2008 par pays en Amérique

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Les évènements de l'année 2008 en Amérique.

2006 par pays en Amérique - 2007 par pays en Amérique - 2008 - 2009 par pays en Amérique - 2010 par pays en Amérique

  • 9 mars : Les participants du sommet du Groupe de Rio, réunissant à Saint-Domingue vingt pays latino-américains, ont assisté à une spectaculaire réconciliation entre le colombien Alvaro Uribe, le vénézuelien Hugo Chavez et l'équatorien Rafael Correa, mais les contentieux demeurent. La déclaration de Saint-Domingue adoptée à l'unanimité dénonce « la violation de l'intégrité territoriale de l'Équateur » et salue « les pleines excuses du président Alvaro Uribe » ainsi que « son engagement pour que de pareils actes ne se reproduisent en aucune circonstance ». Les signataires promettent que combattre les menaces de groupes irréguliers ou d'organisations criminelles, en particulier celles liées au narcotraffic, considérées comme terroristes par la Colombie.

Sommaire

[modifier] Antilles françaises

[modifier] Argentine

[modifier] Barbade

[modifier] Bolivie

  • 3 mars : Les riches propriétaires terriens qui contrôlent les provinces de l'est (Pando, Beni, Santa Cruz, Tarija) appellent à la résistance pour empêcher le vote de la nouvelle constitution qui prévoit une mise en avant des droits des indigènes (ethnies Aymaras, Quechuas et guaranis), majoritaires à 70 % dans le pays mais maltraités par tous les gouvernements depuis l'indépendance. Cette constitution prévoît la revalorisation des systèmes traditionnels en matière d'éducation, de santé et de justice, et le démantèlement des grandes propriétés agricoles pour redistribuer leurs terres aux paysans pauvres indigènes. Cependant, la pratique politique du Président Evo Morales faisant appel à la « force du peuple » pour imposer la Constitution est un véritable coup d'État populaire.

[modifier] Brésil

[modifier] Canada

  • 28 janvier : Vincent Lacroix, l'auteur du scandale des fonds Norbourg est condamné à 17 ans de prison et 255 000 dollars d'amende.

[modifier] Chili

[modifier] Colombie

Alvaro Uribe
Alvaro Uribe
  • 10 janvier : Clara Rojas et l'ancien député, Consuelo González de Perdomo, otages des FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie) sont libérées et remis aux émissaires du Président vénézuélien Hugo Chavez. Leur libération, initialement prévue fin décembre, avait alors capoté.
  • 27 février : Quatre otages sont libérés par les FARC. L'un deux, un ancien policier du nom de Luis Eladio Perez affirme avoir rencontré Ingrid Betancourt le 4 février et qu'elle lui était apparue malade et « très mal traitée par la guérilla ».
  • 1er mars : L'armée colombienne, lors d'un bombardement d'un camp des FARC dans la jungle au confins de l'Équateur, a tué l'un des dirigeants historiques de la guérilla mafieuse, Raúl Reyes. Cette opération, logistiquement soutenue par l'armée américaine, a pu être menée rapidement suite à la localisation géographique d'une communication par téléphone satellitaire. Seize autres membres de sa garde rapprochée ont été tués dont le guérillero guitariste Julian Conrado, autre membre de l'état-major des FARC.
  • 4 mars :
    • Dans une déclaration devant la conférence sur le désarmement des Nations Unies, le vice-président Francisco Santos affirme que les « Farc négociaient l'achat de matériaux radioactifs, matière première des armes sales de destruction massive et du terrorisme » et que l'analyse du contenu des ordinateurs de Raúl Reyes démontre les liens étroits entre la guérilla et les gouvernements vénézuélien et équatorien, en particulier avec le ministre de l'Intérieur équatorien, Gustavo Larrea. Le gouvernement vénézuélien aurait livré des armes et versé 200 millions de dollars aux Farc en 2007. Les documents trouvés révèleraient aussi que Hugo Chavez aurait été aidé financièrement par les Farcs après l'échec de son coup d'État de 1992 [1]. Le Président Alvaro Uribé révèle qu'il allait demander à la Cour pénale internationale de La Haye de poursuivre Hugo Chavez pour « financement de génocide ».
    • Les Farc affirment que Raúl Reyes était entrain d'organiser une entrevue avec le Président Nicolas Sarkozy afin de « rechercher des solutions pour parvenir à régler la situation d'Ingrid Betancourt ».
  • 7 mars : Un nouveau membre de l'État-major des Farc, Ivan Rios (env. 40 ans), a été tué par l'armée colombienne lors d'une opération dans le Nord-Ouest du pays. Il était considéré comme le principal cadre militaire de l'organisation de guérilla terroriste et marxiste. Il ne resterait plus que trois chefs sur les sept historiques (Manuel Marulanda, Alfonso Cano et Momo Jojoy).
  • 9 mars : Au sommet du Groupe de Rio, réunissant à Saint-Domingue vingt pays latino-américains, spectaculaire réconciliation entre le colombien Alvaro Uribe, le vénézuelien Hugo Chavez et l'équatorien Rafael Correa, mais les contentieux demeurent. La déclaration de Saint-Domingue adoptée à l'unanimité dénonce « la violation de l'intégrité territoriale de l'Équateur » et salue « les pleines excuses du président Alvaro Uribe » ainsi que « son engagement pour que de pareils actes ne se reproduisent en aucune circonstance ». Les signataires promettent que combattre les menaces de groupes irréguliers ou d'organisations criminelles, en particulier celles liées au narcotraffic, considérées comme terroristes par la Colombie.
  • 27 mars : Trente kilos d'uranium appauvri a été saisi dans le sud de Bogota. Ce stock pourrait faire parti du stock de cinquante tonnes évoqué par un document trouvé dans l'ordinateur de Raul Reyes et qui devait être vendu au marché noir par les Farc pour se procurer de l'argent.

[modifier] Cuba

Raul Castro, début 2008
Raul Castro, début 2008
  • 15 janvier : Élections législatives.
  • 15 février : Le gouvernement cubain annonce la libération de sept prisonniers politiques arrêtés avec 59 autres en mars 2003 sur ordre de Fidel Castro et détenus depuis sans jugement.
  • 19 février : Du fait de sa longue maladie, déclarée dix-mois auparavant, le dictateur Fidel Castro annonce son retrait définitif de la présidence cubaine.
  • 24 février : Raul Castro qui assurait l'intérim de la présidence depuis 2006 est nommé officiellement président par l'Assemblée nationale.

[modifier] Équateur

  • 1er mars : L'armée colombienne, lors d'un bombardement d'un camp des FARC pénètrent dans la jungle de l'Équateur, et tuent Raúl Reyes, un des dirigeants historiques de la guérilla mafieuse.
  • 4 mars : Le gouvernement équatorien rompt ses relations diplomatiques avec la Colombie et envoît des troupes sur la frontière. Le Président Rafael Correa affirme que « les discussions étaient assez avancées pour libérer en Équateur 12 otages dont Ingrid Betancourt ».
  • 9 mars : Au sommet du Groupe de Rio, réunissant à Saint-Domingue vingt pays latino-américains, spectaculaire réconciliation entre le colombien Alvaro Uribe, le vénézuelien Hugo Chavez et l'équatorien Rafael Correa, mais les contentieux demeurent. La déclaration de Saint-Domingue adoptée à l'unanimité dénonce « la violation de l'intégrité territoriale de l'Équateur » et salue « les pleines excuses du président Alvaro Uribe » ainsi que « son engagement pour que de pareils actes ne se reproduisent en aucune circonstance ». Les signataires promettent que combattre les menaces de groupes irréguliers ou d'organisations criminelles, en particulier celles liées au narcotraffic, considérées comme terroristes par la Colombie.

[modifier] États-Unis

Icône de détail Article détaillé : 2008 aux États-Unis.

[modifier] Guatemala

  • 12 mars : À Chimaltenango début du procès de Felipe Cusanero Coj, auxiliaire militaire responsable de la disparition de six indiens Kaqchiquels (quatre hommes et deux femmes) au village de Choatalum entre 1982 et 1984 lors de la guerre civile guatémaltèque lors de laquelle les forces de sécurité de l'État ont assassiné plus de quarante cinq milles personnes.

[modifier] Mexique

[modifier] Nicaragua

[modifier] Paraguay

[modifier] Pérou

[modifier] Porto Rico

[modifier] Uruguay

[modifier] Venezuela

  • 1er janvier : Introduction du bolívar fuerte pour combattre l'inflation.
  • 4 janvier : Un Let L-410 vénézuléien transportant au moins 14 personnes s'écrase près de l'archipel de Los Roques.
  • 27 janvier : Le président Hugo Chavez prône une alliance armée, des pays gouvernés par la gauche et membre de l'Alternative bolivarienne pour les Amériques, contre les États-Unis : « Nous devons monter une stratégie commune en articulant les armées de l'air, de terre, la marine, la garde nationale, les forces de coopération et les services de renseignements, parce que l'ennemi est le même : l'empire des États-Unis ».
  • 21 février : Un avion disparaît dans un crash dans le sud-ouest andin avec 46 personnes à bord.
  • 2 mars : Suite l'intervention la veille de l'armée colombienne dans la jungle équatorienne contre le camp de Raul Reyes, le Président Hugo Chavez a prévenu qu'une initiative similaire empiétant sur sa frontière aurait des lourdes conséquences, reconnaissant implicitement qu'il accueille des bases des FARC sur son territoire alors qu'il l'a jusqu'à ce jour toujours nié.
  • 4 mars : Le gouvernement vénézuélien expulse l'ambassadeur de Colombie et rappelle l'ensemble de son personnel diplomatique en poste à Bogota. Le Président Hugo Chavez ordonne l'envoi de dix bataillons sur le frontière soit un peu plus de cinq mille militaires.
  • 9 mars : Au sommet du Groupe de Rio, réunissant à Saint-Domingue vingt pays latino-américains, spectaculaire réconciliation entre le colombien Alvaro Uribe, le vénézuelien Hugo Chavez et l'équatorien Rafael Correa, mais les contentieux demeurent. La déclaration de Saint-Domingue adoptée à l'unanimité dénonce « la violation de l'intégrité territoriale de l'Équateur » et salue « les pleines excuses du président Alvaro Uribe » ainsi que « son engagement pour que de pareils actes ne se reproduisent en aucune circonstance ». Les signataires promettent que combattre les menaces de groupes irréguliers ou d'organisations criminelles, en particulier celles liées au narcotraffic, considérées comme terroristes par la Colombie.

[modifier] Voir aussi