Or

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Données  v · d · m 
Platine - Or - Mercure
Ag
Au
Rg
 
 
 
 
79
Au
 
               
               
                                   
                                   
                                                               
                                                               

Table complète - Table étendue

Général
Nom, Symbole, Numéro Or, Au, 79
Série chimique Métal de transition
Groupe, Période, Bloc 11, 6, d
Masse volumique 19 300 kg/m3
Couleur jaune métallique
Propriétés atomiques
Masse atomique 196,966 55 u
Rayon atomique (calc) 135 (174) pm
Rayon de covalence 144 pm
Rayon de van der Waals 166 pm
Configuration électronique [Xe]4f14 5d10 6s1
Électrons par niveau d'énergie 2, 8, 18, 32, 18, 1
État(s) d'oxydation 3, 1
Oxyde amphotère
Structure cristalline Cubique face centrée
Propriétés physiques
État ordinaire solide
Température de fusion 1337,34 K
Température de vaporisation 3129 K
Énergie de fusion 12,55 kJ/mol
Énergie de vaporisation 334,4 kJ/mol
Volume molaire 10,21×10-6 m3/mol
Pression de la vapeur 0,237 mPa
Vélocité du son 1740 m/s à 20 °C
Divers
Électronégativité (Pauling) 2,54
Chaleur massique 128 J/(kg·K)
Conductivité électrique 45,2×106 S/m
Conductivité thermique 317 W/(m·K)
1er potentiel d'ionisation 890,1 kJ/mol
2e potentiel d'ionisation 1 980 kJ/mol
Isotopes les plus stables
iso AN période MD Ed MeV PD
195Au syn 186,1 d ε 0,227 195Pt
196Au syn 6,183 d 94% ε
6% β
1,506
0,686
196Pt
196Hg
197Au 100 stable avec 118 neutrons
198Au syn 2,695 17 d β- 1,372 198Hg
199Au syn 3,169 d β- 0,453 199Hg
Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

L'or est un élément chimique de symbole Au et de numéro atomique 79.

C'est un métal de transition, jaune brillant, très ductile et malléable ; l'or se trouve à l'état natif sous forme de pépites ou d'alluvions fluviaux. Il est considéré comme un métal précieux. Il est le deuxième métal connu après le cuivre et est employé par l'homme depuis le Ve millénaire av. J.-C.

L'art du travail de l'or est l'orfèvrerie.

Sommaire


[modifier] Étymologie

Le nom de l’or vient du latin aus, aurum, qui a donné l'adjectif aurifère, dans les anciens textes français, on le trouve parfois sous l'acception « Aur » ; germ. gold, geld, gyld.

En grec ancien, or se dit χρῡσός (chrysos) : une statue d'or et d'ivoire est dite chryséléphantine ; de même chrysanthème se traduit par « fleur d'or ».

[modifier] Histoire

L'Homme utilise l'or depuis le Chalcolithique, à la fin de la Préhistoire. il est le deuxième métal connu après le cuivre. Le plus vieil objet en or a été mis au jour dans la nécropole de Varna. Il est daté du milieu du Ve millénaire av. J.-C.[1].

C'est durant l'Antiquité, au VIe siècle av. J.-C., en Perse, que Cyrus II aurait frappé une monnaie en or pour la première fois. L'usage se répandit ensuite en Grèce, puis dans l'ensemble du monde antique durant la période hellénistique à côté des monnaies d'argent, de moindre valeur.

Au début du IIe siècle, vainqueur des Daces, Trajan rapporte à Rome un butin faramineux : 165 tonnes d'or et 300 tonnes d'argent. On parle alors de l'« or des Daces ».

Les Romains instaurèrent le monométallisme or avec Constantin Ier (début du IVe siècle). Ce sont les conquêtes sassanides, puis arabes qui mirent fin à l'importance de l'or en Occident, en provoquant sa pénurie durant tout le haut Moyen Âge. La diffusion de l'or dans le monde occidental connut un renouveau d'abord en Méditerranée au XIe siècle, puis au XIIIe siècle.

Les taxes de compensation dans les codes germaniques étaient appelées wergeld. Les Vikings soumirent les États attaqués à un tribut appelé danegeld : « or des Danois ».

Au Moyen Âge, les alchimistes tentèrent de fabriquer de l'or à partir d'autres substances comme le plomb. Ils pensaient obtenir ce résultat en utilisant la mythique pierre philosophale. Aujourd'hui on a réussi à fabriquer de l'or à partir d'autres métaux dans des accélérateurs de particule, mais le coût de production est plus élevé que le prix de l'or, cette méthode a donc été abandonnée. En alchimie, le symbole de l'or est un point entouré d'un cercle.

La recherche d'or constitua l'une des raisons de la conquête du continent américain. Ainsi, Hernán Cortés entreprit la conquête de l'empire aztèque, situé au Mexique notamment pour accaparer l'or que possédait l'empereur aztèque. Hernán Cortés envoya une grande quantité de ce précieux métal à Charles Quint, roi d'Espagne, dont une partie sous forme de bijoux, mais la plupart furent fondus pour financer les guerres menées par l'Espagne. Les conquistadors devaient prélever le quinto real (c'est-à-dire un cinquième de l'or récupéré) et l'envoyer à Charles Quint. L'or affluant depuis les mines du Nouveau Monde provoqua la richesse de l'Espagne et du Portugal au début de la période moderne, avant de profiter aux autres États européens qui surent mieux le capter, tels la France et la Grande-Bretagne. À la même époque se diffuse la légende de l'Eldorado.

Au XIXe siècle, une ruée vers l'or se déclare en Californie et contribue pour une part à la conquête de l'Ouest américain et à la croissance démographique et économique de nombreuses villes californienne, dont San Francisco[2]. Les cités minières construites en des endroits trop reculés furent abandonnées dès que le filon à l'origine de leur richesse vint à se tarir. Ces cités sont aujourd'hui ce qu'on appelle des cités fantômes, vides de population, mais dont les murs tiennent parfois encore debout, préservés par l'aridité du climat local. Les États-Unis restent le deuxième pays producteur d'or dans le monde en 2004.[réf. souhaitée]

Lingots d’or avec Krugerrands
Lingots d’or avec Krugerrands

L'or a servi d'étalon (étalon-or), puis après les accords de Bretton Woods, en 1944, d'étalon de change (Gold Exchange Standard) entre les différents pays du monde jusque dans les années 1970 : en 1971, les États-Unis suspendirent la convertibilité du dollar en or et en 1976, les accords de la Jamaïque contractés par les pays du FMI supprimèrent l'étalon de change or.

Aujourd'hui, la plus grande réserve d'or mondiale se trouve aux États-Unis, il s'agit de la réserve fédérale de New York, pourtant moins célèbre que celle de Fort Knox, dans le Kentucky. En 1995, les réserves d'or dans les banques du monde entier se montaient à environ 910 millions d'onces ce qui représente un cube proche de 12 mètres d'arête.

Les sports modernes, enfin, utilisent l'or comme récompense suprême lors des différentes compétitions : médailles d'or aux jeux Olympiques, Ballons d'or en football.

[modifier] Propriétés

La couleur de base de l'or est jaune à reflets complexes que l'on connaît naturellement comme doré dans la langue française.

Par transparence au travers d'une feuille très fine, l'or apparaît vert.

[modifier] Propriétés chimiques

L'or est un métal noble, ce qui le rend quasiment inaltérable, son état d'oxydation le plus commun est donc (0). Cependant, il peut former plusieurs composés, son nombre d'oxydation pouvant varier de (-I) à (+V) ; Au(I) et Au(III) sont majoritaires. Toutefois, sa relative inertie chimique le protège des attaques de l'oxygène : l'or métallique ne se ternit pas et ne forme pas d'oxyde, à quelque température que ce soit ; et il résiste également à l'action de nombreux produits chimiques, dont la plupart des acides (seuls le cyanure et le mélange d'acides appelé eau Régale peuvent le dissoudre).

[modifier] Ion aureux

L'ion aureux Au(I) se rencontre sur des ligands doux tels que les thioéthers, les thiolates ou les phosphines tertiaires. Ses composés sont généralement linéaires.

Lors du traitement des sables aurifères par cyanuration, l'or est solubilisé sous forme du complexe dicyanoaurate Au(CN)2, dans lequel se retrouve Au(I). Le dicyanoaurate de potassium est un sel incolore, soluble dans l'eau et très toxique.

Curieusement, les complexes aqueux de l'ion aureux sont rares. Les halogénures d'or binaires, comme AuCl, forment des chaînes polymères en zigzag, de nouveau propre à la coordination linéaire de Au(I). La plupart des médicaments à base d'or sont des dérivés de l'ion monovalent Au(I).

[modifier] Ion aurique

L'autre forme courante de l'or oxydé est l'ion aurique Au(III). Il entre, par exemple, dans la composition du chlorure d'or (III), AuCl3. Son dérivé est l'acide chloroaurique, HAuCl4, qui se forme quand l'or se dissout dans l'eau régale. Les complexes auriques sont typiquement configurés en carré plat, comme la plupart des composés avec une orbitale d8.

[modifier] États d'oxydation moins communs : Au(-I), Au(II) et Au(V)

Fondu avec du césium, l'or forme de l'aurure de césium CsAu qui n'est pas un alliage, mais un composé ionique. L'atome d'or Au forme alors un ion négatif monochargé. Les propriétés de l'aurure sont similaires à celles d'un halogénure. Par exemple, CsAu cristallise dans le motif du chlorure de césium. Parmi les autres aurures, on compte ceux de rubidium, de potassium et de tétraméthylammonium (CH3)4N+.

Les composés de l'or (II) sont généralement diamagnétiques et présentent des liaisons Au-Au. C'est le cas dans [Au(CH2)2P(C6H5)2Cl2. Un remarquable complexe de Au(II) contient le xénon comme ligand : [AuXe4](Sb2F11)2.

Le pentaflurorure d'or l'unique exemple d'Au(V), l'état d'oxydation le plus haut rencontré jusque ici.

Dans quelques composés de l'or apparaissent des liaisons aurophiles[3], qui décrivent l'interaction réciproque d'ions or à une distance trop longue pour constituer une liaison Au-Au covalente, mais plus courte que pour les forces de Van der Waals. La liaison aurophile est comparable à une liaison hydrogène en terme de force.

[modifier] Alliages

L'or de joaillerie, c’est-à-dire mélangé à un ou plusieurs autres métaux pour augmenter sa rigidité, peut présenter des teintes blanches (or blanc) ou rouges (or rouge) selon le type d'alliage qui le constitue (argent, cuivre). La teneur officielle et minimum en or pur est obligatoirement de 750/1000 - i.e. à 18-carat. Faute de quoi, l'appellation "OR" est interdite.[réf. souhaitée] Ceci-dit, ce standard varie selon les pays, les Etats-Unis ou la Grèce utilisant l'or dit à 14-carat, contenant 585/1000 d'or.

  • L’or jaune est en principe constitué de 75 % d'or, de 12,5 % d'argent et de 12,5 % de cuivre.
  • L’or rose est normalement composé de 75 % d'or, de 5 % d'argent et de 20 % de cuivre.
  • L’or gris comporte habituellement 75 % d'or, d'argent, de cuivre et de palladium.
  • L'or bleu est en fait un alliage d'or et de fer. Un traitement thermique oxyde les molécules de fer à la surface du métal et lui donne sa couleur d'azur.
  • L'or blanc de joaillerie est un terme utilisé pour parler de l'or gris

Il faut noter que le terme "Or blanc" est souvent utilisé pour désigner l'Or gris en bijouterie. En France et en Europe le nickel est maintenant interdit, car source d'allergies. L'Or "blanc" est donc recouvert d'une fine couche de rhodium, qui disparaît avec le temps, redonnant une couleur gris-jaune à l'or.

Pour la dorure à la feuille, l'alliage doit rester le plus mou possible.

  • L'or jaune est composé de 980 ‰ d'or, de 10 ‰ d'argent et de 10 ‰ de cuivre. Il peut être pur.
  • L'or rouge est composé de 945 ‰ d'or et de 55 ‰ de cuivre.
  • L'or ½ jaune est composé de 915 ‰ d'or, de 60 ‰ d'argent et de 25 ‰ de cuivre.
  • L'or citron est composé de 945 ‰ d'or et de 55 ‰ d'argent.
  • L'or gris est composé de 750 ‰ d'or, 150 ‰ de palladium et de 100 ‰ d'argent
  • L'or blanc français est composé de 200 ‰ d'or et de 800 ‰ d'argent, ailleurs en Europe, il est à 500 ‰, allié à 500 ‰ d'argent.

Chaque batteur d'or a ses alliages propres qui s'écartent légèrement de ces standards.

[modifier] Propriétés mécaniques

Les atomes d'or sont empilés selon une structure dite « cubique à faces centrées » (CFC). Cette structure cristalline présente beaucoup de plans cristallographiques denses. Or, la déformation plastique se fait par glissement des plans denses les uns sur les autres (comme les cartes à jouer d'un paquet). De manière générale, tous les cristaux cubiques à faces centrées sont ductiles (le plomb, l'aluminium…).

L'or pur se déforme facilement à froid, par martelage ou par étirement (tréfilage, laminage), il se cisèle aisément. Il a de ce fait été utilisé très tôt pour fabriquer des bijoux et ornements, ou sous forme de fines feuilles pour plaquer des objets. Par exemple, à Paris, le dôme des Invalides est doré à la feuille d'or. En revanche, n'ayant qu'une faible tenue mécanique, il n'a pas été utilisé pour faire des outils.

[modifier] Conduction thermique et électrique

L'or est un excellent conducteur thermique et électrique, mais son coût (lié à sa rareté) limite ses utilisations.

En raison de cette caractéristique, de son inaltérabilité et de sa grande ductilité, il est utilisé pour réaliser des connexions, notamment dans certains composants électroniques, comme les microprocesseurs.

L'or est également utilisé allié avec du fer dans des thermocouples pour la mesure de températures inférieures à la température ambiante.

[modifier] Métallurgie

[modifier] Méthodes d'extraction

L'extraction de l'or est découpée en plusieurs phases :

  • extraction minière du minerai ;
  • concentration de l'or, par gravitation ou par émission de mousse ;
  • lixiviation (lessivage) à l'aide de cyanure ;
  • suppression du mercure par précipitation (traitement de Merrill-Crowe) ;
  • suppression du fer par traitement à l'acide nitrique ;
  • la fusion.

[modifier] Orpaillage

L'orpaillage est l'exploitation de gisements alluvionnaires, issus du dépôt de particules d'or dans le lit des cours d'eau.

L'or forme un amalgame avec le mercure, ce qui en permet l'extraction de sa gangue minérale. L'utilisation de mercure pour amalgamer l'or peut avoir de graves conséquences écologiques et sanitaires.

[modifier] Battage d'or

Se dit aussi Orbattage.

Le battage d'or est la réduction d'or ou d'alliages d'or en feuilles très fines (1/10 µm). Le batteur d'or utilise un alliage au cuivre (pour durcir légèrement le métal) et à l'argent (pour revenir à la couleur originelle) à 980 ‰ d'or.

La forge
L'alliage est fondu puis coulé dans une lingotière. Un lingot d'environ 400 grammes est laminé en un ruban de 40 mètres par 4 centimètres, le « caucher ». Ce ruban est coupé en mille quartiers carrés de 4 × 4 centimètres. Chaque quartier est introduit dans un empilement de papier spécial de 16 × 16 centimètres de côté : le « chaudret ».
Le dégrossissage 
L'or subit un premier battage sous un marteau mécanique de dix à quinze kilos. Sous la pression des coups de marteau, les quartiers s'agrandissent en s'arrondissant jusqu'à former des feuilles d'environ 15 × 15 centimètres. L'ensemble est alors coupé à l'aide d'un massicot en piles de 5 × 5 centimètres de côté (4 ou 9 piles selon les cas).
L'apprêt 
Les mille quartiers d'or sont séparés des papiers pour être introduits un par un entre les feuilles d'un nouvel empilement, la moule de 14 × 14 centimètres de côté. Autrefois en baudruche, les moules sont en mylar (polyester) verni depuis les années 1950.
Le battage
La moule de deux mille quartiers est battue au marteau mécanique de 5 à 8 kilos. De nouveau, les quartiers s'agrandissent en s'arrondissant jusqu'à former des feuilles de 12 × 12 centimètres de côté.
Le vidage 
Une ouvrière, la videuse, prend la moule et retire une à une les feuilles d'or qu'elle coupe au format souhaité, 80 × 80 mm, 84 × 84 mm, 93 × 93 mm ... puis introduit dans un livret de 25 feuilles.

Les batteurs d'or à la Révolution travaillaient dans une centaine de manufactures qui employaient près de cinq mille personnes. Aujourd'hui, il n'existe plus en France qu'une seule manufacture, la maison Dauvet fondée en 1834 qui emploie une vingtaine de personnes.

[modifier] Cyanuration

Le minerai est tout d’abord concassé et broyé, passé dans une unité de flottation fournissant un concentré et des résidus mis en terril (haldes) contenant de l’or et d’autres métaux.

Le traitement du concentré est effectué par cyanuration qui consiste à dissoudre le minerai dans une solution de cyanures alcalins.

[modifier] Économie

[modifier] Production dans le monde

On estime que depuis que l'Homme s'y est intéressé, 145 000 tonnes d'or ont été extraites d'après le World Gold Council en 2001. Aujourd'hui, on extrait environ 2 500 tonnes d'or par an. Les principaux pays producteurs sont :

Une pépite d'or
Une pépite d'or
  • l'Afrique du Sud : les premières mines d'or y ont été découvertes en 1886 et depuis, l'Afrique du Sud est resté le principal producteur d'or au monde avec aujourd'hui près de 500 tonnes extraites chaque année. Les principales mines du pays se situent aux alentours de Johannesburg
  • les États-Unis : la folie qui s'est emparée de l'ouest américain lors de la grande ruée vers l'or est aujourd'hui finie, mais les États-Unis disposent aujourd'hui de mines dans le Nevada leur permettant de produire environ 350 tonnes par an.
  • Le Canada : il produit près de 150 tonnes chaque année, principalement dans la région de l'Ontario et du nord-ouest du Québec.
  • La Chine : l'or y est principalement extrait de la région de Shandong
  • L'Indonésie et la Nouvelle-Guinée : 200 tonnes à elles deux.
  • La Russie et les anciennes républiques socialistes : les mines de l'Oural ne remontent plus à la surface aujourd'hui qu'une centaine de tonnes d'or, chiffre en forte diminution par rapport à la production sous le régime de Staline. L'Ouzbékistan produit lui environ 80 tonnes d'or par an.
  • Le Ghana : l'ancienne Gold Coast (côte de l'Or) extrait toujours de l'or, à raison de 75 tonnes par an.

[modifier] Statistiques

Production Réserves minières
Total mondial 2 530
Pays Production
Afrique du Sud 400
États-Unis 350
Australie 290
Chine 185
Russie 175
Canada 160
Pérou 140
Indonésie 120
Total mondial 50 000
Pays Réserve
Afrique du Sud 19 000
États-Unis 5 600
Australie 5 000
Russie 3 000
Indonésie 1 800
Canada 1 500
Chine 1 000
Pérou 200
Chiffres U.S Geological Survey 2001, en tonnes

L'Inde est le premier détenteur du monde, en tant que part importante des patrimoines privés sous forme de bijoux.

L'ensemble des ordinateurs usagés aux États-Unis représente un gisement de 2 Mt de minerai d'or.

[modifier] Réserves des banques centrales

Les banques centrales possèdent une part importante du stock d'or mondial :

Banque centrale 1948 2004
Réserve fédérale des États-Unis 21 700 8 100
Banque d'Angleterre 1 400 312
Banque nationale suisse 1 200 1 350
Banque de France 487 3 200
Banque du Japon 765
Bundesbank 0 3 400
Banque populaire de Chine 600
Banque centrale de Chine 420
Banque centrale de Russie ~ 400
Inde ~ 350
Venezuela ~ 350
Banque du Liban 286
Ensemble de l'Union européenne 12 700
Banque des règlements internationaux 208
Total banques centrales mondiales 30 200 31 400
Chiffres du Conseil mondial de l'Or 2004, en tonnes

[modifier] Utilisation

L'industrie de l'or se sépare en quatre grandes catégories. La bijouterie consomme environ un tiers de la production. Les banques achètent de l'or en compensation des émissions de monnaie (environ un tiers de la production mondiale). Les particuliers achètent un quart de la production mondiale sous forme de pièces et de lingots. Le restant (à peu près 10 %) est utilisé dans l'industrie, notamment dans la dorure.

[modifier] Marché de l'or

Evolution du prix de l'or depuis 2001 (dollars).
Evolution du prix de l'or depuis 2001 (dollars).
Evolution du prix de l'or depuis 1968 (dollars).
Evolution du prix de l'or depuis 1968 (dollars).

Par rapport à la plupart des autres marchandises, la particularité du marché de l'or est que les stocks de cette matière inaltérable, accumulés au fil de l'histoire chez les particuliers et différents organismes (banques centrales...), sont estimés à environ 50 fois la production annuelle mondiale.

L'or est coté, sous forme physique, à la bourse de Londres et, sous forme de contrats à terme, à New York. Les cours mondiaux sont fixés en dollars américains par once d'or. En dehors de ces marchés organisés, qui traitent des grosses quantités, il existe des entreprises de négoce de l'or et de métaux précieux ouvertes aux particuliers et aux divers transformateurs et utilisateurs.

Les cours sont particulièrement fluctuants et soumis à divers facteurs : évolution des stocks d'or des banques centrales, demandes d'orfèvrerie, notamment en Inde et en Chine, demande industrielle (électronique...), coûts et volumes de production, état des réserves minières, valeur refuge, ou achats et ventes spéculatives en fonction des incertitudes monétaires. Une partie du marché est opaque, en raison d'un orpaillage illégal qui s'est fortement développé à la fin du XXe siècle en Amérique du Sud.

Les actions des grands groupes aurifères sont cotées essentiellement à Londres, New York, Toronto, Johannesbourg et Sydney.

Lingots d'or
Lingots d'or
Icône de détail Article détaillé : Étalon-or.

À la fin du XIXe siècle, dans une période de stabilité monétaire dominée par la livre sterling avec une parité fixe des principales monnaies, l'or sert d'étalon monétaire. Chaque banque centrale doit pouvoir fournir aux porteurs qui le désirent l'équivalent en or de leurs liquidités. Cette période prend fin avec la guerre de 1914. S'ensuit une période d’instabilité des taux de change qui culminera avec les difficultés de la crise de 1929.

Le système mis en place par les accords de Bretton Woods du 22 juillet 1944 est une nouvelle tentative pour stabiliser les taux de change, basée sur une parité fixe du dollar par rapport à l'or. Cette parité sera mise à mal par les marchés dès les années 1960 et les États-Unis abandonnent la parité fixe du dollar en 1971.

Depuis, l'or a été une valeur refuge, faisant partie des réserves monétaires de chaque banque centrale et qui suscite l'attrait des épargnants quand une crise ou période troublée est en vue. Comme son cours ne cessait de baisser globalement pendant les trente glorieuses tout en gardant dans le grand public l'image d'un placement sûr, le ministre des Finances Valéry Giscard d'Estaing lança un emprunt d'État indexé sur l'or, qui fut rapidement souscrit. Le hasard fit surgir la crise pétrolière de 1973 avant que cet emprunt n'ait été totalement remboursé - le remboursement se faisait par tirage au sort - et certains épargnants touchèrent ainsi plus de trois fois leur mise hors inflation !

Les différentes utilisations, industrielles, monétaires, et sa rareté en font un placement dont la valeur n'est pas susceptible de s'effondrer. Cette fonction refuge reste tout au plus altérée par une tendance globalement baissière du cours de l'or pendant certaines périodes... sans doute jusqu'à la prochaine crise géante. Néanmoins, on observe que le cours du lingot d'or à Paris a doublé entre janvier 1999 et septembre 2007 (de 8017€ à 16224€ environ - source : Banque de France). La tendance est d'ailleurs nettement haussière depuis mi-2005.

Les réserves de change permettent aux banques centrales d'intervenir sur les cours des monnaies en vendant ou en achetant des devises. Ces interventions peuvent être sous la forme d'or mais également d'investissement à court terme ou en devises étrangères.

Différentes pièces de monnaie furent uniquement frappées en or : l'aureus romain par exemple. Certaines comme les pièces de 20 Reich Mark ou les 10 et 20 francs Napoléon sont cotées en bourse.

Il a existé jusqu'au début du XXe siècle un droit nommé droit de bullion selon lequel tout particulier possédant de l'or avait le droit de l'apporter à la banque de France pour le faire fondre en pièces de monnaies frappées du sceau de l'État. Ce droit ne fut plus guère utilisé à partir de 1914, année où l'inflation apparut de façon durable.

L'or est échangé sur le marché des métaux précieux, principalement sur les places de New York, Londres, Zurich et Hong-Kong. Il est coté en once (troy ounce) (1 once = 31.1034768 g) et en dollars américains. Début 2004, le cours s'élevait à environ 400$ (300 euros) contre 300$ en 2001, et 600$ en 2005 ce qui représente une appréciation de 50 % en l'espace de 30 mois, l'UBS prévoit une hausse de 200$ entre 2006 et 2009 soit plus de 800$, Jim Rogers (Quantum Fund "Soros") parle lui de plus de 1000$ en 2007, et G.A.T.A. de 3000$ en 2012. En janvier 2008, la faiblesse du dollar et les tensions géopolitiques consécutives à l'assassinat de Benazir Bhutto ont amené les cours de l'or à pulvériser leur record historique (850 dollars l'once en janvier 1980, suite aux événements d'Iran et d'Afghanistan).

Il existe différents types de lingots suivant les pays. Sur le marché de gros de Londres, le London Bullion Market, qui est l'un des tous premiers marchés au monde pour la négociation physique d'or et d'argent, l'unité de négociation est le lingot monétaire de 400 onces troy, environ 12,5 kilos.

Sur les marchés nationaux dits "de détail", on peut trouver des lingots de différentes tailles. En Europe continentale, le lingot d'un kilogramme est le plus souvent utilisé, et lorsque le pays possède encore un marché de l’or national, la barre d’un kilo est cotée. En France, l'or n'est plus coté en Bourse depuis 2004. À la Bourse de Luxembourg par exemple, le lingot d'un kilo est quotidiennement coté en euros. Mais on peut aussi trouver des lingots de 500 grammes, 250 grammes, etc. Les plus petits des lingots sont appelés lingotins.

Le comportement du prix de l'or joue un rôle important dans les espoirs d'inflation, ou du moins sur l'idée que se fait le marché financier de l'inflation à venir, Alan Greenspan (ex-président de la FED) a toujours bâti sa politique monétaire (Forbes) en utilisant la clé qu'était le contrôle du prix de l'or; des investisseurs et participants au sens anglo-saxo "market participants" se sont aperçus avec le temps du comportement anormal du marché de l'or et de l'argent métal en constatant un grand nombre de faits anormaux (swaps interbancaires, double comptabilité du même stock d'or de la banque, carry trade important, promesses intenables, etc) ils se sont mis en groupe dénommé GATA, et espère ainsi lutter contre le trust de l'or... aujourd'hui en mauvaise posture… mais Greenspan a plié bagages..

[modifier] Fiscalité

  • En France:

Les ventes d'or réalisées dans l'Union européenne par les contribuables français sont soumises à une taxe forfaitaire de 7,5 % (article 150 V bis du code général des impôts). Cette taxe, instituée en 1976, a causé la fermeture du marché français de l'or, au bénéfice de la place financière de Londres. Suite à la loi de finances rectificative 2005 du 30 décembre 2005, les plus-values peuvent désormais être imposées selon un régime proche du droit commun (sans abattement). Les Français non résident en France ne doivent pas payer cette taxe.

[modifier] Art et artisanat

L'or pur a été utilisé dans certains bijoux asiatiques, qui ont donc la particularité d'être déformables (ce qui oblige à se limiter à des formes simples : bracelets en torsades, par exemple.)

Il reste cependant peu utilisé en bijouterie ; afin d'obtenir une meilleure tenue mécanique ainsi que des couleurs originales, il est allié :

En orfèvrerie, l'argent recouvert d'or s'appelle le vermeil.

L'or est ainsi utilisé pour créer des bijoux, des médailles, des objets de luxe (montre, stylo).

Il peut également être utilisé sous forme de feuilles pour dorer les boiseries, les livres, les ferronneries par un procédé de dorure ; ainsi que les bonbons en chocolat en occident et les gâteaux en Inde.

Le pourcentage d'or dans le métal s'appelle le titre. Depuis très longtemps, il peut faire l'objet d'une garantie (de l'État actuellement) grâce à un poinçon qui indique le titre de l'alliage utilisé. Les orfèvres l'évaluent grossièrement grâce à la pierre de touche.

En France, le marquage des bijoux en or est obligatoire depuis le 9 novembre 1797 par l'apposition de poinçons (sauf si l'objet est trop petit pour recevoir le poinçon). Deux poinçons sont utilisés : le premier, appelé « poinçon d'État », indique le titre ; le second est celui du fabriquant, il est appelé « poinçon de Maître ». Le poinçon actuel est une tête d'aigle pour l'or massif.

Les carats correspondent au pourcentage massique d'or compris dans le métal.

Carats 24 22 20 18 16 14 12 10 8 6 4 2 0
% or 100 91,67 83,34 75,01 66,68 58,35 50,02 41,69 33,36 25,03 16,7 8,37 0

On peut aussi parler de millièmes. À partir des mesures ci-dessus, on pourrait parler d'or à 1000 millièmes, 917 millièmes, 833 millièmes, 750 millièmes...

[modifier] Industrie

De nos jours, l'or est fréquemment utilisé dans les hautes technologies, à cause de son inaltérabilité et de sa bonne conductivité électrique. Il est utilisé par exemple en électronique, afin de réaliser des contacts électriques inoxydables.

Il est également utilisé pour opacifier des organes optiques dans le cadre de technologies spatiales, et comme catalyseur dans des piles à combustible.

[modifier] Médecine

L'or a été - et reste, pour qui accepte de faire face à la dépense - un substitut nettement supérieur aux amalgames pour les collusions dentaires, mais demande l'emploi d'une technique différente des classiques « plombages » : ce sont les inlays.

En médecine, certains dérivés organiques de l'or, dits « sels d'or » sont parfois utilisés dans le traitement de certaines affections en rhumatologie.

  • auranofine (Ridaura®)
  • aurothiomalate sodique
  • aurothiosulfate sodique
  • aurothioglucose
  • aurotioprol

[modifier] Symbolique

  • Les noces d'or symbolisent les 50 ans de mariage dans le folklore français.
  • L'or est le 10e niveau dans la progression de la Sarbacane Sportive.
  • L'or représente la lumière solaire en tant que symbole de la lumière manifestée, mais aussi symbole d'énergie (YIN).
  • L'or est le matériau symbolique des médailles sportives correspondant à la première place avant l'argent et le bronze.
  • L'or exprime la connaissance. On parle aussi de l’Âge d'or qui constitue la perfection.
  • L'or est le métal des rois et des empereurs, non seulement en Occident mais dans tout le reste du monde. Il évoque le Soleil et toute sa symbolique : fécondité, richesse, domination rayonnement ; centre de chaleur, amour, don ; foyer de lumière et de connaissance.

[modifier] L'or et la religion

Bague d'or (Égypte antique)
Bague d'or (Égypte antique)

L'or pur est inaltérable. C'est vraisemblablement cela qui en fait un métal si prisé, plus que sa rareté. Cela lui a aussi donné une grande charge symbolique, dès sa découverte par l'homme. Inaltérable, comme les dieux sont éternels, éclatant comme le soleil (d'ailleurs son nom vient du latin aurum, signifiant aussi aurore). L'or symbolise ainsi le pouvoir et le divin.

Dans de nombreuses civilisations (pourtant sans connexion) l'or fut le symbole du divin par excellence. Cela peut s'expliquer notamment par deux propriétés qu'il possède,

  • sa quasi-inaltérabilité au temps, qui en fait un matériel d'immortalité, hors de l'en-deçà
  • sa couleur jaune éclatante qui reflète la puissance du soleil jaune

Les Égyptiens de l'antiquité, qui avaient un intérêt quasi obsessionnel de l'éternité, donnaient à l'or des propriétés divines en le définissant comme la chair des dieux. C'est en or que l'on confectionnait les masques funéraires qui avaient pour but de fixer à jamais le visage idéalisé du pharaon et de l'identifier aux étoiles. Le masque d'or du pharaon Toutankhamon est fait de 11 kilogrammes d'or massif et on estime avoir retrouvé dans son tombeau (l'un des plus petits de la vallée des Rois) plus d'une tonne d'or pur. Le Bouddha d'or de Bangkok mesure plus de 3 mètres de haut pour 5,5 tonnes. C'est la plus grande statue d'or massif du monde.

Dans la Livre de l'Exode, le veau d'or symbolise l'idolâtrie. Néanmoins, l'or est aussi utilisé pour de nombreux objets cultuels du Temple de Jérusalem : menorah, coupes, arche d'alliance... Dans le Nouveau Testament, les mages venus d'orient apportent de l'or à Jésus. Dans le livre de l'Apocalypse, le Christ apparait à Jean entouré de sept chandeliers d'or et un ange verse de l'encens avec une pelle en or. L'or est donc, dans les cultures juives et chrétiennes,le métal qui souligne la dignité de la divinité. Dans l'art religieux, les saints et les anges ont souvent leurs têtes entourées d'or sous la forme du nimbe. L'or symbolise aussi la lumière de Dieu, et donc sa présence, dans l'art de l'icône et dans beaucoup d'oeuvres d'art chrétiennes occidentales où il occupe les fonds (mosaiques de Ravennes, de Parlerme...).

[modifier] Histoires d'or

Ancienne mine d'or de Skidoo, dans la vallée de la Mort en Californie
Ancienne mine d'or de Skidoo, dans la vallée de la Mort en Californie
  • Durant l'Antiquité, Midas, Crésus (ces deux rois de Lydie tiraient leur or en particulier du fleuve Pactole) ou encore le roi Salomon étaient connus pour leur légendaire richesse et pour leur goût de l'or.
  • Le consul romain Crassus, connu pour sa soif d'or et pour son immense richesse fut fait prisonnier par le général parthe Suréna. Ce dernier, pour exécuter son captif, aurait coulé de l'or dans la gorge du Romain.
  • Le « bon saint Éloi » de la chanson Le bon roi Dagobert était un orfèvre. Les orfèvres de l'époque mérovingienne, en raison d'une pénurie d'or en Occident, étaient connus pour récupérer les chutes d'or, quitte à « rogner » un peu plus les objets lors de leur fabrication (en les raclant). Avec la quantité habituellement nécessaire pour faire un trône, saint Éloi fabriqua deux trônes, prouvant par là même son honnêteté.
  • Au Moyen Âge, les alchimistes cherchaient le moyen de transmuter le plomb en or.
  • La recherche de l'Eldorado, le pays de l'or, fut l'une des motivations de la colonisation de l'Amérique latine.
  • Un livre de Blaise Cendrars, L'Or, raconte la ruée vers l'or aux États-Unis, mais surtout la malheureuse histoire de John Sutter, à qui appartenait légalement l'or extrait, et dont les droits ne furent jamais reconnus par la justice.
  • Un livre, Le Trésor de la Sierra Madre de B. Traven raconte comment trois Américains succombent à la fièvre de l'or au retour de leur expédition dans la jungle mexicaine. Ce livre a été adapté au cinéma par John Huston en 1948.
  • L'Or du Rhin, premier des quatre opéras constituant le prélude de L'Anneau du Nibelung de Richard Wagner, relate comment Alberich s'empare de l'or du Rhin, forge l'anneau dont la malédiction traversera toute la Tétralogie.
  • Lors des tout premiers tests de la base de données documentaire de la Bourse de Paris, aucune information relative à l'or ne pouvait être retrouvée, jusqu'à ce qu'un ingénieur eût l'idée de consulter la liste de mots vides ("à ne pas indexer") fournie en standard avec le logiciel, et d'en retirer une certaine conjonction de coordination !
  • La pyrite FeS2 est aussi appelée « or des fous » à cause de sa couleur jaune ressemblant à celle de l'or.

[modifier] Autres acceptions

[modifier] Héraldique

Représentations héraldique de l'Or

En héraldique, l'or est l'un des deux métaux (l'autre étant l'argent) - représenté par la couleur jaune, ou par un semis de points en version monochrome.

[modifier] Expressions

  • « Tout ce qui brille n'est pas d'or » ;
  • « La parole est d'argent et le silence est d'or » : le silence vaut mieux que la parole ;
  • « Se faire des couilles en or » (vulgaire) : qualifie une activité lucrative;
  • « As good as gold » utilisé après 1945 pour désigner le dollar ;
  • « Une personne en or» représente une personne pleine de bonnes qualités : gentille, douce, agréable… ;
  • avoir un « cœur d'or » : être généreux ;
  • « Rouler sur l'or » : être riche ;
  • « Dorer la pilule » : Se faire bronzer. Autrefois, certaines pilules au goût particulièrement désagréable étaient roulées dans une feuille d'or qui ne se rompait qu'une fois dans l'estomac ;
  • « C'est une vraie mine d'or » : définit une situation ou une personne ou un objet très lucratifs ;
  • « Valoir de l'or » : valoir cher, être précieux.
  • « Valoir son pesant d'or » : id.
  • « Poule aux œufs d'or » : affaire très lucrative dont la pérennité est souvent remise en cause;

[modifier] Notes et références

  1. Catherine Louboutin (1988) Naissance de la métallurgie, Musée des Antiquités nationales, Fiche pédagogique, Saint-Germain-en-Laye, p. 2.
  2. La Fabuleuse histoire de la ruée vers l'or (Californie - XIX° siècle), éd. Privat, Didier Latapie, p.114-131.
  3. Hubert Schmidbaur (2000). "The Aurophilicity Phenomenon: A Decade of Experimental Findings, Theoretical Concepts and Emerging Application". Gold Bulletin 33 (1): 3-10.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

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Tables des isotopes divisée ~ complète

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[modifier] Liens externes