Bolivie

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República de Bolivia (es)
Bulibiya Republika (qu)
Wuliwya Suyu (ay)
Tetã Volívia (gn)
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République de Bolivie (fr)
Drapeau de la Bolivie Armes de la Bolivie
(Détails) (Détails)
Devise nationale : La unión es la fuerza
Langues officielles Espagnol [1]
Capitale La Paz, Sucre [2]
Plus grande ville Santa Cruz de la Sierra
Forme de l’État
 - Président
République parlementaire
Evo Morales
Superficie
 - Totale
 - Eau (%)
Classé 27e
1 098 581 km²
1,4%
Population
 - Totale (Juillet 2007)
 - Densité
Classé 85e
9 119 152 hab.
8 hab./km²
Indépendance
 - Date
de l'Espagne
6 août 1825
Pays limitrophes Brésil Brésil
Argentine Argentine
Pérou Pérou
Chili Chili
 Paraguay
Gentilé Bolivien, Bolivienne
IDH (2005) 0,695 (moyen) 117e [3]
Monnaie Boliviano (BOB)
Fuseau horaire UTC -4
Hymne national Bolivianos, El Hado Propicio
Domaine internet .bo
Indicatif
téléphonique
+591
Carte de la Bolivie
Carte de la Bolivie

La Bolivie ou République de Bolivie est un pays d'Amérique du Sud sans accès à la mer entouré par le Brésil, le Paraguay, l'Argentine, le Chili et le Pérou.

Sommaire

[modifier] Histoire

Icône de détail Article détaillé : Histoire de la Bolivie.

Avant la conquête espagnole, les Andes étaient habitées par de nombreuses cultures, la plus importante fut certainement la civilisation de Tiahuanaco (aussi écrit tiwanaku). Au XVe siècle, les Incas intégrèrent une partie de l'actuelle Bolivie dans leur empire. Les Espagnols découvrirent à leur arrivée au XVIe siècle, une très grande quantité d'argent dans les mines de Potosí. La Bolivie fit d'abord partie de la vice-royauté du Pérou avant de passer sous le contrôle de la vice-royauté du Río de la Plata.

Les luttes pour l'indépendance débutèrent en 1809, mais l'indépendance ne fut acquise qu'en 1825, grâce aux armées de Bolívar d'où le pays tire son nom. La Bolivie et le Pérou constituèrent un seul pays pendant une courte période de temps.

La Bolivie perdit une grande partie de son territoire suite aux guerres qu'elle mena contre le Chili et perdit ainsi son unique accès à la mer (guerre du Pacifique) puis contre le Paraguay (guerre du Chaco en 1935), le Brésil à qui elle vend la région d'Acre.

De nombreux coups d'État se sont succédé au cours du XXe siècle. Finalement, la dernière junte militaire au pouvoir prit fin au début des années 1980.

En 2000, un gisement de gaz naturel, estimé à 1,58 milliard de mètres cubes, est découvert dans la région de Tarija. Pour construire un gazoduc vers la mer, deux options étaient possibles : soit passer par le Pérou, soit passer par le Chili. La voie chilienne semblait plus facile du point de vue technique, mais était critiquée en raison des ressentiments remontant aux guerres du XIXe siècle.

Evo Morales remporte l'élection présidentielle de 2005 avec 53,7% des voix[4]. Ces élections ont été convoquées par Eduardo Rodríguez alors qu'il succédait, le 9 juin 2005, à Carlos Mesa suite aux manifestations qui ont bloqué tout le pays. Le 22 janvier 2006, le congrès le nomme officiellement président, il devient alors le premier président bolivien d'origine amérindienne depuis le XIXe siècle. Andrés de Santa Cruz y Calahumana (1829 - 1839) fut le premier président d'origine indienne en Bolivie.

Voir aussi : guerre du gaz

[modifier] Politique

Icône de détail Article détaillé : Politique de la Bolivie.

La Bolivie est une république parlementaire. Le président, élu tous les 5 ans, est à la fois le chef d'État et le chef du gouvernement. Il nomme les ministres. Le parlement est formé par deux chambres : le Sénat, composé de 27 sièges, et la Chambre des députés, composée de 130 sièges.

La loi des groupes citoyens et peuples indigènes, promulguée le 6 juillet 2004, a mis fin au monopole des partis politiques pour les principales élections du pays. Elle autorise des groupes de citoyens (Agrupaciones ciudadanas) et les peuples indigènes à présenter des candidats lors des scrutins municipaux, départementaux et nationaux.

Les neufs départements boliviens se sont vus accorder une autonomie accrue avec la loi de décentralisation de 1995. Cette autonomie s'est encore accentuée avec la loi, adoptée sous le gouvernement Meza, instituant l'élection des préfets à la tête du département. Réclamée par les mouvements autonomistes des départements de l'ouest, cette réforme a donné lieu aux premières élections préfectorales le 18 décembre 2005. Le MAS (Movimiento Al Socialismo) n'a obtenu que trois des neuf postes de préfets. L'opposition au pouvoir central s'est, depuis cette élection, manifestée au niveau administratif intermédiaire des départements, générant de vives tensions.

Les villes boliviennes sont dirigées par des maires et des conseils élus pour cinq ans. La dernière élection municipale a eu lieu le 5 décembre 2004.

La Bolivie fait partie de la Communauté andine.

Le 6 juin 2005, suite à de nombreuses manifestations, Carlos Mesa démissionne, laissant sa place au chef de la Cour Suprême, Eduardo Rodríguez. Cependant le retour au calme est fragile, les mouvements populaires, essentiellement Indiens, réclament toujours (entre autres) la renationalisation des réserves de pétrole et de gaz du pays, actuellement exploitées par des firmes américaines ou européennes.

Des élections législatives normalement prévues pour le 4 décembre 2005 ont dû être reportées au 18 décembre 2005. Celles-ci ont été remportées par Evo Morales. Le 2 juillet 2006, se sont simultanément tenus un référendum sur l'autonomie départementale et l'élection des représentants à une Assemblée Constituante[5]. La décentralisation était une des revendications essentielles des protestations exprimées en 2005 par les mouvements de la région de Santa Cruz. À l'inverse, les mouvements d'origine autochtone dénoncent cette volonté autonomiste, qui servirait selon eux la minorité oligarchique du pays.

Le parti présidentiel (MAS) remporte 55 des 70 circonscriptions uninominales avec 50,7% des suffrages exprimés au niveau national lors de l'élection de la Constituante. Si le « non », pour lequel le MAS s'était fortement mobilisé, l'emporte largement au niveau national lors du référendum pour l'autonomie départementale (57,6% des voix), les résultats locaux trahissent la fracture territoriale est-ouest du pays. Les départements de Santa Cruz, Tarija et Pando se prononcèrent en effet largement pour l'autonomie avec respectivement 74, 61 et 58% des voix en faveur du « oui »[6].

Provinces sécessionnistes de Bolivie en vert
Provinces sécessionnistes de Bolivie en vert

L'Assemblée Constituante s'est principalement réunie à Sucre. Sa présidente était l'indienne quechua Silvia Lazarte. Ses travaux, qui devaient initialement prendre fin en août 2006, ont été émaillés de nombreux incidents et prolongés jusqu'à la fin de l'année 2007. Le MAS, s'il a obtenu la majorité des sièges de l'Assemblée, ne détenait pas les deux tiers des voix, nécessaires à l'origine au vote de chaque article de la nouvelle Constitution. L'ouverture des travaux a ainsi été marquée par la volonté du MAS d'imposer le vote des articles à la majorité simple. Seule l'approbation finale du texte devait finalement requérir la majorité des deux tiers. Ce changement des modalités de vote a été dénoncé par six des neufs préfets de département boliviens. Les députés du MAS ont approuvé le texte de la Constituante le 9 décembre 2007 à Oruro, en présence de 164 des 255 constituants. Le Podemos n'a pas souhaité prendre part au vote, estimant que l'assemblée n'avaient pas réunis les conditions d'un débat démocratique. L'ancien président de la République Jorge Quiroga a déclaré qu'à ses yeux ce projet de constitution « n'a pas plus de valeur qu'un papier hygiénique utilisé »[7]. Un référendum national concernant cette nouvelle Constitution a été convoqué par le président Morales pour mai 2008 mais la Cour électorale a refusé de valider cette convocation, arguant que cette dernière n'avait pas suivie la voie légale[8].

Le 1er mai 2006, Evo Morales annonce la nationalisation des gisements d'hydrocarbure, la compagnie nationale YPFB "assume la commercialisation, définit les conditions, les volumes et les prix, tant pour le marché intérieur que pour l'exportation". La population exulte, les pays étrangers, notamment le Brésil, concerné au premier chef au niveau de la compagnie Petrobras, s'inquiètent : ils vont perdre une grande partie des revenus qu'ils tiraient de l'exploitation du pétrole bolivien et l'incitation à participer à l'exploration et l'investissement dans les gisements et la distribution. Par ailleurs pour le Brésil se pose un problème d'accès aux fournitures de gaz qui constituent une partie importante de sa propre consommation.

La politique menée par Evo Morales provoque une fracture dans la société bolivienne. On assiste à des affrontements entre les amérindiens et les populations d'origine européenne. Les provinces non-amérindiennes s'opposent au président bolivien. Le Santa Cruz a fait sécession le 4 Mai 2008 suivie par le Beni et le Pando le 1er Juin 2008[9].

[modifier] Départements

Icône de détail Article détaillé : Départements de la Bolivie.

La Bolivie est divisée en 9 départements.

[modifier] Géographie

Icône de détail Article détaillé : Géographie de la Bolivie.
Vue satellite de la Bolivie, on y distingue les Andes à l'ouest avec le Salar de Uyuni et le lac Titicaca.
Vue satellite de la Bolivie, on y distingue les Andes à l'ouest avec le Salar de Uyuni et le lac Titicaca.

La Bolivie est composée de deux régions géographiques bien distinctes. L'ouest est traversé par deux cordillères d'orientations nord-sud qui bordent un vaste plateau, l'Altiplano, c'est dans cette région que vit la majeure partie des Boliviens. La Cordillère occidentale, aride, abrite quelques sommets majestueux comme le Nevado Sajama qui avec ses 6 542 mètres est le point culminant de la Bolivie. Le haut plateau est bordé au nord-est par la Cordillère royale où l'on peut admirer entre autres le Nevado Illimani et l'Illampu et où s'abrite la ville de La Paz. Les massifs de la Cordillère orientale abritent des vallées humides et possèdent des contreforts recouverts de forêts.

À l'est s'étendent de vastes plaines alluviales qui bénéficient d'un climat tropical. Le nord de ces terres basses appartient au bassin amazonien et est en grande partie recouvert de forêt. Plus au sud, les terres font parties du bassin du Río Paraguay, les terres y sont davantage défrichées.

Parmi les curiosités géographiques du pays, on peut citer le lac Titicaca, située à cheval entre le Pérou et la Bolivie qui est le plus haut lac navigable du monde. Sa vaste étendue permet un microclimat clément sur ses rives qui furent le berceau de la civilisation Tiwanaku ; le Salar de Uyuni, situé à l'ouest du pays, sur le sud de l'Altiplano dans le département de Potosí, est la plus grande étendue de sel au monde. On peut aussi admirer la cordillère Royale qui abrite de majestueux sommets enneigés, le Parc des volcans, où l'on peut observer le Nevado Sajama et les Bañados de Izozog.

Parmi les grandes villes, on peut citer La Paz, en très haute altitude, très marquée par la culture Aymara, Sucre, surnommée le "Paris des Andes" pour ses richesses architecturales, Santa Cruz de la Sierra, la grande ville de l'orient bolivien, Cochabamba, ville carrefour, surnommée parfois le "Vatican des Andes".

[modifier] Frontières terrestres

[modifier] Climat

Le climat bolivien est chaud et humide mais ses conditions climatiques sont variées en raison d'altitudes diverses. En haute altitude, comme dans les Andes, le climat est froid, sec et venteux alors qu'en plaine il est humide et plus doux. Les températures moyennes annuelles se situent entre 8°C dans l'Altiplano et 26°C dans les plaines orientales.

Les écarts thermiques peuvent être très importants. Sur l'Altiplano à 4000 mètres d'altitude et à La Paz notamment, lors de la saison chaude (de novembre à mars) la température atteint facilement 19°C au meilleur de la journée, puis chute au fil des heures, atteignant des valeurs négatives en soirée. Dans les vallées intermédiaires situées en moyenne à 2500 mètres d'altitude, comme par exemple la vallée de Cochabamba, les températures moyennes sont de 18-19 degrés. C'est ce qui donne la réputation de « printemps éternel » à cette région. Les écarts diurnes-nocturnes sont encore plus grands ici, les températures peuvent être parfois légèrement négatives en hiver et atteignent 27 à 30 degrés au meilleur de la journée (12h-16h). L'été cet écart se réduit à 14 et 30 degrés. Dans la partie orientale le climat est subtropical. La pluviométrie importante engendre une végétation luxuriante. L'été, l'humidité relative est très haute, parfois même étouffante. L'hiver (juin-août) est moins humide mais il est parfois rafraîchi par des vents froids venus de la Patagonie appelés surazos qui font chuter la température à 12 degrés et le froid est plus pénétrant à cause de l'humidité.

[modifier] Économie

Icône de détail Article détaillé : Économie de la Bolivie.

La Bolivie a été longtemps l'un des pays les plus pauvres d'Amérique latine. Elle a réalisé de grandes réformes libérales dans les années 1990. Ainsi, le président Gonzalo Sánchez de Lozada (1993-1997) a notamment signé un traité de libre échange avec le Mexique, et a adhéré au Mercosur en tant que membre associé. En outre, ce président a privatisé la compagnie aérienne, l'entreprise de téléphonie, les chemins de fer, l'entreprise d'électricité, ainsi que l'entreprise de pétrole.

La croissance du PIB a ralenti en 1999, en partie en raison d'une politique budgétaire d'austérité. Ces restrictions freinèrent la mise en œuvre des programmes de lutte contre la pauvreté. Ce ralentissement s'explique aussi en partie par les retombées de la crise asiatique.

Des troubles sociaux, connus sous le nom de guerre de l'eau, éclatèrent en 2000 à Cochabamba en raison de la privatisation de la gestion de l'eau de la ville et en 2005 pour des raisons identiques à El Alto, dans la banlieue de La Paz.

En 2000, la croissance du PIB ne fut pas supérieure à 2,5%. Le PIB n'a pas progressé en 2001 en raison du ralentissement de l'économie mondiale et de la faiblesse de l'activité nationale. Le déficit public s'élevait à 8,6% en 2002.

L’économie du pays dépend beaucoup de l’aide apportée par les pays étrangers. En particulier, les États-Unis participent en 2005 à 10% du PIB de la Bolivie, dans le cadre du programme d’éradication de la coca car bien que la production globale ne soit pas connue officiellement, la Bolivie est considérée comme le troisième fournisseur de feuilles de coca après la Colombie et le Pérou. [10]

La Bolivie possède une importante dette extérieure.

Les importations proviennent principalement du Brésil (40%), des États-Unis (13,9%), de la Colombie (8,7%), du Pérou (6,3%) et du Japon (4,5%) (données de 2004). Ses exportations vont principalement vers le Brésil (33,9%), les États-Unis (12,7%), la Colombie (11,8%), le Venezuela (11,6%), le Pérou (5,1%) le Japon (4,2%) (données de 2004).

Les principaux produits exportés sont le gaz naturel, le soja et ses dérivés, le pétrole, le zinc et l'étain. La Bolivie détient derrière le Venezuela les secondes réserves de gaz naturel d'Amérique du Sud (740 milliards de mètres cubes, selon la compagnie pétrolière BP)[11]. Durant près de trente ans, l'Argentine était l'acheteur quasi-exclusif du gaz bolivien mais les ventes à destination du Brésil sont en croissance rapide depuis 1999[12]. L'un des problèmes principaux que rencontre le pays pour nouer de nouvelles relations commerciales et exercer une totale souveraineté sur ses exportations d'hydrocarbures tient dans son enclavement, consécutif à la guerre du Pacifique (1879-1884) contre le Chili.

Vingt-six compagnies gazières ou pétrolières multinationales travaillent en Bolivie, dont :

Le 1er mai 2006, la Bolivie a nationalisé l'ensemble de son activité pétrolière, industrie qui sera gérée par la compagnie pétrolière publique YPFB [13].

[modifier] Démographie

Évolution de la démographie entre 1961 et 2003 (chiffre de la FAO, 2005). Population en milliers d'habitants.
Évolution de la démographie entre 1961 et 2003 (chiffre de la FAO, 2005). Population en milliers d'habitants.
Icône de détail Article détaillé : Démographie de la Bolivie.

La population de la Bolivie est évaluée en juillet 2007 à 9 119 152 habitants. Elle est composé à 55% d'amérindiens (30% Quechua et 25% Aymara), à 30% de métis, et à 15% d'européens blancs.

[modifier] Culture

[modifier] Codes

La Bolivie a pour codes :

[modifier] Références et notes

  1. La Constitution de la Bolivie (2004) ne mentionne pas de langue officielle (voir [1]), cependant l'Espagnol est de facto la langue utilisée dans les institutions du pays.
  2. La Paz est la ville où siège le gouvernement, souvent considérée comme la capitale administrative de facto de la Bolivie. Sucre est la capitale inscrite dans la Constitution.
  3. http://hdrstats.undp.org
  4. Hervé Do Alto et Franck Poupeau, « Affrontements autour de la nouvelle Constitution : « Révolution hors la révolution » en Bolivie », dans Le monde Diplomatique, Février 2008, p. p18-p19
  5. Daniel Dory, « Polarisation politique et fractures territoriales en Bolivie », Hérodote, 4e trimestre 2006, n°123, p. 82.
  6. Ibid, p. 86.
  7. Cité par l'AFP, « La reforme constitutionnelle se heurte à une forte opposition des riches séparatistes », 27 novembre 2007.
  8. AFP, « Mobilisation internationale pour sortir la Bolivie de la crise politique », 5 avril 2008.
  9. http://www.ouest-france.fr/Bolivie-les-Indiens-face-a-la-fronde-des-Blancs-/re/actuDet/actu_3637-639280------_actu.html Les Indiens face à la fronde des Blancs
  10. La Bolivie devient un narco-État, Alain Rodier, mars 2006
  11. Chiffres de 2006. Cité in Silvina Cecilia Carrizo et Sébastien Velut, « L'énergie dans le Mercosur », Hérodote, , n°123, 4e trimestre 2006, p.90.
  12. Ibid, p. 102.
  13. Amérique latine: la fronde contre les compagnies pétrolières s'intensifie, Le Devoir, 2 mai 2006


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