Îles Cook

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Kūki 'Āirani (mi-ck)
Cook Islands (en)
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Îles Cook (fr)
Drapeau des îles Cook Armoiries des îles Cook
(Détails) (Détails)
Devise nationale : Dieu est la Vérité
Langues officielles Anglais, maori des îles Cook
Capitale Avarua
21°12′S 159°46′W / -21.2, -159.767
Plus grande ville Avarua
Forme de l’État
 - Reine
 - Représentant de la Reine
 - Premier ministre
Monarchie parlementaire
Elisabeth II
Frederick Goodwin
Jim Marurai
Superficie
 - Totale
 - Eau (%)
Classé 209e
236 km²
négligeable
Population
 - Totale (2006)
 - Densité
Classé 218e
19 569 hab.
76 hab./km²
Indépendance
 - Libre association
à la Nouvelle-Zélande
de Nouvelle-Zélande
4 août 1965
Pays limitrophes Frontières maritimes :
 Polynésie française
 Kiribati
 Tokelau
 Niué
Samoa américaines Samoa américaines
Gentilé Maori des îles Cook, Insulaire des Cook,
Monnaie Dollar des îles Cook (NZD)
Fuseau horaire UTC -10
Hymne national Te Atua Mou E
Domaine internet .ck
Indicatif
téléphonique
+682

Les Îles Cook sont un pays de l'océan Pacifique. Bien qu'État indépendant, il est en libre association avec la Nouvelle-Zélande. Il s'agit d'une démocratie parlementaire.

Sommaire

[modifier] Géographie

Icône de détail Article détaillé : Géographie des Îles Cook.

Situé entre les 9e et 23e parallèles sud, l'archipel comprend quinze îles, à la géomorphologie variée : îles hautes, atolls surélevés ou simples atolls.

On subdivise généralement l'archipel en deux sous-groupes.

L'ensemble des terres émergées couvre environ 240 kilomètres carrés pour un total de 2,2 millions de kilomètres carré (soit un peu moins de quatre fois la superficie de la France). La capitale, Avarua, est située dans l'île de Rarotonga.

L'archipel dispose de deux ports, Avarua et Avatiu, de 6 aérodromes dont un avec piste goudronnée. On compte 187 km de routes, dont 35 sont goudronnées.

[modifier] Histoire

Icône de détail Article détaillé : Histoire des îles Cook.

Selon la tradition orale, les îles Cook auraient été peuplées à partir du VIIIe siècle ou IXe siècle par vagues successives en provenance des Samoa, des îles de la Société, des Tuamotu et sans doute également des Marquises et des îles Australes. À noter qu’aucune trace archéologique probante antérieure à cette date n’a jusqu'à aujourd'hui été mise à jour. Néanmoins, selon l'archéologue Patrick V. Kirch, certaines modifications environnementales observées sur les île de Mangaia et d'Aitutaki et datant d'il y a 2000 à 2500 ans pourraient être d’origine humaine. Les îles Cook furent également l'une des bases de départ des migrations polynésiennes vers la Nouvelle-Zélande. Ainsi celle du vaka Takitumu (Rarotonga) vers la fin du XIIIe siècle vers la côte est de l'île du Nord est-elle confirmée par la tradition orale et l'archéologie.

Des navigateurs espagnols et portugais (Alvaro de Mendaña et Pedros Quiros) atteignirent les îles du nord de l'archipel à la fin des années 1500 et au début des années 1600. Plus tard, les Britanniques explorèrent également la région en 1664 et nommèrent l’île de Pukapuka Danger Island. Le célèbre navigateur James Cook visita lors de sa deuxième circumnavigation les îles de Manuae (septembre 1773) et Palmerston (Juin 1774) puis lors de son troisème voyage Mangaia et Atiu (mars 1777). Le nom d'îles Cook fut pour la première fois attribué à la partie méridionale de l'archipel par Johann Adam von Krusenstern, lors de son expédition de 1804. Ce n'est néanmoins qu'avec le protectorat britannique que l'archipel dans son ensemble fut officiellement baptisé ainsi après avoir porté un tempsle nom d'îles Hervey

Le missionnaire anglais John Williams, représentant de la London Missionary Society, y introduit le christianisme (protestantisme) en déposant des catéchistes originaires des îles de la Société sur l'île d'Aitutaki tout d'abord (1821) puis Rarotonga (1823). C'est sur cette dernière île que s'installèrent à demeure les premiers missionnaires blancs à partir de 1827, à savoir Charles Pitman puis l'année suivante Aaron Buzacott. De même que pour les autres îles du Pacifique, les missionnaires ou pasteurs imposèrent aux insulaires leurs mœurs avec bien souvent la complicité des ariki (chefs) qui y voyaient là un bon moyen de renforcer leur mana. C'est ainsi que tout un arsenal législatif connu sous le nom de "blue laws" (lois bleues) fut mis en place. Malheureusement, les Européens amenèrent également avec eux des maladies, lesquelles décimèrent la population māori de Rarotonga qui passa de quelque 7 000 habitants à environ 2 000 en quelques années. En 1843, au moment où les Français occupaient Tahiti et les îles de ce qui deviendra la Polynésie française, les chefs et les pasteurs demandèrent la protection du gouvernement britannique pour les défendre en cas d’attaque française.

Le gouvernement britannique n’accéda à leur requête qu’en 1888 en instaurant un protectorat. Le résident britannique Frederick Joseph Moss imposa l’anglais dans l’Administration de l’archipel. Il tenta de faire de même dans le domaine de l'éducation en créant des écoles publiques venant concurrencer les écoles missionnaires. Laïc convaincu, Moss instaura la liberté religieuse ce qui permit l’installation au grand dam des pasteurs de la LMS, des églises catholiques (1896) et mormonnes.

Malgré l'insistance de la Nouvelle-Zélande, les Britanniques se montrèrent peu disposés à assumer le coût financier d'une annexion. En 1898, un Néo-zélandais, le major Walter Edward Gudgeon fut nommé résident britannique en remplacement de Moss avec pour objectif de préparer la voie à une annexion directement néo-zélandaise. Ne souhaitant pas devenir la «colonie d'une colonie», la plupart des insulaires auraient préféré à l'époque une annexion par la Grande-Bretagne. Mais finalement après moult palabres et menaces voilées, Gudgeon finit par convaincre les principaux ariki. Les îles Cook furent officiellement annexées le 7 octobre 1900 par la Nouvelle-Zélande. L’année suivante, l’île Niue subit le même sort.

En 1946, les habitants des îles Cook purent élire leur propre Conseil législatif et participer davantage à l’administration de leur archipel. Après la Seconde Guerre mondiale, la Nouvelle-Zélande fit venir sur son territoire des milliers d’ouvriers en provenance non seulement des îles Cook, mais aussi des îles Samoa, de l'île Niue et de l'île Tokelau. La Nouvelle-Zélande devint ainsi le pays hébergeant le plus grand nombre de Polynésiens ayant quitté leur île d’origine.

Au cours des années 1960, le mouvement de décolonisation qui balayait le monde atteignit aussi l'Océanie, ce qui incita le gouvernement à accorder aux îles Cook un statut d'indépendance associée ("self government") en instaurant une nouvelle constitution.

Les îles Cook conservent depuis cette date d'étroits liens politiques et économiques avec la Nouvelle-Zélande. Ce statut particulier leur permet ainsi de recevoir une aide financière annuelle, alors que les insulaires sont automatiquement citoyens néo-zélandais. Cette aide varie selon les années entre 7 et 10 millions de dollars néo-zélandais soit environ entre 3 et 5 millions d'euro.

[modifier] Politique

[modifier] Institutions

Icône de détail Article détaillé : Institutions des îles Cook.

Les îles Cook bénéficient depuis la constitution du 4 août 1965 d'une très large autonomie politique vis-à-vis de la Nouvelle-Zélande, ayant le statut d'État associé. Elles ont la complète responsabilité pour gérer leurs affaires internes et depuis 2001 également dans la conduite de leurs affaires étrangères. La déclaration commune du 6 avril 2001 stipule en effet que "les îles Cook peuvent nouer des relations avec la Communauté internationale et agir en tant qu'État souverain et indépendant" ("Joint Centenary declaration of the principles of the relationship between the Cook Islands and New Zealand" 6, avril 2001.)

[modifier] Vie politique

Icône de détail Article détaillé : Vie politique aux îles Cook.

Les deux partis politiques représentés au Parlement sont :

  • Cook Islands Party ou CIP (Henry Puna),
  • Democratic Party ou DP ou demo (Terepai Maoate),

[modifier] Diplomatie des îles Cook

Icône de détail Article détaillé : Politique étrangère des îles Cook.

En 1965, l'accord conclu entre les îles Cook et la Nouvelle-Zélande prévoyait que la défense et les affaires étrangères demeuraient aux mains de cette dernière. Néanmoins les îles Cook ont depuis les années 1980 souhaité obtenir une plus grande autonomie en matière de gestion des ses affaires extérieures. Elles ont conclu depuis cette date des accords diplomatiques avec une vingtaine de pays.

Elles ne sont pas membres de l'Assemblée générale des Nations unies.

[modifier] Économie

Icône de détail Article détaillé : Économie des îles Cook.

Comme pour d'autres nations du Pacifique sud, l'économie des îles Cook souffre de l'isolement du pays, du manque de ressources naturelles, d'infrastructures déficientes, sans compter les accidents climatiques qui dévastent régulièrement la région.

[modifier] Démographie

Icône de détail Article détaillé : Démographie des îles Cook.

Le recensement a lieu aux îles Cook tous les cinq ans. Le dernier se déroula en décembre 2006. Il donna un total de 19 569 résidents, soit une hausse de 8,6 % par rapport au recensement de 2001…

[modifier] Culture

Icône de détail Article détaillé : Musique polynésienne.


Jours fériés :
Date Nom
1er janvier Nouvel an
le vendredi avant Pâques Vendredi saint
le lundi suivant Pâques Lundi de Pâques
25 avril Journée de l'ANZAC (Australian and New Zealand Army Corps)
le premier lundi de juin Anniversaire de la Reine
4 août Journée de la Constitution
16 octobre Journée de l'Évangile, (te nuku voir documentaire)
25 décembre Noël
26 décembre Saint-Étienne (Boxing Day)

[modifier] Cartes

[modifier] Galerie photo

[modifier] Rarotonga

[modifier] Aitutaki

[modifier] Atiu

[modifier] Suwarrow

[modifier] Penrhyn

[modifier] Codes

Les Îles Cook ont pour codes :

[modifier] Liens externes