Argentine

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República Argentina (es)
(es)
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République argentine (fr)
Drapeau de l'Argentine
(Détails)
Devise nationale : Dans l'Union et la Liberté.
Langues officielles Espagnol
Capitale Buenos Aires
34°37′S 58°21′W / -34.617, -58.35
Plus grande ville Buenos Aires
Forme de l’État
 - Présidente de la Nation
République fédérale
Cristina Fernández de Kirchner
Superficie
 - Totale
 - Eau (%)
Classé 8e
2'766'8901 km²
1,1
Population
 - Totale (2006)
 - Densité
Classé 31e
39'921'833 hab.
14 hab./km²
Indépendance
 - Déclaration d'indépendance
Espagne
9 juillet 1816
Pays limitrophes Brésil Brésil
Bolivie Bolivie
Chili Chili
 Paraguay
 Uruguay
Outre-mer:
Antarctique Chilienne
Antarctique Britannique
Gentilé Argentin, argentine
IDH (2005) 0,869 (élevé) 38e
Monnaie Peso argentin (ARS)
Fuseau horaire UTC -3
Hymne national Himno Nacional Argentino
Domaine internet .ar
Indicatif
téléphonique
+54

1 L'Argentine revendique aussi 1 000 000 km² en Antarctique, ainsi que les îles Malouines.

L'Argentine, officiellement la République argentine (en espagnol : República Argentina; [reˈpuβlika aɾxenˈtina]) est un pays d'Amérique du Sud partageant ses frontières avec le Chili à l'ouest, la Bolivie au nord-ouest, le Paraguay au nord, le Brésil et l'Uruguay au nord-est, et est bordé à l'est par l'océan Atlantique.

Le pays a acquis son indépendance le 25 mai 1810, indépendance définitivement proclamée le 9 juillet 1816 à San Miguel de Tucumán.

Sa capitale est Buenos Aires, la langue nationale est l'espagnol et sa monnaie est le peso argentin. Son nom Argentine vient du latin Argentum signifiant « argent ».

Parmi les pays du Cône Sud qui comprend aussi le Chili et l'Uruguay, l'Argentine est celui où la culture européenne est la plus affirmée. 85% de la population est d'origine européenne. Les argentins d'origine italienne et espagnole sont majoritaire dans le pays, viennent ensuite les descendants d'immigrés français, allemands, suisses et britanniques.

L'Argentine est le pays le plus développé du continent sud-américain en 2005 selon les données des Nations-Unis fournies en 2007[1] et se rapproche des standards européens de niveau de vie.

Sommaire

[modifier] Étymologie

Le nom du pays vient du mot latin argentum signifiant « argent ». Il fut attribué au temps des premiers explorateurs espagnols sur le Río de la Plata (appelé autrefois: mer douce Mar Dulce) où les survivants d'une expédition emmenée par Juan Díaz de Solís rencontrèrent des autochtones qui leur offrirent des objets en argent. Par la suite, la légende de Sierra del Plata, montagne riche en argent, atteignit l'Espagne vers 1524, et le nom d'Argentine fut vu pour la première fois sur une carte vers 1536. À partir de 1612, ce nom est employé partout lorsqu'on désignait le pays[2].

[modifier] Histoire

Icône de détail Article détaillé : Histoire de l'Argentine.

[modifier] Époque précoloniale

Un petit nombre de tribus indiennes peuplait l'Argentine avant la conquête espagnole. ( Tehuelche, Mapuche, toba, Patagones, ... )

[modifier] Colonisation espagnole

En 1516, l'espagnol Díaz de Solís découvrit le Rio de La Plata. Le pays est colonisé entre le XVIe et le XVIIe siècles par les Espagnols.

[modifier] Indépendance et dictature de Rosas

Brigadier Général Juan Manuel de Rosas
Brigadier Général Juan Manuel de Rosas

Des mouvements d'opposition contre la métropole espagnole apparaissent à l'aube du XIXe siècle après avoir repoussé, en 1806 et 1807, deux expéditions militaires anglaises, car les Argentins durent se défendre seuls contre un ennemi autrement mieux armé et bien décidé à les recoloniser. Dès 1810 avec la Revolution de Mai (25 mai 1810) les Argentins deviennent indépendants. En 1813 le gouvernement brûle en place publique les instruments de torture et déclare l'abolition de l'esclavage. L'indépendance déclarée le 9 juillet 1816 (Congreso dans la ville de San Miguel de Tucumán) n'est que la conséquence juridique venant entériner ce qui est déjà une réalité. Plusieurs années de guerre contre l'Empire espagnol permettent aux argentins de se séparer définitivement de l'emprise des Bourbons. Les généraux José de San Martín, Manuel Belgrano et Martin Miguel de Güemes entre autres, matent toute velléité espagnole de reprendre sa colonie. Au commandement d'une armée d'environ 4 000 soldats, San Martin réalise une campagne prodigieuse. Il traverse la Cordillère des Andes et inflige des défaites cruciales à l'armée espagnole d'abord à la Cuesta de Chacabuco et puis (avec des troupes chiliennes de Bernardo O'Higgins) à Maipu, près de Santiago, où les argentins détruisent définitivement l'armée royaliste stationnée au Chili.

La constitution sera proclamée en 1853, après la fin de la dictature de Juan Manuel de Rosas.

[modifier] Dictatures du XXe siècle

Ernesto Guevara dit Le Che, icône révolutionnaire planétaire, né en Argentine
Ernesto Guevara dit Le Che, icône révolutionnaire planétaire, né en Argentine

Les présidences se succèdent entre 1930 et 1983, mais sur seize présidents, onze sont des militaires et plusieurs sont « présidents de fait » (par opposition à président élu).

Perón parvint au pouvoir après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Celle-ci ayant entraîné l’affaiblissement de l’Occident, l'Argentine devient, un temps, la troisième puissance économique mondiale[réf. nécessaire]. Après la guerre, de très nombreux nazis fuient en Argentine.

Après le retour du général Peron en 1973, qui se solde par le massacre d'Ezeiza (affrontements entre la gauche et la droite péroniste), le pays s'enfonce dans une « guerre sale », qui commence dès l'Opération Indépendence dans la province de Tucuman. À cette occasion, les leçons apprises lors de la bataille d'Alger sont mises en pratique[3].

En mars 1976, un coup d'État dirigé par une junte de militaires (Jorge Videla, etc.) renverse la troisième femme de Péron, Isabelle Peron. On estime que la « guerre sale » a fait environ 30 000 victimes, dans la majorité des disparus, sans compter les milliers d'exilés.

Buenos Aires participe en outre à l’opération Condor, et de nombreux réfugiés politiques de pays voisins sont assassinés par le biais des services secrets ou d'escadrons de la mort (la Triple A). L'ambassade états-unienne est souvent au courant[4].

[modifier] Guerre des Malouines et transition démocratique

Monument aux morts argentins à Ushuaïa
Monument aux morts argentins à Ushuaïa
Carte de l'Argentine avec les Îles Malouines (à droite sur l'image)
Carte de l'Argentine avec les Îles Malouines (à droite sur l'image)

Afin de relancer sa popularité, la junte de Buenos Aires, dirigée depuis décembre 1981 par Leopoldo Galtieri, l’un des plus « durs », décide d'envahir les Îles Malouines en 1982, provoquant ainsi la guerre des Malouines contre le Royaume-Uni, alors dirigé par Margaret Thatcher. En raison de son anticommunisme viscéral et de la mise en place de l’opération Charly (pendant laquelle les services argentins ont transmis à leurs homologues d’Amérique centrale les techniques de la guerre sale : escadrons de la mort, torture systématique contre la population civile afin de la démoraliser, vols de la mort, etc.), Buenos Aires semblait penser pouvoir compter, à tort, sur le soutien de Ronald Reagan, nouvellement élu.

La défaite lors de la guerre des Malouines précipite la chute du régime et une lente transition démocratique. Depuis lors, plusieurs présidents se sont succédé : Raúl Alfonsín (1983-1989), Carlos Menem (1989-1999), Fernando de la Rúa (1999-2001). Des lois d'amnistie sont votées sous Menem, notamment en raison de la rébellion de secteurs d’extrême-droite dans l'armée (les Carapintadas, qui tentent plusieurs coups d’État à la fin des années 1980). Un procès durant lesquels comparaissent les principaux responsables de la junte, ainsi que des Montoneros, se tient néanmoins en 1985 : c'est le Procès des Juntes (Processo a las Juntas).

La décennie Menem est marquée par la mise en place du néolibéralisme dans le pays, menant à l'apparition de groupes contestataires, les piqueteros, qui deviendront célèbres après la crise économique de la fin des années 1990.

[modifier] Crise de 2001

Icône de détail Article connexe : Crise économique argentine.
Récession économique puis reprise de la croissance du PIB
Récession économique puis reprise de la croissance du PIB
Inflation mensuelle de l'Argentine en 2002
Inflation mensuelle de l'Argentine en 2002

Provoquée par une fuite de capitaux massive pendant les mois d'août, septembre et octobre, la crise est partiellement jugulée par un contrôle drastique des dépôts bancaires, appelé Corralito, basé sur l'obligation d'effectuer toutes les opérations financières à travers les banques et la restriction des retraits d'argent en numéraire. Le gros de la population n'étant pas bancarisé, la perception des rémunérations et salaires devient un véritable casse-tête, ce qui provoque une aggravation drastique de la crise en décembre 2001, provoquant un véritable chaos social, et des émeutes des classes sociales les plus appauvries par la crise. La répression cause 31 morts, le ministre des finances est relevé de ses fonctions, mais cela ne suffit pas et le président signifie sa démission en s'enfuyant du palais du Gouvernement en hélicoptère. Le gouvernement, le FMI et la parité entre le peso et le dollar américain sont les thèmes les plus critiqués.

En dix jours, quatre présidents se succèdent (Camaño, Rodriguez Saa, Puerta, Duhalde), le gouvernement argentin se déclare en état de cessation de paiement, abroge la loi consacrant l'intangibilité des dépôts bancaires (ce qui provoque l’évaporation des dépôts des classes moyennes qui en avaient mais ne les avaient pas transférés) et, donc, par un approfondissement de la crise économique. Le 6 janvier 2002, le nouveau gouvernement procède à un gel total des avoirs bancaires, appelé Corralón, et une dévaluation officielle du peso de 28 % par rapport au dollar, tandis que dans la rue le dollar se change à 1,60 peso pour atteindre très vite plus de 3 pesos [5]. Le monde entier a été surpris par les événements de décembre 2001. Les médias ont montré un pays caractérisé par les pillages de magasins et les concerts de casseroles des classes moyennes. Mais ces représentations sont simplistes et lus que subjectives. Les émutes et les mobilisations ne sont pas nées à la fin de l'année 2001. Dès 1989, une vague de saccages de magasins a eu lieu, conséquence de l'hyperinflation. En décembre 1993, le pays a connu des révoltes, notamment à Santiago del Estero. En 1996, les premiers piqueteros établissaient des barrages à Cutral-Co, dans la province de Neuquen. Mais les médias n'avaient laissé que très peu de visibilité à ces mouvements.

Les protestations de décembre 2001 doivent être analysées en tenant compte des changements que le répertoire de l'action collective a connu ces dernières années en Argentine. Comme l'a expliqué Javier Ayuero, "loin d'être l'explosion d'une citoyenneté paraissant jusqu'alors repliée sur elle-même et incapable d'exprimer son mécontentement, le mois de décembre 2001 représente plutôt le point le plus critique d'un processus de mobilisation populaire datant environ d'une dizaine d'années" (voir l'article intitulé "Fuegos y barricadas. Retratos de la beligerancia en la Argentina democratica", in Nueva Sociadad, "Argentina, fin del sueno", Caracas, mai-juin 2002, n°179, p. 144.

Eduardo Duhalde demeure Président de l'Argentine entre janvier 2002 et mai 2003 où il met fin à la parité entre le peso argentin et le dollar états-unien et met en place un plan économique productiviste. Il appelle à des élections présidentielles anticipées en avril 2003 où il soutient le candidat péroniste de centre gauche Néstor Kirchner. Ce dernier est élu par défaut suite au retrait de Carlos Menem au second tour.

[modifier] Ère Kirchner

Nestor Kirchner et Roberto Lavagna
Nestor Kirchner et Roberto Lavagna

Néstor Kirchner exerce la fonction de président de la République argentine de 2003 à 2007. Il redresse le pays en renégociant la dette du pays en 2005 (en fait, il refuse le remboursement de trois-quarts des 100 milliards de dollars de dette extérieure). Par le gel des tarifs énergétiques et du transport, la très forte taxation des importations, il relance l’activité économique (+ 50 % en cinq ans) soutenue par les dépenses publiques, et double la masse salariale (de 2003 à 2007).

Le pays est cependant isolé, seul le Venezuela d’Hugo Chavez acceptant de lui consentir des prêts (5 milliards de dollars en 2007).

Son épouse, Cristina Fernández de Kirchner, élue au premier tour le 28 octobre 2007 lui succède le 10 décembre 2007. En 2008 la présidente est confrontée à un lourd conflit social avec les agriculteurs du pays.[6]

[modifier] Politique

Icône de détail Article détaillé : Politique de l'Argentine.

[modifier] Répartition des pouvoirs

Première page de la Constitution
Première page de la Constitution

L'Argentine a un régime présidentiel dans une république fédérale. La Constitution argentine de 1853, révisée en 1860, 1866, 1898, 1957 et 1994 dispose que le mandat présidentiel est de quatre ans (renouvelable une fois).

Elu au suffrage universel, le président est à la fois à la tête de l'État et à la tête du gouvernement, la présidente actuelle est Cristina Fernández de Kirchner.

La Constitution garantit la séparation des pouvoirs entre l'exécutif, le législatif et le judiciaire. L'exécutif est confié au président, le législatif au Parlement et le judiciaire à la Cour suprême d'Argentine composée de sept membres.

Le Parlement est composé de deux chambres :

  • Le Sénat : 72 membres (3 sénateurs par provinces) élus pour six ans.
  • La Chambre des députés : 257 membres élus au suffrage universel, renouvelables par moitié tous les deux ans. Un tiers des candidats doit être féminin.

[modifier] Relations internationales

Drapeau du Mercosur
Drapeau du Mercosur
Carte des états membres de l'Union des Nations sud-américaines
Carte des états membres de l'Union des Nations sud-américaines
Evangelina Carrozzo protestant lors de la guerre du papier
Evangelina Carrozzo protestant lors de la guerre du papier

L'Argentine est membre permanent du Mercosur (communauté économique des pays de l'Amérique du Sud) avec le Brésil, le Paraguay, l'Uruguay et le Venezuela; cinq autres pays y sont associés : la Bolivie, le Chili, le Pérou, la Colombie et l'Équateur[7].

L'Argentine fut le seul pays d'Amérique du Sud à avoir pris part à la première guerre du Golfe en 1991, mandatée par l'ONU[8]. Elle fut également le seul pays latin à participer à l'opération démocratique à Haïti en 1994-95[9]. Enfin elle s'engagea dans la force de maintien de la paix des Nations unies (Casques bleus)[10] à travers le monde dont les conflits concernant Salvador-Honduras-Guatemala-Nicaragua, Équateur-Pérou, le Sahara occidental, l’Angola, le Koweït, Chypre, la Croatie, le Kosovo, la Bosnie-Herzégovine ou le Timor oriental.

En janvier 1998, en reconnaissance de ses contributions à la sécurité internationale, le président des États-Unis Bill Clinton désigna l’Argentine comme l'un des alliés majeurs hors-OTAN[11]. En 2005, l'Argentine fut membre temporaire du Conseil de sécurité des Nations unies[12].

En 1993, l'Argentine lança l'initiative des casques blancs des Nations unies spécialisés dans l'aide humanitaire[13].

Depuis 2004, les relations habituellement cordiales entre l'Argentine et l'Uruguay se sont progressivement dégradées à cause de la construction en Uruguay de deux grandes usines de fabrication de cellulose, sur les rives du Rio Uruguay qui marque la frontière entre les deux pays. Ce contentieux est surnommé en France la « guerre du papier ». L'Argentine met en avant les dégâts écologiques que subirait le fleuve. La polémique fut alimentée par une escalade de déclarations de la part des deux États, l'Argentine portant l'affaire devant la CIJ en mai 2006, puis l'Uruguay lui emboîtant le pas en novembre 2006. Des blocus routiers en Argentine ont empêché l'approvisionnement en matériaux de construction depuis le Chili, aggravant la situation[14],[15]. Les relations économiques et sociales entre les deux pays se sont améliorées en 2007.

Douze pays d'Amérique du Sud ont signé le 8 décembre 2004 la Déclaration de Cuzco visant à la réunion du Mercosur, de la Communauté andine et du Chili, de la Guyana et du Suriname en une seule communauté supranationale, la Communauté sud-américaine des nations (CSN), sur le modèle de l'Union européenne ; Cela est devenue UNASUR (Union des Nations sud-américaines) lors du premier sommet énergétique sud-américain organisé au Venezuela à la mi-avril 2007.

Outre une communauté économique, le projet inclut à terme :

  • une monnaie commune ;
  • une citoyenneté et un passeport commun ;
  • un parlement commun.

Ce projet a pris naissance dans un contexte d'opposition au ZLEA, "Initiatives pour les Amériques", lancé par George Bush en 1990 puis concrétisé en 1994 au Sommet des Amériques, et donc dans un contexte d'opposition à l'ingérence nord-américaine dans les affaires politiques et économiques sud-américaines.

En 2005, la ville de Mar del Plata a accueilli le quatrième sommet des Amériques[16], marqué par de nombreuses protestations anti-US[17]. Si bien que l'année suivante, elle mit sa priorité dans les initiatives régionales telles que le Mercosur ou la Banque du Sud après une décennie de partenariat avec les États-Unis.

En contentieux avec le Royaume-Uni, l'Argentine réclame la souveraineté des îles Malouines[18], de la Géorgie du Sud, des îles Sandwich du Sud[19] et des îles Shetland du Sud (ces dernières également revendiquées par le Chili mais les prétentions des trois pays sont gelées depuis la signature du Traité du l’Antarctique) et d'environ 1 million km² du continent Antarctique[20]. Autre sujet de discorde est la frontière avec le Chili, en particulier au sujet du tracé de la frontière extrême sud en Terre de Feu, un traité fut signé en 1984 entre les deux pays au Vatican[21].

Enfin l'Argentine fut l'un des signataires initiaux du Traité sur l'Antarctique[22].

[modifier] Provinces

Icône de détail Article détaillé : Provinces de l'Argentine.
Découpage de l'Argentine en provinces
Découpage de l'Argentine en provinces

Conformément à la constitution de 1853, révisée en 1994, l’Argentine est une république fédérale organisée en 23 provinces (qui sont en fait des États fédérés, dirigés par des gouverneurs élus) et une cité autonome érigée en district fédéral : Buenos Aires, capitale fédérale qui a un statut spécial. Les 23 provinces sont :

Vue de Buenos Aires le soir
Vue de Buenos Aires le soir

Les provinces ont de fait tous les pouvoirs qui n’ont pas été délégués expressément au gouvernement fédéral. Elles sont chargées d’administrer la justice et l’éducation primaire. Elles s’organisent comme elles l’entendent en élisant leurs pouvoirs exécutif et législatif. Les provinces peuvent régler entre elles toutes sortes d’accords de type judiciaire, économique ou social. Le pouvoir exécutif national a seulement le pouvoir d’intervenir afin d’assurer la forme républicaine du gouvernement et de repousser les invasions étrangères.

La majorité des provinces du centre et du nord du pays sont antérieures à l’existence de l’Argentine comme État fédéral, cependant des provinces avec une grande présence aborigène ou une faible population (comme le sont au nord : Chaco, Formosa et Misiones ; et la grande partie sud du pays : La Pampa, Neuquén, Rio Negro, Chubut, Santa Cruz, la Terre de Feu, le territoire argentin en Antarctique et les îles de l’Atlantique sud) étaient à une époque des « territoires nationaux » dépendant du gouvernement fédéral. En devenant des provinces, elles acquirent le même statut administratif que celles qui existaient déjà.

Les derniers territoires à changer de statut furent la Terre de Feu, Antarctique et îles de l'Atlantique Sud qui furent regroupés pour devenir une même et unique province en 1991, en dépit du fait que la définition de cette province contient des territoires contestés en Antarctique (avec le Chili et le Royaume-Uni) et du fait que l’Argentine a ratifié le Traité sur l’Antarctique qui a gelé les prétentions territoriales, et les îles de l’Atlantique sud sont reconnues internationalement comme parties du Royaume-Uni (à l’exception des îles Shetland du Sud intégrées au Traité sur l’Antarctique), seul le litige de souveraineté concernant le partage de la Terre de Feu ayant été résolu (par un traité international signé avec le Chili).

Un des anciens territoires nationaux, le territoire des Andes, ne parvint jamais à se convertir en province. Il fut formé en 1900 et couvrait alors la totalité de la Puna du nord-ouest du pays, mais, en raison d'un développement et d'une population très faibles, il fut dissous en 1943, les territoires étant alors incorporés aux provinces de Jujuy, Salta et Catamarca.

[modifier] Géographie

Carte topographique de l’Argentine
Carte topographique de l’Argentine
Icône de détail Article détaillé : Géographie de l'Argentine.

[modifier] Données générales

Canyon du Rio Pinturas, Santa Cruz
Canyon du Rio Pinturas, Santa Cruz

La surface totale de l'Argentine est répartie de la façon suivante (excepté l’Antarctique) :

  • Total : 2,766,890 km²
  • Terre : 2,736,691 km²
  • Eau : 30,200 km²

L'Argentine est longue de 3 700 kilomètres du nord au sud et de 1 400 kilomètres de l'est à l'ouest. Le territoire peut être divisé en quatre zones distinctes : les plaines fertiles de la Pampa au centre du pays, le plat pays de la Patagonie au sud (s'étendant sur un gros quart sud du pays (28 %), jusqu'à la Terre de Feu), les plaines sèches du Gran Chaco au nord et enfin la région très élevée de la Cordillère des Andes à l'ouest le long de la frontière avec le Chili dont le mont Aconcagua culmine à 6 960 mètres.

Le point culminant de l'Argentine est le mont Aconcagua (étant aussi le point culminant des Amériques), a contrario la dépression la plus profonde d'Amérique est le site appelé Laguna del Carbón à 105 mètres sous le niveau de la mer à Santa Cruz, enfin le centre géographique du pays est localisé dans la province La Pampa.

Le climat est généralement tempéré, mais on rencontre toutefois un climat subtropical dans le nord et aride/subantarctique dans l'extrême sud du pays.

[modifier] Régions géographiques

Le pays est traditionnellement divisé en différentes régions majeures :

Pampas 
Les plaines à l'ouest et au sud de Buenos Aires. Appelée la'Pampa humide, cette région recouvre la plupart des provinces de Buenos Aires et de Córdoba ainsi que celles de Santa Fe et de la Pampa.
Gran Chaco 
La région Gran Chaco se situe au nord du pays, avec des saisons humides et sèches, il permet l'élevage de bétail et la culture de coton. Il recouvre les provinces du Chaco et de Formosa. Il comprend également des forêts subtropicales où se développent la végétation et les animaux.
Mesopotamia 
Ce territoire se trouve entre le Rio Paraná et le Rio Uruguay, partagés entre les provinces de Corrientes et d'Entre Ríos, où l'on entretient le bétail et les Esteros del Iberá. La province de Misiones est trop tropical, caractérisée par les Chutes d'Iguaçu
Patagonie 
Les steppes de la Patagonie dans les provinces de Neuquén, Río Negro, Chubut et Santa Cruz sont d'origines tertiaires. Le territoire est semi-aride au nord et froid et aride au sud, mais est constitué à l'ouest de plusieurs grands lacs et de forêts. La Terre de Feu est froide et humide, modéré par l'influence océanique. Enfin, le nord peut être référé à Comahue.
Cuyo 
L'ouest de l'Argentine est dominé par l'imposante Cordillère des Andes, à l'est se trouve une région aride appelée Cuyo, l'eau descendant des montagnes permet la viticulture et l'agriculture grâce à son irrigation, bien que le relief y est accidenté.

[modifier] Rivières et lacs

Parmi les grands fleuves, citons le Paraguay, le Bermejo, le río Negro, le río Colorado, l'Uruguay, ainsi que le Paraná qui est le plus long fleuve d'Argentine. Les fleuves Paraná et Uruguay coulent vers l'océan Atlantique et se rejoignent pour former l'estuaire du río de la Plata. Dans le parc national de Misiones, au nord du pays, les mini-chutes d'une selva saturée vont se réunir pour former le fleuve Panana. Des grands lacs comme des mers se sont formés au pied des Andes, dans des sites encore vierges tels le Nahuel Huapi, à San Carlos de Bariloche.

[modifier] Faune et flore

Troupeau de vigognes
Troupeau de vigognes
Icône de détail Article détaillé : Faune de l'Argentine.

Dans les immenses étendues de la Pampa subsiste encore une faune précolombienne représentée en particulier par le tatou, dit à neuf bandes : les gauchos pourchassent ce mammifère édenté, car ils redoutent ses terriers, dans lesquels le bétail se casse les pattes.

En altitude, le lama est encore utilisé comme animal de portage.

[modifier] Frontières terrestres

[modifier] Économie

Standard Bank Argentina, Bureau central Régional
Standard Bank Argentina, Bureau central Régional
Banco de la Nación argentine, le Buenos Aires
Banco de la Nación argentine, le Buenos Aires
District Financier au Puerto Madero, Buenos Aires
District Financier au Puerto Madero, Buenos Aires
Icône de détail Article détaillé : Économie de l'Argentine.

L'Argentine dispose de nombreuses richesses naturelles et d'une main-d'œuvre très qualifiée, d'une agriculture orientée vers l'exportation et d'un tissu industriel diversifié.

En 1913, l’Argentine était l'un des pays les plus riches du monde. Son PIB par habitant le positionnait au 9e rang mondial, plus élevé que celui de la France.

Malgré ces atouts, l'Argentine a accumulé à la fin des années 1980 une lourde dette externe (dette qu'elle ne compte rembourser qu'en partie, « 10 % »), l'inflation atteignait 200 % par mois et la production avait considérablement chuté.

Pour lutter contre cette crise économique, le gouvernement de Menem a lancé une politique de libéralisation du commerce, de déréglementation et de privatisation. En 1991, le gouvernement décida d'ancrer le peso argentin au dollar américain et limita par une loi la croissance de la masse monétaire à la croissance de réserves monétaires.

L'instabilité politique et économique a plongé l'économie argentine dans l'enfer d'une crise sans précédents (2002). Cette crise a mené plus de 50 % de la population sous le seuil de pauvreté. Des manifestations ont alors été organisées, suivies de pillages de magasins.

Le peso était lié au dollar. Le PIB a chuté de 11 % en 2002 avec la fin de la parité 1 peso = 1 dollar.

En 2003-2005 le PIB repart à 8 % de croissance annuelle, en produisant une réactivation économique dans tous les secteurs, une forte réduction de la pauvreté et un retour de la classe moyenne.

Le 1er février 2006, l'Argentine et le Brésil signent, après près de trois ans de négociations, un accord qui doit permettre de protéger les secteurs de production qui pourraient être trop durement affectés par la compétition du pays voisin. Le Mécanisme d’adaptation compétitive (MAC) permet de fixer des droits de douane sur le produit « trop compétitif » du pays voisin pour trois ans, renouvelable une fois.

Depuis 2003, l’Argentine semble avoir repris le chemin de la forte croissance économique et de l'augmentation des salaires. Cependant l'Argentine semble souffrir de la crise américaine et de la chute du dollar, en effet, la forte inflation avec un taux "officiel" de 8 à 9%, pourrait en réalité atteindre 25% en 2008[23]. En 2008, la taux de personne vivant au-dessous du seuil de pauvreté a augmenté, passant à 30,3%[24], c'est le premier renversement de situation depuis 2003.

[modifier] Démographie

Icône de détail Article détaillé : Démographie de l'Argentine.
Évolution de la démographie entre 1961 et 2003 (chiffre de la FAO, 2005). Population en milliers d'habitants.
Évolution de la démographie entre 1961 et 2003 (chiffre de la FAO, 2005). Population en milliers d'habitants.
On estime que 25 millions d'Argentins sont d'origine italienne, c'est le groupe ethnique majoritaire dans le pays.
On estime que 25 millions d'Argentins sont d'origine italienne, c'est le groupe ethnique majoritaire dans le pays.
Avenue de Buenos Aires, exemple frappant d'architecture à l'européenne et illustrant l'influence des immigrés européens sur la ville
Avenue de Buenos Aires, exemple frappant d'architecture à l'européenne et illustrant l'influence des immigrés européens sur la ville
Hôtel près de Bariloche, la ville est le fief germanique argentin, région de la Suisse argentine
Hôtel près de Bariloche, la ville est le fief germanique argentin, région de la Suisse argentine

L'Argentine compte près de 40 millions d'habitants. 85% de la population est d'origine européenne, dans un premier temps exclusivement issue des immigrations espagnoles. Après les colons espagnols, il y eu plusieurs vagues d'immigration et d'autres Européens s'établirent en Argentine durant les années 1870-1950. La majorité des immigrés européens venaient d'Italie, d'Espagne ou de France (Basques surtout), le reste venant d'Allemagne, de Suisse, du Royaume-Uni, d'Irlande, du Portugal, de Pologne, d'Ukraine, de Russie et de Grèce. Il y eu aussi des immigrants turcs, libanais, arméniens et syriens.

On estime que 80 % des Argentins sont d'origine espagnole ou italienne et 5 % sont originaires d'autres pays européens. Les Amérindiens ne représentent plus que 0,5 % de la population. Les mestizos (métisses de souche hispano-amérindienne) représentent 8 % de la population actuelle.

La population est très inégalement répartie, puisqu'un tiers de la population (environ 13 millions d'habitants) est concentré dans la capitale et l'agglomération de Buenos Aires (appelée aussi Gran Buenos Aires).

Outre la région de la capitale fédérale, la population est concentrée dans d'autres zones urbaines dont les principales sont : Córdoba (centre, 1,6 million d'habitants), Rosario (est, 1,4 million d'habitants), Mendoza (ouest, 1 million d'habitants), San Miguel de Tucumán (nord, près d'1 million d'habitants).

La population indigène ne représente qu'environ 1 million d'habitants dans les provinces de Patagonie au sud et dans les provinces de Jujuy, Chaco, Formosa et Misiones au nord.

L'Argentine attire également des immigrés en provenance d'autres pays d'Amérique latine (Chili, Pérou, Bolivie, Paraguay) attirés par l'espoir d'une vie meilleure.

Traditionnellement, l'Argentine a joui d'un très haut niveau de vie en comparaison avec d'autres pays de la région, mais la crise économique des années 2001-2002 a diminué toutefois cette impression. Encore ainsi, plus de la moitié de la population est considérée comme étant de la classe moyenne,[28] et depuis la crise, une forte récupération économique a aidé postérieurement à réduire la pauvreté à 23,4% de la population. Plus de 5 % de la population vivait dans des conditions précaires, dans des villas miserias ou bidonvilles.[29]

[modifier] Communications

Le service de communication téléphonique a été privatisé en 1990 par le gouvernement de Carlos Menem[30], il y a 8,3 millions de lignes téléphoniques installées, soit 23 lignes pour 100 habitants. La téléphonie mobile comprend 75% de la population (28,5 millions de personnes)[31]. Ce nombre important est du en partie au fait que des personnes de bas niveau acquisitif ont pu durant les dernières années accéder aux plans de paiement.

Il y a près de 1500 stations de radio, dont 260 sont AM et approximativement 1150 sont FM.

L'Argentine est le pays d'Amérique latine où l'accès à la télévision par cable est le plus répendu : selon des données de 2001, la grande majorité des foyers possédent au moins un téléviseur et 54% des personnes équipées reçoivent la télévision cablée[32]. Les principales chaines de télévision qui transmettent depuis Buenos Aires sont Canal 13, Telefe, et Canal 9.

En 2005, 26,3% de la population avait accès à internet avec plus de 10 millions d'utilisateurs dans le pays[33].

[modifier] Culture

Le Cabildo de Córdoba à la Plaza San Martín - on distingue à l'arrière-plan les tours de la cathédrale toute proche
Le Cabildo de Córdoba à la Plaza San Martín - on distingue à l'arrière-plan les tours de la cathédrale toute proche
Un tango dans une rue de San Telmo.
Un tango dans une rue de San Telmo.
Fleur de ceibo, la fleur nationale de l’Argentine.
Fleur de ceibo, la fleur nationale de l’Argentine.
Icône de détail Article détaillé : Culture de l'Argentine.

Même si l'espagnol est la seule langue officielle au niveau fédéral, quelques centaines d’indigènes parlent encore des langues amérindiennes : le quechua dans les régions andines du Nord-Ouest et le guarani dans les provinces de Misiones et de Corrientes (le guarani est co-officiel dans ces provinces).

A noter qu'entre l'espagnol d'Argentine et celui d'Espagne il y a a quelques légères différences phonétiques, notamment la prononciation du "ll" qui se dira "j"(le "j" français) en Argentine au lieu de "y" en Espagne. → Castillan argentin

Buenos Aires possède son propre argot, le lunfardo, dont l'histoire est liée à celle du tango

L’apprentissage de l'anglais ou du français est obligatoire dès le deuxième cycle scolaire. Dans les études supérieures, le portugais peut également être appris.

La principale religion est le catholicisme (qui est la religion d'État), mais d'importantes communautés juives et protestantes sont présentes dans le pays. On trouve aussi une petite minorité musulmane. La constitution garantit, en effet, la liberté de culte.

[modifier] Religion

Selon une récente étude, 92 % des argentins se déclareraient catholiques dont 18,5% sont pratiquants. Parmi les catholiques, 35 % ne se rendraient pas ou peu à l'église. Mais l’Argentine possède également des minorités juives (2 % de la population) et protestantes (2 % également). Les musulmans et les "sans religions" représenteraient 4% de la population.

[modifier] Symboles nationaux

[modifier] Fêtes et jours fériés

Date Nom français Nom local Remarques
2 avril Fête des Malouines Día de las Malvinas 2 avril 1982, commémoration de la guerre des Malouines.
25 mai Fête de la révolution Día de la revolución 25 mai 1810
20 juin Fête du drapeau Día de la bandera 20 juin 1820, anniversaire de la mort du créateur du drapeau, le général Manuel Belgrano
9 juillet Fête de l’indépendance Día de la independencia 9 juillet 1816

[modifier] Codes

L'Argentine a pour codes :

[modifier] Notes et références

  1. Table données ONU ; les flèches indiquent les variations par rapport à 2004
  2. http://www.tlfq.ulaval.ca/AXL/amsudant/argentine.htm Données sur l’Argentine, Université de Laval, Québec, Canada.
  3. Marie-Monique Robin dans Escadrons de la mort, l'école française
  4. Le journaliste John Dinges affirme dans son livre-référence sur Condor qu'à la fois le FBI et la CIA étaient au courant de l'arrestation de deux diplomates cubains, de 22 et 26 ans, par la SIDE argentine. Torturés dans le centre Orletti, les Cubains ont aussi été interrogés par Michael Townley, ex-agent de la CIA qui travaillait désormais pour la DINA chilienne. Townley a par la suite été condamné pour l'assassinat de l'ex-ministre de Salvador Allende, Orlando Letelier, à Washington en septembre 1976
  5. Cf. Mémoire d'un saccage, Argentine, le hold-up du siècle - de Fernando E. Solanas (2004)
  6. Le Monde, édition du 17 juin 2008, L'interpellation d'agriculteurs relance la fronde des campagnes argentines
  7. (es)http://www.mercosur.int/msweb/portal%20intermediario/es/index.htm Portail officiel du Mercosur.
  8. (en) http://www.cnn.com/SPECIALS/2001/gulf.war/facts/gulfwar/ Résumé des faits sur la première guerre du golfe, dix ans après, CNN, 2001.
  9. http://www.nato.int/docu/revue/1999/9901-02.htm L’Argentine partenaire sud-atlantique de l’OTAN, fiche de documentation, OTAN, 1999.
  10. http://www.senat.fr/rap/l98-289/l98-2893.html Rapport sur les opérations de maintien de la paix par les Casques bleus des Nations unies, Sénat français, 1998.
  11. (en) http://www.ciponline.org/facts/mnna.htm Les alliés majeurs hors-OTAN (Major Non-NATO Allies), information du Center for International Policy, USA.
  12. http://www.un.org/french/sc/searchres_sc_members_french.asp?sc_members=9 Page d’information sur les membres du Conseil de sécurité, ONU.
  13. http://citron-vert.info/spip.php?article595 L’Argentine engage des casques blancs dans l’aide humanitaire des Nations unies, citron-vert.info.
  14. http://risal.collectifs.net/spip.php?article2028 RISAL : la militarisation de la guerre du papier.
  15. http://www.alternatives.ca/article2820.html La « guerre du papier »
  16. http://www.alternatives.ca/article2185.html Le quatrième sommet des Amériques, www.alternatives.ca
  17. http://www.alterpresse.org/spip.php?article3515 Protestations anti-US au quatrième sommet des Amériques, www.alterpresse.org
  18. http://www.droitpublic.net/spip.php?article1262 L’argentine réclame au Royaume-Uni la souveraineté des Malouines, droitpublic.net
  19. http://www2.univ-lille2.fr/droit/enseignants/lavenue/coursstev/stev4.html Les espaces non soumis à souveraineté, cours de droit international, Université de Lille 2.
  20. http://www.mfe.org/Default.aspx?SID=569 Fiche d’information sur l’Argentine, Maison des Français de l’Étranger, Ministère français des Affaires étrangères et européennes.
  21. (es) http://es.wikisource.org/wiki/Tratado_de_Paz_y_Amistad_entre_Argentina_y_Chile_de_1984 Traité de paix et d’armistice entre l’Argentine et le Chili, WikiSource.org
  22. http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/amsudant/R-U-Arctique.htm Signataires du Traité de l’Antarctique, Université de Laval, Québec, Canada
  23. http://www.lefigaro.fr/economie/2008/04/29/04001-20080429ARTFIG00366-l-argentine-menacee-d-hyperinflation.php Le Figaro
  24. http://www.lefigaro.fr/economie/2008/04/29/04001-20080429ARTFIG00366-l-argentine-menacee-d-hyperinflation.php Le Figaro
  25. Report for Selected Countries and Subjects
  26. (en) https://www.cia.gov/library/publications/the-world-factbook/geos/ar.html Fiche sommaire d’information sur l’Argentine, The World Fact Book, CIA.
  27. http://www.lefigaro.fr/economie/2008/04/29/04001-20080429ARTFIG00366-l-argentine-menacee-d-hyperinflation.php Le Figaro
  28. (es) http://www.grupocaissa.com.ar/noticia-468.html Informations socio-économiques sur la population argentine, Grupo Caissa.
  29. (es) http://www.bolpress.com/art.php?Cod=2006071905 La multiplication des “Villas Miseria” en Argentine, Bolpress.com.
  30. Evolution de la téléphonie en Argentine
  31. Clarin.com (01-02-2006)
  32. Erreur de citation Aucun texte indiqué. ; $2 ; consulter la .
  33. www.universia.com.ar

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes

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Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur L'Argentine.

wikt:

Voir « Argentine » sur le Wiktionnaire.

[modifier] Articles connexes


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