Économie de la Nouvelle-Calédonie

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L'économie de la Nouvelle-Calédonie repose sur trois piliers :

  • l'extraction de nickel
  • les transferts financiers depuis la métropole (25% du PIB)
  • le tourisme

Le Produit intérieur brut du territoire était estimé à 3,158 milliards de dollars américains en 2003, soit un PIB par habitant de 14 800 US$. Toutefois, le dernier chiffre officiel en la matière selon l'ISEE du territoire était celui de 2001, et il s'agissait alors d'une prévision: 439,4 milliards de francs CFP, soit 3,038 milliards de $, et un PIB par habitants de 2 millions de Francs pacifique soit environ 14 000 $. La Nouvelle-Calédonie avait alors connu une légère récession par rapport à 2000. Sinon, le dernier chiffre officiel remonte à 1999[1].

Sommaire

[modifier] Monnaie

Icône de détail Article détaillé : Franc pacifique.

La monnaie locale est le franc pacifique (CFP en termes usuels, ou XPF en termes bancaires) dont la parité est fixe par rapport à l'euro (1 000 XPF = 8,38 €).

L'institut d'émission d'outre-mer (IEOM), une subdivision locale de la Banque de France et qui a son siège à Paris, en est l'institut émetteur. La monnaie est aussi utilisée dans les deux autres collectivités d'outre-mer du Pacifique (Polynésie française, Wallis-et-Futuna).

[modifier] Industries minières

Le nickel, (découvert par Jules Garnier au XIXe siècle), qui représente près de 25 % des réserves mondiales et 6 % de la production mondiale, est en plein développement, notamment depuis la hausse des cours poussée par la forte demande chinoise. Il représente 90 % des exportations du territoire.

Actuellement la moitié du nickel exporté l'est sous forme de minerai brut. L'autre moitié, exportée sous forme de produits métallurgiques (ferro-nickels et mattes) est produite par la fonderie de Doniambo située à Nouméa. La construction de nouvelles usines métallurgiques devrait augmenter l'exportation des produits métallurgiques et donc la valeur ajoutée résultant de l'exploitation des ressources de nickel. L'usine métallurgique en construction dans le Sud produira du nickel et du cobalt qui est associé au nickel dans les minerais. La société canadienne Inco est en passe de ravir le marché du nickel à son concurrent français, la société française Eramet : suite à la promesse de construction d'une gigantesque usine les autorités lui ont accordé une concession sur plusieurs décennies : projet Goro Nickel[2].

Cependant le développement de ces activités se heurte, surtout dans la Province Sud, à des considérations écologistes, défendues par une partie des représentants kanaks locaux (divisés sur la question). En effet la Nouvelle-Calédonie possède le second plus grand récif corallien du monde, et certains partis autochtones cherchent à faire classer ce récif au patrimoine mondial de l'humanité pour le préserver.

Au contraire l'assemblée de la Province Nord, à travers la Société minière du sud Pacifique (SMSP) dont elle est actionnaire majoritaire, est l'initiatrice d'un projet d'usine métallurgique sur le massif de Koniambo près de Koné devant produire du ferro-nickel (60 000 t dès 2013). Cette usine, dont la construction est co-financée initialement avec le groupe canadien Falconbridge depuis 1998 puis depuis le rachat de ce dernier en 2005 avec le groupe anglo-suisse Xstrata, devrait être achevée d'ici 2011. Elle est destinée à mieux répartir les activités économiques trop concentrées dans la Province Sud, au titre du rééquilibrage prévu par les Accords de Matignon en 1988 et confirmé par ceux de Nouméa en 1998. L'exploitation minière intensive détruirait vraisemblablement une très grande partie de l'archipel.

D'autres substances ont été exploitées dans le passé notamment du chrome sous forme de chromite, du cobalt, du fer, du cuivre, du plomb, du manganèse et même de l'or (qui n'a été exploité en très faible quantité qu'au XIXe siècle).

[modifier] Activités primaires

L'agriculture et la pêche sont peu développées, et essentiellement vivrières. Si elles représentent 6 % du produit intérieur du territoire, elles emploient 30 % de la population active, et contribuent à limiter l'exode rural vers la province Sud. De plus, la Nouvelle-Calédonie réussit à produire à peine plus qu'elle n'importe en matière de produits agricoles (8,345 milliards de francs CFP de produit contre 8,19 milliards importés).

Les principales exportations concernent la crevette de mer (produite par la pêche côtière, mais de plus en plus produite par l'aquaculture d'espèces hybrides), et le cerf.

[modifier] Élevage

Pour ce qui est de l'élevage, la production de viande bovine (4 018 tonnes en 2004, 3 500 en 2005) permettent au territoire d'être autosuffisants dans ce domaine (seulement 321 tonnes ont été importées en 2004 et 634 en 2005). Toutefois, le bétail est essentiellement destiné à la consommation locale de vente, un peu à la reproduction (la vente de reproducteurs a concerné 139 unités en 2005, contre seulement 4 reproducteurs importés la même année) mais très peu à l'exportation (à l'exception des années 1998, 2000 et 2004, la Nouvelle-Calédonie n'a exporté aucune tête de bétail). Sinon, la production laitière est quasiment nulle (804 milliers de litres en 2005) et nécessite une importante importation de lait ou d'autres produits laitiers, notamment d'Australie (environ 65 millions de litres importés en 2005). L'élevage est de type extensif et à pâturage, généralement dans les grandes plaines herbeuses et de savanes de la côte Ouest, et reste essentiellement du fait d'Européens souvent appelés Caldoches ou Broussards. Les exploitations, ou stations, étaient au nombre de 1 469 en 2002 pour 111 308 têtes de bétail cette même année, soit une moyenne de 75,8 têtes par exploitation.

Les autres élevages sont beaucoup moins développés et nettement moins productifs. Les animaux, hors bovins, ainsi élevés sont :

  • la volaille : beaucoup de basses-cours, poulaillers vivriers non destinés à la commercialisation, il y avait en 2002 382 838 têtes de volaille (soit le principal élevage en nombre de tête) avec une production en 2005 de 1 023 tonnes de viande alors que plus de 7 800 tonnes sont importées, et 2,8 millions de douzaines d'œufs avaient été produits cette même année
  • les cervidés : c'est véritablement le deuxième élevage, hors volaille, du territoire. Il y avait ainsi en 2002 14 361 têtes, pour une production de 269 tonnes de viande en 2003. Il s'agit de l'un des rares produits agricoles calédoniens destinés à l'exportation. Également principal gibier de chasse, le cerf est considéré comme l'une des viandes typiques de la « cuisine broussarde ».
  • les porcins : l'élevage de porcs s'est particulièrement développé au sein des populations mélanésiennes mais surtout chez les Wallisiens et les Futuniens. Il y avait un peu plus de 25 000 têtes en 2002, ce qui permettait d'être autosuffisant en matière de consommation de viande porcine, 1 800 tonnes ayant été produites en 2005 contre 232 importées (en viande et en reproducteurs)
  • les caprins et ovins : 8 000 têtes de caprins et 2 300 environ pour les ovins en 2002, la Nouvelle-Calédonie ne produit toutefois presque rien dans ce domaine avec seulement 14 tonnes de viande de ce type en 2005. Elle doit importer l'essentiel de sa consommation dans ce domaine, notamment le mouton de Nouvelle-Zélande.
  • lapins : 7 791 lapins élevés ont été recensés en 2002, mais il s'agit en règle générale d'un élevage vivrier ou destiné aux animaleries.
  • équins : 7 512 chevaux avaient été recensés en 2002, le cheval étant un animal fortement associé à l'image de la « brousse », les éleveurs utilisant bien souvent le cheval pour encadrer le bétail. Il y a également quelques haras, notamment dans le nord mais aussi à Dumbéa ou à Païta, destinés à l'entraînement de chevaux de concours ou de course.
  • apiculture : 1 971 ruches en 2002 ont permis aux Calédoniens d'être autosuffisants en matière de miel, avec 59 tonnes produites en 2005 contre seulement 4 importées.

[modifier] Agriculture

Les cultures céréalières sont très peu développées, la surface totale dédiée à cette culture n'étant que de 953 ha en 2002. Toutefois, il s'agit depuis 2000 de la principale production végétale commercialisée du territoire, avec 6 290 tonnes produites en 2005.

En vérité, l'essentiel des exploitations agricoles sont dédiées à la culture maraîchère et des fruits de plein champ, avec 1 872 hectares exploités en 2002 pour plus de 6 000 tonnes de légumes frais produits, 2 000 tonnes de courges (qui est le principal produit végétal exporté, elles sont appelées en Nouvelle-Calédonie sous leur dénomination anglaise, à savoir « squash ») et 4 500 tonnes de fruits. Il y a sinon des agricultures de type vivrières et coutumières des tubercules tropicaux dont surtout l'igname et les tarots par les populations mélanésiennes en tribu. Seulement 450 tonnes de ces tubercules sont commercialisées chaque année environ. En revanche, la production de pomme de terre avait atteint en 2005 1 664 tonnes. On peut également citer une très faible production de coprah, de vanilleLifou) et de café (le café calédonien, notamment de la variété « Le Roy », avait acquis une réputation mondiale mais la production locale a presque entièrement disparue depuis les années 1960 suite au boum du nickel, à l'apparition d'une espèce agressive de fourmis originaires d'Argentine et appelées « fourmis rouges » et du départ des travailleurs indonésiens suite à l'indépendance de leur pays, depuis quelques années certains producteurs tentent de relancer le café Le Roy calédonien).

[modifier] Pêche

L'essentiel de la pêche est vivrière et de plaisance, avec 3 500 tonnes pêchées de cette manière en 2003 pour un total de produits de la pêche maritime destinés à la consommation humaine de 7 182 tonnes cette année là.

Vient ensuite la pêche professionnelle au large par palangriers, plutôt stagnante (2 466 tonnes produites en 2003, 2 474 en 2005), dont essentiellement du thon blanc ou germon (1 111 tonnes en 2003, 1 592 en 2005) et un peu moins de thon jaune bien que cette pêche soit en perte de vitesse (754 tonnes en 2003, 448 en 2005), mais aussi du thon obèse qui est désormais quasi nulle (142 tonnes en 2003, 76 en 2005). Le thon est destiné en partie au marché local, mais est aussi un produit d'exportation de première importance. On peut également citer quelques requins pêchés (38 tonnes en 2003, 25 en 2005), surtout pour les ailerons très prisés par les Asiatiques.

La pêche professionnelle lagonaire, avec près de 1 200 tonnes de produits en 2003, est la troisième source de production dans ce domaine. Il s'agit surtout de la pêche d'holothuries (687 tonnes en 2003) qui elle aussi à vocation à l'exportation vers l'Asie du Sud-est, la Chine ou le Japon.

Pour ce qui est de la production non destinée à la consommation humaine, la Nouvelle-Calédonie produit également environ une centaine de tonnes de coquille de troca, un coquillage qui permet surtout la fabrication de boutons.

[modifier] Aquaculture

L'un des secteurs en plein essor de l'économie calédonienne est celui de l'aquaculture de la crevette. C'est un phénomène récent, les fermes aquacoles représentant moins de 500 ha jusqu'en 2003, pour 665 ha en 2005. La production était de 2 339 tonnes en 2005, dont plus de la moitié destinée à l'exportation (1 709 tonnes, 2,372 milliards de francs CFP de revenus à l'exportation). C'est devenu un produit de qualité qui su s'implanter sur plusieurs marchés porteurs, bien que d'une manière encore assez marginale. Et pour certains d'entre eux, notamment au Japon, où elle est très demandée, elle est vendue assez chère (presque 2 millions de francs CFP la tonne).

Les principaux importateurs sont:

  • France France métropolitaine : 953 tonnes pour un revenu de 1,224 milliards de francs CFP (10,257 millions d'euros) en 2005.
  • Japon Japon : 476 tonnes importées mais un revenu très élevé étant donné ce chiffre de 806 millions de francs CFP (6,754 millions d'euros) en 2005.
  • États-Unis États-Unis : 111 tonnes pour un revenu de 162 millions de francs CFP (1,36 million d'euros, 1,851 millions de dollars US) en 2005. Les exportations vers les États-Unis sont assez irrégulières : elles ont connu ainsi deux pics importants (en 2002 avec 162 tonnes exportées pour 245 millions de francs CFP, et en 2005). Les autres années, elles ont été assez faibles.
  • Australie Australie : 105 tonnes pour un revenu de 98 millions de francs CFP (820 000 euros environ) en 2005. Il s'agit d'un marché en train de se fermer, l'aquaculture de la crevette s'étant développée en Australie. C'est ainsi que les exportations vers ce pays ne cessent de chuter (de 582 tonnes en 1999, il s'agissait alors du 2e client de la crevette calédonienne derrière la France, aux 105 tonnes de 2005), de même que les prix (d'environ 1,2 millions de francs CFP la tonne en 1999 à seulement environ 930 000 francs la tonne en 2005).
  •  Polynésie française : 51 tonnes pour un revenu de 65 millions de francs CFP en 2005. Ce marché ne s'est ouvert qu'en 1999.
  • France Wallis-et-Futuna : 9 tonnes pour un revenu de 13 millions de francs CFP en 2005.
  • Hong Kong Hong Kong : 2 tonnes pour un revenu de 4 millions de francs CFP en 2005.

[modifier] Tourisme

Le tourisme connaît un nouveau développement, notamment pour les nombreuses plages et le climat favorable, le lagon et le massif corallien (pêche sous-marine). Le secteur employait en 2005 4 500 personnes, soit environ 6 % de la population active totale, et un chiffre d'affaires de 38,5 milliards de francs CFP en 2000 (soit 322,6 millions d'euros) et une valeur ajoutée de 16 milliards de francs CFP, soit environ 4 % du PIB du territoire[3].

Touristes (hors croisiéristes)[4]
1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005
91 121 105 137 103 835 99 735 109 587 100 515 103 933 101 983 99 515 100 651


Le tourisme calédonien avait commencé à se développer au début des années 1980, atteignant son niveau record pour la décennie en 1984 avec 91 000 touristes. Seulement, les événements politiques opposant partisans et opposants de l'indépendance de 1984 à 1988 ont fortement handicapé le secteur touristique jusqu'au début des années 1990. Depuis lors, le tourisme a connu deux nouvelles crises : en 1998 et 1999, suite à la crise asiatique, et en 2001 ou en 2003-2004 dans un contexte de crise généralisée du tourisme international suite aux attentats du 11 septembre 2001 puis à ceux de Bali de 2002. En 2004, le nombre de visiteurs a atteint son niveau le plus bas depuis 1996. Le tourisme a faiblement repris depuis 2005, mais il est encore loin de son record de 2000.

Les touristes proviennent essentiellement du Japon, de la France métropolitaine, de l'Australie et de Nouvelle-Zélande. Voici les arrivées de touristes, hors croisiéristes, par pays de résidence en 2005, sur 100 651 au total [5]:

Une large majorité de ces touristes viennent pour les vacances, toutefois le tourisme familial ou amical reste assez important (13 737 visiteurs en 2005, essentiellement des Métropolitains, des Wallisiens et des Polynésiens), de même que pour le tourisme d'affaire ou professionnel (12 255 en 2005). La durée moyenne des séjours est ainsi de 16,8 jours, mais celle des Métropolitains par exemple est nettement plus élevée (33,2 jours en moyenne), du fait justement qu'il s'agit là surtout d'un tourisme familial ou amical. Les Japonais quant à eux sont ceux qui restent le moins longtemps, avec en moyenne 5,5 jours passés sur le territoire (beaucoup de Japonais viennent se marier et en lune de miel). Quoiqu'il en soit, cette durée de séjours est assez longue. Ainsi, si le tourisme calédonien est nettement moins développé que celui de la Polynésie française (avec deux fois moins de touristes par an environ), cette durée de séjour est plus élevée en Nouvelle-Calédonie (elle est de 13,2 jours en Polynésie).

La province nord développe des projets immobiliers et hôteliers destinés à mieux accueillir les visiteurs.

Cependant la Nouvelle-Calédonie souffre du manque de liaisons régulières avec la métropole, et d'une desserte encore insuffisante des grands aéroports du Pacifique, par les compagnies aériennes internationales.

Si le développement du trafic aérien semble stagner ou régresser du fait de l'augmentation des carburants, et du prix relativement élevé des taxes aéroportuaires (notamment en faveur des autres aéroports moins chers des pays voisins de la région), le tourisme maritime connaît un net développement depuis que la compagnie maritime internationale P&O a décidé de faire de Nouméa son principal port d'escale pour les croisières dans le Pacifique Sud, et de développer les escales supplémentaires vers les îles Loyauté. Il faut ainsi ajouter aux chiffres cités ci-dessus ceux des croisiéristes faisant escale en Nouvelle-Calédonie, nombre en constante augmentation :

Nombre de croisiéristes par année[6]
1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005
45 665 31 700 21 351 48 701 48 579 50 671 54 925 64 273 77 115 81 215

Les croisiéristes sont essentiellement australiens (86,2 %), puis néo-zélandais (4,2 %). 64 paquebots ont fait escale sur le territoire en 2004, 60 en 2005.

[modifier] Le soutien de la métropole

La métropole assure le soutien économique du territoire grâce à des transferts financiers massifs, représentant 25% du PIB du territoire soit environ 880 millions de dollars en 1998.

[modifier] Commerce extérieur

Le commerce extérieur reste déficitaire. En effet, l'essentiel des exportations concernent le minerai de nickel et les ferro-nickels, alors que le territoire reste largement dépendant de l'extérieur en matière de produits de consommation, d'alimentation et de transport.

[modifier] Exportation

La Nouvelle-Calédonie est le 4e producteur mondial de minerai de nickel. L'essentiel du commerce dépend donc de cette matière première. En dehors du secteur minéral, le deuxième secteur de revenu à l'exportation est celui des produits de la mer, et notamment de la crevette calédonienne, de plus en plus recherchée surtout par les marchés japonais mais aussi européens.

Les exportations représentaient en 2005 104 milliards de francs CFP (871,5 millions d'euros, 1 milliards de dollars américains), dont 94 milliards pour les produits miniers (64,5 milliards pour les ferro-nickels, 16 milliards pour le minerai de nickel, 13,5 milliards pour les mattes) et 3 milliards pour les produits de la mer (surtout la crevette donc qui a rapporté en 2005 2,3 milliards de francs CFP, l'exportation de poissons ne représentant que 401 millions de francs dont 381 pour le thon). Ensuite viennent, de manière beaucoup moins rentable, les chauffes-eau (512 millions en 2004, 509 en 2005), les huiles essentielles (dont l'huile de santal ou l'huile de niaouli, aussi appelée gomenol, 59 milliards de francs CFP), la viande de cerf (50 millions de francs CFP), les produits maraîchers (50 millions également, dont 43 millions de franc pacifique pour l'exportation de la squash), des peaux bruts d'animaux (16 millions de franc pacifique), du chocolat (13 millions de francs CFP) et des fruits tropicaux (13 millions également).

Les principaux partenaires à l'exportation sont en 2005[7] :

[modifier] Importations

La Nouvelle-Calédonie est largement dépendante de l'importation pour tout ce qui est produit alimentaire, de consommation (notamment les appareils électro-ménagers, Hi-Fi, téléviseurs) ou de transports (les voitures).

Les importations représentaient en 2005 170,7 milliards de francs CFP (environ 1,4 milliards d'euros, 1,8 milliards de dollars américains). Ce qui revient le plus cher au territoire, ce sont les machines, appareils et matériels électroniques (près de 35 milliards de francs CFP). Étrangement, le deuxième type de produits pour lequel le territoire dépense le plus à l'importation est celui des produits minéraux (28 milliards de francs CFP, essentiellement des matériaux servant aux alliages avec le nickel), suivi du matériel de transport (25 milliards de francs CFP, surtout des automobiles particulières avec plus de 9 000 véhicules importés en 2005), des produits alimentaires (23 milliards de francs CFP, beaucoup de fruits et légumes tempérés d'Europe mais aussi d'Australie et de Nouvelle-Zélande, des surgelés, des conserves, etc...), des produits chimiques (13 milliards de francs CFP), des métaux et ouvrages sur ces métaux (12,5 milliards de francs CFP), des produits plastiques et caoutchouc (7,5 milliards de francs CFP), textiles (5 milliards de francs), papeterie (4 milliards de francs) et bois (2 milliards de francs).

Les principaux partenaires à l'importation sont en 2005[8] :

[modifier] Notes et références

  1. Site de l'ISEE
  2. Calédonie: Etat accusé de complicité de "désastre écologique" à Goro-Nickel (article du Monde)
  3. ISEE de Nouvelle-Calédonie
  4. Source: ISEE de Nouvelle-Calédonie
  5. ISEE de Nouvelle-Calédonie
  6. Source: ISEE de Nouvelle-Calédonie
  7. Site du gouvernement du Québec
  8. [pdf]Site du gouvernement du Québec

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes