Combat de Blanche-Lande

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Combat de Blanche-Lande
Informations générales
Date fin septembre 1795
Lieu Bois de Blanche-Lande, près de Coglès
Issue Victoire des Chouans
Belligérants
Chouans Républicains
Commandants
Aimé Picquet du Boisguy Commandant Joré
Forces en présence
300 à 400 hommes 400 hommes
Pertes
0 mort
8 blessés[1]
23 morts[1]
Chouannerie
Chouannerie dans les pays de Fougères et de Vitré

La Brossinière — Mellé — Saint-Brice-en-Coglès — Les Houlettes — La Touche — Javené — La Selle — 1er La Chapelle-Saint-Aubert — Le Châtellier — La Chène — Argentré — La Bazouge-du-Désert — Pont de Cantache — 1erLa Gravelle — 1erRomagné — 1erRocher de La Piochais — Saint-Jean-sur-Vilaine — 1erLa Bataillère — 2e La Chapelle-Saint-Aubert — 2eLa Bataillère — 1erLa Croix-Avranchin — Carnet — Laignelet — Blanche-Lande — Fleurigné —Pocé — Saint-Marc-le-Blanc — Tremblay — Fougères — 2eLa Gravelle — Dourdain — 1erSaint M'Hervé — La Vieuxville — Bois-Rouland — Boucéel — 1erSaint-James — 2eRocher de La Piochais — 2eLa Croix-Avranchin — Lande d'Izé — 2eRomagné — Romazy — 1erLa Pèlerine — 2eSaint M'Hervé — Bréal — Bais — Cornillé — Juvigné — 2eLa Pèlerine — Saint-Hilaire-des-Landes — Valennes — Toucheneau — Le Bourgneuf — Maison-neuve — Saint-Aubin du Cormier — 2eSaint-James — Les Tombettes

Sommaire

[modifier] Prélude

Vers la fin du mois de septembre 1795, le commandant républicain Joré, qui se trouvait à Fougères, fut informé que Aimé Picquet du Boisguy était à Coglès, qu'il avait licencié sa troupe et qu'il n'avait que peu d'hommes avec lui. Joré tenta alors une expédition de nuit afin de le surprendre et réunit 300 carabiniers, renforcés par 100 grenadiers et chasseurs à pied de l'ancien régiment d'Armagnac. Bien que Joré marchât avec rapidité, Boisguy fut prévenu à temps, put réunir 200 hommes et envoya des courriers demandant des secours, puis il se porta à la rencontre de Joré. Boisguy arriva au bois de Blanche-Lande et y fit embusquer sa troupe.

[modifier] Le combat

La troupe de Joré parût bientôt, celui-ci ne soupçonnait pas que Boisguy fut prévenu, marchait sans méfiance et tomba dans l'embuscade. Une fusillade vive s'engagea, mais ne fit presque aucune victime ni d'un côté ni de l'autre. Les républicains se mirent à couvert et des tirs furent échangés, mais comme les deux chefs ignoraient les forces de leurs ennemis, aucun ne voulut charger le premier. Le combat se déroula ainsi pendant une heure et demi sans que personne ne soit tué, lorsqu'au lever du soleil, une troupe de chouans, commandée par François Poirier, dit Sans-Chagrin, arriva en renfort.

Boisguy fit alors jonction avec cette troupe et mena la charge sur les républicains. Plusieurs soldats du régiment d'Armagnac prenaient déjà la fuite, Joré envoya alors 100 carabiniers pour s'opposer à la charge. Voyant la ligne compacte de ces derniers, Boisguy choisit de se replier sur les fossés. Les chouans firent alors feu sur les carabiniers, les forçant à se replier à leur tour. Ils avaient eu 23 morts dans la décharge, ce furent les seuls tués du combat.

Boisguy contre-attaqua alors, tandis que Sans-Chagrin attaquait les républicains de flanc. Joré décida donc d'abandonner le combat et de battre en retraite. Les chouans s'élancèrent à leur poursuite, lorsque soudainement, Boisguy fut frappé d'une balle à l'épaule et renversé. Les chouans crurent leur chef grièvement blessé et cessèrent aussitôt le combat pour l'emporter sur les arrières. La blessure de Boisguy n'était toutefois pas grave. De son côté Joré choisit de ne pas lancer de contre-attaque, constatant que beaucoup de ses soldats s'étaient dispersés et regagna Fougères.

[modifier] Bibliographie

  • Christian Le Boutellier, La Révolution dans le Pays de Fougères, Société archéologique et historique de l'arrondissement de Fougères, 1989
  • Toussaint Du Breil de Pontbriand, Mémoire du colonel de Pontbriand, 1897

[modifier] Note

  1. ab Chiffres de Toussaint du Breil de Pontbriand (Chouan)