Amazon.com
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Logo de Amazon.com, Inc. |
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Repères historiques | |
Dates clés : | 1995 : création |
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Personnages clés : | Jeff Bezos, directeur Rick Dalzell |
Fiche d’identité | |
Forme juridique : | cotée en Bourse (NASDAQ : AMZN) |
Siège social : | Seattle |
Activité(s) : | Commerce électronique |
Produit(s) : | Amazon.com A9.com Alexa Internet IMDb |
Effectif : | 12 000 (2005) |
Site corporatif : | www.amazon.com |
Données financières | |
Chiffre d’affaires : | ▲ $8.49 milliards USD (2005) |
Amazon.com (NASDAQ : AMZN) est une entreprise de commerce électronique américaine basée à Seattle.
Sa spécialité la plus connue est la vente de livres. Elle a notamment été appelée plus grande librairie du monde. Elle se diversifie dans d'autres produits, et notamment dans la vente de tous types de produits culturels : disques CD, films, appareils photos numériques, etc.
Elle a été crée par Jeff Bezos, son PDG actuel (2005), en juillet 1995 et introduit en bourse au Nasdaq à New York en mai 1997. La filiale française ouvre en 2000.
En 2005, la société emploie, de par le monde, 9000 personnes. Le chiffre d'affaires de 2004 est de près de 7 milliards de dollars avec sept filiales nationales.
Sommaire |
[modifier] Business model
Pendant longtemps, Amazon.com a perdu de l’argent à chaque livre vendu en raison de ses importants investissements pour s'étendre, mais cette politique était délibérée : elle constituait en effet dans le même temps un fichier d’adresses assorti de préférences personnelles (astronomie, voyages, culturisme...) monnayable très cher auprès des publicitaires pour toucher un public ciblé, par exemple en ligne. Tout comme pour TF1, la captation d'attention permettait de vendre de l'audience, ce qui constituait la véritable source de revenus d'Amazon ! La première année réellement bénéficiaire est 2004, année où les ventes de matériels dépassent ceux des produits culturels. En juillet 2005 Amazon a lancé sa section française de l'électronique vendant des articles tels que des télévisions LCD.
[modifier] Entreprises similaires
Il faut observer que seul Google, crédité en 2001 de dizaines de milliers de serveurs pour assurer un service de recherche gratuit, fait encore mieux dans le genre : il ne vend en effet rien à son public (le service est gratuit), mais « vend » en revanche le public effectuant tel ou tel type de recherche à ses annonceurs.
Par son activité, Amazon se rapproche énormément de la FNAC. Les différences sont néanmoins importantes entre les deux entités. La FNAC dispose de magasins physiques dans lesquels le public peut se rendre pour acheter les biens proposés, alors qu'Amazon ne les propose que sur internet. Cela diminue les coûts d'Amazon bien entendu et lui permet d'être très compétitif, même si les prix des biens culturels sont assez figés. Amazon fut le premier vendeur sur internet à vous donner, lorsque vous achetez un livre par exemple, une sélection des articles achetés par les internautes ayant commandé le même livre que vous. Cela permet de puiser des idées auprès de personnes ayant les mêmes goûts que vous.
Société souvent classée dans les "clicks", entreprises internet, par opposition aux "mortars", entreprises traditionnelles, Amazon a cependant une activité traditionnelle (vente et logistique d'objets physiques) pour laquelle Internet ne représente qu'un (certes formidable) accélérateur, un accès à un marché global, et un moyen de casser les coûts de structure par rapport à un libraire "mortar" comme la Fnac en France ou Barnes & Noble aux USA (il est d'ailleurs à noter que ces deux sociétés, aujourd'hui présentes sur Internet, sont souvent désignées par le vocable "click and mortar"). On oppose souvent Amazon à eBay, dont le business model est radicalement indissociable de l'Internet, à la différence d'Amazon.
[modifier] Le groupe Amazon
Parmi les sociétés du groupe Amazon.com, on peut citer les moteurs de recherche Alexa et A9, ou la base de données cinématographique IMDb.
[modifier] Le procès Amazon contre SLF
En décembre 2007, un procès s'ouvre entre le Syndicat des libraires francais et Amazon.fr sur les frais de ports offerts par ce dernier. Amazon.fr envoya une lettre à ses clients où il dénonce ce procès et demande aux internautes d'envoyer une multitude de mails à la SLF, cette pratique est considéré par certains comme du mail bombing. La société fut condamné pour non respect de la loi Lang à l'issu de ce procès à 100 000 euros de dommages et intérêt et à une astreinte de 1000 euros par jours jusqu'à modification des conditions de vente. En réaction à la lettre envoyée par Amazon et à la pétition mise en place sur le site Amazon.fr, la structure Lekti-ecriture.com a proposé une autre lecture des événements et a également lancé un « appel pour le livre ».[1]
La Cour de cassation a estimé, le 6 mai 2008, dans une autre affaire, que « la prise en charge par le vendeur du coût afférent à l’exécution de son obligation de délivrance du produit vendu ne constitue pas une prime au sens des dispositions du code de la consommation ».
[modifier] Liens externes
- Sites officiels d'Amazon
- Amazon.com, version internationale, en anglais
- Amazon.fr, version française
- Amazon.ca, version canadienne
- (en) Amazon.com sur Alexa
- Interviews et personnages clés
- Interview de Werner Vogels CTO et VP de Amazon Service, (doublée en français)