2008 par pays en Asie

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Les évènements de l'année 2008 en Asie.

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Sommaire

[modifier] Birmanie

  • 9 février : La dictature militaire annonce un référendum sur une nouvelle constitution en mai et des élections multipartites pour 2010. Le communiqué officiel affirme qu'il s'agit de la première étape d'une « feuille de route vers une démocratie disciplinée », que « l'administration militaire doit se transformer en système administratif démocratique et civil ».
  • 13 février : La junte prolonge d'une année l'assignation à résidence de Tin Oo, l'adjointe de Aung San Suu Kyi.
  • 14 février : Mahn Sha, le chef de l'Union nationale karen, un des principaux mouvements de rebelles, est assassiné en Thaïlande, tué par balles. Le meurtre pourrait être lié à des conflits internes à l'organisation.

[modifier] Bhoutan

  • 24 mars : Lors des premières élections législatives, le Parti royaliste pour le bien-être du Bhoutan, du jeune roi Jigme Khesar Nagmvel Wangchuck, est dirigé par Jigmi Thinley, âgé de 56 ans et formé aux États-Unis, remporte 44 sièges sur 47 de la chambre basse du Parlement, contre le parti conservateur-traditionaliste de son oncle.

[modifier] Cambodge

[modifier] Chine

  • 13 janvier : Le Premier ministre indien Manmohan Singh est en visite officielle à Pékin et signe un accord de coopération globale.
  • 4 mars :
    • Le nouveau budget militaire présente une très importante augmentation de l'ordre de +20 % à 39 milliards d'euros due essentiellement selon le gouvernement chinois à l'augmentation de la solde des 2,3 millions de soldats de l'Armée populaire. Cependant selon les gouvernements japonais et américains le croissance des dépenses militaires chinoises est « à deux chiffres depuis vingt ans » et la « force armée en Chine est caractérisée par l'opacité. Ni au niveau régional ni au niveau mondial il n'est possible de savoir quelles sont ses intentions » [1].
    • Selon le département de la Défense américain, la chine aurait déployé un millier de missiles balistiques et un peu moins de cinq cent avions de combat en face de Taïwan ce qui permet à la chine de disposer plusieurs options d'attaques dont « une campagne de bombardement, un blocus ou une invasion amphibie ».
  • 6 mars : Disparition d'un dissident, Teng Biao, avocat et universitaire, lié au dissident actuellement emprisonné Hu Jia.
  • 9 mars : Le n°1 du PC de la province de Xinjiang, voisine de l'Afghanistan et du Pakistan, révèle que la police a tué et arrêté à Ouroumtsi, la capitale de la province, plusieurs militants islamistes qui s'apprêtaient à organiser un attentat contre les Jeux olympiques de Pékin. L'opération s'est soldé par la mort de 2 militants islamistes et 15 autres ont été arrêtés. Cinq policiers ont été blessés lors de l'opération. Selon les premières informations, le groupe agissait sous les ordres du Mouvement islamique du Turkestan oriental (MITO) inscrite sur la liste noire américaine des organisations terroristes. La province compterait près de dix millions de musulmans.
  • 11 mars : L'inflation atteint 8,7 % en rythme annuel. ll s'agit de son plus fort niveau depuis mai 1996.
  • 16 mars : Des troubles éclatent dans le quartier tibétain de Chengdu et huit personnes sont tués dans le district de Ngawa.
  • 17 mars :
    • Selon le China Daily, quotidien anglophone du Parti communiste chinois, au Tibet l'armée chinoise se porte au secours d'une population menacée par le complot d'une poignée d'acharnés poussés par leur « maître terroriste » exilé à Dharamsala. Les victimes des affrontements sont « les jeunes policiers [chinois] — époux et pères de familles — qui ont été lapidés, passés à tabac, poignardés et frappés à coups de gourdins » par les adeptes du dalaï-lama, alors qu'héroïques jusqu'à l'abnégation, ils intervenaient pour « empêcher des moines fanatiques de s'automutiler dans l'espoir de faire sensation » en exposant leurs blessures au regard des étrangers. Récemment dans le Quotidien du peuple, le conseiller diplomatique, Zhao Qizheng, a écrit : « En Occident, les forces antichinoises voient dans les Jeux olympiques une occasion idéale pour forcer le changement politique en Chine », alors que dans la presse officielle toute critique portée sur le Tibet, les droits de l'homme, la pollution industrielle massive et même le Darfour, est considérée comme une « atteinte à la fierté du peuple chinois [et] d'insulte à l'esprit olympique » [2].
    • Selon des diplomates, le régime chinois est aujourd'hui complètement intoxiqué par sa propre propagande et éprouve beaucoup de mal à démêler le vrai du faux, du plus haut au plus bas de la triple hiérarchie (Parti communiste, État et armée). Sa perception de la réalité est altérée et représente un risque important de dérapage avec des conséquences catastrophiques pour le Tibet et pour toute l'Asie.
    • À Pékin, un sit-in de protestation a été organisé par plusieurs dizaines d'étudiants devant l'université centrale des nationalités, réservée aux minorités ethniques.
    • Le Chine reçoit le soutien explicite du gouvernement russe qui juge « inadmissible » de « politiser » les violences au Tibet et estime que le dialogue avec le dalaï-lama relève des « affaires intérieures » de la Chine.
  • 24 mars :
    • Le dissident Yan Chulin qui avait fait circuler une pétition sous le slogan : « Nous voulons les droits de l'homme, pas les jeux olympiques » a été condamné à cinq ans de prison pour subversion.
    • Un policier a été tué et plusieurs autres blessés lors de violentes manifestations dans le préfecture de Garze où plus de 380 personnes ont été arrêtés.
  • 28 mars : Lancement d'une campagne internet appelant à boycotter les produits français.
  • 30 mars : Vingt-six nouvelles personnes sont arrêtées dans la province du Sichuan (limitrophe du Tibet) et le monastère de Geerdeng a été perquisitionné. La directeur des affaires tibétaines a été limogé de son poste.

[modifier] Corée du Nord

[modifier] Inde

  • 13 janvier : Le Premier ministre indien Manmohan Singh est en visite officielle à Pékin et signe un accord de coopération globale.
  • 25 janvier : Visite d'État du Président Nicolas Sarkozy, jusqu'au 26 janvier.
  • 29 janvier : Un vaste trafic de reins est démantelé à Gurgaon près de la capitale. En neuf ans, le Dr Kumar aurait prélevé au moins 500 reins sur des pauvres gens des campagnes contre 50 000 roupies pour les transplanter sur de riches étrangers ou indiens malades en les revendant 2 millions de roupies (36 000 euros). Le médecin, bénéficiant de complicités, a réussit à s'enfuir vers Katmandou.
  • 20 février : Début d'une marche de 800 kilomètres (padyatra) entreprise par quelques centaines de personnes pour que le gouvernement vienne en aide à ceux qui ont survécu à la catastrophe du 3 décembre 1984 lorsqu'un nuage de fumée toxique s'est échappé de l'usine Union Carbide causant la mort de près de trente mille personnes.
  • 19 mars : La romancière du Bangladesh, Taslima Nasreen, menacée de mort par des islamistes pour son roman La Honte (Lajja) dans lequel elle décrit le vie d'une famille hindoue persécutée par les musulmans, est obligée de se réfugier en Europe. Elle avait déjà été contraite en 1994 de trouver refuge en Inde après avoir été accusée de blasphème par des musulmans radicaux. La veille, elle avait affirmé que « le gouvernement indien ne vaut pas mieux que les fondamentalistes religieux ».
  • 27 mars : Arrestation de treize membres d'une organisation islamiste interdite dont celle d'un terroriste recherché pour son implication dans les attentats contre les trains à Bombay en 2006 qui avaient fait 185 morts et plus de huit cent blessés.

[modifier] Japon

  • 23 mars : Plusieurs milliers de personnes manifestent à Okinawa pour protester contre la multiplication d'incidents liés à la présence de quarante mille soldats américains de la base navale.

[modifier] Malaisie

[modifier] Népal

  • 17 mars : La police arrête 59 exilés tibétains sur les deux cent cinquante qui manifestaient devant la Représentation des Nations unies à Katmandou. Plus de vingt mille tibétains vivent au Népal depuis le soulèvement populaire de 1959 contre l'administration chinoise.
  • 24 mars : La police arrête plus de 470 personnes lors de deux manifestations dispersées.
  • 30 mars : La police arrête une centaine de personnes qui manifestaient à proximité d'une annexe de l'ambassade de Chine.

[modifier] Singapour

[modifier] Sri Lanka

[modifier] Taïwan

  • 12 janvier : Élections législatives, gagnées par le Guomindang qui obtient 81 sièges sur 113.
  • 22 mars : À l'élection présidentielle, victoire de Ma Ying-jeou, chef du kuomintang contre le candidat du président sortant Chen Shui-bian avec 58,45 % des suffrages exprimés. Investiture prévue pour le 20 mai prochain. Le nouveau président s'est présenté comme la candidat de l'ouverture et de l'accélération des échanges avec la Chine populaire, parlant même de la perspective d'un « marché commun » et de jeter « les fondations d'un siècle de paix et de prospérité ».
  • 30 mars : Une centaine de manifestants ont protesté contre la répression au Tibert et ont scandé des slogans hostiles au président chinois Hu Jintao.

[modifier] Thaïlande

  • 6 mars : Le célèbre trafiquants d'armes, Viktor Bout, est arrêté dans un palace de Bangkok. Ancien du KGB soviétique, surnommé le « marchand de mort » âgé de 41 ans, il alimente depuis des années les conflits du monde entier et en particulier africain (Sierra Leone, Liberia, Angola, Colombie) et est considéré par Interpol comme le pionnier de la « mondialisation mafieuse ».

[modifier] Tibet

  • 8 mars : La chanteuse islandaise Björk dans un concert à Shangaï hurle un appel à l'insurrection : « Declare independence ! Raise your flag, Tibet ! »
  • 10 mars :
    • Commémoration par les Tibétains en exil du soulèvement peuple tibétain contre l'occupant chinois en 1959, réprimé dans un bain de sang (87 000 morts).
    • Partie de Dharamsala, une marche d'une centaine de jeunes tibétains vers leur patrie est arrêtée par la police indienne.
    • Au Népal, soixante-dix moines tibétains se dirigeant vers l'ambassade de Chine à Katmandou sont arrêtés par la police.
    • Le dalaï-lama, dénonce une « répression continuelle » menée par le Chine, ayant générée six décennies de « peur et de répression » et la poursuite d'« inimaginables violations des droits de l'homme ».
  • 14 mars : à Lhassa (Népal), des tibétains outrés par le témoignage télédiffusé de deux moines violemment battus par des policiers chinois déclenchent des échauffourés contre les Chinois Hans et Huis (ethnie musulmane).
  • 15 mars : à Lhassa (Népal), les émeutes anti-chinoises commencées la veille se poursuivent. La répression policière est brutale. Les manifestations anti-chinoises des tibétains vont désormais s'étendre en Europe et aux États-Unis et des voix s'élèvent pour appeler au boycott des prochains jeux olympiques de Pékin.
  • 16 mars :
    • Dernier jour de l'ultimatum fixé par le président de la région du Tibet, Qiangba Puncog, aux « émeutiers » de Lhassa pour se livrer. Désormais les manifestants « seront traités impitoyablement » alors que ceux qui se seront rendus seront traités « avec clémence » et même « avec encore plus de clémence » [...] « s'ils donnent des informations sur d'autres personnes impliquées dans des délits ». La capitale est désormais fermée aux étrangers, en grande partie paralysée et totalement quadrillée par l'armée et la police. De nouveaux et importants mouvements de troupes ont été signalés vers le Tibet et vers les autres régions abritant des minorités tibétaines comme le Gansu, le Qinhai et le Sichuan.
    • Depuis Dharamsala, le dalaï-lama dénonce le « régime de terreur » imposé au Tibet et le « génocide culturel » commis par les forces d'occupation chinoise. Il demande une enquête internationale, mais cependant il ne réclame pas le boycott des Jeux olympiques de Pékin. Il ne réclame non plus l'indépendance mais l'autonomie affirmant que si son approche échouait la jeunesse tibétaine sera « tout à fait en droit de reprendre le flambeau et de réclamer l'indépendance ».
  • 17 mars : Le « Parlement des Tibétains en exil » évoque un bilan de plusieurs centaines de morts au Tibet, alors que les autorités chinoises reconnaissent seulement 13 morts, le Président de la région Tibet affirmant qu'il n'y a pas eu de coups de feu de la part des forces de sécurité, seulement des tirs de sommation.
  • 20 mars : Le gouvernement chinois refuse toute entrevue entre le Président Hu Jintao et le dalaï-lama. Georg Blume, grand reporter de Die Zeit rapporte le déplacement d'importants renforts militaires de l'armée chinoise vers le Tibet et les régions de l'Ouest annexés. Des soldats s'installent durablement au pied du palais du Potala.
  • 24 mars : La police chinoise arrête cinq tibétains « soupçonnés » de deux incendies criminels ayant causé la mort de dix personnes. Les chinois reconnaissent un bilan de 19 morts alors que les tibétains avancent un chiffre « vérifiable d'environ 130 morts ».

[modifier] Viêt Nam

[modifier] Voir aussi