Brigitte Bardot

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Brigitte Bardot
Brigitte Bardot en 1968
Brigitte Bardot en 1968

Nom Brigitte Anne-Marie Bardot
Surnom BB
Naissance 28 septembre 1934
France Paris, France
Nationalité France Française
Profession(s) Actrice
chanteuse
Présidente de la Fondation Brigitte-Bardot
Films notables Et Dieu... créa la femme
La Vérité
Le Mépris
Viva Maria
Conjoint(e) Roger Vadim
Jacques Charrier
Gunter Sachs
Bernard d'Ormale
Enfant(s) Nicolas Charrier
Site internet Fondation Brigitte-Bardot
Fiche IMDb

Brigitte Bardot née Brigitte Anne-Marie Bardot est une actrice de cinéma et une chanteuse française. Elle est une militante de la défense animale, fondatrice et présidente de la Fondation Brigitte-Bardot.

Mythe et sexe-symbole des années 1950 et 1960, elle fut une star mondiale, égérie et muse des plus grands artistes de l'époque. Emblème de l'émancipation des femmes et de la liberté sexuelle, elle a révolutionné les mœurs, passant de la femme enfant à la femme fatale, libre et provocatrice, ingénue et impudique, dans une époque d'après-guerre très conservatrice. Avec 48 films à son actif et plus de 80 chansons en 21 ans de carrière, Brigitte Bardot, tout aussi connue sous les initiales BB, est une des artistes françaises les plus célèbres sur la planète.

Sommaire

[modifier] Biographie

[modifier] Enfance et adolescence

Brigitte Bardot naît à Paris le 28 septembre 1934, au 5 place Violet dans le 15e arrondissement. Issue d'un milieu bourgeois, d'un père industriel, propriétaire des Usines Bardot et d'une mère au foyer, la jeune Brigitte reçoit une éducation stricte aux côtés de sa sœur Marie-Jeanne (dite Mijanou). Très jeune, elle se passionne pour la danse classique et fait ses premiers pas, à 7 ans, au cours Bourgat. En 1949, elle entrera d'ailleurs au Conservatoire de Paris et y obtiendra un premier accessit. Son père, qui a été couronné par l'Académie française pour un recueil de poèmes, était un passionné de cinéma et adorait filmer. De ce fait, de nombreux films de Bardot étant enfant existent (ce qui était assez rare pour l'époque). Sa mère, dite Toty, aimait particulièrement la mode et la danse. Ainsi, la famille Bardot faisait partie de la haute société et fréquentait le tout-Paris. Ils côtoyaient notamment beaucoup de directeurs de presse, de théâtre, de cinéma mais aussi des gens de la mode[1].

En 1949, à l'âge de 15 ans, elle est engagée par la directrice de ELLE et du Jardin des Modes, Hélène Lazareff, qui était une grande amie de sa mère (elle ne s'est pas fait remarquer dans un train en marche ou dans la rue par cette dernière comme le veut la légende). Très vite, Brigitte est promue « mascotte » du magazine ELLE dont elle fait la couverture le 8 mars 1950. Grâce à cette couverture, le réalisateur Marc Allégret la remarque et lui propose un rôle dans son prochain film Les lauriers sont coupés. Le film ne se fera pas mais elle venait de rencontrer un jeune assistant, Roger Vadim. Dès lors, les deux amoureux - elle n'a que 15 ans et lui près de 22 - ne se quittent déjà plus. Ses parents n'approuveront jamais leur relation et tenteront, en vain, de les séparer[2].

[modifier] Premiers pas au cinéma

En 1952, Jean Boyer lui offre un petit rôle, son premier, dans Le Trou normand avec Bourvil. Elle l'accepte sans savoir qu'elle entrait dans un monde qu'elle détesterait plus tard et dont elle aurait du mal à sortir. Très vite, elle enchaîne avec Willy Rozier qui lui offre son second rôle dans Manina la fille sans voiles. Côté vie privée, ayant atteint l'âge de ses 18 ans, son père lui donne l'autorisation pour qu'elle se marie avec Roger Vadim (la majorité étant encore à 21 ans à l'époque). Mariage qui sera célébré à l'église de Passy le 21 décembre 1952[3].

En 1953, elle connaît sa première et unique expérience au théâtre en jouant L'Invitation au château de Jean Anouilh, dans une mise en scène d'André Barsacq. Des planches qu'elle ne chevaucha que quelques mois. Cette même année, elle rencontre celle qui fut son impresario tout au long de sa carrière, Olga Horstig. Brigitte Bardot poursuit ainsi ses rôles dans de petits films, comme en 1953, à 19 ans, où elle joue dans Un acte d'amour. Mais c'est au Festival de Cannes où un premier tournant dans sa carrière s'effectue. Car la simple starlette qu'elle est éclipse déjà les stars de l'époque. Elle déclenche les flashs des photographes et son sex-appeal ébranle la Croisette, dont l'acteur Kirk Douglas qui aurait même tenté de l'emmener aux États-Unis[4].

Dès lors, elle enchaîne avec des dizaines d'autres films, tels que Futures vedettes de Marc Allégret, Les Week-ends de Néron de Steno, Les Grandes Manœuvres de René Clair où elle tient un second rôle aux côtés de Gérard Philipe et Michèle Morgan, mais aussi Cette sacrée gamine ou encore En effeuillant la marguerite.

[modifier] La consécration

Mais c'est en 1956, à 22 ans, qu'elle entre dans la légende du cinéma mondial, devenant un mythe vivant, un modèle social et un sexe-symbole international, grâce au film de Roger Vadim, Et Dieu… créa la femme. Elle y joue le rôle de Juliette Hardy face à Curd Jürgens, Christian Marquand et Jean-Louis Trintignant. Vadim définissait ainsi le personnage que tenait Brigitte Bardot : « Je voulais, à travers Brigitte, restituer le climat d'une époque, Juliette est une fille de son temps, qui s'est affranchie de tout sentiment de culpabilité, de tout tabou imposé par la société et dont la sexualité est entièrement libre. Dans la littérature et les films d'avant-guerre, on l'aurait assimilée à une prostituée. C'est dans ce film, une très jeune femme, généreuse, parfois désaxée et finalement insaisissable, qui n'a d'autre excuse que sa générosité. »[5] À sa sortie en France, le film eut un succès modéré, mais en 1957, Et Dieu créa... la femme sortit aux États-Unis et là, le film fit sensation et déchaîna passions et attaques (notamment par la censure). Il fut interdit dans certains États mais connut un grand succès. Et c'est par le biais de ce succès américain qu'il ressortit en France et y connut un triomphe retentissant. Ce film fut le cadeau d'adieu de Roger Vadim à Brigitte Bardot comme il se plaira à le dire par la suite. Ils divorcèrent quelques mois plus tard, Bardot s'en allant aux côtés de Jean-Louis Trintignant[6].

Dès lors, le mythe B.B. se créa : cheveux blonds clairs, très longs, en cascade de boucles et de crans, ou encore la célèbre « coiffure choucroute ». Des yeux fardés d'un eye-liner noir s'étirant, la bouche rouge ou rose vif entourée d'un tracé de crayon assorti. Des vêtements sexy et moulants, tailleurs, jupes prince de galles, taille entourée d'une grosse ceinture, robes ou jupes amples à motif vichy (mode qu'elle lança à l'époque), ballerines, jean's, tee-shirts, ou encore le fameux bikini qu'elle démocratisa. Également, de grandes personnalités telles que François Nourissier, Marguerite Duras, Jean Cocteau ou encore Simone de Beauvoir s'intéressent à elle et lui consacrent des articles. La « bardolâtrie » était née.

Devant ce succès planétaire, Hollywood lui fait miroiter de fabuleuses propositions, mais elle refusera toujours, désirant rester une valeur française. Entre temps, elle fait l'acquisition de la Madrague, sur la route des Canebiers à Saint-Tropez en 1958, et contribue ainsi à faire de ce village déjà connu dans les années 1920 et 30 par des artistes et écrivains tels que Colette, un endroit de légende par sa seule présence et par les folles nuits de fêtes tropéziennes qu’elle anime. On lui prête une vie dissolue et pleine d'amants, comme à cette époque où elle a une liaison avec Sacha Distel[7]. Dès lors, ses moindres faits et gestes sont traqués, épiés et déformés, les paparazzi ne la lâchent plus. S'en suivra d'ailleurs un documentaire en 1963, Paparazzi, sur ces photographes qui la harcèlent. Elle sera adulée et détestée comme peu d'actrices de son vivant. Des millions de journaux feront de sa photo leur couverture à travers le monde et elle fera l'objet d'un nombre incalculable d'articles la mettant en vedette ou la dénigrant parfois violemment.

B.B. enchaîne les films à succès avec les plus grands acteurs du moment, comme en 1957 où elle tourne dans Une Parisienne, une comédie de Michel Boisrond avec Henri Vidal. Le duo, qui plut beaucoup au public, se retrouva deux ans plus tard, toujours sous la direction de Michel Boisrond, dans Voulez-vous danser avec moi ? marqué tragiquement par la mort d'Henri Vidal peu après la fin du tournage.

En 1958 sort dans les salles En cas de malheur, de Claude Autant-Lara, avec Jean Gabin et Edwige Feuillère. Ce film, qui relate l'histoire d'un avocat parisien compromettant sa carrière et son ménage par amour pour Yvette, une jeune femme ayant commis un petit braquage qui a mal tourné, est un des grands classiques du cinéma français. Gabin, qui se demandait au départ au sujet de Bardot, quelle était cette chose qui se baladait toute nue, et qui dira par la suite qu'il la considérait comme une vraie comédienne.

Puis en 1959, elle tourne dans Babette s'en va-t-en guerre de Christian-Jaque avec Francis Blanche et un acteur qu'elle impose, Jacques Charrier. Ce dernier la séduit et il l'épouse le 11 juin de la même année sous le feu des médias du monde entier. Le 11 janvier 1960, elle accouche, à son domicile (ne pouvant sortir de chez elle, son appartement étant cerné par les photographes), d'un garçon, Nicolas Charrier, dont la naissance fut un événement mondial.

[modifier] Le sexe-symbole des années 1960

En 1960, sort sur les écrans La Vérité, avec Charles Vanel, Sami Frey et Marie-José Nat, le récit d'un crime passionnel. Son meilleur film, dira-t-elle. Néanmoins, Henri-Georges Clouzot, le réalisateur, lui aura fait vivre un éprouvant tournage. De plus, son incapacité à s'occuper de son enfant, son ménage mis à mal par les pressions de toutes parts, la trahison de son secrétaire personnel qui dévoila nombre de ses secrets à la presse, la pression inouïe des journalistes et les agressions perpétuelles des « fans » la poussent à bout. Brigitte Bardot fait une tentative de suicide le jour de son anniversaire, le 28 septembre 1960. Plongée dans le coma, elle s'en sortira par miracle[8].

En octobre 1961, l'argentin Jorge Vieira débarque sur les ondes radiophoniques avec un titre qui sera un succès planétaire : Brigitte Bardot Bejo. La chanson fera le tour du monde et Dario Moreno reprendra le titre plus tard.

En 1962, elle entame ce qui sera alors son premier combat pour la cause animale, en militant pour le pistolet d'abattage indolore dans les abattoirs. En effet, après avoir vu des photos démontrant les conditions dans lesquelles les animaux étaient tués, elle décida de devenir végétarienne et entama sa première bataille[9]. Elle fut donc reçue à l'Élysée et obtint quelques années plus tard des pouvoirs publics « l'étourdissement préalable à l'abattage ».

La même année, Brigitte Bardot fait son entrée dans le dictionnaire Le Petit Larousse[10].

En 1963, à 27 ans, elle tourne dans le chef-d'œuvre cinématographique, Le Mépris, de Jean-Luc Godard, avec Michel Piccoli et Jack Palance à Capri, dans la célèbre Villa Malaparte, conçue par l'architecte Adalberto Libera. Le film fut accueilli à l'époque de façon mitigée. Elle dira plus tard qu'elle n'a jamais vraiment bien compris « l'esprit Godard » mais qu'elle s'était bien amusée sur le tournage du film. Par ailleurs, Michel Piccoli disait d'elle : « Brigitte Bardot fut, au début de l'entreprise, ravie qu'un cinéaste comme Godard lui demande de travailler avec lui. Bien qu'intimidée, elle était parfaitement consciente de ce qui l'attendait. Mais en même temps, il y avait quelque chose d'assez bouleversant dans sa manière d'être, son indolence, son non-besoin d'effort »[11].

Statue de Brigitte Bardot érigée à Buzios au Brésil
Statue de Brigitte Bardot érigée à Buzios au Brésil

Elle part l'année d'après, en 1964, passer des vacances à Buzios, un village du Brésil, en compagnie de son petit ami de l'époque, le musicien brésilien Bob Zagury. Dès lors, Buzios connut la même engouement que Saint-Tropez, grâce au séjour de la star. En remerciement, les brésiliens lui érigèrent une statue à son effigie, sculptée par Motta.

Puis en 1965, elle joue aux côtés de Jeanne Moreau dans Viva María ! de Louis Malle, réalisateur qu'elle retrouvait trois ans après Vie Privée. L'histoire de deux chanteuses de cabaret, au Mexique, embrassant une cause révolutionnaire. Le film eut un très gros succès, notamment aux États-Unis, où B.B. partit en faire la promotion. Elle fut reçue par la presse et le public comme les plus grandes stars hollywoodiennes. Elle fut également nominée pour ce film aux BAFTA, pour la meilleure actrice étrangère[12]. À cette période, Bardot était au sommet de sa beauté et de sa gloire.

En 1966, le milliardaire allemand Gunter Sachs envoie une pluie de pétales de roses sur la Madrague depuis son hélicoptère pour lui déclarer son amour et la demander en mariage. Elle l'épouse en troisièmes noces le 14 juillet 1966 à Las Vegas. Leur union durera deux ans[13]. Elle devra affronter l'année d'après une foule hystérique au Festival de Cannes 1967 avec son mari, alors qu'elle présentait le film hors-compétition de ce dernier. Ce fut sa dernière apparition officielle dans le monde du cinéma.

Toujours en 1967, Brigitte Bardot vit une idylle avec Serge Gainsbourg. Elle devient sa muse et il lui écrit ainsi une dizaine de chansons, parmi lesquelles ses plus grands succès : Harley Davidson, Bonnie & Clyde, Contact, Comic Strip (duo dont une version existe également en anglais), Bubble Gum, La Bise aux hippies (où BB chante en duo avec Sacha Distel, Gainsbourg apparaissant en guitariste hippie dans le show télévisé), L'Appareil à sous, Je me donne à qui me plaît ou encore Je t'aime… moi non plus, mais Bardot, étant encore mariée à Gunter Sachs à l'époque, demande à Gainsbourg de ne pas sortir le titre, ce dernier acceptera. À leur rupture, il lui dédiera une chanson-hommage : Initials BB.

La même année, elle participe au Sacha Show où elle chante avec Sacha Distel, puis au Show Bardot, à l'occasion des fêtes de fin d'année, qui lui est entièrement consacré et qui connaît un succès télévisuel mondial, notamment aux États-Unis. Parallèlement, Claude Bolling, Jean-Max Rivière, Gérard Bourgeois et tant d'autres compositeurs lui écrivent des chansons telles que C'est Rigolo, Invitango, Les Amis de la musique, Everybody loves my baby, la Madrague, Moi je joue, La Fille de paille, Le Soleil, Oh ! Qu'il est vilain, etc.

En 1968, Charles de Gaulle déclare que Brigitte Bardot rapporte autant que les devises Renault à la France. Le président l'apprécie également pour sa simplicité, son franc-parler et sa bonne humeur, il lui propose ainsi d’être le modèle du buste de Marianne exposé dans toutes les mairies de France. Ella accepte et devient ainsi la première femme à incarner les traits du symbole français. Le buste sera réalisé par le sculpteur Aslan. Elle sera suivie plus tard par Mireille Mathieu, Catherine Deneuve, Inès de La Fressange, Lætitia Casta et Évelyne Thomas.

[modifier] La fin du vedettariat

En 1970, Michel Deville la montre joyeuse et mutine dans L'Ours et la Poupée aux côtés de Jean-Pierre Cassel. En 1971, elle joue dans Boulevard du rhum, de Robert Enrico avec Lino Ventura, l'histoire du film se déroule au temps de la prohibition. La même année, c'est aux côtés de Claudia Cardinale qu'elle tourne Les Pétroleuses, de Christian-Jaque, une comédie-western. Ces trois films furent ses derniers succès cinématographiques.

En 1973, après avoir tourné son dernier film, L'Histoire très bonne et très joyeuse de Colinot trousse-chemise, de Nina Companeez, après 21 ans de carrière, soit près de 50 films et 80 chansons, n'en pouvant plus de toute sa surmédiatisation et du cinéma, anticipant ainsi sa retraite artistique, elle se retire définitivement du 7e art. Décidant de se consacrer désormais à une autre passion qui lui tient depuis longtemps à cœur : la défense des animaux. Elle qui déclarait quelques années auparavant : « Je ne suis qu'une femme comme les autres, j'ai un nez et une bouche, j'ai des sentiments et des pensées, mais ma vie devient impossible. Mon âme ne m'appartient plus. Pour moi, le vedettariat est un monstre. Je ne peux pas vivre comme je l'entends. Mon existence est tout simplement souterraine. Si je veux sentir de l'air frais chez moi, je ne peux pas ouvrir la fenêtre, parce qu'il y aura un photographe assis sur le toit d'en face. Il y a bien des choses dans ma vie dont je ne puisse pas dire c'est à moi »[14].

[modifier] Premiers pas dans la défense animale

En 1977, elle déclenche une vaste campagne médiatique en partant sur les glaces polaires du Canada, à Blanc-Sablon, afin d'y dénoncer le massacre des blanchons organisé pour leur fourrure. Son périple va durer cinq jours sous une pression médiatique inouïe. À son retour en France, elle réussira à faire voter l'interdiction du commerce de produits dérivés de la chasse sur les phoques ayant moins de quatre semaines[15], grâce notamment au soutien du président de l'époque, Valéry Giscard d'Estaing.

Suite à son action au Canada, en 1978, Brigitte Bardot publie un livre imagé destiné aux enfants, Noonoah, le petit phoque blanc, racontant la vie d'un bébé phoque sauvé par un esquimau des chasseurs.

En 1982, elle reprend exceptionnellement les studios d'enregistrements pour une dernière chanson, en hommage aux animaux : Toutes les bêtes sont à aimer, une chanson qui connaîtra un petit succès.

Puis en 1985, elle est faite chevalier de la Légion d'honneur par le président François Mitterrand, mais Brigitte Bardot ne viendra jamais se faire remettre sa décoration, par conséquent, elle la refusera[16].

En 1986, 19 ans après son enregistrement, Brigitte Bardot propose à Serge Gainsbourg de ressortir des coffres de chez Philips Je t'aime… moi non plus. La chanson, chantée entre temps par Jane Birkin connaîtra un certain succès.

[modifier] La Fondation Brigitte-Bardot

Toujours en 1986, elle crée la « Fondation Brigitte-Bardot »[17], organisme voué à la protection des animaux, qu'elle finance par une vente aux enchères d'objets, bijoux et effets personnels afin d'obtenir les 3 millions de francs nécessaires, et auquel elle lègue la Madrague pour assurer sa pérennité. En 1992, la fondation est déclarée d'utilité publique par le Conseil d’État. À connaître, les grands combats de la Fondation Brigitte-Bardot sont : la lutte contre la captivité des animaux sauvages (telle que dans les cirques ou les zoos), le transport des animaux de boucherie, l'hippophagie, la fourrure, les expérimentations animales, les abus de la chasse, les combats d'animaux (tels que les corridas ou combats de coqs), la chasse aux phoques, la chasse à la baleine, le braconnage ou encore les abandons d'animaux de compagnie.

Brigitte Bardot présente également de 1989 à 1992, les émissions SOS Animaux, produites par Roland Coutas et Jean-Louis Remilleux, elles servent à sensibiliser l'opinion publique sur les souffrances affligées aux animaux. Il s'en suivra 13 émissions qui connaîtront un grand succès d'audimat.

Le 16 août 1992, elle épouse en quatrièmes noces, en Norvège, Bernard d'Ormale, un industriel et sympathisant du Front National avec qui elle vit depuis à Saint-Tropez[18].

En 1993 est créé à Hollywood le Brigitte Bardot International Award, récompensant chaque année le meilleur reportage animalier. Brigitte Bardot, très touchée du geste des Américains, n'assistera toutefois jamais à la cérémonie[19].

Puis, en 1996, elle publie le tome 1 de ses mémoires : Initiales BB, retraçant son enfance et toute sa période de star. Ce livre a été traduit en 23 langues et vendu à plus d'un million d'exemplaires dans le monde. Elle aura, dit-elle, mis 21 ans à l'écrire. Le Carré de Pluton, le tome 2, sort en 1999, il commence en 1973, à son arrêt du cinéma, jusqu'en 1996, où elle décrit notamment toutes ses batailles pour les animaux. Elle le qualifie comme étant son testament.

Le 11 février 2000, une triste épreuve l'attend, la mort de Roger Vadim. Elle assistera à son enterrement quelques jours plus tard, à Saint-Tropez, en présence notamment des quatre anciennes épouses du réalisateur (Catherine Deneuve, Jane Fonda, Annette Stroyberg et Catherine Schneider) ainsi que de Marie-Christine Barrault, sa dernière compagne.

En 2001, PETA lui décerne un prix, le Peta humanitarian Award, afin de la récompenser pour son combat mené pour les animaux, et notamment contre la chasse aux phoques.

Brigitte Bardot lors d'un passage à Nice en 2002
Brigitte Bardot lors d'un passage à Nice en 2002

En 2002, à l'occasion de la coupe du monde de football, Brigitte Bardot appelle à un boycott des produits sud-coréens afin de protester contre la consommation de viande de chien et de chat en Corée du Sud. Suite à cet appel, elle recevra, dira-t-elle, plusieurs milliers de lettres de menaces de mort.

Puis en 2003, elle créé de nouveau le scandale mais bien différemment cette fois-ci, en publiant Un cri dans le silence, où elle exprime l'ensemble de ses idées personnelles sur la vie et dévoile certains points de vue ouvertement en faveur de l'extrême droite. Brigitte Bardot y déplore notamment la guerre en Irak et condamne la liberté française qui s'amenuise. Elle s'en prend également à la « débauche sexuelle de la société », méprise certains enseignants qu'elle qualifie de « SDF de l'enseignement » et qualifie aussi certains chômeurs de « profiteurs paresseux planqués ». Mais aussi, elle condamne les Gay Pride, ainsi que la fête musulmane de l'Aïd el-Kebir, tout comme les sans-papiers. Elle est condamnée en juin 2004 pour propos racistes.

En 2006, elle continue sa croisade contre la chasse aux phoques, en repartant près de trente ans après au Canada, malgré son arthrose à la hanche gauche l'obligeant désormais à se déplacer en béquilles. Désirant rencontrer le premier ministre Stephen Harper, ce dernier refusera. Elle tiendra tout de même une conférence de presse à Ottawa et réussit à alerter pour une seconde fois le monde, avec de nouveaux alliés à ses côtés, tels Paul McCartney et Pamela Anderson.

Le 28 septembre 2006, elle fête ses 72 ans, mais aussi les 20 ans de sa Fondation. À cette occasion, elle décide de sortir un livre, Pourquoi?, retraçant les 20 années d'existence de sa fondation. Une fondation qui compte aujourd'hui plus de 57 000 donateurs répartis dans plus de 20 pays[20].

À l'occasion des élections présidentielles de 2007, Brigitte Bardot, agacée de voir son nom lié au parti de Jean-Marie Le Pen, affirme n'avoir jamais été membre du Front National ni d'aucun autre parti politique, et annonce qu'elle ne votera pas, car, selon elle, aucun des 12 candidats ne se soucie de la condition animale.

Début février 2008, Brigitte Bardot est désignée, après un sondage effectué sur plus de 8 000 personnes dans le monde, comme étant, internationalement, la deuxième plus belle femme, toutes générations confondues. Juste derrière l'actrice Catherine Zeta-Jones.

Le 14 février 2008, elle reçoit le soutien de Pamela Anderson, qui de passage à Paris, se fait son porte-parole à la veille de l'ouverture de la chasse aux phoques, en se rendant à l'ambassade du Canada où elle remet un courrier de Brigitte Bardot, adressé à l'ambassadeur, dénonçant la prochaine reprise de la chasse.

Le 15 avril 2008, le tribunal correctionnel de Paris a requis deux mois de prison avec sursis et 15 000 euros d'amende à l'encontre de l'ancienne actrice pour « incitation à la haine raciale » en raison de propos sur l'abattage des mammifères selon le rite halal par les musulmans dans une lettre adressée à Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'intérieur. Elle y déclarait notamment à propos de l'Aïd-el-Kebir : « Il y en a marre d'être menés par le bout du nez par toute cette population qui nous détruit, détruit notre pays en imposant ses actes »[21]. Le 3 juin, elle est condamnée à une amende de 15 000 euros pour incitation à la haine envers la communauté musulmane[22].

[modifier] Citations

[modifier] De Brigitte Bardot

  • « Ayez le courage de vos opinions, visitez les abattoirs et continuez de manger de la viande si vous n'avez pas le cœur soulevé par ce que vous avez vu ! »
  • « Sachons protéger la vie de ceux qui nous ont confiés innocemment la leur. »
  • « J'ai donné ma jeunesse et ma beauté aux hommes, aujourd'hui, je donne mon expérience et le meilleur de moi-même aux animaux ». Vente aux enchères au profit de la Fondation Brigitte-Bardot, 1985.
  • « Et puis voilà que mon pays, la France, ma patrie, ma terre est de nouveau envahie, avec la bénédiction de nos gouvernements successifs, par une surpopulation étrangère, notamment musulmane, à laquelle nous faisons allégeance. De ce débordement islamique, nous devons subir à nos corps défendant, toutes les traditions. D'année en année, nous voyons fleurir les mosquées un peu partout en France alors que nos clochers d'églises se taisent faute de curés. » Le Figaro 26 avril 1996.
  • « Évoluer, c'est atteindre un certain degré de transformations et de culture, c'est parfaire, non détruire ». Le Carré de Pluton, 1999.
  • « Je ne suis pas quelqu'un qui fait semblant. Je ne compose pas. Jamais. Lorsque j'ai quelque chose à dire, je le balance. Et je n'y vais pas par quatre chemins. Avec moi, il n'y a pas de surprises, on sait d'emblée qui j'aime et qui je n'aime pas. » 2004.
  • « Pas besoin de formule de politesse, vous comprendrez aisément que je ne peux que mépriser un homme qui n'a pas le courage d'utiliser son pouvoir pour faire cesser un massacre que tout le monde réprouve. » Extrait de la lettre envoyé à Stephen Harper avant sa visite au Canada en 2006.
  • « Il faut évoluer dans la vie. Je vous en supplie. Je vous adresse le message qui sort des tripes et du coeur. Je ne suis plus une jeune fille, je ne reviendrai probablement jamais ici. (...) Avant ma mort, je veux voir cesser ce massacre » Conference de presse au Canada sur la chasse aux phoques, Mars 2006.
  • « Trente ans presque jour pour jour après m’être rendue sur la banquise, j’ai le sentiment, peut-être pour la première fois, que mon combat, ma vie, n’auront pas été tout à fait inutiles. Merci ! » À l'occasion de l'embargo que souhaitait prendre Jacques Chirac sur les produits dérivés de la chasse aux phoques, 2007.
  • « J’ai vraiment eu, à un moment dans ma vie, la même impression qu’un animal traqué par des chasseurs. C’est pour ça que je me sens beaucoup plus proche des animaux que des êtres humains, je me retrouve plus dans un animal parce que j’ai vécu comme un animal en quelque sorte. » Empreintes, Novembre 2007.
  • « J’ai des rides, des cheveux blancs, je ne suis plus comme j’étais avant, mais bon, ça rentre dans mon quotidien, ça ne me gêne pas pour faire ce que je fais. Mes jambes, ça me gêne un peu parce que j’ai du mal à marcher, j’ai de l’arthrose, mais je me dis que je marche comme les animaux maintenant. Au lieu d’avoir deux pattes, j’en ai quatre ! » Empreintes, Novembre 2007.
  • « La beauté, c’est quelque chose qui peut être séduisant un temps, ça peut être un moment de séduction. Mais l’intelligence, la profondeur, le talent, la tendresse, c’est bien plus important et ça dure beaucoup plus longtemps. J’en avais marre d’être jolie tous les jours. Aujourd’hui, je suis moche tous les jours, ça rattrape le temps perdu ! Si je n’avais pas ma fondation et les animaux, je serais morte. » Empreintes, Novembre 2007.

[modifier] À son propos

  • Roger Vadim : (s'adressant à Brigitte Bardot) « Tu seras un jour le rêve impossible des hommes mariés. »
  • Cinémonde : « Le sex-appeal, c'est Marlène Dietrich, le glamour, c'est Ava Gardner, le oomph, c'est Jane Russell, le t'ça, c'est Suzy Delair, le pep, c'est Marilyn Monroe, Brigitte Bardot mélange tous ces ingrédients explosifs, y ajoute un zeste de fantaisie personnelle, elle sera le pschitt ! »
  • Arletty : « Brigitte Bardot change le canon de la beauté : Avant elle, les stars descendaient les escaliers, empanachées ; elle, les monte, nue ; le public y gagne. »[23]
  • François Truffaut : « On reproche à Brigitte Bardot sa diction, mais il n'y a plus que Louis Chauvet (critique au Figaro) pour croire qu'une actrice est une dame qui articule mieux que les autres, un peu comme chez les peuplades primitives qui croient que pour être écrivain, il faut avoir une écriture lisible. »
  • Jean Cocteau : « Elle vit comme tout le monde en n'étant comme personne. »
  • Isabelle Adjani : « Les images de Brigitte Bardot sur la banquise sont des instants d’éternité. »
  • Paul Bocuse : « Je reste très sensible à la cause que cette star internationale continue de défendre. »
  • Michel Serrault : « Aujourd’hui, Brigitte Bardot consacre sa vie aux animaux. Elle est excessive ? Certainement. Son combat est sincère, passionné, un peu outrancier parfois, mais elle doit faire face à toutes sortes de gens (viandards, transporteurs d’animaux véreux, vivisecteurs…) qui ne sont pas l’expression la plus raffinée du genre humain. Pour sa carrière et pour sa croisade animalière, elle mérite le respect.
  • Christine Gouze-Rénal : « Sa plus grande qualité, et c'est rare dans ce métier, c'est sa vérité... En dehors de sa beauté, de son élégance, d'une sorte de classe qu'elle a, la chose la plus importante et la plus difficile à vivre pour elle, c'est son authenticité. »
  • Charles de Gaulle : « Cette jeune personne a une simplicité de bon aloi. »
  • Dirk Bogarde : « Son aura sexuelle est naturelle, libérée, chaleureuse. Sa silhouette superbe, ses longues jambes, sa chevelure flottante, elle a vraiment la grâce d'une gazelle. L'effet Bardot ? Un pur enchantement. »
  • Alain Delon : « Je ne crois pas qu'il faille parler de Brigitte en tant qu'actrice ou comédienne. Brigitte, c'est une enfant, c'est un phénomène social, et c'est un phénomène tout court. »
  • Curd Jürgens : «  La courbe de son cou, le visage, les pommettes, sa bouche plus que généreuse pourraient être ceux d'une femme de couleur, comme si Gauguin, pris de nostalgie pour sa chère Bretagne, avait peint une Tahitienne à la peau clair, aux cheveux blonds comme les blés. »
  • Gilbert Bécaud : « Quand j'ai vu arriver Brigitte sur le plateau, c'était une sirène, je ne sais pas, un miracle, un scandale, un gâteau, une friandise, c'était superbe. »
  • Simone de Beauvoir : « Elle marche lascivement et un saint vendrait son âme au diable pour la voir danser. »
  • Nina Companeez : « Appelez ça du charisme, du magnétisme ou bien un sort qu'elle vous jette. En tous cas, c'était franchement incroyable. Elle avait quelque chose d'unique. Bien entendu, elle a des poses parfaites et une démarche sublime. Mais c'était bien plus que cela. Elle entrait dans une pièce pleine de monde et tout s'arrêtait. »
  • Sam Lévin : « J'ai la chance de l'avoir photographiée depuis le début de sa carrière. C'est un être magique qui a fasciné le monde entier, imposant pendant plus de dix ans de nouveaux canons de la beauté. Les moments où elle était la plus belle se situaient entre 9h du soir et 2h du matin. »
  • Frédéric Mitterrand : « J'ai toujours été frappé par l'extraordinaire gaieté qui se dégage d'elle. Sa présence est inscrite dans le subconscient collectif de notre société. »
  • Marguerite Yourcenar : « Brigitte Bardot, si belle, ayant parfaitement réussi ses films de femme-objet qui aurait pu se contenter, et même se satisfaire, d'être une éternelle jolie femme et qui, à la place de tout cela, est devenue la défenderesse des animaux, a pris aussi part à la défense de la nature d'une façon excessivement active, excessivement courageuse, et ce d'autant plus qu'elle a trop souvent recueilli, elle aussi, les ironies. »
  • Pamela Anderson : « Brigitte Bardot a toujours été pour moi un modèle. J'aime la femme qu'elle est et j'admire la militante sans compromis qu'elle est devenue, parce que son combat sans relâche relève, selon moi, de l'abnégation »[24].

[modifier] Œuvres

[modifier] Filmographie

[modifier] Théâtre

[modifier] Discographie

  • 1962 : Sidonie (Super 45T) : Bande originale du film Vie Privée
  • 1962 : Tiens, c'est toi ! (Inédit) : La Leçon de guitare
  • 1963 : Brigitte Bardot (33 T) : L'Appareil à sous, Les Amis de la musique, El Cuchipe, Je me donne à qui me plait, L'Invitango, C'est rigolo, La Madrague, Pas d'avantagee, Everybody loves my baby, Rose d'eau, Noir et blanc, Faite pour dormir
  • 1963 : L'Appareil à sous (Super 45 T) : El cuchipe, La Madrague, Les Amis de la musique
  • 1964 : Invitango (Super 45 T) : Noir et blanc, Everybody loves my baby, C'est rigolo
  • 1964 : Ça pourrait changer (Super 45 T) : À la fin de l'été, Je danse donc je suis, jamais trois sans quatre
  • 1964 : B.B. (33 T) : Moi je joue, Une histoire de plage, Ça pourrait changer, À la fin de l'été, Ne me laisse pas l'aimer, Maria Nimguem, Je danse donc je suis, Mélanie, Ciel de lit, un jour comme un autre, Les Cheveux dans le vent, Jamais trois sans quatre
  • 1964 : Une histoire de plage (45 T) : Les Cheveux dans le vent, Ne me laisse pas l'aimer, Mélanie
  • 1965 : Bubble Gum (Super 45 T) : Je manque d'adjectif, Les Hommes endormis, Les Omnibus
  • 1965 : Viva Maria! (33 T) Bande originale du film : Paris, Paris, Paris - Maria, Maria - Ah ! Les p'tites femmes de Paris (Duo avec Jeanne Moreau)
  • 1966 : Le Soleil (Super 45 T) : On déménage, Gang Gang, Je reviendrai toujours vers toi
  • 1967 : Je t'aime… moi non plus (Inédit) : En duo avec Serge Gainsbourg
  • 1967 : Harley Davidson (45 T) : Contact
  • 1968 : Bonnie and Clyde (33 T / Special Show) : Bonnie and Clyde, Bubble Gum, Comic Strip, Un jour comme un autre, Pauvre Lola (S.G), La Madrague, Intoxicated man (S.G), Everybody loves my baby, Baudelaire (S.G), Docteur Jeckill et Mister Hyde (S.G)
  • 1968 : Bonnie and Clyde (45 T) Version anglaise : Comic strip
  • 1968 : Brigitte Bardot Show (33 T) : Harley Davidson, Marseillaise générique, Mister sun, Ay ! Que viva la sangria, Ce n'est pas vrai, Gang gang, Saint Tropez, Port Grimaud, Oh ! Qu'il est vilain, Paris, Je reviendrai toujours vers toi, On déménage, Le diable est anglais, David B, Contact
  • 1969 : La Fille de paille (45 T) : Je voudrais perdre la mémoire
  • 1970 : Tu veux ou tu veux pas (Super 45 T) : Mon léopard et moi, John et Michael, Depuis que tu m'as quittée
  • 1970 : Nue au soleil (45 T) : C'est une bossa nova
  • 1970 : Les Novices (45 T) Bande originale du film : Chacun son homme (Duo avec Annie Girardot)
  • 1971 : Boulevard du rhum (45 T) Bande originale du film : Sur le Boulevard du rhum, Plaisir d'amour (duo avec Guy Marchand)
  • 1973 : Vous ma lady (45 T) : En duo avec Laurent Vergez, Tu es venu mon amour
  • 1973 : Le Soleil de ma vie (45 T) : En duo avec Sacha Distel
  • 1982 : Toutes les bêtes sont à aimer (45 T) : La Chasse

[modifier] Bibliographie

[modifier] Poème

Brigitte Bardot est également l’auteur d’un poème, La Déshumanisation de l’Être, publié dans un recueil collectif intitulé « Nous sommes tous poètes » aux éditions Plon (mai 2006). Extraits :

[...]
Tous ces animaux magnifiques que l’on tue
Alors qu’on le sait, lorsqu’ils ne seront plus,
[...]
Humanité barbare et, hélas, tueuse !

Brigitte Bardot dira : « J’ai écrit ce poème en dix minutes, en juillet 2004, devant un coucher de soleil, à la Madrague. N’ayant jamais versifié de ma vie, je pense que l’esprit poète de mon papa, dit « Pilou », qui fut couronné par l’Académie française pour son recueil de poésies, « Vers en vrac », en 1960, est venu à la rescousse. »

[modifier] Mémoires et récits

  • 1978 : Noonoah, le petit phoque blanc, Éditions Grasset jeunesse.
  • 1996 : Initiales B.B., Éditions Grasset. Mémoires.
  • 1999 : Le Carré de Pluton, Éditions Grasset. Mémoires.
  • 2003 : Un cri dans le silence, Éditions du Rocher. Brigitte Bardot y exprime l'ensemble de ses idées personnelles.
  • 2006 : Pourquoi ?, Éditions du Rocher. Retrace les 20 ans de sa fondation ainsi que de nombreuses photos de la star.

[modifier] Œuvres à son sujet

[modifier] Livres

  • 1960 : Brigitte Bardot and the lolita Syndrome, Éditions Arno Press de Simone de Beauvoir.
  • 1971 : Le livre de Brigitte Bardot, Éditions Frontières de Nina Companeez.
  • 1975 : Brigitte bardot, racontée par F. Sagan et vue par G. Dussart, Éditions Flammarion de Françoise Sagan et G. Dussart.
  • 1976 : Brigitte Bardot, amie des animaux, Éditions Fernand Nathan, photos de Brigitte Bardot avec des textes de René Barjavel.
  • 1985 : Bardot de « A » à « Z », Éditions Artefact de Guus Luijters et Gérard Timmer.
  • 1992 : Brigitte Bardot, Éditions Flammarion de Françoise Sagan.
  • 1995 : La vérité sur brigitte Bardot, Éditions Chemins De L'esperance de Jean Dérot et Dominique Choulant.
  • 1996 : B.B.60, Éditions Le dilettante de François Nourissier.
  • 1996 : Les années Bardot, Éditions Numéro 1 de Henry-Jean Servat.
  • 1997 : Ma réponse a Brigitte Bardot, Éditions Michel Lafon de Jacques Charrier. Livre réponse aux mémoires de BB sorties en 1996.
  • 1998 : Brigitte Bardot, Éditions Vaderetro, livre CD.
  • 1998 : Brigitte Bardot par Sam Lévin, Éditions PC, ouvrage regroupant les plus belles photos de Bardot par Sam Levin.
  • 2000 : Brigitte Bardot, Éditions Memini de Raymond Boyer.
  • 2001 : Brigitte Bardot, Éditions J'ai lu d'Yves Alion.
  • 2003 : Brigitte Bardot, un mythe français, Éditions Olivier Orban de Catherine Rihoit.
  • 2005 : Brigitte Bardot, Éditions EPA, Livre retraçant en photos le mythe Bardot avec plusieurs témoignages de personnalités lui rendant hommage.
  • 2006 : Vies privées, Éditions Albin Michel, entretien de BB avec Henry-Jean Servat.

[modifier] DVD

  • 2003 : Divine B.B., Brigitte Bardot (DVD) - Mercury, 34 chansons chantées par B. Bardot.

[modifier] Télévision

  • 1959 : Au cours de cette interview en studio par France Roche pour Cinq colonnes à la une sont évoqués son enfance sous les caméras familiales, son sentiment à l'égard du cinéma « qui souvent l'éloigne de la vision première de son personnage », de la danse qu'elle adore et où elle a « ses propres responsabilités » et de la presse internationale et nationale, qui ne l'intéresse pas. Elle évoque son image sexy du film Et Dieu… créa la femme « qui lui colle à la peau » et le mythe Bardot. Elle est très contente de son statut de star mondiale.
  • 1962, 1963 : pour les fêtes de fin d'année, Brigitte offre à deux reprises aux téléspectateurs français un show de variétés : Bardot à la télé, c'est l'événement.
  • 1967 : Spécial Bardot, un show mythique avec Serge Gainsbourg, Sacha Distel Claude Brasseur, où Bardot chante, entre autres, Harley Davidson
  • 1972 : Actuel 2, Brigitte fait face à quatre journalistes chevronnés dans un débat animé par Jean-Pierre Elkabbach.
  • Au pied du mur, BB anime une série d'émissions consacrées à la défense animale ou à l'adoption.
  • 1989-1992 : SOS Animaux, série uniquement centrée sur la souffrance animale, dans le cadre du travail de la Fondation BB.
  • 1982 : Telle quelle, biographie télévisuelle de BB réalisée par Allain Bougrain-Dubourg
  • 1996 : Sacrée Brigitte, une émission spéciale de Jean-Pierre Foucaut à l'occasion de la sortie-événement des mémoires de BB.
  • 1996 : Bouillon de culture spécial Bardot, pour la sortie de ses mémoires (Plus d' 1 million exemplaires vendus). Bernard Pivot reçoit BB en face à face et lui offre du champagne dans des coupes ayant appartenu à la vedette et qu'il a achetées lors d'une vente aux enchères destinée à financer la Fondation.
  • 2003 : On ne peut pas plaire à tout le monde Spéciale BB, Marc-Olivier Fogiel crée la polémique quand, après avoir rendu hommage à Brigitte Bardot, il lui demande des comptes sur les propos parfois extrêmes qu'elle tient dans Un cri dans le silence (Plus de 300 000 exemplaires vendus)
  • 2006 : Spécial Vivement Dimanche, Michel Drucker s'entretient avec Brigitte Bardot à Saint-Tropez.
  • 2006 : Spécial Vie privée, Vie publique, Mireille Dumas s'entretient longuement avec Brigitte Bardot chez elle, à la Madrague, à l'occasion de ses 72 ans, des vingt ans de la Fondation BB, de la sortie du livre où elle évoque son combat pour les animaux Pourquoi ? et également de la sortie de l'ouvrage de Henry-Jean Servat, Vies Privées, à la fois album de photos et entretien avec l'actrice. Au cours de cette même semaine de la fin septembre, Brigitte Bardot accorde une interview radiophonique exclusive à Philippe Bouvard.
  • 2007 : Dans un documentaire de la série Empreintes, réalisé par Benjamin Roussel et intitulé "Et Brigitte créa Bardot", Brigitte Bardot relate sa vie dans une interview agrémentée d'extraits de films et d'ancienne images et vidéos.

[modifier] Les hommes de sa vie

[modifier] Mariages

[modifier] Vie amoureuse

Ces personnes sont celles que Brigitte Bardot cite et relate à travers ses mémoires :

[modifier] Récompenses

  • 1957 : Victoires du cinéma Français.
  • 1958 : 1er prix de popularité.
  • 1959 : 1er prix de popularité.
  • 1960 : 1er prix de popularité.
  • 1960 : Grand prix Europe (meilleure actrice pour le film la Vérité).
  • 1961 : 1er prix de popularité.
  • 1967 : Triomphe du cinéma français.
  • 1969 : Triomphe du cinéma français.
  • 1980 : Etoile de la Paix (grade de chevalier).
  • 1980 : Médaille de la ville de Trieste (Italie).
  • 1985 : Médaille de la ville de Lille.
  • 1989 : Prix de la paix au mérite humanitaire.
  • 1992 : Global 500 (Prix du programme des Nations unies pour l'environnement).
  • 1994 : Grande médaille de la ville de Paris.
  • 1994 : Love of Animals Award (Espagne).
  • 1995 : Grande médaille de la ville de Saint-Tropez.
  • 1996 : Médaille de la ville de la Baule.
  • 1996 : Prix Paul Léautaud pour son livre Initiales BB.
  • 1997 : Prix Chianciano (Italie) pour son livre Initiales BB.
  • 1997 : Prix de l'écologie / Club Unesco du Dodécanèse (Grèce).
  • 1997 : Médaille de la ville d'Athènes.
  • 2001 : Peta humanitarian Award (USA).
  • 2002 : Prix My Way (Autriche).
  • 2003 : Prix des Intellectuels indépendants pour son livre Un cri dans le silence.

[modifier] Résidences

Par ordre d'acquisition :

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes

[modifier] Notes et références

  1. Initiales B.B. Éditions Grasset
  2. Initiales B.B. Éditions Grasset
  3. Initiales B.B. Éditions Grasset
  4. Initiales B.B. Éditions Grasset
  5. Archives Ina
  6. Initiales B.B. Éditions Grasset
  7. Initiales B.B. Éditions Grasset
  8. Initiales B.B. Éditions Grasset
  9. Initiales B.B. Éditions Grasset
  10. Le Petit Larousse, Édition 1962
  11. Archives Ina
  12. www.bafta.org
  13. Initiales B.B. Éditions Grasset
  14. Archives Ina
  15. www.chasse-aux-phoques.com
  16. Le Carré de Pluton, Éditions Grasset
  17. Fondation Brigitte Bardot
  18. Le Carré de Pluton, Éditions Grasset
  19. Le Carré de Pluton, Éditions Grasset
  20. www.fondationbrigittebardot.fr
  21. Deux mois avec sursis et 15 000 euros d'amende requis contre Brigitte Bardot
  22. Racisme : 15 000 euros d'amende contre Brigitte Bardot, la justice s'impatiente
  23. La Défense, mémoires d'Arletty, Éditions La Table Ronde, Paris, 1971.
  24. Article du NouvelObs