Edgard de Larminat

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Edgard de Larminat
Naissance : 29 novembre 1895
Alès, France
Décès : 1er juillet 1962 67 ans)
Paris, France (suicide)
Origine : Française
Grade : Général d'armée
Service : 1914 - 1962 (†)
Conflits : Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Commandement : 1re division française libre
2e corps d’armée français (armée B)
Faits d'armes : Bataille de Verdun
Forces françaises libres
Débarquement en Provence
Distinctions : Grand-croix de la Légion d'honneur
Compagnon de la Libération
Croix de Guerre 1914-1918
Croix de Guerre 1939-1945
Croix de guerre des TOE

Edgard de Larminat, né le 29 novembre 1895 à Alès (Gard) et mort le 1er juillet 1962 à Paris, est un général français, qui combattit lors des deux guerres mondiales. Compagnon de la Libération, il est un des premiers militaires français à rejoindre les forces françaises libres en 1940.

Sommaire

[modifier] Biographie

[modifier] Première Guerre mondiale

Larminat termine cette guerre avec quatre citations, la Légion d'honneur et le grade de capitaine. Il a 23 ans

[modifier] Maroc, Mauritanie puis Indochine

[modifier] Deuxième Guerre mondiale

  • En mars 1940 il est promu colonel alors qu'il est chef d’état-major du général commandant les troupes du Levant.
  • En mai 1940, il est nommé chef d'état-major du général commandant le théâtre d'opérations du Moyen-Orient.
  • En juin 1940, il refuse la défaite et diffuse des ordres pour créer une force de volontaires destinée à rejoindre les Britanniques, ce qui lui vaut d'être arrêté et emprisonné à Damas. Il s'évade rapidement et rejoint les Forces françaises libres en Palestine.
  • En août 1940, il contribue au ralliement du Moyen-Congo à la France libre.
  • Nommé gouverneur général de l'AEF.
  • Membre du Conseil de Défense de l'Empire, Haut-Commissaire, il est promu général de brigade en juillet 1941.
  • Condamné à mort par contumace par le régime de Vichy.
  • Il organise des bataillons africains des FFL formant la 1re division française libre et de la Colonne Leclerc.
  • Décembre 1941, il est nommé adjoint du général Catroux, commandant en chef au Levant et prend le commandement des 1re et 2e Brigades FFL pendant la campagne de Libye où il organise la défense Bir Hakeim.
  • En juillet 1942, il subit un grave accident de voiture en Égypte.
  • En septembre 1942, il reçoit sa troisième étoile.
  • En janvier 1943, il prend le commandement de la 1re DFL et se rend en Tunisie.
  • En juin 1943, il devient chef d'état-major général des FFL.
  • Il rejoint le Corps expéditionnaire français du général Juin ou il commande le 2e Corps d'Armée.
  • En juin 1944, nouvelle citation pour son sens tactique et son esprit de décision lors des combats contre les Allemands dans la région de Viterbo.
  • En août 1944, il participe au débarquement en Provence avec la 1re armée comme commandant d'un corps d'armée.
  • En octobre 1944, il est chargé de réduire la résistance allemande de l'Atlantique notamment de Lorient, La Rochelle, Rochefort et Royan-Pointe de Grave.
  • Pendant l'hiver 1944-1945, il réorganise les FFI en cinq divisions d'infanterie.
  • En avril 1945, il prend toutes les positions allemandes de la Gironde, la libération du port de Bordeaux. Après la capitulation de l'Allemagne, il prend possession de La Rochelle, Saint-Nazaire et Lorient.

[modifier] Après-guerre

  • En novembre 1945, il est nommé Inspecteur Général des Troupes d'Outre-mer.
  • En 1953, il est nommé général d'armée, puis en 1955, Inspecteur des Troupes Coloniales. Un an après il est versé dans la 2e section (cadres de réserve).
  • En juin 1962, rappelé, il est nommé président de la Cour militaire de justice chargée de juger les participants au putsch d'Alger en avril 1961.
  • Le 1er juillet 1962, il met fin à ses jours.

[modifier] Citation

« Je me souviens qu'à la fin de la guerre, mon cousin Henri et moi marquions l'avance des armées alliées avec des petits drapeaux portant le nom des généraux commandant des armées ou des corps d'armées. J'ai oublié le nom de presque tous ces généraux (Bradley, Patton, Joukov) mais je me souviens du nom du général de Larminat », Georges Perec, Je me souviens, 37.

[modifier] Décorations

[modifier] Décorations françaises, des colonies françaises ou interalliées

[modifier] Décorations étrangères

[modifier] Publications

  • L'Armée dans la Nation, Paris, 1945
  • Bertie Albrecht, Pierre Arrighi, Général Brosset, D. Corticchiato, Jean Prévost, 5 parmi d'autres, Paris, 1947
  • Que sera la France de demain ?
  • L'Armée européenne, Paris, 1952
  • Chroniques irrévérencieuses, Paris, 1962

[modifier] Lien externe

Autres langues