Research In Motion

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Research In Motion
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Fiche d’identité
Activité(s) : messagerie électronique sans fil
Site corporatif : http://www.rim.net
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Research In Motion (TSX : RIM; NASDAQ : RIMM), abrégé en RIM, est une société canadienne spécialisée dans la conception et l'opération d'un système de messagerie électronique sans fil, système dont la partie la plus visible est le BlackBerry.

Sommaire

[modifier] Description

Le siège social est situé à Waterloo, Ontario.

Avant de commercialiser le BlackBerry, RIM collaborait avec RAM Mobile Data et Ericsson dans le but de transformer Mobitex, un système de transmission de données sans fil, en un réseau bi-directionnel de courriels et de notifications (paging). Le Inter@ctive pager 950, introduit en 1998, couronne les efforts de ce groupe. D'une taille semblable à une barre de savon, cet appareil permettait au groupe d'entrer en compétition avec SkyTel, un système bi-directionnel de notifications développé par Motorola.

C'est en 1999 que le premier BlackBerry est commercialisé. Il utilise la même technologie que le Inter@ctive pager 950 et communique via le réseau Mobitex. En 2001, le premier BlackBerry avec téléphone cellulaire est introduit. Premier appareil vendu en dehors de l'Amérique du Nord, il s'appuie sur les normes GSM et GPRS.

Depuis, RIM a commercialisé différents appareils qui opèrent avec les protocoles de communication GSM, CDMA, UMTS et iDEN. RIM vend des composantes sans fil et développe ses propres logiciels en C++ et Java.

RIM est le parrain d'un centre de recherches en astrophysique, le RIM Park, situé au nord de Waterloo.

[modifier] Historique

Mike Lazaridis a fondé cette société en 1984 à Waterloo dans l'Ontario. Il en est actuellement le co-PDG.

[modifier] Procès

En 2001, RIM est mis en cause par NTP pour violation de huit brevets aux États-Unis. En première instance, une cour locale condamne RIM, qui a fait appel. En décembre 2004, une cour d'appel confirme le verdict. En juin 2005, une autre cour d'appel américaine casse en partie le précédent jugement qui condamnait RIM, mais la cour d'appel du Federal Circuit n'a pas explicitement autorisé RIM à continuer ses activités aux États-Unis, en attendant de statuer sur son recours en appel auprès de la Cour suprême des États-Unis.

En 2005, la cour d'appel conclut que RIM a effectivement enfreint des brevets de NTP et RIM pourrait donc être interdit de vente sur le territoire américain. Toujours la même année, le United States Patent and Trademark Office (USPTO) examine à nouveau les cinq brevets de NTP. S'ils peuvent être invalidés, NTP n'aura plus de munition dans sa bataille contre RIM. En février 2006, le USPTO a déjà annulé deux des brevets, tout comme il a émis un doute sur la validité des trois autres. En conséquence, le juge retient tout verdict, incitant les parties à s'entendre. Ce verdict ne permet pas à NTP d'obliger RIM à éteindre son réseau de communication aux États-Unis.

Le BlackBerry est utilisé par environ trois millions d'utilisateurs aux États-Unis. Certains journalistes estiment qu'un million de fonctionnaires américains l'utilisent régulièrement, plusieurs étant d'importants décideurs. De plus, il semble que la sécurité nationale américaine serait en jeu si le réseau BlackBerry était éteint. Cela expliquerait pourquoi le USPTO agit avec célérité dans ce dossier.

Pour plus de détails, voir [1].

Le 2 mars 2006, une entente est survenue entre NTP et RIM. Cette dernière versera 612,5 millions USD pour mettre fin à toutes poursuites de la part de NTP, laquelle s'engage en échange à ne plus poursuivre RIM, ni ses clients et ses fournisseurs. Cette décision de RIM marque son désir de passer à autre chose, par exemple se concentrer sur la venue de Microsoft dans ce lucratif marché qu'elle domine depuis quelques années. Pour plus de détails, voir (en) [2].

[modifier] Liens externes