Foch (porte-avions)

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São Paulo
Le Foch en octobre 2000 à Toulon, avant son départ pour le Brésil.Le Foch en octobre 2000 à Toulon, avant son départ pour le Brésil.
Noms : Foch (1963)
São Paulo (2000)
Histoire
A servi dans : Marine nationale française Pavillon
Marine brésilienne Pavillon
Commandé : 1955
Quille posée : 15 novembre 1957
Lancement : 23 juillet 1960
Armé : 15 juillet 1963
Statut : En service dans la marine brésilienne
Caractéristiques techniques
Type : Porte-avions
Longueur : 265 m
Maître-bau : 51,20 m
Tirant d’eau : 8,60 m
Déplacement : 24 200 tonnes (32 800 en pleine charge)
Propulsion : 6 chaudières, 2 turbines GEC Alsthom, 2 hélices
Puissance : 126 000 ch (92 640 kW)
Vitesse : 32 nœuds
Caractéristiques militaires
Armement : 8 x canons de 100 mm AA Mle 53 à l'origine; dans les années 90, 4 remplacés par 2 SACP Crotale EDIR systems, avec 52 missiles ; 5 mitrailleuses 12,7 mm.
Aéronefs : 40 aéronefs
Rayon d’action : 7 500 milles nautiques à 18 nds, 3 500 milles à 32 nds
Autres caractéristiques
Équipage : 1 920 hommes, 1 338 marins
Chantier : Les Chantiers de l'Atlantique, Saint-Nazaire

Le porte-avions Foch (R 99) était le vaisseau-frère du Clemenceau. Il était le second navire de guerre nommé en l'honneur du maréchal Ferdinand Foch. Ironie de l'histoire, Foch avait pourtant déclaré : « Les aéroplanes [...] ne présentent pas de valeur militaire ». Le premier avait été un croiseur armé en 1932, et sabordé à Toulon le 27 novembre 1942.

Après une carrière de 37 ans dans la Marine nationale française, il fut vendu le 15 novembre 2000 à la Marine brésilienne, et renommé NAe[1] São Paulo (A12). Il est actuellement (2008) toujours en service.

Il devrait être remplacé en 2015 par le PA 2, soit plus de 15 ans après son retrait du service

Sommaire

[modifier] Principales campagnes militaires

  • En 1978, le Foch a été présent en mer Rouge pour la protection de l'accession à l'indépendance de Djibouti durant l'opération Saphir II.
  • En 1982, il a participé au soutien du contingent français déployé au Liban dans le cadre de la mission Olifant.
  • De 1993 à 1999, il a été engagé régulièrement dans les opérations Balbuzard, Salamandre, et Trident dans l'Adriatique lors de l'engagement français en ex-Yougoslavie dans le cadre de la FORPRONU, de la SFOR, et de la KFOR. Il a assuré la sécurité des éléments français au sol, et effectué des frappes aériennes sous le commandement de l'ONU et de l'OTAN.

[modifier] Caractéristiques

[modifier] Parc aérien

Installations du pont d'envol :

  • pont d'envol (axial) : 257 m x 35 m (47 m hors tout)
  • piste oblique à 8° : 165 m x 29,5 m
  • hangar : 180 m x 24 m
  • ascenseurs : 1 axial, 1 latéral : 16 m x 11 m capacité 15 000 kg
  • brins d'arrêt : 4
  • catapultes à vapeur : 2 de 50 m
  • carburéacteur : 1 800 m³
  • essence : 110 ou 400 m³
  • munitions : 3 000 m³

Environ 40 aéronefs lorsque il était dans la Marine nationale :

[modifier] Électronique

  • 1 x DRBV-23B radar de veille air (bande D)
  • 1 x DRBV-50 radar de veille combiné basse altitude et surface (remplacé ensuite par un DRBV-15) (bande E/F)
  • 1 x NRBA-50 radar d'appontage
  • 1 x DRBI-10 radar de veille tri-dimensionnelle
  • plusieurs DRBC-31 radar de conduite de tir (remplacé par des DRBC-32C)
  • DRBN-34 radar de navigation
  • Système d'aide au commandement AIDCOMER
  • Transmissions par satellite Syracuse I et Inmarsat
  • Système de combat SENIT 2

Contre-mesures :

  • 2 lances-leurres CSEE Sagaie
  • Détecteur de radar ARBR 17
  • Brouilleur de radars ARBR 33

[modifier] Galerie

[modifier] Liens externes

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[modifier] Notes

  1. NAe pour « Navio-Aeródromo » : navire-aérodrome, c'est-à-dire porte-avions.