Combat du Châtellier

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Combat du Châtellier
Informations générales
Date 12 juillet 1794
Lieu Le Châtellier
Issue Victoire des Républicains
Belligérants
Chouans Républicains
Commandants
Aimé Picquet du Boisguy inconnu
Forces en présence
600 à 800 hommes[1] 60 à 200 hommes[2]
Pertes
12 morts
16 blessés[3]
1 mort[4]
Chouannerie
Chouannerie dans les pays de Fougères et de Vitré

La Brossinière — Mellé — Saint-Brice-en-Coglès — Les Houlettes — La Touche — Javené — La Selle — 1er La Chapelle-Saint-Aubert — Le Châtellier — La Chène — Argentré — La Bazouge-du-Désert — Pont de Cantache — 1erLa Gravelle — 1erRomagné — 1erRocher de La Piochais — Saint-Jean-sur-Vilaine — 1erLa Bataillère — 2e La Chapelle-Saint-Aubert — 2eLa Bataillère — 1erLa Croix-Avranchin — Carnet — Laignelet — Blanche-Lande — Fleurigné —Pocé — Saint-Marc-le-Blanc — Tremblay — Fougères — 2eLa Gravelle — Dourdain — 1erSaint M'Hervé — La Vieuxville — Bois-Rouland — Boucéel — 1erSaint-James — 2eRocher de La Piochais — 2eLa Croix-Avranchin — Lande d'Izé — 2eRomagné — Romazy — 1erLa Pèlerine — 2eSaint M'Hervé — Bréal — Bais — Cornillé — Juvigné — 2eLa Pèlerine — Saint-Hilaire-des-Landes — Valennes — Toucheneau — Le Bourgneuf — Maison-neuve — Saint-Aubin du Cormier — 2eSaint-James — Les Tombettes

Le Combat du Châtellier vit le siège de la commune par les Chouans qui furent repoussés.

Sommaire

[modifier] Prélude

Avant mai et juin 1794, la Chouannerie n'était active que dans les environs de Fougères et Vitré, ainsi que le Maine. Après cette date d'autres soulèvements éclatèrent en Bretagne et le général Vachot, en poste à Fougères dut envoyer des renforts et dégarnit ses troupes. Aimé du Boisguy décida d'en profiter et rassembla ses hommes à Parigné, le 1er juillet et se porta sur Le Châtellier, bourg patriote situé au milieu de paroisses chouannes.

[modifier] La bataille

Le bourg était très bien fortifié, il était situé sur une colline escarpée, des traverses de terres avaient été construites à toutes les rues, des parapets gazonnés défendaient le cimetière et l'église, qui servait de fort, avait également des ouvrages de terres pour la défendre.

Boisguy résolut de prendre la commune par surprise, il divisa sa troupe en deux colonnes, l'une commandée par lui, l'autre dirigée par son frère Louis Picquet du Boisguy. Les deux colonnes gravirent la colline sur deux points différents. Mais toutefois, un patriote du pays aperçut les Chouans et alerta la garnison. Lorsque les Chouans parurent, les soldats républicains gagnaient leurs fotifications. Louis du Boisguy tira le premier coup de feu, visa et tua un lieutenant qui organisait la défense. Les Chouans tentèrent alors un assaut mais ils furent stoppés net par la fusillade. Louis du Boisguy eut le bras droit fracassé lors de la charge. En l'absence de canons, les Chouans éprouvaient touijours des difficultés à prendre des places fortes d'assaut, de plus des éclaireurs annonçaient l'arrivée de renforts depuis Poilley et Saint-Étienne-en-Coglès. Finalement Aimé du Boisguy choisit de battre en retraite.

[modifier] Carte

Carte des lieux

[modifier] Bibliographie

  • Marie-Paul Du Breil de Pontbriand, Un chouan, le général du Boisguy, édition La découvrance, 1904 (réimpr. 1994)
  • Toussaint Du Breil de Pontbriand, Mémoire du colonel de Pontbriand, 1897
  • Christian Le Boutellier, La Révolution dans le Pays de Fougères, Société archéologique et historique de l'arrondissemnet de Fougères, 1989
  • Théodore Lemas, Le district de Fougères pendant les Guerres de l'Ouest et de la Chouannerie 1793-1800, Rue des Scribes Editions, 1894


[modifier] Note

  1. 600 selon Lemas (républicain), 800 selon Toussaint de Pontbriand (royaliste)
  2. 60 selon Lemas, 200 selon T.Pontbriand
  3. Chiffres donnés par T.Pontbriand
  4. Chiffres donnés par T.Pontbriand