Polynésie française

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Polynésie française
Pōrīnetia Farāni (ty)
Drapeau de la France Blason de la Polynésie française
Drapeau Armoiries
Carte de localisation de la Polynésie française
Administration
Statut politique Collectivité territoriale d'outre-mer française
Capitale Papeete
17°32′S 149°34′W / -17.533, -149.567
Gouvernement
- Président de la République
 - Haut-commissaire de la Rép.
 - Président

Nicolas Sarkozy
Adolphe Colrat

Gaston Tong Sang
Géographie
Superficie 4 167 km² [1]
Démographie
Population  (2007) 260 338 hab.
Densité 65 hab./km²
Langues français, tahitien, chinois[2]
Économie
PIB (2003)
 · PIB/hab.
3,8 milliards de $US
17 500 $US (PPA)
Monnaie Franc CFP
Autres
Fuseau horaire UTC -10
Domaine internet .pf
Indicatif téléphonique +689
Hymne La Marseillaise et Ia Ora ’O Tahiti Nui [3]

La Polynésie française est un ensemble de 5 archipels français, situé dans le sud de l'Océan Pacifique, environ 6 000 km à l’est de l’Australie. Elle comprend l'Archipel de la Société avec les îles du Vent et les îles Sous-le-Vent, l'archipel des Tuamotu, l'archipel des Gambier, l'archipel des Australes et celui des Marquises, ainsi que les immenses espaces maritimes adjacents[4].

Sommaire

[modifier] Histoire

Il y a 5 000 ans (3 000 av. J.-C.), des habitants du littoral de la Chine du Sud, cultivateurs de millet et de riz, commencent à traverser le détroit pour s'installer à Taiwan. Vers 2 000 avant J.-C., des migrations ont lieu de Taiwan vers les Philippines. De nouvelles migrations commencent bientôt des Philippines vers Célèbes et Timor et de là, les autres îles de l'archipel indonésien. Vers 1 500 av. J.-C., un autre mouvement mène des Philippines en Nouvelle-Guinée et au delà, les îles du Pacifique. Les Austronésiens sont sans doute les premiers navigateurs de l'histoire de l'humanité.

Icône de détail Article détaillé : Peuplement de l'Océanie.

C’est un ensemble d’îles polynésiennes qui furent annexées et colonisées par la France, durant le XIXe siècle, suite à la signature du contrat entre le fils de le Reine Pomare et la France. Elle eut pour nom jusqu’en 1958 celui des « Établissements français de l’Océanie ».

[modifier] Statut

La Polynésie française est une collectivité d’outre-mer, actuellement régie par la loi organique n° 2007-1719 du 7 décembre 2007. Elle bénéficie d'une large autonomie politique.

Néanmoins il ne s’agit pas d’une libre association d’États comme peuvent l’être les anciennes dépendances néo-zélandaises. En tant que collectivité d’outre-mer française C.O.M., l'administration des fonctions régaliennes (défense, police, justice, trésor) est assurée par l'État représenté sur le territoire par un Haut-Commissariat de La République. La langue française reste obligatoire dans ces services, cependant dans la justice, les lois et les arrêts peuvent être rendus en reo maohi avec une traduction française. D'ailleurs l’enseignement des langues natives polynésiennes (tahitien, mangarevien, tuamote, marquisien) est organisé dans l'ensemble des cycles scolaires et universitaires.

Haut-Commissariat de la République à Papeete
Haut-Commissariat de la République à Papeete

Sur le plan éducatif, l'archipel est administré par un vice-rectorat mais de nombreuses compétences ont été transférées au ministère de l'éducation polynésien et ses deux grands services la D.E.P. (Division des enseignements primaires) et la D.E.S. (Division des enseignements secondaires).

[modifier] Politique

La France a mené 46 essais nucléaires atmosphériques en Polynésie entre 1966 et 1974, suivis de plus de 150 essais souterrains[5].

[modifier] Géographie

Ce territoire comprend plusieurs groupes d’îles et d’atolls dont la plus importante et la plus peuplée est Tahiti.

Les îles de Polynésie sont issues de l’activité volcanique de "points chauds" situés à l’intersection de failles sismiques. Ces îles suivent ensuite le mouvement de la plaque océanienne (qui se déplace vers le nord ouest), le "point chaud" restant, lui, fixe. En conséquence, les cratères que l’on peut encore deviner ne sont que des vestiges de l’activité volcanique et ne sont pas des volcans éteints. Ces massifs volcaniques s’enfoncent progressivement dans le manteau terrestre, jusqu’à disparaître de la surface (la seule trace visible en est alors le récif corallien, dont la croissance continue compense l’affaissement du support : les îles sont alors appelées atolls, par opposition aux îles hautes qui, elles, sont montagneuses). Il s’agit là toutefois d’un modèle qui, s’il décrit très bien la géologie des îles de la Société (avec une île très jeune - Tahiti - située au sud-est de l’Archipel, dont les planaires sont encore visibles, et des îles plus anciennes, tels Raïatea ou Bora Bora - situées au nord-ouest) ne peut rendre compte à lui seul de la situation des autres archipels polynésiens.

L'exiguité des terres émergées fait que nombre des atolls sont inhabités, ou seulement utilisés pour la pêche et la culture perlière.

Les très nombreux atolls des Tuamotu rendent la navigation dangereuse dans la région, et sont célèbres pour leurs échouages. Leur lagon est alimenté en eau océanique par quelques passes (des ruptures de la barrière corallienne), et les profonds cratères offrent des eaux très froides et limpides contrastant avec les eaux chaudes des faibles fonds des plateaux lagunaires, qui abritent une faune et une flore marines riches. Sur les parties émergées par contre, le manque ou parfois l’absence totale d’eau douce donne une flore terrestre très pauvre, et ces atolls souvent très désolés sont habités de crustacés et servent de refuges aux oiseaux.

À Tahiti, la plus grande île, les vestiges des deux volcans continuent à culminer à des hauteurs respectables (2241 m pour l’Orohena, le plus haut mont de Polynésie française) autour de larges vallées et plaines alluvionnaires fertiles et sur les flancs desquelles se sont formés par endroits des massifs coralliens. Les côtes, protégées par les massifs coralliens sont faiblement érodées par la mer en raison d’un très faible marnage, et offrent de longues plages basaltiques. Tahiti et les autres îles du Vent voisines sont situées, de façon unique au monde, sur un point océanique où l’effet de marée causé par la lune est quasiment nul sauf en début d'austral (pleine lune de la Toussaint).

Ce fait unique donne des plages très accessibles à toute heure, mais des ports difficiles d’accès (à condition de franchir les passes océaniques peu profondes et dangereuses à cause de la houle), il permet par contre la culture des perles en eaux peu profondes sur les atolls polynésiens grâce à la pureté des eaux que traverse un faible mais régulier courant océanique. Il permet aussi l’installation de villages lacustres dans les lagons aux eaux limpides. Le très court et très abrupt plateau donne à la houle océanique une puissance qui donne de remarquables rouleaux près des plages, ce qui en fait un paradis pour les surfeurs.

En revanche aux Marquises dont la formation géologique est plus récente, les volcans sont faiblement érodés et offrent un paysage montagneux abrupt, traversés de vallées étroites, des plages courtes aux eaux profondes. Les Marquises ne possèdent pas de barrière de corail.

Leur paysage offre, vu de la mer, une allure de cathédrales surgies de l’eau, d’où s’écoulent des cascades alimentant de très courtes rivières saumâtres traversant les plages, la côte étant semée de petites criques cernées par une forêt d’arbres tropicaux. La richesse de ces îles a été prisée depuis l’antiquité, et les Marquises recèlent de sites archéologiques témoignant de la colonisation et des cultures polynésiennes les plus anciennes.

[modifier] Subdivisions

Icône de détail Article détaillé : Communes de la Polynésie française.

La Polynésie Française est composée de 5 subdivisions administratives (listées ici du Nord-Est au Sud-Ouest) :

  • La subdivision des îles Marquises au Nord-Est de la Polynésie Française (les plus proches au Sud d’Hawaii et à l’Est de Kiribati), composée de deux groupes d’îles distincts :
    • le groupe Nord, autour de l’île de Nuku Hiva (la plus grande et la plus peuplée des Marquises, et la troisième plus grande île de la Polynésie Française après Tahiti, qui est le siège de la commune de Taiohae, le village chef-lieu des Marquises) et de l’île de Ua Pou ;
    • le groupe Sud, autour de l’île de Hiva Oa.
  • La subdivision des Tuamotu-Gambier, la plus grande des cinq, composée en fait de deux archipels :
    • l’archipel des Tuamotu, aussi appelé Paumotu ou îles Dangereuses, aux 84 îles, récifs et atolls de faible profondeur s’étendant du Nord-Ouest (près de Kiribati) au centre et à l’Est de la Polynésie française. L’archipel, immense et faiblement peuplé, se compose de plusieurs groupes d’atolls (certains presque totalement immergés en faible profondeur) et îlots :
      • les îles du Roi Georges au Nord-Ouest des Tuamotu (dont les atolls de Ahe, Manihi, Takaroa, Takapoto),
      • les îles Palliser au Sud des précédentes, composées de larges atolls (dont l’atoll de Rangiroa, l’île principale des Tuamotu, le plus grand atoll de Polynésie et le second plus grand au monde, où est également produit le Vin de Tahiti, et les atolls de Mataiva, Tikehau, Arutua, Apataki, Kaukura, Toau, Aratika, Kauehi),
      • les îles Raéffsky, au centre des Tuamotu (dont l’atoll de Fakarava, le second plus grand atoll de Polynésie française, les atolls voisins de Raraka, Faaite, Tahanea, Motutunga, Katiu, Makemo, Marutea Nord, Raroia, Takume, et l’île d’Anaa plus au Sud),
      • les îles du Désappointement, au Nord-Est des Tuamotu (dont les petits atolls de Tepoto, Napuka, et Puka-Puka),
      • un groupe d’atolls et d’îlots épars au centre des Tuamotu (dont les atolls de Marokau-Ravahere, Hao, Amanu, et l’île de Vahitahi et ses voisines), et plus au Nord-Est un chapelet d’îles (Fangatau, Fakahina, Tatakoto, Pukarua, Reao, ces dernières étant parfois comptées parmi les îles du Désappointement),
      • les îles du Duc de Gloucester, de petite taille et quasiment inhabitées, au Sud-Sud-Ouest des Tuamotu (dont l’île d’Hereheretue), administrées depuis Hao.
      • un groupe d’îlots et d’atolls au Sud-Est des Tuamotu (dont les atolls de Moruroa et Fangataufa en cours de rétrocession par l’État français à l’administration civile polynésienne, ainsi que les atolls de Marutea Sud et les îles du groupe Actéon), administrés depuis les îles Gambiers ;
    • les îles Gambier au Sud-Est (les plus proches des îles Pitcairn britanniques), dont la plus grande île est Mangareva (qui est le siège de la commune de Rikitea, le chef-lieu des Tuamotu-Gambier), les trois autres grandes îles étant Aukena, Akamaru et Taravai, toutes cernées par le même récif corallien d’où émergent une dizaine d’îlots.
  • L’archipel de la Société, à l’Ouest de la Polynésie française, est le plus peuplé et divisé administrativement en deux :
    • La subdivision des îles Sous-le-Vent, la partie Ouest-Nord-Ouest de l’archipel, dont les îles les plus connues sont :
    • La subdivision des îles du Vent, la partie Est-Sud-Est de l’archipel, dont les îles les plus connues sont :
      • Tahiti, la plus grande île et la plus peuplée de toute la Polynésie française, formée par deux volcans reliés par l'isthme de Taravao. Le Mont Orohena culmine sur la partie Nord-Ouest Tahiti Nui, « la grande Tahiti », qui est le siège de la commune de Papeete, chef-lieu des îles du Vent et capitale de la Polynésie française (la partie Sud-Est de l’île est Tahiti Iti, « la petite Tahiti ») ;
      • l’île proche de Moorea, aussi appelée « l’île sœur », formée par le volcan du Mont Toheia et cernée d’une barrière de corail ;
      • mais aussi les îlots de Maiao et Mehetia et l'atoll de Tetiaroa.
  • La subdivision des îles Australes, dans le tiers Sud de la Polynésie française, composées en fait de deux archipels :
    • les îles Tubuaï se formant au Sud-Ouest (du nom de sa plus grande île Tubuaï et de sa commune chef-lieu Mataura comprenant aussi les communes associées de Taahueia et Mahu, et formant un chapelet s’étendant de l’île Maria à l’île Raivavae via les îles de Rimatara et Rurutu), à l’Est de la partie principale (australe) des îles Cook  ;
    • les îles de Bass, dont fait partie l’île de Rapa ou Rapa Iti « petite Rapa » (à ne pas confondre avec l’île de Pâques aussi appelée Rapa Nui « grande Rapa » très isolée et située bien plus loin à l’Est vers le Chili, mais qui aurait été colonisée depuis les Gambier) et les îles Marotiri (les plus méridionales de toutes les îles de la Polynésie française, et les plus isolées).
Carte détaillée de la Polynésie française.

[modifier] Économie

La Polynésie française possède une économie moyennement développée, dépendante de l’importation de biens, du tourisme et de dotations financières de la part de la France, notamment la DGDE. Les complexes touristiques sont très présents et souvent plus qu’à moitié vides sur les îles les plus importantes.

La culture des perles pour la bijouterie est également très développée.

[modifier] Communications

[modifier] Transports

Icône de détail Article détaillé : Transports en Polynésie française.

[modifier] Tourisme

Icône de détail Article détaillé : Tourisme en Polynésie française.

[modifier] Démographie

[modifier] Culture

Icône de détail Article détaillé : Musique polynésienne.

Des manifestations culturelles sont régulièrement organisées afin d'entretenir la vivacité de la culture maohi et parfois la faire évoluer. Les principales manifestations ont lieu lors des fêtes du 14 juillet, le Heiva, où ont lieu des concours de danse, de chant et de musique traditionnelle. Des compétitions sportives ont également lieu, comme la Hawaiki nui va'a en octobre, une importante course de pirogue polynésienne, ou des concours de porteurs d'oranges du plateau de Taravao, des lancers de javelots, le soulevé de pierres ou des concours de hana de cocos (débourrer). Des foires sont organisées afin d'assurer la commercialisation et faire connaître l'artisanat local : tatouages, sculptures marquisiennes, confection de pareo ou de tifaifai, etc. Des reconstitutions de cérémonies religieuses "traditionelles" sont parfois organisées.

Fêtes et jours fériés
Date Nom français Nom local Remarques
1er janvier Jour de l’an Fête civile légale française.
5 mars Fête de l'Évangile Fête religieuse et fête légale en Polynésie française, commémorant l’arrivée des premiers missionnaires protestants de la London Missionary Society en Polynésie française (le 5 mars 1797).
Variable Vendredi Saint Fête religieuse chrétienne, deux jours avant Pâques (non appliquée légalement en métropole).
Variable Lundi de Pâques Fête religieuse chrétienne, le lendemain de Pâques, et fête légale française.
1er mai Fête du Travail Fête civile légale française (et internationale) pour le respect du droit des travailleurs.
8 mai Fête de la victoire de 1945. Fête civile légale française. Le 8 mai 1945 revêt une importance particulière en Polynésie. Les établissements français de l’Océanie s’étaient en effet rangés très tôt du côté de la France libre. De nombreux Polynésiens se sont ainsi couverts de gloire durant les combats de la Seconde Guerre mondiale.
Variable Jeudi de l’Ascension Fête religieuse chrétienne, fixée selon la date de Pâques, et fête légale française.
Variable Lundi de Pentecôte Fête religieuse chrétienne, fixée selon la date de Pâques, et fête légale française.
29 juin Fête de l’autonomie Fête civile en Polynésie française. Célébration de l’autonomie.
14 juillet Fête nationale Fête civile légale française, fête nationale. Célébration de la Fête de la Fédération le 14 juillet 1790.
15 août Assomption Fête religieuse catholique, et fête légale française.
1er novembre Toussaint Fête religieuse chrétienne, et fête légale française.
11 novembre Armistice 1918 Fête civile légale française. Célébration de l’armistice du 11 novembre 1918 entre la France et l’Allemagne, marquant la fin de la Première Guerre mondiale.
25 décembre Jour de Noël Fête religieuse chrétienne, et fête légale française.

[modifier] Religions

Le christianisme occupe une place centrale dans la société polynésienne contemporaine. En 1951, le recensement mentionnait cinq Églises et indiquait qu’un quart de la population était catholique, un peu plus de la moitié protestante (54,81%), les Églises restantes – adventistes, Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours et Communauté du Christ, appelée localement « sanito », ne rassemblant à elles trois que 6,41% des habitants de Polynésie française. En 1971, date du dernier recensement incluant l’appartenance religieuse, l’Église catholique avait nettement progressé (34,5%), l’Église évangélique de Polynésie française (EEPF, protestante historique - 50,5%) un peu décliné. Au cours des années 1980 de nouvelles Églises se sont développées – pentecôtistes notamment – tandis que les Églises adventiste et, surtout, l'Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, progressent de manière très significative, aux dépens le plus souvent de l’EEPF. Les dernières indications disponibles, publiées en 2006, montrent que désormais près d’un Polynésien sur cinq n’appartient ni à l’Église catholique ni à l’EEPF (rebaptisée Église protestante ma’ohi en 2004).

L'Église protestante ma’ohi (EPM): L’EPM rassemble environ 38% de la population polynésienne. Elle est l’héritière des premières missions protestantes en Océanie, qui ont introduit le christianisme à Tahiti. Le 5 mars 1797, date à laquelle les missionnaires du navire le Duff affrété par la London Missionary Society ont débarqué dans la baie de Matavai, est inscrite depuis 1978 sur le calendrier des fêtes officielles polynésiennes et commémorée chaque année par l’EPM.

L'Église catholique : L’Église catholique représente elle aussi autour de 38% de la population. Les missions catholiques se sont implantées à partir de 1834 dans les archipels qui forment aujourd’hui la Polynésie française : aux îles Gambier (frères de la Congrégation des Sacrés Cœurs de Jésus et de Marie, dite de Picpus) avec la conversion du roi Maputeoa en 1836, aux îles Marquises (la première mission est fondée en 1839 sur l’île de Nuku Hiva), puis à Tahiti. Depuis la fin des années 1970, le Renouveau charismatique occupe une place importante dans la vie de l’Église catholique en Polynésie française : au moins un quart des fidèles.

L'Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours : 6,5% de la population. Premières missions mormones à partir de 1844, dans les îles Tuamotu et aux îles Australes (Tubuai). A connu une forte croissance au cours des années 1980.

La Communauté du Christ, appelée localement « sanito » : 3,6% de la population.

L’Église adventiste (5,8%) : En Polynésie française, les adventistes sont surnommés « petania » (« Pitcairn » en tahitien), en référence aux habitants de l’île de Pitcairn qui ont été les premiers adventistes en Océanie, dès 1886, et au voilier Pitcairn dont l’escale en décembre 1890 à Tahiti marqua le début de la mission adventiste dans les îles de la Société.

Autres Églises : Les pentecôtistes depuis 1962 (d’abord dans la communauté chinoise de Tahiti, puis à partir des années 1980 dans l’ensemble de la population – 1,5%).

Autres religions : Religion bahaïsme, bouddhisme (chinois traditionnel et zen) et judaïsme (une synagogue à Tahiti) & très peu de Musulman.

Les témoins de Jéhovah (2%) sont présents depuis le début des années 1960.

Source : Y. Fer et G. Malogne-Fer, chapitre « French Polynesia » in Manfred Ernst (dir.), Globalization and the Re-Shaping of Christianity in Oceania, Suva (Fidji), PTC, 2006.

[modifier] Divers

La Polynésie française possède l’un des taux de criminalité le plus bas de France et de ses départements et territoires d’outre-mer.

La couverture médicale est généralement bonne sur les îles les plus importantes mais limitée dans les régions plus lointaines ou moins peuplées. Les personnes ayant besoin de soins urgents ou souffrant de maladies graves sont souvent transférées à Tahiti pour y être soignées (on y trouve deux hôpitaux et plusieurs cliniques privées).

Bien que les routes les plus importantes soient goudronnées et bien entretenues, beaucoup de routes secondaires n’ont pas ces avantages. Le trafic routier est particulièrement dense à Tahiti.

[modifier] Codes

La Polynésie française a pour codes :

[modifier] Galerie

[modifier] Voir aussi

[modifier] Notes

  1. Les cinq archipels de Polynésie française sont au centre d'une zone économique exclusive de plus de 2 500 000 km².
  2. Le français est la langue officielle en Polynésie française.
  3. Adopté comme hymne par l'Assemblée de Polynésie française.
  4. Cette énumération résulte de l'article premier de la loi organique n°2004-192 du 27 février 2004 portant statut d'autonomie de la Polynésie française.
  5. Paul Benkimoun,« Les essais nucléaires polynésiens responsables de cancers thyroïdiens » dans Le Monde du 03/08/2006, [lire en ligne]

[modifier] Liens externes

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