Georges Frêche

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Président de
Conseil régional
Région Languedoc-Roussillon
Parti politique Divers gauche (ex-PS)
Élu le 28 mars 2004
Prédécesseur Jacques Blanc
Successeur en poste
Mandat 2004 - 2010
Autres fonctions président de la communauté d'agglomération de Montpellier
Naissance 9 juillet 1938
Puylaurens (Tarn)
Cinquième République
v · d · m
Georges Frêche
Parlementaire français
Naissance 9 juillet 1938
Décès
Mandat Député 1973-1978
puis 1981-1993
puis 1997-2002
Début du mandat
Fin du mandat {{{fin du mandat}}}
Circonscription Deuxième circonscription de l'Hérault
Groupe parlementaire Parti socialiste
Ve république

Georges Frêche est un homme politique français, né le 9 juillet 1938 à Puylaurens (Tarn). Exclu du Parti socialiste en 2007, il est actuellement président du conseil régional de Languedoc-Roussillon, président de la communauté d'agglomération de Montpellier et membre du conseil municipal de Montpellier. Il fut député de l'Hérault et maire de Montpellier (1977-2004).

Spécialiste du droit romain, il fut professeur d'histoire du droit à l'Université Montpellier 1, aujourd'hui retraité.

Sommaire

[modifier] Biographie

[modifier] Formation politique

À sa sortie d'HEC, il rejoint la Faculté de droit de Paris et l'Institut de Géographie. Il milite alors contre la guerre d'Algérie, position très minoritaire à la faculté de droit.

Le 13 février 1962, il fait partie d'un groupe qui tente d'occuper la faculté de droit de Paris. Ce groupe est passé à tabac dans la cour d’honneur de la faculté par les étudiants de la « Corpo de droit », partisans de l’OAS. Ramassés par la police du Ve arrondissement de Paris, nombre de ces étudiants de gauche, parmi lesquels Georges Frêche, se retrouvent quelques heures durant au commissariat du Ve.

Son engagement anticolonialiste dure jusqu’à la fin de la guerre d’Algérie et se prolonge par son entrée à la Fédération des cercles marxistes-léninistes en 1964, où il signe Georges Lierre ses articles pour L'Humanité nouvelle[1]. Exclu à l'automne 1965 pour avoir voulu « fomenter une dissidence » contre l'appareil de la FCML, il rejoint un temps le Centre marxiste-léniniste de France issu du « groupe de Clichy », proche de Patrick Prado et Claude Beaulieu[2]. Une fois nommé à Montpellier en 1969, il s’engage à la SFIO.

[modifier] Carrière politique

En mars 1973, Georges Frêche est candidat (PS) pour la première fois aux élections législatives à Montpellier (Hérault). Il tente à cette époque de se rapprocher des milieux de l'ancienne Algérie française. Ainsi, il réclame que le candidat du tout jeune Front national, André Toise, ancien officier de l’OAS, appelle à voter pour lui par anti-gaullisme en 1973, et ouvre sa liste pour les municipales de 1977 à un ancien officier de la Légion étrangère, condamné pour appartenance à l'OAS. Il est vainqueur de ces deux élections.

Selon Jacques Molénat[3], cette attitude de Frêche avec les nostalgiques de l'Algérie française s'inscrit dans une politique globale de clientélisme envers les rapatriés dans une ville où la communauté "Pieds-Noirs" est l'une des plus importantes de France, notamment depuis la construction ex-nihilo du quartier de La Paillade, initialement destiné à accueillir le flux des nouveaux arrivants.

La prise en compte de ce vote pied-noir serait l'un des éléments de ses victoires successives depuis 1973. Les accusations de clientélisme se fondent aussi sur les subventions à une myriade d'associations liées aux pieds-noirs, la construction d'une Maison des rapatriés, le recrutement dans des emplois municipaux, un accès facilité aux logements, la création d'un musée de la France en Algérie, etc. En 1982, il met en berne tous les drapeaux de la ville quand Claude Cheysson, ministre des Relations extérieures (affaires étrangères) de François Mitterrand, vient s'incliner à Alger devant la tombe des "combattants du FLN".

[modifier] Maire de Montpellier

Avec pour objectif un développement de la ville de Montpellier, il engage celle-ci dans une série de grands travaux. Au cours de ses mandats successifs, l'effet conjugué de la gestion municipale et de l'attraction démographique de Montpellier fait passer la ville du 25e au 8e rang national.

[modifier] Les grands projets

On peut citer notamment la création d'un nouveau quartier à la fin des années 1970 : Antigone, par l'architecte Ricardo Bofill, mais aussi de celui du Millénaire, une zone économique, à la fin des années 1980, qui vient prolonger le développement de la ville vers l'est ou encore au centre-ville l'édification du Corum (centre de congrès et opéra).

Les années 1990 voient se construire la piscine olympique, au sein du réseau des médiathèques la « centrale » Émile-Zola, la première ligne de tramway, implantation des UFR des sciences économiques et d'AES sur le campus de Richter (il échoua néanmoins à y faire venir la faculté de Droit qui a préféré rester en centre-ville, le projet "Richter" a provoqué une forte polémique et a notamment opposé Georges Frêche au président de l'Université Montpellier 1).

Au cours des années 2000, les grands projets continuent : zone ludique et commerciale Odysseum, quartier Nouveau Saint-Roch, deuxième ligne de tramway, chantier du musée Fabre, nouvel hôtel de ville.

Il a donc imprimé sa marque sur la ville en tant que bâtisseur. Ces programmes de construction ont été très coûteux mais, sur le long terme, ils se sont indéniablement affirmés comme positifs et même essentiels. Ses adversaires critiquent le caractère autocratique et mégalomane de ces décisions ; ses réalisations ambitieuses pour Montpellier n'ont pas diminué. Tout ceci correspond à la devise promotionnelle des années 1980 : « Montpellier, la surdouée ».

[modifier] Une intercommunalité difficile

Au sein du district de Montpellier, des tensions apparaissent avec le maire de Lattes, Michel Vaillat, sur la commune duquel sont implantés deux aménagements polluants de l'agglomération montpelliéraine : la décharge du Thôt et la station d'épuration de la Céreirède. Les relations avec Lattes s'apaisent avec l'élection de Cyril Meunier en 2001 et l'engagement de fermer la décharge en 2006. Cependant, elles se détériorent avec Christian Jeanjean, maire UMP de Palavas-les-Flots et ses ambitions politiques locales et nationales.

À la suite de son élection en 2004 à la présidence de la région Languedoc-Roussillon, il ne peut plus être maire de Montpellier pour cause de cumul des mandats et désigne Hélène Mandroux pour lui succéder. Il reste président de la communauté d'agglomération de Montpellier aux compétences élargies (loi Chevènement).

Il consacre, pour l'agglomération, son énergie aux projets de deuxième ligne de tramway et au parc d'activités d'Odysseum. Il a aussi pour objectif d'agrandir la communauté en gagnant d'autres communes pour pouvoir atteindre le seuil de population de 500 000 habitants permettant la transformation en communauté urbaine. Le premier élargissement à l'issue de la transformation du district en communauté d'agglomération a pour effet de faire venir Montpellier jusqu'à la mer. C'est aussi une manière de compenser le départ de plusieurs communes dont Palavas-les-Flots. Pour y arriver, deux possibilités : aller à l'est vers Lunel, ou vers l'ouest avec Sète et Frontignan. Cette deuxième solution fut lancée officiellement et en 2005, il tenta une fusion entre les communautés d'agglomération de Montpellier et de Sète et la communauté de communes de Mèze mais ce projet n'aboutit pas faute d'unanimité.

Du point de vue de l'intercommunalité, le bilan de Georges Frêche est paradoxal. S'il parvient à doter Montpellier d'une communauté d'agglomération puissante et active par transformation du district urbain créé en 1965 il ne parvient pas à calmer le mécontentement des communes alentours (lire la section dédiée de l'article Communauté d'agglomération Montpellier Agglomération). Les discours de rejet de l'agglomération dans les communes périphériques insistent sur la personnalité hégémonique de Georges Frêche. Ainsi l'agglomération est devenue plus puissante grâce à des compétences élargies (culture, développement économique) mais elle est amputée de son littoral par le départ de Palavas-les-Flots et le refus de Mauguio comme de La Grande-Motte, communes membres de la communauté de communes du Pays de l'Or, d'intégrer la communauté.

[modifier] Languedoc-Roussillon

Au niveau régional, sa carrière politique est marquée par une opposition conflictuelle avec Jacques Blanc (UDF, puis UMP), président du conseil régional du Languedoc-Roussillon. Frêche échoue à devenir président de Région en 1998 après l'alliance entre les conseillers régionaux de droite et ceux du Front national lors de l'élection du président du conseil régional, Jacques Blanc. Cependant, en mars 2004, sa liste d'union de la gauche arrive première au second tour de l'élection régionale en Languedoc-Roussillon. Pour éviter le cumul des mandats, il laisse la mairie de Montpellier à une de ses proches, Hélène Mandroux-Colas.

Depuis son accession à la présidence du conseil régional, Georges Frêche s'emploie à convaincre l'opinion et les élus régionaux de sa capacité à gérer la région. Cependant, des conflits ont rapidement éclaté avec l'opposition régionale de droite autour d'annulations de subventions et de la volonté de M. Frêche d'ajouter le nom de la région historique Septimanie au nom de la région. Malgré l'opposition populaire, il lance une campagne d'affichage en faveur du renommage en Septimanie pour un coût de 2 000 000 d'euros [4] selon les chiffres officiels, tandis que l'opposition chiffre la campagne à 12 millions d'euros.

Pour cette nouvelle politique régionale, Georges Frêche a décidé d'augmenter les impôts pour pouvoir lever un budget de 765 millions d'euros (contre 554 millions en 2004) pour financer une rénovation des trains régionaux, entretenir ou construire des lycées, consolider les digues du Rhône qui ont montré leurs faiblesses pendant l'hiver 2003, aider au financement des logements sociaux et étudiants, et aider les personnes âgées et handicapées. En avril 2005, le président de l'UMP Nicolas Sarkozy a décerné « la palme nationale de l'augmentation des impôts » à Georges Frêche. Et ce dernier de l'affubler du sobriquet de "grand Mamamouchi aux talons compensés". Au sujet de l'augmentation de la fiscalité locale, il répond: « … n’est-ce pas le B-A-BA de la politique ? Deux ans d’impopularité, deux ans de calme, deux ans favorables avec des fleurs et des petits oiseaux, et vous êtes réélu : tout cela est d’une facilité déconcertante. »[5]

Les premières décisions votées par le conseil régional sont : livres gratuits pour tous les lycéens et les apprentis, revalorisation des indemnités des stagiaires, lancement d'une politique à destination de la jeunesse : forums Septimania 15-25 ans dans les grandes villes de la région, portail internet, Conseil Régional de la Jeunesse. [6]

Le 14 avril 2005, suite au rejet populaire du terme Septimanie pour rebaptiser la région, il transforme le projet en marque commerciale "Septimanie, la griffe du soleil", et lance une grande campagne publicitaire pour promouvoir ce nom et les produits de la région. En septembre 2005, il annonce renoncer définitivement à rebaptiser la région, 95% de la population y étant opposé.

[modifier] Georges Frêche et le Parti socialiste

Membre du Parti socialiste depuis sa création, Georges Frêche a souvent été en opposition avec les dirigeants de son parti, le Parti socialiste (PS). Il n'a jamais été ministre, selon lui parce qu'il était contre les financements du parti par Urba et les liens entre François Mitterrand et René Bousquet. Le différend est en réalité plus ancien puisque dès le Congrès d'Épinay en 1971, Mitterrand l'avait écarté. Sa démarche pouvait être taxée d'opportunisme car il avait été maoïste de 1962 à 1967 et fait un voyage en Chine durant cette période. Dans un livre publié lorsque Mitterrand était encore président, La France ligotée, Frêche avait dénoncé vigoureusement ce dernier. Il est resté membre du bureau national et du conseil national du PS jusqu'en 2006.

En 2002, il fut l'un des seuls à signaler pendant la campagne électorale présidentielle au candidat Lionel Jospin que son programme n'était pas compréhensible par les électeurs et qu'il aurait dû s'adresser aux ouvriers, mot que Jospin n'employait pas. L'année suivante, est sorti son livre Les éléphants se trompent énormément, critique acerbe des éléphants (dirigeants) du Parti socialiste.

Selon ses détracteurs- dont certains au PS-, durant ses presque trente ans de gestion du PS de l'Hérault, Georges Frêche s'est appliqué à éliminer tous ceux qui pouvaient lui faire de l'ombre et ne garder que ceux qui lui restent soumis, ce qui laisse augurer de jours difficiles pour le parti lorsqu'il aura disparu.

Sa santé physique n'est pas très bonne, il a subi quelques défaillances cardiaques suivies d'opérations lourdes qui l'ont éloigné de la scène politique à partir de la fin de l'année 2004 jusqu'à mai 2005.

C'est sur la demande de Pascale Boistard, membre du bureau national , qu'il est suspendu pour deux années du parti socialiste pour avoir qualifié des harkis (membres d'une association proche de l'UMP) de « sous-hommes ». Le 27 janvier 2007, la commission nationale des conflits du Parti socialiste annonce l'exclusion du président de la région Languedoc-Roussillon pour ses propos jugés « non compatibles avec les valeurs d'égalité et de respect des droits humains » que revendiquent ce parti[7].

[modifier] Dates politiques clefs

[modifier] Controverses

Georges Frêche laisse rarement indifférent entre ses réalisations concrètes, sa façon de prendre des décisions et ses propos parfois outranciers. Parfois surnommé le « Le Pen de gauche »[8], il a, selon Jacques Molénat[3], « l'art d'embrasser au gré des publics tout le kaléidoscope idéologique de l'Hexagone. Il est capable de tenir ici un discours révolutionnaire, là gaulliste, ailleurs libéral, jaurèsien et même lepéniste, dans le sillage, pour cette dernière variante, de son adhésion profonde à la cause pied-noir. »

Georges Frêche a une habitude de la recherche du bon mot cynique en public. Il commente la vie politique régionale et nationale sur le même ton lors des réunions des conseils élus, ces séances sont plus souvent animées de polémiques avec l'opposition que de débats sur les questions votées.

Le 11 février 2006, à l'occasion d'un dépôt de gerbe devant la stèle de Jacques Roseau, porte-parole d'un mouvement pied-noir assassiné en 1993, il est pris à parti par un groupe de harkis récemment passé à l'UMP et répond à ce groupe :

« Vous êtes vraiment d’une incurie incroyable. Vous ne connaissez pas l’histoire. Ah, vous êtes allés avec les gaullistes… Vous faites partie des harkis qui ont vocation à être cocus toute leur vie… Faut-il vous rappeler que 80 000 harkis se sont fait égorger comme des porcs parce que l'armée française les a laissés ? Moi qui vous ai donné votre boulot de pompier, gardez-le et fermez votre gueule ! Je vous ai trouvé un toit et je suis bien remercié. Arrêtez-vous ! Arrêtez-vous ! Allez avec les gaullistes ! Allez avec les gaullistes à Palavas. Vous y serez très bien ! Ils ont massacré les vôtres en Algérie et vous allez leur lécher les bottes ! Mais vous n’avez rien du tout ! Vous êtes des sous-hommes ! Rien du tout ! Il faut que quelqu’un vous le dise ! Vous êtes sans honneur. Vous n’êtes pas capables de défendre les vôtres ! Voilà, voilà… Allez, dégagez ! »[9].

Selon les médias, il aurait traité les harkis de sous-hommes. Selon lui, ces propos n'étaient dirigés que contre les membres d'une association de Harkis s'étant rendus à une cérémonie organisée par le maire UMP de Palavas. Le discours était enregistré par un journaliste de L'Hérault du Jour [10], aux côtés de Jack Lang qui affirme n'avoir « pas entendu » ces propos. Cette polémique intervient dans un double contexte de débat au niveau national sur la loi française du 23 février 2005 (dont Georges Frêche a pris la défense) et au niveau local l'élection cantonale partielle du sixième canton dans lequel l'électorat « rapatrié » et, à moindre titre harki, est déterminante.

Georges Frêche a par la suite présenté ses excuses [11] tandis que ce dérapage est condamné dans sa propre majorité (majorité avec laquelle il entretient depuis longtemps une relation tendue), par les Verts (Maryse Arditi) et Jean-Claude Gayssot (PCF) qui démissionne de sa vice-présidence du conseil régional. Jean-Claude Gayssot retirera ensuite sa démission suite aux explications fournies par M. Frêche[12].

Le 28 février 2006, François Hollande, premier secrétaire du Parti socialiste le suspend des instances nationales du parti en attendant son passage devant la commission nationale des conflits[13].

Mis en examen en mars 2006 pour injures à caractère racial, il est relaxé le 13 septembre 2007 en appel; la Cour d'appel estimant que « les propos ne s'adressaient d'aucune manière à la communauté harkie mais à deux individus ».

En juillet 2007, l'Agrif porte plainte contre Georges Frêche[14] pour « provocation antisémite et anti-libanaise », prononcée le 24 juin 2007: il avait notamment déclaré avoir fait de Montpellier « une zone libérée d’Eretz-Israël ».

En novembre 2005, lors de l'inauguration d'une mosquée de Montpellier, il s'était demandé si ce n'était pas "les flics qui, comme en mai 1968, (mettaient) le feu aux bagnoles". le ministre de l'Intérieur d'alors Nicolas Sarkozy le poursuivit pour avoir émis cette supposition, et saisit le ministre de la justice afin qu'il engage les poursuites. Il fut relaxé en première instance par le tribunal correctionnel de Montpellier. Mais le parquet ayant fait appel, et requis en première instance une amende de 5000 euros, fut finalement condamné le 11 septembre 2007 par la Cour d'appel de Montpellier à une amende de 1500 euros, celle-ci ayant retenue une diffamation à l'encontre de la police. Son avocat, Me Gauer, a laissé entendre que son client pourrait se pourvoir en cassation et aller même jusque devant la Cour Européenne des Droits de l'Homme. Il a déclaré: "vous verrez qu'il gagnera".[15]

Georges Frêche est invité dans l'émission de Laurent Ruquier, On n'est pas couché du 17 novembre 2007, afin de promouvoir son nouveau livre, Il faut saborder le PS. Les images concernant les harkis sont rediffusées, et les deux chroniqueurs de Ruquier, Éric Naulleau et Éric Zemmour, n'hésitent pas à parler de manipulation médiatique, les images montrant clairement que Frêche s'adressait, avec virulence, à deux hommes en particulier, et non à une communauté. Devant la ministre Rama Yade, Frêche s'explique sur la question des noirs en équipe de France, assurant qu'il voulait « attirer l'attention sur le fait qu'il y a d'autres moyens de s'en sortir », et insistant sur les formations que proposent ce qu'il appelle les lycées de la seconde chance. Selon lui, il a été victime d'un lynchage médiatique des médias de gauche qui ont isolé une phrase dans son discours; idée reprise par Zemmour, journaliste au Figaro. Il dit à ce propos:« je suis un vieux modèle de l'époque de Mitterrand. Il me faut plusieurs phrases pour m'exprimer, et dans la société dans laquelle on vit, il faut être synthétique, tout dire en une phrase ou deux. »

La Statue de Lénine que George Frêche souhaite rappatrier à Montpelier.  Conçue par l'artiste soviétique Emil Venkov et érigée en 1988 à Poprad en Tchécoslovaquie, elle fut déboulonnée après la chute du communisme. Elle est rachetée par un amateur d'art de Seattle et érigée à un carrefour dans le quartier bohémien de Fremont
La Statue de Lénine que George Frêche souhaite rappatrier à Montpelier. Conçue par l'artiste soviétique Emil Venkov et érigée en 1988 à Poprad en Tchécoslovaquie, elle fut déboulonnée après la chute du communisme. Elle est rachetée par un amateur d'art de Seattle et érigée à un carrefour dans le quartier bohémien de Fremont

Le 16 janvier 2008, il crée à nouveau une polémique en déclarent vouloir racheter une statue de Lénine (actuellement à Seattle) et la faire ériger en plein coeur de Montpellier, sur la place de la Comédie, après les élections municipales.[16]. Il justifie sa position par « dépolitisation de la société » et déclare que « l'installation d'une telle statue va-t-elle interpeller la jeunesse sur l'histoire politique. Et peut-être qu'un jour, nous aurons aussi à Montpellier une statue de Mao. Et puis celle du Général de Gaulle »[17] .

[modifier] Notes et références

  1. Christophe Bourseiller, Les maoïstes. La folle histoire des gardes rouges français, Éditions du Seuil, collection « Points – essais », 2008, p. 67.
  2. Christophe Bourseiller, op. cit., p. 74-75.
  3. ab Le Marigot des pouvoirs de Jacques Molénat, p.44
  4. http://septimano.free.fr/accueil.html
  5. Entretien avec Le Point, 23 février 2006
  6. Portail jeune Région Languedoc Roussillon - la Tribu - Conseil Régional du Languedoc Roussillon
  7. Exclu du PS, Georges Frêche s'appuie sur ses soutiens locaux, Jean-Baptiste de Montvalon, Le Monde, 30 janvier 2007
  8. « Georges Frêche entre guillements », article de Philippe Palat dans Le Monde du 2 mars 2006
  9. Georges Frêche, un « sous élu » récidiviste de la haine verbale (1ère partie) - Oumma.com
  10. Un article de Libération propose d'écouter l'enregistrement des propos
  11. La demande de pardon de Frêche ne calme pas la colère de certains harkie (même si 94% des Harkis du Languedoc-Roussillon soutiennent Gerges Frêche selon l'intéressé lui-même), Pierre Daum dans Libération le 14 février
  12. http://archquo.nouvelobs.com/cgi/articles?ad=politique/20061122.OBS0075.html&host=http://permanent.nouvelobs.com/ Les explications successives de Georges Frêche dans le Nouvelobs.com
  13. « Georges Frêche a été suspendu des instances nationales du PS », article du Monde.fr du 28 février 2006
  14. Communiqué
  15. http://fr.news.yahoo.com/afp/20070911/tfr-proces-police-collectivites-freche-4000a2c_1.html
  16. [1]
  17. Article du Figaro du 17 janvier 2008 intitulé Frêche veut élever une statue de Lénine à Montpellier

[modifier] Voir aussi

[modifier] Bibliographie

  • Georges Frêche: Toulouse et la région Midi-Pyrénées au siècle des Lumières vers 1670-1789, éd Ceyas, 1974
  • Georges Frêche: La France ligotée, éd Belfond, 1990
  • Georges Frêche: Puylaurens, une ville Hugeunate en Languedoc-Roussillon. La vie économique, sociale et religieuse dans le Pays de Lavaur, éd Privat, 2001
  • Georges Frêche: Les éléphants se trompent énormément, éd Balland, 2003
  • Georges Frêche: Montpellier, la longue marche 1970-2020, éd Empreinte, 2005
  • Georges Frêche: Il faut saborder le PS, Conversations avec Alain Rollat, éd. Seuil, 2007
  • Jacques Molénat: Le Marigot des pouvoirs - Systèmes, réseaux, communautés, notables et francs-maçons en Languedoc-Roussillon, éd. Climats, 2004
  • Karim Maoudj: Georges Frêche, grandes heures et décadence, éd. de Paris, 2007
  • François Delacroix: Georges Frêche, la sagesse de la démesure, éd. Alter Ego, 2007
  • Alain Rollat: L'assassinat raté de Georges Frêche, éd. Singulières, 2008

[modifier] Liens externes

Précédé par Georges Frêche Suivi par
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