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Communauté autonome de Galice (fr)

Comunidade Autónoma de Galicia (gl)

Comunidad Autónoma de Galicia (es)

Devise : euro
Pays Espagne Espagne
Capitale Saint-Jacques-de-Compostelle
Superficie
 - total
 - % de l'Espagne
7e rang
29 574 km²
5,8 %
Population
 - Totale (2005)
 - % de l'Espagne
 - Densité
5er rang
2.760.179 hab
6,28 %
93,78 hab./km²
Gentilé
 - Galicien
 - Espagnol

galego
gallego
Statut d'autonomie 28 avril 1981
ISO 3166-2:ES GA
Sièges au Parlement 24 députés
19 sénateurs
Président Emilio Pérez Touriño
Localisation

La Galice est une communauté autonome du royaume d'Espagne,située au nord-ouest de la péninsule ibérique. Elle est entourée par les Asturies, Castille-et-León, le Portugal et l'océan Atlantique. Elle recouvre une superficie de 29 574 km² et comptait 2 737 370 habitants en 2003.

La Galice se compose de quatre provinces : La Corogne - galicien A Coruña, Lugo, Orense- galicien Ourense et Pontevedra. Saint-Jacques-de-Compostelle est la capitale de la communauté autonome et siège du gouvernement, la Junte de Galice - en galicien Xunta de Galicia, et du Parlement autonome.


Constitution deux langues. Statut d autonmie , le galicien est la langue de la Galic


Sommaire

[modifier] Géographie

Dimensions de la Galice
Dimensions de la Galice
Les quatre provinces de Galice
Les quatre provinces de Galice

La Galice couvre une superficie de 29 574 km² (presque comme la Belgique) et possède 1 300 km de côtes. À l'époque romaine la Galice disposait d'importantes ressources d'or, d'argent et d'étain.

La Galice est une zone géographique limitée au nord et à l'ouest par l'océan Atlantique, à l'est par la fin de la chaîne montagneuse de la côte cantabrique,(Os Ancares) et au sud ouest par le fleuve Miño, dont la fin du parcours est frontière avec le Portugal.

La région est divisée en 4 provinces, 53 comarcas (cantons), 316 concellos (communes), 3847 paroisses et 31 855 « noyaux de population » (la moitié de toute l'Espagne qui en compte 63 613) ou « aldeas » (hameaux). Mais la paroisse est pour le galicien, la référence absolue. Il est commun, si vous demandez à un Galicien d'où il vient, qu'il vous réponde par le nom de sa paroisse. (oui, mais rédaction à améliorer)

L'origine de ces paroisses est due aux Suèves, peuple germanique qui fonda un des premiers royaumes chrétiens d'Europe vers 410. Un document de l'an 569 atteste de cette organisation admistrative, le « Parochiale Suevorum ».

[modifier] Démographie

Densité de peuplement en 2005 Hab/km2 - légende rouge +de
Densité de peuplement en 2005 Hab/km2 - légende rouge +de
Répartition de la population de + de 65 ans  en 2005 légende marron foncé + de
Répartition de la population de + de 65 ans en 2005 légende marron foncé + de

[modifier] Villes de Galice

La Galice se caractérise, à la différence d'autres régions espagnoles, par l'absence d'une métropole dominant le territoire. En effet, l'armature urbaine est constituée de plusieurs villes moyennes qui maillent la région.

[modifier] Histoire

[modifier] Préhistoire

Les premières traces de la présence humaine remontent au paléolithique inférieur [1]. Le gisement archéologique des Gándaras de Budiño , écosystème près du Porriño dans la province de Pontevedra, mis à jour en 1961 par l'archéologue français Henri Noon, en serait un des témoignages [2].


Héritage des romains

Les voies romaines (Via Nova ou XVII Braga/Astorga, Via XX per loca maritima), les ponts (Bibei, Ourense), les murailles (Lugo) et les exploitations agricoles autour des villae.

La Gallaecia ( nom donné à la fin de l'empire) , Braga, Lugo et Astorga.


Le christianisme (Cluny) ......, même si celle-ci subsiste à travers des mythes, des rites et des symbolismes particulièrement riches.

La Galice des monastères. Au IVe siècle, les premiers sièges épiscopaux font leur apparition, les doctrines priscillianistes ayant un singulier succès dans le monde rural. Priscillien finit par être exécuté à Trêves (Allemagne), accusé de magie et d'orgies sexuelles mais il fut considéré dans la Gallaecia comme un martyr, à un tel point que les évêques galiciens, au cours du synode de Tolède de 396, refusèrent de considérer les priscillianistes comme des martyrs.


En 425-426, les Vandales, un autre peuple germanique, refoulèrent les Suèves et s'établirent également en Galice. Après une époque initiale de conflits, Galiciens, Suèves et Vandales s'allièrent et fondèrent un royaume qui dura un siècle et demi. C'est à cette époque que la Galice reçut le dernier apport ethnique avec l'établissement, au nord de Lugo, d'un important groupe de Bretons.

Puis, le roi wisigoth Léovigild annexa, en 585, le royaume suève de Galice au royaume wisigoth de Tolède, qui devint alors une unité administrative du royaume wisigoth. Au cours des quelques siècles qui suivirent, les divers peuples composant la Galice, s'intégrèrent socialement et linguistiquement. Ce fut une époque d'âge d'or pour la Galice qui s'étendit sur presque toute la côte ouest de la péninsule (le nord du Portugal actuel).

En 711, les Arabes mirent fin à la domination wisigothe sur l'ensemble de la péninsule ibérique, mais l'influence arabe demeura toujours faible en Galice, car, à part quelques incursions, les Arabes ne s'installèrent pas dans cette région.

Soumise par les rois des Asturies au VIIIe siècle, la Galice fut réunie au royaume de León et de Castille en 1071. En 1230, sous le règne de Ferdinand III de Castille, le royaume de Galice s'intégra définitivement à la monarchie castillane de Léon et de Castille. Auparavant, une partie de la Galice du Sud (le nord du Portugal actuel) était devenue indépendante, puis le royaume du Portugal se constitua définitivement en 1139 avec les frontières actuelles.

Dès lors, la frontière politique se fixe définitivement entre le Portugal et la Galice, . Ce qui allait devenir le portugai, issu du galaïco-portugais, né en Galice du Nord, qui s'était implantée au sud lors de la Reconquête espagnole contre les Arabes, fut coupée de ses racines galiciennes et subit des influences différentes. Ainsi, alors que la langue du Nord commençait à être colonisé par l'Espagne et empruntait massivement au castillan, la langue du Sud subit l'influence arabe, puis, plus tard, soumis à la dynastie des ducs de Bourgogne et à l'influence des moines de Cluny (célèbre abbaye de Bourgogne), emprunta une partie de son vocabulaire au français. À partir de 1500, le terme portugais remplaça définitivement celui de galaico-portugais pour désigner la langue parlée par les Portugais, ce qui scella la fragmentation du galaïco-portugais en deux langues. ( à reécrire)


Durant tout le XVIe siècle, une dernière période de prospérité économique en Galice entraîna une explosion démographique et un développement artistique et linguistique qui atteindra son point culminant à l'époque baroque. Cependant, l'absolutisme royal, la religion catholique et la culture castillane officielle, les trois forces majeures qui devaient unir l'Espagne, ont fait en sorte que le galicien, exclu de tout usage officiel, fut considéré comme une langue pouvant seulement être utilisée dans les communications orales informelles. Il s'ensuivit une longue période sombre appelée les Siglos Oscuros (les Siècles sombres), qui ne se terminera qu'avec l'avènement de la démocratie en 1975. La Galice poursuivit son déclin au XIXe siècle et demeura coupée du reste de l'Espagne. Pour diverses raisons, la modernisation rurale n'a pas été possible en Galice, qui sortit du XIXe siècle avec une économie sous-développée et exclusivement agricole, ce qui entraîna une émigration massive vers l'Espagne d'abord, puis à l'extérieur du pays. Entre 1860 et 1936, la plupart des Galiciens émigrants sont partis pour Cuba, l'Argentine, le Brésil et le Venezuela. La Galice prit alors un retard considérable sur le reste de l'Espagne et la langue galicienne resta confinée aux communications orales et perdit tout prestige social.

[modifier] Economie

[modifier] Artisanat et industrie

[modifier] Minerais et roches

[modifier] Energie

[modifier] Industrie navale

[modifier] Automobile

[modifier] Industrie du bois

[modifier] La pêche

[modifier] L'agroalimentaire

[modifier] Le textile

[modifier] Le bâtiment

[modifier] La chimie

[modifier] Communication et technologies

[modifier] Politique

En tant que communauté autonome du Royaume d'Espagne, la Galice exerce les compétences et les pouvoirs qui lui sont dévolus par le statut d'autonomie dans le cadre de la constitution de l'Etat espagnol.

Le pouvoir exécutif est exercé par la Xunta de Galicia (« Junte de Galice ») à la tête de laquelle se trouve le président de la Galice.

Le parlement de Galice, où siègent 75 députés exerce le pouvoir législatif. Tous les quatre ans, des élections sont organisées pour renouveler le parlement.

Les dernières ont eu lieu en juin 2005 et ont vu la première alternance dans cette région autonome, dirigée depuis toujours par le Parti populaire. C'est désormais une alliance entre le PSdeG et le Bloque Nacionalista Galego ou BNG (nationaliste) qui gouverne.

Résutats 2005 :

  • PP : 44,9% des voix, soit 37 députés (-4)
  • PSdeG : 32,5% des voix, soit 25 députés (+8)
  • BNG 19,6% soit 13 députés (- 4).
  • Gauche unie (EU-IU) 0,8% des voix, soit 0 député.

Manuel Fraga Iribarne était le président de la communauté autonome jusqu'en juillet 2005. Il a été remplacé le 29 juillet par le socialiste Emilio Pérez Touriño.

[modifier] Culture

Saint Jacques
Saint Jacques

La Galice est connue pour le pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle. On assiste aussi depuis quelques années à un retour de la musique traditionnelle galicienne, et notamment la cornemuse galicienne. Le renouveau de la culture galicienne, en particulier en musique, se cherche, entre autres, à travers la communnauté de ce que l'on appelle aujourd'hui "les pays celtes", les Asturies, l'Écosse, l'Irlande et la Bretagne.


La Galice compte le plus grand nombre de bâtiments romans en Espagne, même si une telle richesse patrimoniale n'est pas divulguée comme dans d'autres lieux de la péninsule. Seulement un certain retard dans le catalogue de ces monuments a empêché que cette région soit évaluée comme elle le mérite dans un contexte de l'art roman hispanique; l'histoire et l'évolution de l'art galicien roman passe par une série de phases et vicissitudes trop complexes pour les détailler ici.

Tout au long du Moyen Âge s'est développée en Galice une période de construction où prédomina l'art roman, dans les grandes cathédrales comme celle de Saint-Jacques-de-Compostelle, aussi bien que dans les monastères, comme ceux de la Ribeira Sacra, caractérisé par l'importance des monuments, véritables plaques fortes de l'architecture médiévale. Mais l'art roman s'est aussi imposé dans des centaines de paroisses rurales, éparpillées un peu partout dans le territoire, plus particulièrement dans la centre de la Galice.

À la tête du roman galicien on trouve la cathédrale Saint Jacques-de-Compostelle, mais la Galice est riche en cathédrales médiévales, comme Lugo, Ourense, Tui et Mondoñedo. Les zones à l'interieur, là où les quatre provinces sont presque unies dans un seul point, on retrouve l'une des plus grandes concentrations d'art roman de toute l'Espagne.

Tout le long aussi de la côte atlantique, depuis Pontevedra jusqu'à Lugo, passant par La Corogne, l'art roman rural est étendu spécialement aussi aux côtes de Pontevedra et du golfe Ártabro de La Corogne et jusqu'à d'autres zones plus éloignées de la côte, dans toute la vallée verte ou montagneuse on avait érigé des centaines de paroisses rurales. Quelques communes ont plusieurs églises romanes, des temples paroissiaux et des ermites de la plus grande qualité artistique. Elles passent souvent inaperçues aux regards d'un public non averti.

La force visuelle des ces bâtiments de granit, presque tous bien conservés sauf par l'action directe de l'homme, est une rendue consubstantielle au territoire galicien.

Une autre caractéristique de cet art galicien est sa conservation dans le temps et la persistance de l'architecture des formes romanes pendant les siècles du bas Moyen Áge. Bien que quelques innovations gothiques aient été utilisées, les couvents et les temples ruraux des siècles XIIIe au XVe, lesquels presque tous, perdurent de claires réminiscences romanes, spécialement dérivées du monde « mateano » (du maître Mateo) de la cathédrale de saint Jaques.

L'intime simplicité de cet art s'est pleinement identifié avec l'esprit de recueillement du paysage et de la dévotion galicienne. Dans les hameaux ou lieux-dits, aujourd'hui isolés, des chemins en marge des routes touristiques habituelles conduisent vers ces témoins de tant d'histoire. Pour les visiter, il faut s'adresser sans réticence aux habitants du village qui gardent les clés des chapelles et connaissent plus d'une histoire sur leur passé. Parfois abandonné par l'Église et par l'administration, parfois victimes de restaurations sauvages, ce patrimoine garde encore, dans son granit séculaire, la finesse d'un loup, à San Miguel d'Eiré, les signes lapidaires séculaires des tailleurs, ou des jalousies d'inspiration celtique encastrées avec d'autres pierres de taille pré-romanes, dans les murs de l'église de saint Estevo d'Atán. Pierre dans la pierre, le monde galaïco a toujours été dans cette superposition de cultures et de civilisations.


[modifier] L'émigration, un phénomène économique, une résistance culturelle et politique

[modifier] Du moyen âge au XVIII ème siècle

Emigation volontaire et émigration subie

[modifier] Epoque moderne et contemporaine

L'émigration galicienne de l'époque moderne, quand les plus déshérités se déplaçaient vers d'autres lieux de la péninsule Ibérique pour réaliser, en tant que saisonniers les travaux les plus durs, comme la moisson ou le charriage.

Mais, en réalité, c'est au XVIIIe siècle que commença la véritable diaspora des travailleurs vers les Amériques. Tout au long de ce siècle, le retard économique, la situation géografique et la politique espagnole ont rendu propice l'exode massif des Galiciens en Amérique, au point que que celui-ci a atteint un tiers de la population, un chiffre qui tourne autour des deux millions de personnes. Le nombre d'émigrés originaires de Galicia étant tellement important que, dans plusieurs pays américains, il était habituel d'appeler « Gallegos » tous les Espagnols qui s'y installaient.

Avec le temps, ces Galiciens de l'exterieur se sont organisé dans des associations culturelles et des œuvres de bienfaisance, créant de grands comités à la Havane, Buenos Aires, ou Montevideo. Certains parmi les plus fortunés ont financé la préservation et le rayonnement des traditions et de la langue galiciennes dans l'émigration, ainsi que la réalisation d'œuvres philanthropiques dans leur terre d'origine: travaux publics, écoles, centres culturels ...

L'Amérique latine ne pouvait plus s'expliquer sans la Galice (le président cubain Fidel Castro ou l'ex-président argentin Raúl Alfonsín sont descendants de Galiciens) mais, en retour la Galice ne peut pas non plus se comprendre sans l'Amérique latine (l'hymne galicien a été composé à Cuba et partout il existe de traces de l'empreinte « indiana » - des émigrants retournés -, par exemple, dans l'architecture ou la botanique).

Au XXe siècle, la préoccupation civique et « galleguiste » de quelques-unes de ces communautés émigrantes conflua avec l'attitude revendicative des exilés arrivés en Amérique après l'éclatement de la guerre civile. Il s'est alors produit à l'extérieur un important foyer de résistance culturelle et politique de la spécificité galicienne, persécutée en Galice par la dictature du général Franco. Pendant cette période, une nouvelle émigration s'est produite, cette fois-ci à destination des pays de l'Europe centrale, où les nouvelles associations émigrantes ont ainsi été crées.

Il n'est pas de famille galicienne qui n'ait connu, en conséquence, l'émigration, soit à travers ses aïeux, soit parmi ses proches.

[modifier] Voir aussi: liens externes

[modifier] La gastronomie

  • les produits de la mer, tels le poisson et les crustacés sont reconnus pour leur variété et leur qualité dans toute l'Espagne. On peut par exemple y trouver des coques, palourdes, crevettes, langoustines, araignées de mer, couteaux, pousse pied (percebes)
  • la "tarta de Santiago" ("tarte de Saint Jacques") est une recette gastronomique réalisée pour les pélerins de passage. Cette tarte est typique de la région de Galice et plus spécialement de Saint Jacques de Compostelle, lieu de pélerinage.


[modifier] Enfants de Galiciens

« Pour les Galiciens, le Finisterre n’a jamais été le bout du monde, mais le début d'un autre monde » aimait à dire Raúl Ricardo Alfonsín, premier président élu d'Argentine et fils de Galicien.

L'émigration galicienne vers l'Amérique Latine, puis l'Europe, permet de mentionner quelques « fils » célèbres :

[modifier] Notes et références de l'article

  1. http://www.ipa.min-cultura.pt/pubs/TA/folder/17/123.pdf Premières données du passage du paléolithique moyen au supérieur en Galice
  2. Breve historia de Galiza, Francisco Carballo, A NOSA TERRA, 2000, ISBN 84-95350-57-2, page 8.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens et documents externes

  • [1]cartes de Galice
  • [2] site de la Xunta pour la prmotion du tourisme en Galice, version en français - site très complet