NVIDIA

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Logo de NVIDIA
Repères historiques
Création : 1993
Fiche d’identité
Action : NASDAQ : NVDA
Siège social : États-Unis 2701 San Tomas Expressway
Santa Clara
Activité(s) : Microprocesseur
Électronique
Produit(s) : Cartes graphiques
Cartes mères
Chipset
Site corporatif : www.nvidia.com
Principaux concurrents
ATI - Intel
Consultez la documentation du modèle

NVIDIA Corporation (NASDAQ : NVDA) est l'un des plus grands fournisseurs de processeurs graphiques, de cartes graphiques et de chipsets pour PC et consoles de jeux (Saturn, Xbox, Playstation 3). Il s'agit d'une société dite fabless (qui conçoit, mais ne fabrique pas), dont le siège est à Santa Clara en Californie aux États-Unis.

Sommaire

[modifier] Présentation de la société

NVIDIA a été fondée à Santa Clara en janvier 1993 par :

Ils baptisent la société NVIDIA (avec un n en italique dans le logo), et la dotent d'un logo vert et blanc censé représenter un caméléon.

L'entreprise demeure au statut de startup jusque vers les années 1997-1998, lorsque la société prend de l'importance et devient peu à peu un acteur majeur sur le marché des processeurs graphiques avec le lancement des puces graphiques Riva pour ordinateurs PC.

En janvier 1999, elle est introduite en bourse sur le Nasdaq et c'est en mai de cette année qu'elle atteint les 10 millions de puces vendues.

En 2000, elle acquiert la société 3dfx, leader sur le marché des processeurs graphiques au milieu des années 1990.

En février 2002, NVIDIA a vendu 100 millions de processeurs graphiques. NVIDIA vend aussi directement des cartes graphiques équipées de ses processeurs.

Enfin, dans les années qui suivent, la société élargit son offre en proposant également des chipsets pour carte mère PC à base de microprocesseurs AMD.

En tant que société fabless (c'est-à-dire sans fabrique), NVIDIA conçoit ses puces dans ses centres de R&D, mais sous-traite leur production à d'autres sociétés de semi-conducteurs. Par exemple, dans le passé, NVIDIA a utilisé les capacités de production de sociétés comme IBM, Microelectronics ou l'européen STMicroelectronics. Actuellement, NVIDIA sous-traite sa production aux grands fondeurs actuels comme les taîwanais TSMC (Taiwan Semiconductor Manufacturing Co. Ltd.) ou UMC (United Microelectronics Corp.).

En 2005, la société a réalisé un chiffre d'affaires de 2,079 milliards de $US dans la vente de circuits intégrés et se classe parmi les cinq premiers fabricants de puces dites fabless, devant son concurrent ATi Technologies.

[modifier] Historique

En 1995, NVIDIA sort sa première puce : la NV1. Elle est conçue pour la console Saturn de Sega. Cette puce aura un succès très mitigé. Son côté « tout en un » d'abord (chip 2D/3D « potable », émulation sonore et contrôleur de pad Sega). Son côté dédié à Windows 95 ensuite. Mais plus profondément, c'était la technologie de la puce qui posait problème. Tout d'abord, le bus PCI bridait la carte, qui ne pouvait pas donner toute sa puissance. Ensuite, la technologie spécifique, le Quadratic Texture Map, une sorte d'optimisation pour la 3D. Cette optimisation demandait une programmation spécifique, programmation qui ne sera jamais lancée pour une obscure société inconnue en ce temps-là.

La NV2 n'a jamais vu le jour pour une raison très simple : cette puce étant basée elle aussi sur le QTM, NVIDIA préfère l'abandonner pour se consacrer directement à la génération suivante.

[modifier] Montée en puissance

En automne 1997, sort la RIVA 128, son nom de code est NV3. Pour beaucoup, il s'agit de la première véritable carte du constructeur. Cette carte tient ses promesses, et de nombreux OEM se décident à utiliser cette carte, attirés par l'esprit tout en un qui rebutait sur la NV1. Malgré tout, NVIDIA restait bien derrière 3dfx et ATi.

En avril 1998, la sortie de la RIVA 128 ZX propulse NVIDIA ses sorties répétées. Cette carte propose le double de mémoire que sa petite sœur et un AGP 2×.

En septembre 1998, NVIDIA sort la Riva TNT qui, malgré des annonces phénoménales, ne parvient pas à détrôner 3dfx et sa Voodoo 2. Il s'agit d'une période confuse dans le domaine de la 3D, avec des problèmes aussi chez ATi, qui ne parvient pas à sortir ses cartes dans les délais et aux performances annoncées.

[modifier] Tête de peloton

La TNT 2 arrive au printemps 1999 suivie à l'automne de la même année par la GeForce 256, qui fut la première carte vidéo grand public à pouvoir prendre en charge l'intégralité des calculs graphiques.

Au printemps 2000, c'est au tour de la GeForce 2 GTS d'apparaître. À l'automne 2000, une déclinaison d'entrée de gamme et une très haut de gamme de la GeForce 2 sortent, les GeForce 2 MX et les GeForce 2 Ultra.

NVIDIA a alors frappé suffisamment fort pour écraser tous ses concurrents et rachète 3dfx le 16 décembre 2000.

En 2001, ATi sort sa Radeon 8500. NVIDIA ne réplique qu'avec une maigre évolution de son N20 (GeForce 4), grâce à quelques optimisations. Néanmoins, NVIDIA parvient à conserver son leadership grâce aux problèmes d'ATi avec les drivers et une renommée bien plus forte à l'époque.

[modifier] Années difficiles

La fin de l'année 2002 et l'année 2003 est une période difficile pour le constructeur. Son NV30 promis n'arrive qu'en retard de plusieurs mois tandis qu'ATi inonde le marché avec ses cartes Radeon 9500 et 9700. Pour tenter de récupérer, il tente de sortir des évolutions annoncées comme telles. Il s'agit des chips NV28, destinés aux Ti et des NV18, destinés aux Mx. Ces évolutions consistent simplement en un support DirectX 9 et un AGP 8×.

Le NV30 aura pour finir énormément de retard. Il ne sortira qu'au début de l'année 2003 et ne répondra absolument pas aux attentes des consommateurs. NVIDIA tentera de corriger le tir en oubliant rapidement les GeForce FX 5800 pour se concentrer sur le NV35, une évolution plus en phase avec les tendances de l'époque. Cela donnera les GeForce FX 5900 et 5700.

On peut affirmer que la génération NV3x aura été un échec technique et, dans une moindre mesure, commercial pour la firme au caméléon.

[modifier] Remontée

En avril 2004, NVIDIA lance la gamme GeForce 6. Les performances sont environ deux fois supérieures à celle de la génération précédente et vont permettre à NVIDIA de revenir dans la course. Il ne s'agit néanmoins que d'un paper launch et on ne commencera à trouver des GeForce 6800 GT et Ultra en quantité qu'à l'automne 2004. C'est à l'automne que sortiront les modèles de milieu et d'entrée de gamme de la génération GeForce 6, les 6600 GT, 6600 et 6200, bien plus accessibles au commun des mortels.

Fin 2004, NVIDIA a annoncé le retour d'une technologie mythique : le SLI, permettant d'augmenter les performances graphiques en associant deux cartes graphiques certifiées NVIDIA SLI dans un même ordinateur. Censé doubler les performances, il permet néanmoins un apport non négligeable et est présenté comme un moyen d'améliorer à faible coût les performances de sa machine. Le principe serait d'acheter une carte graphique SLI avec le PC puis d'en doubler au bout de quelques mois les performances en achetant une deuxième même exemplaire de cette carte graphique à plus faible prix. Dans les faits, les performances sont surtout augmentées d'environ 50 à 80 %, ce qui réserve cette solution à une classe tout de même aisée.

Au cours de l'E3 en mai 2005, NVIDIA a annoncé officiellement qu'il équiperait les PlayStation 3 de Sony en processeurs graphiques. Nommé RSX (Reality Synthetizer) et annoncé aussi performant que deux GeForce 6800 en SLI, les initiés peuvent probablement se faire une idée des performances de la puce en regardant celles de la GeForce 7800 GTX. Les caractéristiques techniques et les performances sont étonnamment proches de ce qui fut annoncé à l'époque pour le GPU de la PS3, ce qui laissa fortement penser que tout était prêt du côté du GPU de cette console nouvelle génération (contrairement à d'autres composant comme le "Cell", le Processeur conçu conjointement par IBM, Sony et Toshiba).

Le 14 décembre 2005 NVIDIA annonce le rachat et la fusion de ULi Electronics Inc., pour environs 52 M$US, afin de se renforcer sa division chipsets.

[modifier] Aujourd'hui

Depuis novembre 2006, NVIDIA a sorti une nouvelle génération de cartes vidéos, nommées GeForce 8. Ce sont les premières cartes graphiques à prendre en charge DirectX 10 et leur architecture se rapproche réellement d'un énorme processeur parallèle [réf. nécessaire] et pipeliné. À tel point que certaines descriptions techniques laissent penser que, "oui, finalement, ça fait aussi de la 3D si vous le lui demandez"[réf. nécessaire]. Les performances sont au moins deux fois supérieures à la génération précédente, si ce n'est plus avec le modèle 8800 Ultra[réf. nécessaire].

De nos jours, NVIDIA et ATi prétendent tous deux fournir la solution la plus performante sur le marché des GPU. Pour NVIDIA, avec le Quad-SLI. Le Quad-SLI consiste à coupler deux GeForce 7950GX2 (ou désormais deux GeForce 9800GX2). La 7950GX2 étant en fait une carte dotée de deux GPUs. Cependant le Quad-SLI est concurrencé par les cartes ATi X1950XTX en CrossFire, de plus en plus performantes. Il va sans dire que NVIDIA et ATi se livrent une guerre sans merci pour le contrôle du marché des cartes graphiques dédiées.

[modifier] Produits

[modifier] Les processeurs graphiques pour PC

  • NV1 - le premier produit de NVIDIA
  • RIVA 128, RIVA 128ZX - support de DirectX 5
  • RIVA TNT, RIVA TNT2 - support de DirectX 6 - succès qui propulse NVIDIA en tête de marché
  • GeForce :
    • GeForce 256 - support de DirectX 7, support pour la DDR
    • GeForce 2 - support de DirectX 7
    • GeForce 3 - DirectX 8.0 shaders
    • GeForce 4 - DirectX 8.1
    • GeForce FX (ou GeForce 5) - DirectX 9
    • GeForce 6 - DirectX 9C, shaders évolués, réduction de la consommation et support du Scalable Link Interface
    • GeForce 7 - Transparency Supersampling (TSAA), Transparency Multisampling (TMAA), Anti-Aliasing
    • GeForce 8, 8M (pour architectures Mobile) - DirectX 10, architecture unifiée, possibilité de HDR avec Anti-aliasing
    • GeForce 9, annoncées pour février 2008, retardées à Avril 2008. Evolution des Geforce 8 avec G92 overcloker ou doublé sur une mème carte (9800 X2). - DirectX 10
    • GeForce Go - processeurs graphiques pour plates-formes mobiles
  • Quadro - chipsets pour professionnels

[modifier] Processeurs graphiques et de calcul

  • Tesla, prochain processeur de calcul (grâce à CUDA)

[modifier] Les chipsets pour carte mère PC

Les chipsets nForce pour processeurs AMD sont reconnus comme étant les plus performants :

  • nForce
    • nForce IGP - support pour AMD Athlon/Duron K7
    • nForce2 - support pour AMD Athlon/Duron K7, System Platform Processor, Integrated Graphics Platform et Media and Communications Processor, inclut également la technologie SoundStorm
    • nForce3 - AMD Athlon 64/Athlon 64 FX/Opteron, Monoprocesseurs uniquement
    • nForce4 - décliné en versions 4X, Base, Ultra et SLI, PCI Express support pour processeurs AMD Athlon 64 et SLI pour l'édition SLI
    • nForce5 - décliné en versions 550, 570 Ultra, 570 SLI, 590 SLI---support pour AMD Socket AM2 : support de la DDR2 et des processeurs Sempron (à partir du 2800+), Athlon 64 AM2 (à partir du 3000+), Athlon 64 X2 AM2 (à partir du 3800+) et Athlon 64 FX-62.
    • nForce6 - décliné en versions 650i Ultra, 650i SLI, 680i LT SLI et 680i SLI,
    • nForce7 - décliné en version 780i Triple SLI et 750i SLI, 730, 720
  • Versions nForce5 détaillées :
  1. La version 590 SLI offre les technologies : LinkBoost, SLI Certified Components, SLI, FirstPacket, DualNet, MediaShield Storage, Gigabit Ethernet natif, Compatibilité nTune, PCI-Express, HD audio, USB 2.0.
  2. La version 570 SLI ne prend pas en charge LinkBoost et SLi Certified Components.
  3. La version 570 Ultra ne prend pas en charge LinkBoost, SLi Certified Components et SLI.
  4. La version 550 ne prend pas en charge LinkBoost, SLi Certified Components, SLI, First Packet et DualNet
  • Versions nForce6 détaillées :
nForce 650i Ultra nForce 650i SLI nForce 680i SLI nForce 680i LT SLI
Bus système (FSB) 1066 (4×266 MHz) 1066 (4×266 MHz) 1333 (4×333 MHz) 1333 (4×333 MHz)
DDR2 DDR2-800 DDR2-800 DDR2-1200 DDR2-800
Prise en charge SLI Non 2 × 8× 2 × 16× (max. 3) 2 × 16× (max. 2)
Contrôleurs Gigabit 1 1 2 1
Ports Serial-ATA 3.0 Gb/s 4 4 6 6
Nombre de ports USB 2.0 8 8 10 8
Périphériques IDE pris en charge 4 4 2 2
Refroidissement  ?  ? Passif (type heat-pipe) Actif (ventilateur)

[modifier] Les processeurs graphiques pour consoles de Jeux

[modifier] Les processeurs pour terminaux mobiles

Nvidia a profité de sa présence au Mobile World Congress 2008 à Barcelone pour présenter un processeur à destination des terminaux mobiles "multimédia". Baptisée APX 2500, cette puce, cadencée à 750 Mhz et gravée à 65nm est composée d'un coeur ARM11 (256ko de cache de second niveau) ainsi que d'une partie graphique de classe GeForce 6. Elle est capable de décoder des flux HD (720p) qu'elle peut transférer à un téléviseur via HDMI, alors qu'elle est capable de traiter des images de 12 mégapixels.

[modifier] Les processeurs x86

Nvidia bien que spécialisé dans les puces graphiques produit une seule et unique puce de type x86, son nom le M6117C.

[modifier] Les fabricants de carte graphique

Nvidia ne fabrique pas lui même ses carte graphique, il ne fourni que les fabricants en GPU. Cependant les ingénieurs de Nvidia mettent a disposition de ces même fabricant un design de réference avec un dissipateur de référence. Ils ont ensuite le choix de garder le design ou d'appliquer leurs propres design.

Voici la liste des constructeurs de cartes graphiques Nvidia :

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens