Histoire de l'Amérique latine

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Bien que peu documentée, l'Histoire de l'Amérique latine préhistorique est aussi ancienne que celle de l'Europe.

L'histoire précolombique la plus connue traite des Mayas, Incas, et autres civilisations andines qui ont pu être finalement très avancées pour l'époque. Mais l'arrivée des conquistadors ibériques, et des maladies infectieuses qu'ils emportaient engendra l'effondrement des empires locaux, et finalement la colonisation hispano-portugaise.

Vers 1800, les idées révolutionnaires françaises et américaines encouragèrent la quête d'indépendance, mais Simón Bolívar et José de San Martín ne réussirent pas à conserver une entité latino-américaine unie. Le XIXe siècle efface le modèle vassal/seigneur par celui des Caudillo où le riche est puissant et n'a cette fois aucun devoir moral envers le pauvre. Le XXe siècle est dominé par le poids des États-Unis, tandis que le XXIe siècle s'amorce avec la volonté d'unification et d'affirmation nouvelle.

Sommaire

[modifier] Le XIXe siècle, une société post-coloniale

Repère utile, la notion de post-colonialisme, dans le cadre de l'Amérique latine, espagnole en particulier, pose problème. La Junte Centrale de gouvernement d'Espagne et des Indes elle-même ne dit-elle pas, dans son décret du [1] que les domaines de la Couronne de Castille aux Indes "ne sont pas à proprement parler des Colonies, ou Factories comme celles des autres nations" ? (je traduis). En effet, à l'aube du XIXe siècles, l'Amérique hispanique est constituée de royaumes (plus exactement vice-royaumes) rattachés directement au domaine de la Couronne de Castille ([2]) : ce sont les Indes de Castille, l'autre pilier de la monarchie hispanique. Un statut de colonie comparable par exemple aux colonies françaises ou britanniques est non seulement illégal et inédit, mais impensable pour les Espagnols d'Amérique. Or les progrès de l'absolutisme d'abord, sous le règne de Charles IV, du libéralisme ensuite, au sein des gouvernements provisoires dans la péninsule s'accompagne d'une confusion entre libéralisme politique et libéralisme économique (le mercantilisme gaditan), tendant à mettre les Indes au service des besoins ibériques. C'est justement la propension croissante, mais très récente, de la péninsule à se considérer comme une métropole vis-à-vis de colonies dans le sens moderne du mot, qui est à l'origine du processus séparatiste en Amérique espagnole, qui lui-même se différencie selon les régions et royaumes et aboutit à la création de nations indépendantes. En effet, en vertu du constitutionnalisme historique qui prévaut et de l'acculturation des élites créoles aux théories d'inspiration libérale (au sens politique), les Hispano-américains sont tout à fait loyaux à la dynastie des Bourbons, et enclins à faire valoir, au nom de ce pactisme traditionnel ([3] au XVIIe), les droits des pueblos (droit des peuples). Méconnus par les gouvernements provisoires de la péninsule, dans le cadre des guerres napoléoniennes et de l'usurpation de Joseph Ier puis de la guerre d'Indépendance et de la révolution espagnole, c'est cette double identité qui les motivent peu à peu à l'insurrection sous forme de juntes, puis de mouvements nationalistes.

Le cas du Brésil est nettement différent, car dans le temps où la dynastie espagnole était captive de Napoléon, la Couronne portugaise s'était réfugié dans ses territoires d'outre-Atlantique.




Pays d'Amérique latine selon leur accession a l'indépendance.
Pays d'Amérique latine selon leur accession a l'indépendance.

L'indépendance des pays d'Amérique latine a finalement permis la dislocation des structures et équilibres anciens, la justice et le pouvoir sont monopolisés par de nouveaux "propriétaires" et un nouveau droit favorisant la propriété.

Les Ejidos sont mis en vente, ceux qui tenaient la terre en deviennent propriétaires par leur achat, les pauvres passent de la soumission au seigneur à la soumission économique, sans règle confusianiste de respect mutuel entre supérieur et vassal. La rentabilité pousse à acheter/exploiter toutes les terres : les pauvres n'ont plus de terre de réserve.

Au Brésil, en 1910, 85% des terres appartiennent à 1% de la population, c'est le fruit du libéralisme.

Or, dans les sociétés d' Amérique latine post-indépendantes, 2/3 des produits intérieurs brut sont le fruit d'exploitations agricoles ou d'élevages, monopolisé donc par ces propriétaires.

Ces grands propriétaires contrôlent totalement l'activité locale puisqu'y étant le principal employeur et la principale source de revenu. Ils contrôlent donc également la politique locale. Mais ceci s'inscrit dans une société de travailleurs miséreux et peu politisés qui voient ces chefs locaux comme légitimes.

Cette économie de grand domaine est adaptée à l'économie de marché internationale, dont elle tire ses revenus, et subit les fluctuations de prix. L'inégalité de la condition de leurs travailleurs les encourage à la libre concurrence avec les états plus égalitaires.

La réalité métisse est totalement niée au niveau des puissants, sauf au Mexique. La culture officielle est exclusivement européenne, catholique, positiviste, sauf au Mexique.

Malgré la proclamation de constitutions inspirées des constitutions américaine et française, le manque d'implication des populations laisse la mise en application à des bourgeois qui n'y ont pas réellement intérêt.

Après les tentatives d'une Grande Colombie, d'une République centre-américaine, d'États-Unis d'Amérique du Sud, la nature floue des frontières pousse à de nombreux conflits inter-étatiques, alors que l'intérieur des pays est souvent agité par les luttes entre fédéralistes et centralistes qui ne s'imposent finalement que par l'action et la répression militaire des opposants. Il reste difficile de définir un espace national, une nation reflétant l'état, puisque ces états même ne s'identifient que grâce à leurs racines européennes, espagnoles ou portugaises, et que leur population officielle partage la même langue et les mêmes origines.

La modernisation des réseaux est en grande partie motivée par le besoin de contrôle sur l'ensemble de son territoire, et la capacité d'action rapide à ses frontières.

Cette militarisation de la société latino-américaine pousse à l'émergence récurrente de Caudillos, des chefs militaires dont la prise de pouvoir est légitimée par leurs aptitudes de chef de guerre, d'homme d'action. Ils confient le pouvoir local à des Corronel', des chefs locaux, tenant leur pouvoir de leur richesse personnelle et de leur fidélité politique au chef.

Les régimes sont soit présidentiels, peu libéral et assez démocratique; soit parlementaires plus libéral, moins démocratique et plus oligarchique. Dans les deux cas, l'opinion du bas-peuple est diminuée. Le vote est de toute façon souvent conditionnel, favorisant une vie politique limitée à une oligarchie.

La vie politique, hormis les caudillos, est occupée par les conservateurs et les libéraux, qui dans les deux cas n'ont pas de politique sociale. Et les insurrections populaires, lorsqu'elles s'expriment, sont souvent instrumentalisées, et réprimées : 100 000 morts lors d'une révolte colombienne vers 1890.

Seul quelques États parviennent à avoir une certaine démocratie : L'Uruguay, et partiellement l'Argentine, le Chili, le Costa Rica et la Colombie. Les autres sont clairement oligarchistes, parfois avec un soutien populaire.

Économiquement, l'Amérique latine est certainement dépendante de l'Europe, et si l'indépendance à laisser place à une dépendance accrue envers l'Angleterre, le XIXe siècle voit surtout l'augmentation de la dépendance envers les investissement provenant des États-Unis.

Vocabulaire particulier :

  • Estancias et Haciendas : grandes exploitations fondées sur l'élevage
  • Fazendas : plantations de café/sucre
  • Ejidos : propriété collective, garantissant certains droits a chacun des membre de la communauté.
  • Propriété : le bien d'une seule personne, qui elle seule y a des droits.

[modifier] Le XXe siècle sous influence américaine

[modifier] Années 1900-1920

Un tournant est signé avec l'intervention américaine à Cuba, en 1898 et l'amendement Platt de 1902, qui autorise les États-Unis à intervenir à Cuba si cela leur semble nécessaire. La vieille doctrine Monroe, qui freine les interventions européennes, est ainsi remplacée par une Doctrine du Big Stick, plus interventionniste pour la défense de ses intérêts.

En Colombie, la concession du Canal de Panama est rachetée en 1903, mais les élites Colombiennes s'opposent à cette mainmise américaine. Une insurrection panaméenne apparait alors, armée de matériel militaire marqué du signe "US", l'indépendance est imposée, et Panama devient un allié des États-Unis.

Au Mexique, Porfirio Díaz ayant promis en 1908 de se retirer du pouvoir. Francisco I. Francisco Madero, un libéral modéré qui veut surtout moderniser calmement le pays pour éviter une révolution socialiste se lance dans une campagne électorale pour défendre les idées libérales aux élections de 1910. Mais Díaz s'organise une septième élection truquée, qui lance la Révolution mexicaine. Des soulèvements s'organisent et des leaders clefs apparaissent : Pancho Villa au nord, Emiliano Zapata dans l'ouest, et Madero plus modéré. Les États-Unis lâchent finalement Porfirio Díaz, en 1911, qui doit démissionner le 27 mai, et s'enfuir au profit de Francisco I. Madero, qui devient président le 6 novembre 1911. Madero entreprend un début de démocratisation, mais peu est fait dans le sens des revendications agraires, et Zapata continue la révolution. Le 18 février 1913 Adolfo de la Huerta, un général conservateur organise avec le soutien des États-Unis un coup d'état : Madero est abattu le 22. Les autres chefs révolutionnaires : Pancho Villa, Zapata, et Venustiano Carranza rejette cet usurpateur qui est bientôt lâché par les États-Unis, mécontent de son comportement dictatorial. Zapata et Villa, alliés, prennent Mexico en mars 1914, mais dans cette ville ouvrière ils ne sont pas sur leur terre et préfèrent se retirer vers leurs bastions respectifs. Ceci permet, après la fuite de Huerta en juillet 1914, à Carranza de mener un combat pour la victoire. Il organise alors la répression des armées rebelle de Villa et Zapata, notamment par l'efficace général Álvaro Obregón qui gagne de décisives victoires en 1915, prend Mexico et devient de facto président en octobre 1915. La constitution mexicaine de 1917 est proclamée, mais peu appliquée.

Sous les ordres de Carranza et avec le soutien du matériel militaire américain, Obregón continue sa pression militaire sur les rebelles. Zapata est finalement assassiné le 10 avril 1919. Carranza, le président, est assassiné le 15 mai 1920, laissant la place à Obregón, qui est élu président. Enfin en 1923, c'est Pancho Villa qui est assassiné.

Le Mexique est finalement pacifié par l'accession au pouvoir d'un militaire libéral, mais peu enclin à satisfaire les aspirations agraires de la masse paysanne.

Voir aussi l'article Révolution mexicaine

[modifier] Années 1930-1960

L'arrivée de Franklin Roosevelt en 1933 permet La politique de Bon Voisinage et tolère certaines nationalisations et atteintes aux intérêts américains, l'amendement Platt est abrogé, libérant Cuba. Le président mexicain Cardenas nationalise certaines grandes entreprises américaines, crée la Pemex, et redistribue quantité de terre.

Cuba théoriquement vouée essentiellement à la culture du sucre depuis 1860, dont 82% va désormais sur le marché américain, est pourtant décrite comme étant le bordel des États-Unis, où tout plaisir se trouve tant qu'on est riche. Les États-Unis interviennent plusieurs fois pour stopper toutes tentatives de soulèvement populaires, et maintenir des gouvernements cubains leurs étant favorables. Le pays a une constitution socialement avancée, mais reste profondément corrompu, et une grande part des biens et exploitations sucrières sont aux mains de compagnies américaines. Depuis 1933, Fulgencio Batista est l'homme clef de Cuba. Sa prise de pouvoir autoritaire en 1952 n'aboutit pas à une ignoble dictature, mais à une dictature où la corruption perdure, et la présence américaine s'accroît. Certains révolutionnaires, tel Fidel Castro, organisent une révolution pour rétablir un état démocratique et se libérer de la présence américaine.

Partis du Mexique sur un navire nommé Ganma le 2 décembre 1956, les 82 barbudos de Castro sont finalement réduit à 13, et mènent une guérilla de montagne, dont l'action principale fut un travail de propagande, par exemple via Radio Rebelde. De plus en plus puissante face à une armée cubaine démotivée, la guérilla conquiert Cuba d'octobre 1958 au 1er janvier 1959.

Mais Castro, qui s'affirme d'abord comme non socialiste, engage finalement son pays dans les réformes agraires et les nationalisations de mai 1959 et surtout décembre 1960 qui poussent John Kennedy à intervenir, c'est l'épisode de la Baie des cochons, le 16 avril 1961. Mais au lieu de ramener Cuba dans la sphère américaine, cela radicalise sa position, et Cuba proclame son caractère socialiste, se rapproche de l'Union soviétique, et s'arme, menant à la crise des missiles de Cuba d'octobre 1962.

[modifier] L'Amérique latine autoritaire (1970-1980)

Voir aussi le coup d'état brésilien de 1964, coup d'État chilien du 11 septembre 1973, contre Salvador Allende, coup d'État argentin de 1976, et l'opération Just Cause à Panama.

[modifier] Démocratisation depuis 1990

[modifier] Diplomatie et démocratisation au XIXe et XXe siècle

Au XIXe et au tout début du XXe siècle les sociétés britanniques, françaises et espagnoles étaient les investisseurs principaux en Amérique latine, ils assuraient donc les gouvernements locaux selon leurs intérêts. Les gouvernements laissant leurs pays être exploités au profit des nations européennes étaient favorisés. Lorsque les États-Unis ont remplacés ces nations, faisant de l'Amérique latine leur chasse gardée, les intérêts économiques n'ont fait que changer de mains, les intérêts stratégiques sont restés les mêmes : favoriser des élites exploitants les productions locales à leur profit et à celui des États-Unis. Ce n'était pas l'heure de la générosité envers les amérindiens, leurs aspirations étaient stoppées par la violence des élites locales, et avec l'accord des États-Unis.

Les 2 blocs se disputent le monde de 1980, coupé entre pro-États-Unis ; pro-Union soviétique ; et Non-Alignés. Les Amériques sont sous tutelle des États-Unis.
Les 2 blocs se disputent le monde de 1980, coupé entre pro-États-Unis ; pro-Union soviétique ; et Non-Alignés. Les Amériques sont sous tutelle des États-Unis.

Dans les années 1930-1960, les courants démocratiques, en faveurs des classes moyennes blanches, se heurtaient déjà aux élites et aux intérêts des États-Unis. Dans les années 1960-1980, la situation de Guerre froide rend les États-Unis hyper-réactionnaires, les gouvernements socialistes, favorables aux classes moyennes, commençant à écouter les « minorités indigènes » sont systématiquement renversés par des coups d'État militaires, tel le coup d'État chilien du 11 septembre 1973, renversant Salvador Allende. Cette période totalitaire, d'enlèvements, tortures et disparitions courantes, favorisée par la tolérance des États-Unis a vu la disparition totale de l'opinion amérindienne sur la scène politique, puisque cette scène même avait quasiment disparue.

Les années 1980 ont vu l'affaiblissement du Bloc de l'Est, les États-Unis sont donc devenus favorables à une démocratisation de la région. Peu à peu, perdant leur soutien extérieur, les dictatures ont dû se faire plus tolérantes, puis ont passé la main à des démocraties timides, toujours sous protection des États-Unis, donc vassalisées. Les états sont devenus démocratiques, mais les gestions restaient guidées par les États-Unis, les pressions populaires poussant à une gestion plus autonome. Le vrai changement semble s'être fait à partir du 11 septembre 2001. Les États-Unis, tout à leur guerre contre le terrorisme ont moins les moyens de soutenir les États autoritaires ce qui laisse désormais une plus large liberté d'expression dans ces pays. Ainsi, ces pays se démocratisent davantage, mieux : les populations amérindiennes, sentant qu'elles peuvent enfin jouer sur la scène politique, se politisent. Les amérindiens s'investissent ainsi de plus en plus et depuis peu dans la vie politique de leur pays. Après quelques postes de ministre, l'élection de Evo Morales à la présidence de la Bolivie, en décembre 2005, voit le premier amérindien atteindre la plus haute fonction de l'État dans ce pays. En Bolivie, 55% de la population est pleinement d'origine amérindienne, amérindiens et métis y représentent ensemble 85%.

La chute de l'Union soviétique à favorisé la démocratisation, les attentats du 11 septembre 2001 ont favorisés une liberté d'expression, permettant une vraie politisation des amérindiens qui ont peu à peu les moyens d'être écoutés. L'Amérique latine s'« (amér)indianise ».

[modifier] Doctrines et politiques américaines ayant porté sur l'Amérique latine

  • Doctrine Monroe : "L'Amérique aux américains", refus des interventions européennes.
  • Doctrine du Big Stick (1890-1920) : les États-Unis peuvent être la police des états voisins, dans le but de défendre les intérêt US.
  • Convention Drago (1902) : recours a la force envisageable pour recouvrer une dette
  • Doctrine Tobar (1907) : non reconnaissance des coups d'état
  • Doctrine Wilson : croisade pour la démocratie.
  • Doctrine de Bon Voisinage (de Hoover à Roosevelt) : une diplomatie d'égale à égale avec ses voisins
  • Doctrine Reagan (années 80) : lutter contre tout communisme et socialisme, notamment par des coups d'États.
  • Actuellement : avoir de bon rapport avec l'Amérique latine, seconde zone mondiale de pétrole et préserver leurs neutralités face aux actions américaines anti-intégriste.

[modifier] Bibliographie

  • Löwy Michael, La Guerre des Dieux. Révolution et politique en Amérique latine, Paris, Éditions du Félin, 1998.
  • Maitan Livio, Blanco Hugo, Mandel Ernest, Réformisme militaire et lutte armée en Amérique latine, Paris, François Maspero, coll. « Documents de formation », 1971, 99 p.
  • Vayssière Pierre, Les Révolutions en Amérique Latine, Paris, Le Seuil, coll. « Points », 1991.
  • Dabene Olivier, L'Amérique latine à l'époque contemporaine, Paris, 2003, Armand Colin.
  • Collectif, Amérique latine, dossier spécial de L'Histoire, n°322, juillet-août 2007, (ISSN 01822411), 114 pages.
  • C. Bataillon, J.-P. Deler, H. Théry, Amérique latine, Paris, Hachette, 1991
  • F. Chevalier, L’Amérique latine, de l’indépendance à nos jours, Paris, PUF, 1993
  • B. Lavallé, L’Amérique espagnole, de Colomb à Bolivar, Paris, Belin, 1993
  • J. Sellier, Atlas des peuples d’Amérique, Paris, La Découverte, 2006
  • F.X. Guerra, Modernidad e Independencias, Madrid, 1992
  • M.T. Berruezo Leon, Lucha de Hispanoamerica por su independencia en Inglaterra (1800-1830), Madrid, Cultura Hispanica, 1989

[modifier] Voir aussi

El Español 1810-1814, une source pour le discours politique de l'Amérique insurgée


Histoire des pays des Amériques
Histoire de l'Amérique - Histoire de l'Amérique latine

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