Combat de Cornillé

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Combat de Cornillé
Informations générales
Date 15 février 1796
Lieu Près de Cornillé
Issue Victoire des Chouans
Belligérants
Chouans Républicains
Commandants
Louis de Chabert inconnu
Forces en présence
200 hommes 500 hommes
Pertes
aucune 8 morts
10 prisonniers
Chouannerie
Chouannerie dans les pays de Fougères et de Vitré

La Brossinière — Mellé — Saint-Brice-en-Coglès — Les Houlettes — La Touche — Javené — La Selle — 1er La Chapelle-Saint-Aubert — Le Châtellier — La Chène — Argentré — La Bazouge-du-Désert — Pont de Cantache — 1erLa Gravelle — 1erRomagné — 1erRocher de La Piochais — Saint-Jean-sur-Vilaine — 1erLa Bataillère — 2e La Chapelle-Saint-Aubert — 2eLa Bataillère — 1erLa Croix-Avranchin — Carnet — Laignelet — Blanche-Lande — Fleurigné —Pocé — Saint-Marc-le-Blanc — Tremblay — Fougères — 2eLa Gravelle — Dourdain — 1erSaint M'Hervé — La Vieuxville — Bois-Rouland — Boucéel — 1erSaint-James — 2eRocher de La Piochais — 2eLa Croix-Avranchin — Lande d'Izé — 2eRomagné — Romazy — 1erLa Pèlerine — 2eSaint M'Hervé — Bréal — Bais — Cornillé — Juvigné — 2eLa Pèlerine — Saint-Hilaire-des-Landes — Valennes — Toucheneau — Le Bourgneuf — Maison-neuve — Saint-Aubin du Cormier — 2eSaint-James — Les Tombettes

Le combat de Cornillé opposa Chouans et Républicains pendant la Chouannerie.

Environ 10 jours après le combat de Bais, les Gardes territoriaux de Bais voulurent mener une expédition punitive afin de venger la mort de leurs camarades. Ils profitèrent de l'arrivée de 100 soldats des troupes de lignes en renfort pour marcher sur les paroisses de Saint–Didier et Cornillé, acquises aux Chouans. Chabert venait de prendre la tête de la troisième colonne de Vitré, à la place de Pierre Rossignol qui devint un des ses lieutenants. Il n'avait put réunir à Torcé que 200 hommes face à 500 républicains. Ces derniers s'étaient dispersés dans les fermes de Saint–Didier et Cornillé, les Gardes territoriaux s'enivraient et n'obéissaient à aucune discipline. Chabert divisa alors sa troupe en quatre détachements et attaqua sur quatre côtés à la fois. Aux premiers coups de fusils, les Républicains se réunirent à Cornillé. Toutefois, le capitaine des troupes de ligne ne faisait pas confiance aux Gardes territoriaux, et, ignorant le faible nombre des Chouans préféra ordonner la retraite. Les territoriaux furent contraints de le suivre et prirent la route de Louvigné-de-Bais. Les Chouans n'eurent aucun mort, 8 Républicains, tous gardes territoriaux, furent tués. 10 autres furent capturés par des paysans qui les libérèrent après les avoir désarmés.

[modifier] Bibliographie

  • Christian Le Boutellier, La Révolution dans le Pays de Fougères, Société archéologique et historique de l'arrondissement de Fougères, 1989
  • Toussaint Du Breil de Pontbriand, Mémoire du colonel de Pontbriand, 1897