-même les livres.

Peuls est probablement un article assez souvent consulté, essayons de faire pour le mieux.

Bien cordialement à tous, Ji-Elle (d) 13 février 2008 à 22:40 (CET)

(A propos, Wikipédia existe aussi en fulfulde, mais l’article Fulɓe n’est pas encore créé. )

pour l'instant, je fais de la correction ortho/grammaire...--Patricia.fidi 28 mai 2008 à 14:54 (CEST)

[modifier] Patronymes

Je ne suis jamais intervenue sur ce paragraphe, mais je regroupe ici (ordre alphabétique) les noms cités par les uns et les autres : ba, baldé, barro, bello, barry, bocoum, dia, diallo, diamanka, ka, ly, sall, sangaré, seydi, sidibé, sow. Nous pourrons ainsi tenter de trouver des références avant de rédiger le texte complet.

Par exemple j'ai trouvé quelque chose pour Dikko (dans Bintou Sanankoua, Un empire peul au XIXe siècle : la Diina du Maasina, Paris, Karthala, 1990, p. 16) : "En fait, Bari et Dikko sont les patronymes de deux clans différents. C'est le clan Dikko, premier arrivé au Maasina sous la direction d'un ar'do, qui a fourni les premiers rois de la région, portant le titre d'ar'do. En 1818, le clan Bari renverse celui des Dikko et instaure la Diina".

Ca vous paraît acceptable ?

Bonne soirée, Ji-Elle (d) 14 février 2008 à 21:02 (CET)

Je confirme par rapport à mes origines peules par ma mère que les sidibé, seydi sont des cousins d'afrique de l'ouest. Mais comme il faut des références, en voici une pour ceux qui ont du temps : page 113, Les ethnies ont une histoire, Jean-Pierre Chrétien, Gérard Prunier, ed. Karthala--Patricia.fidi 28 mai 2008 à 15:13 (CEST)
peut-être pour mieux expliquer : en afrique de l'ouest, il y a des brassages ethniques. Les peuls sédentarisés se sont mélangés à des ethnies locales. Donc il devient difficile de dire qu'une ethnie est à 100% d'origine même si cela ne plait pas à certains dans les villes qui essayent de revendiquer des origines peuls « pures » tant les grandes villes sont des lieux de déculturation. Pour exemple cette référence sur le brassage ethnique, les échanges/transferts de noms : page 56, Sénégal, les ethnies et la nationles ethnies et la nation, Makhtar Diouf--Patricia.fidi 28 mai 2008 à 15:13 (CEST)

[modifier] M'bororo vs. Bororos

Si j'ai bien compris, les Bororos sont des autochtones du Brésil, alors que les fulbés sont parfois surnommés M'bororos de façon méprisante puisque c'est en fait le nom des zébus (M'bororo (race bovine) ? --Anne (d) 17 février 2008 à 19:47 (CET)

Bororo ou Mbororo, sont les peuls animistes du Niger, Tchad. Ce n'est pas particulirement méprisant sauf pour ceux qui sont des racistes ethniques...--Patricia.fidi 28 mai 2008 à 14:51 (CEST)

[modifier] Filum

Pour information, il existe en Afrique 5 grands "filum"

1. Filum Libyen ou libyque

2. Filum bantu

3. Filum nilote ou nilotique

4. Filum pygmoïde

5. Filum san ( bushmens )

Chaque filum, à sa propre histoire, son propre développement, sa chronologie, sa branche, sa sous-branche, section, sous-section etc.


Suivant votre histoire personnelle vous pouvez être du filum 1 et du filum 2 ou 3, ou bien les 3 en même temps ( libyen, bantu, nilote )

Il est rare que les personnes d'A.O.F soient du filum san ou pygmoïde. ( cependant la célèbre animatrice américaine Oprah Winfrey s'est découvert des ancêtres zoulous ( bantu + san )

Les particuliers peuvent faire des tests en ligne. Ces tests connaissent un grand succés dans les pays anglo-saxons où les descendants d'esclaves veulent connaître leurs origines. En France, la loi interdit, la publicité des produits qui font commerce de données personnelles.


Les tests se font par la branche maternelle ( l'A.D.N mitochondrial ne se transmet que par la mère)


Humaine (d) 12 juin 2008 à 09:23 (CEST)humaine