Sémiologie des mangas

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Pour comprendre parfaitement les références d'une œuvre de fiction japonaise (en particulier les mangas), il est souhaitable d'avoir un certain nombre de repères sur le pays qui est mis en scène et ses stéréotypes. Cet article présente certains de ces éléments.

Sommaire

[modifier] Personnages types

  • Le stéréotype du yakuza porte une grosse cicatrice sur le visage.
    • Un chef yakuza est souvent représenté gros, moustachu et a le crâne rasé.
  • Les femmes fantômes ou simplement lugubres sont souvent représentés avec des longs cheveux noirs qui dissimulent en bonne partie le visage, et portent une robe blanche. Sadako en est la représentante la plus célèbre.
  • Une femme folle est souvent représentée avec ses longs cheveux entrant dans sa bouche.
  • Dans l'imagerie populaire, le voleur est représenté comme portant un tissu entouré autour de la tête et qui est noué sous le nez, et trimballe un sac de couleur verte.
  • Les bonshommes de neige japonais, au contraire de leurs homologues occidentaux, portent plutôt des seaux sur la tête au lieu d'un haut-de-forme et ils ont souvent des gros sourcils.

[modifier] Lieux stéréotypés

  • Les falaises sont souvent utilisées dans l'imagerie pittoresque, comme dans les vieux chambaras représentant les héros samouraïs s'entraînant prés d'une falaise avec une mer à grandes vagues agressives.
  • L'auberge typique est le ryokan, une petite pension qui propose des chambres simples, généralement meublés d'un futon et d'une petite table. On y prend les repas sur place, soit dans la chambre soit avec la famille qui tient le ryokan. Dans les ryokan de qualité, une source (souvent exagérée dans les animes) peut être présente, servant de bain. Elle est généralement assez chère mais de qualité. Il y a souvent une salle de jeu de ping-pong.
  • Les jardins à la japonaise, ou jardins zen, représentent un paysage à l'échelle réduite. Par cela, ils invitent à s'élever mentalement. Le sable qui le compose est soigneusement ratissé.

[modifier] Études

  • La majorité des écoles applique un principe de sélection forte à l'entrée puis une scolarité sans redoublement, considérant que les performances des élèves seront suffisamment mises à l'épreuve lors de l'examen pour rentrer dans l'école de cycle supérieur.
  • Les universités ont des concours très difficiles mais des cours accessibles et dont il est relativement aisé de sortir diplômé.
  • Les professeurs doivent passer un concours national pour être professeur titulaire. Une personne ratant le concours peut intégrer une école privée, généralement comme professeur suppléant, si celle-ci le désire.
  • La difficulté d'entrée dans les bonnes écoles, qui seules permettent d'entrer dans les bonnes universités, obligent les familles, et surtout les enfants, à aller dans des cours du soir durant de longues heures après l'école.
  • Les examens japonais sont souvent des QCM. Le par-coeur est donc la norme. Comprendre n'est généralement pas indispensable.
  • Les Japonais n'apprennent pas l'anglais d'Angleterre, ils apprennent l'anglais des examens qui donnent parfois lieu à l'engrish. Ils apprennent une grammaire anglaise, les verbes irréguliers, du vocabulaire, ce qui leur permet de réussir leur examens (des QCM). Et une prononciation bien spécifique (ie. on reprend ceux qui ont un bon accent car ils risquent de rater des examens, l'examinateur ne comprenant pas forcément l'accent anglais) . Cela rend les Japonais sortant de l'école à peu près inapte à communiquer en anglais par oral. Le manque de pratique de l'écrit rend également la production d'écrit difficile, mais la lecture se passe bien. Cependant, cela est lentement en voie de correction.
  • Lorsque les étudiants se préparent à étudier sérieusement pour un examen, ils s'enroulent un bandeau autour de la tête appelé hachimaki avec des inscriptions se rapportant avec le travail et/ou le Japon. Des professeurs forcent parfois leurs élèves à faire ça. Les employés de bureau et les manifestants portent aussi ce genre de bandeau.
  • Le sport est activement pratiqué à l'école, en cours et en club.
    • Les filles portent des shorts noirs moulants très courts comme uniforme de sport. C'est souvent un objet de fantasme et fétichisme sexuel chez les hommes.
  • Les professeurs ont quelquefois avec eux un panneau de bois en forme de main, afin de symboliser leur autorité et éventuellement frapper des étudiants causant des problèmes.
  • Si un étudiant se comporte mal en cours (par exemple, s'il est bruyant), il est puni en étant envoyé dans le couloir s'y tenir debout et tenir un seau d'eau dans chaque main.
  • La vie extrascolaire s'articule autour de club et du principe sempai et kohai. Toutefois, certains préférant pouvoir jouer pour le plaisir quand et comme ils le souhaitent (les clubs ont des règles strictes sur "qui fait quoi quand avec qui"), des associations commencent à prendre le pas sur les clubs dans les écoles.

[modifier] Technologie et consommation

  • Le karaoké, chanter sur une musique devant ses amis, est un divertissement très prisé.
  • Le pachinko est un jeu ressemblant à un flipper vertical ou à un billard chinois où l'on doit diriger des billes qui tombent dans des zones prévues pour cela. Selon l'endroit où elles tombent, le joueur gagne plus ou moins de billes, qui peuvent être remises en jeu. En sortant, le joueur peut utiliser ses billes pour faire ses achats dans une supérette adjacente, ou parfois les faire changer en argent (ce qui n'est pas légal, le jeu d'argent étant interdit au Japon). Ce marché est parfois dirigé par les yakuza et les gens se vantent peu d'y aller.
  • Les Japonais passent parfois la soirée autour d'une table basse couverte d'une couverture chauffante (un kotatsu).
  • Les téléphones portables (keitai) sont très présents. Bien que légèrement moins avancés que leur homologues sud-coréens, les téléphones japonais sont en avance technologique sur les téléphones disponibles en Europe, d'environ un an.
  • Les adolescents apprécient les Purikura, sorte de photomaton permettant de réaliser des compositions graphiques assez avancées. Ils y vont généralement se faire photographier en groupe.[réf. nécessaire]
  • Les superettes (konbini) sont généralement ouvertes très tard, voire sans aucune interruption toute l'année.
  • Il y a des distributeurs automatiques pour à peu près n'importe quel type de produits (cigarettes, alcool, culottes, légumes en conserve...).
  • Des publicités, emballages et T-shirts emploient souvent des phrases en anglais, mais elles comportent parfois des fautes d'orthographe et de grammaire ou sont simplement ridicules, ce qui amuse les anglophones. On appelle cet anglais tronqué par les japonais l'engrish. Parfois, ce sont aussi des phrases en français (franponais), ce qui donne les mêmes effets.
  • Le Japon produit plus de bandes-dessinées, de dessins animés et de jeux vidéos que tout autre pays du monde.

[modifier] Vie quotidienne

  • Il existe des cafés (appelés manga café) où des revues et des mangas sont à disposition. Cette industrie mettrait actuellement à mal les ventes de manga.
  • Les Japonais cherchent souvent à appartenir à un groupe. S'ils rejettent l'idée d'être un salaryman ou une OL (office lady), ils rejoindront probablement l'un des autres groupes: les kogals, les gothic lolita, les ganguro ou autres.
  • Les personnes trop monomaniaques et sédentaires sont qualifiées d'otaku. Cela n'est pas considéré comme une pratique saine. Avoir une passion est une bonne chose mais il faut se diversifier, ne pas se laisser dévorer par celle-ci. Le terme otaku est à présent plus utilisé hors du Japon pour désigner un fan de manga/d'anime et/ou de culture japonaise. Le terme y a une connotation négative depuis la tragédie causée par Tsutomu Miyazaki.
  • Un certain nombre de japonais ne supportent pas la pression de la société japonaise. Ils s'enferment chez eux durant de longues périodes et deviennent des hikikomoris.
  • Dans un pays où les contacts corporels entre personnes de sexes différents sont limités, les danses de couples sont très peu pratiquées. La salsa a légèrement percé, sans convaincre réellement.
  • Les contacts corporels entre personnes de même sexe sont bien acceptés au Japon. Il n'y a pas lieu de s'offusquer de voir deux filles main dans la main ou de voir un homme serrant le bras ou l'épaule d'un autre homme.
  • Les bains publics (onsen dans le cas fréquent de bains thermaux) sont une institution très répandue. On s'y baigne entre personnes du même sexe. On se lave et se rince avant d'entrer dans le bain, qui n'est fait que pour se délasser et pour profiter de ses oligo-éléments.
  • Les jeunes et notamment les jeunes filles aiment bien les produits luxueux, pour se démarquer de leurs copines. Au Japon, la prostitution des étudiantes (enjo kōsai) est relativement fréquente et relativement bien admise (une fille ne sera forcément montrée du doigt pour le fait de s'adonner à cette activité). Cela passe en général par le téléphone, dans des telekula.
  • Les problèmes d'attouchements, notamment sur les jeunes femmes, dans les transports publics par des pervers (chikan) ont poussé à la création de wagons spéciaux pour femmes sur certaines lignes du métro de Tokyo. Les femmes osent peu protester, pour ne pas attirer l'attention sur elles. Toutefois, on a vu des hommes se faire faussement accuser pour extorquer de l'argent, d'où la consigne donnée aux étrangers d'avoir toujours les mains visibles.

[modifier] Démographie

  • Après avoir eu une forte natalité qui a augmenté sa population au rang de dixième pays le plus peuplé au monde, le Japon possède à présent un des taux de natalité les plus bas au monde et une population qui vieillit (environ 25% de la population a plus de 65 ans) à cause de la longévité de vie. On attribue cette baisse au fait que les Japonais ne "font plus l'amour".
  • Les Japonais ont été précédés sur l'archipel par les Aïnus, qui subsistent discrètement dans le nord. Ils cherchent à se fondre dans la foule autant que possible, pour éviter les discriminations.
  • Moins de 2% de la population japonaise est d'origine immigrée, ce qui fait du Japon un pays ethniquement homogène par rapport aux autres pays développés.
    • Les Coréens, la plus grande minorité ethnique dans le pays, sont souvent mis à l'écart au Japon. Les personnes d'ascendance coréenne nées au Japon n'ont pas toujours la nationalité japonaise (dans ce cas, ils sont appelés zabuichi), et ils ne sont presque jamais représentés dans les médias (par opposition aux Chinois, pourtant moins nombreux).
    • De manière générale, les étrangers (gaijin) ou Japonais d'origine étrangère font souvent l'objet de discrimination, les Japonais étant généralement très nationalistes.
    • Bien que les étrangers au Japon ne violent pas plus la loi que les Japonais, les médias conservateurs mettent souvent en avant leurs crimes et délits, leur donnant ainsi une image assez défavorable.

[modifier] Religion

  • Au Japon coexistent 3 cultes principaux : shintoïsme (la première arrivée), bouddhisme, et le christianisme. Les Japonais sont fréquemment bouddhistes et shintoïstes.
    • Le pendant bouddho-shintoïque de la bonne sœur est la miko. Il s'agit d'une adolescente, généralement fille de la famille gérant le sanctuaire, qui tient le temple. Au Japon, on la considère de plus mauvais caractère que la bonne sœur car elle ne peut avoir de relation avec un homme tant qu'elle tient son office. Elle est facilement reconnue par sa longue jupe rouge et sa chemise blanche.
  • Il n'y a pas besoin d'être chrétien pour se marier dans une église devant un prêtre: tout l'ensemble est censé imiter les mariages "à l'occidentale" considérés comme plus romantiques que les mariages tradionnels japonais.

[modifier] Mariage et amour

  • Les Japonais ne sont pas aussi romantiques que les mangas pourraient le faire croire, et un sondage a montré que 70% d'entre eux faisait passer leur vie professionnelle avant leur vie sentimentale.
  • Le jour de la Saint-Valentin, les femmes japonaises sont censées offrir des chocolats aux hommes qu'elles souhaitent récompenser pour leur gentillesse ou montrer leur intérêt (auquel cas, les chocolats peuvent être fait main, pour les différencier). Elles se sentent parfois contraintes d'en offrir plus qu'elles ne le souhaiteraient, pour ne pas froisser quelqu'un, ce qui serait inacceptable. Ce sont alors des giri-choco (chocolat obligatoire).
    • En retour des chocolats de la Saint-Valentin, les hommes sont censés faire un cadeau le jour du White Day.
  • Jusqu'à récemment, les mariages étaient arrangés entre famille, sans vraiment se soucier de l'avis des concernés.

[modifier] Nourriture

  • Les enfants et les hommes qui ont une épouse attentionnée mangent un repas préparé à l'avance et stocké dans une boîte, le bento. Les hommes sont alors généralement considérés comme chanceux par leurs pairs.
    • Un signe de sentiment amoureux par une fille envers un garçon peut s'exprimer par elle offrant à ce dernier un bento qu'elle a elle-même préparé.
    • Le bento a souvent des saucisses découpées pour ressembler à des petites pieuvres, et/ou le riz a du saumon formant un dessin, souvent un cœur.
  • Parfois, faire du bruit en mangeant montre que le plat est bon. Manger des ramen (pâtes chinoises dans un bouillon), et des soupes en général, se fait également de façon bruyante, en aspirant.

[modifier] Histoire du Japon

  • Les ninjas sont des espions et des mercenaires. Contrairement aux samouraïs, ils n'obéissaient pas au bushidō. L'histoire prétend qu'ils étaient des descendants d'immigrés chinois. La dissimulation, la diversion, l'agilité, la rapidité et les coup bas étaient leurs armes.
    • La légende dit que les ninjas avaient des pouvoirs mystiques qu'ils puisaient dans leur ki, leur permettant de créer des illusions, des doubles d'eux-même ou de cracher du feu.
      • Le pouvoir qui permettrait au ninja de créer plusieurs doubles de lui-même est le bushin-no-jutsu. Dans la réalité, le ninja se déplacerait vite dans plusieurs directions pour donner l'impression que plusieurs personnes étaient autour de son adversaire, ou poserait des objets pour simuler des silhouettes humaines.
  • Les samouraïs étaient des chevaliers soumis aux ordres d'un maître, le shogun. Un samouraï sans maître était un ronin. Il devait se donner la mort par seppuku après avoir vengé la mort de celui-ci ou après un grand déshonneur. Le sabre était considéré comme l'âme du samouraï. Il devait en prendre grand soin et ne jamais s'en séparer. Toutes les attitudes étaient faites pour pouvoir le dégainer en un instant.
    • Bien que le samouraï ait une image de guerrier noble, beaucoup de samouraïs étaient corrompus dans l'histoire et agissaient comme des mercenaires.
    • Une situation stable enviée par le samouraï est celle de yojimbo, une espèce de garde du corps.

[modifier] Mafia

  • La mafia locale est le clan des yakuzas. Tatoués, ils se coupaient le petit doigt en cas d'échec grave ou pour prouver leur engagement, ce qui avait pour conséquence de les rendre inapte à tenir efficacement une arme blanche.
  • Les yakuzas ont tendance à considérer la police comme un clan rival plutôt que comme le bras d'un ordre supérieur.
  • Les yakuzas portent des grands tatouages colorés sur leur corps, visibles lorsqu'ils vont au bain. Certains bains publics interdisent ainsi d'entrée les clients ayant ce genre de tatouage.

[modifier] Travail

  • Les salariés d'une entreprise font fréquemment des soirées au bar en compagnie de leur chef. Les salarymen rentrent généralement tard, gardant peu de contact avec la famille qu'ils entretiennent.
  • Les transports pour aller au travail sont très long, Tōkyō étant très étendu. Les employés passent le temps en lisant, notamment des mangas qu'ils laissent parfois traîner après les avoir lus, étant considérés plus comme des produits de consommation que des œuvres d'art.
  • Les périodes de vacances sont rares au Japon. La période de vacances la plus connue est la Semaine d'or et dure une semaine.

[modifier] Gestuelle et symbole

  • Une main fermée avec le petit doigt sorti signifie « petite amie ». Avec le pouce seul sorti, « petit ami ».
  • La gestuelle « viens ici » se fait en fermant et ouvrant la main, paume vers le bas. La façon occidentale de ce geste, avec le doigt, est réservée aux animaux.
  • Les baguettes plantées verticalement dans de la nourriture est une disposition réservée aux offrandes aux morts, à ne jamais faire hors de ce cadre, donc. Quelqu'un qui ferait cela devant une personne vivante ferait un gros sous-entendu.
  • Il ne faut pas passer un aliment à quelqu'un d'autre directement de baguette à baguette. Passer de baguette à baguette est une partie des rites funéraires, lors desquels les proches du défunt se passaient ses os.
  • Pour provoquer quelqu'un, les enfants tournent le dos à l'adversaire et se tapent la fesse.
  • Sur les photos, les Asiatiques, et notamment les filles, font fréquemment le « V » de la victoire avec les doigts. Il est en fait interprété là-bas comme un signe de paix. De nos jours, c'est simplement considéré comme "kawaii", ce qui perpétue cette tradition.
  • Quand une fille se présente et veut avoir l'air mignonne, elle ferme les yeux et se pointe les deux index vers sa figure en souriant.
  • Là où les Occidentaux mettent deux noms dans un cœur avec un '+', les japonais écrivent 2 noms verticalement sous un symbole de parapluie (un triangle et une ligne verticale partant du sommet le plus haut du triangle vers le bas), parfois surmonté d'un cœur. C'est un ai-ai-gasa (amour-amour-ombrelle).
  • Un couple lié (destiné) est censé être lié par un lien (une ficelle si vous préférez) rouge. D'où certaine iconographie.
  • Placer son pouce entre son index et son majeur est un geste outrancier similaire au doigt d'honneur occidental.
  • La gestuelle « Moi ? » se fait en pointant son nez avec son index (en Occident, on pointe la poitrine).
  • Le fameux salut « en courbette » peut accompagner: bonjour, au revoir, merci, s'il vous plaît. Le temps, l'angle d'inclinaison et le nombre de courbettes dépendent de la situation et des rangs respectifs des personnes.
    • Il est coutume pour les hommes de s'incliner avec leurs bras droits collés au côtés et les femmes de le faire avec leurs mains jointes devant.
  • Une promesse entre 2 personnes, notamment entre enfants, se fait en s'accrochant les petits doigts (auriculaire).
  • Une excuse se fait généralement en plaçant sa main gauche pointée vers le haut et à hauteur du visage, perpendiculairement à celui-ci, ou plus formellement avec les deux mains jointes au même endroit.
  • On agite parfois des daikons comme on agiterait un drapeau dans des évènements publics.

[modifier] Superstitions et rites

  • La longueur de l'organe masculin serait proportionnelle à la distance qui sépare la main du bout des baguettes quand vous mangez.
  • Boire du lait ferait grossir les seins. Masser les seins également.
  • Les gens idiots seraient incapable d'attraper un rhume.
  • Un chagrin d'amour donnerait faim chez une fille.
  • Les tests de courage (kimodameshi), la nuit, sont un jeu assez fréquent, notamment l'été, vers O-Bon. On se donne une mission à remplir entre écoliers.
  • Un jeu particulier chez les jeunes consiste à réussir à planter par surprise les deux index de ses mains jointes dans le derrière d'un de leurs collègues, provoquant une certaine douleur.
  • Dans les temples, on peut suspendre des plaques de bois sur laquelle on fait écrire un vœu que l'on souhaite voir se réaliser. On peut également acheter des charmes et porte-bonheur.
  • Avant de prier dans un temple, les Japonais frappent plusieurs fois dans leurs mains, pour attirer l'attention du dieu. (temple shinto seulement)
  • Une légende dit qu'il y aurait des lapins sur la Lune. Cela vient des tâches grises sur une face de la Lune qui évoquent pour les Japonais la forme d'un lapin faisant du gâteau de riz.
  • Lorsque quelqu'un éternue, il est dit que c'est parce qu'on parle de lui en son absence (en Europe, cela correspond au fait d'avoir « les oreilles qui sifflent »).
  • Cela porterait malheur de siffler la nuit, car ça "attirerait les serpents" (au fait une métaphore pour parler d'ennuis).
  • Une personne ayant une pensée concupiscente est censée saigner du nez. Cela arrive presque exclusivement chez ceux de sexe masculin. Le saignement de nez est un code graphique très courant dans les mangas pour représenter une excitation sexuelle.
  • Les joueurs de flûte japonaise doivent porter un panier sur la tête, en mémoire d'un ordre de moines joueurs de flûte (les Fuke) qui s'étaient déguisés ainsi dans l'histoire pour infiltrer leurs ennemis.
  • Dans les enterrements bouddhistes, on fait souvent porter sur la tête du mort un bandeau avec un triangle de papier, un hitaikakushi. De ce fait, les fantômes japonais (yurei) sont souvent représentés comme portant un hitaikakushi.

[modifier] Voir aussi